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socque
16/12/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Alors ça, le plagiat par anticipation, fallait trouver ! J'aime beaucoup l'idée mais j'ai l'impression que vous l'avez transcrite dans l'enthousiasme sans trop savoir où vous alliez, ni surtout comment conclure. J'ai plusieurs remarques.
1) Je ne comprends pas pourquoi (ni trop comment) le machiavélique Rabert s'arrangerait pour faire disparaître les exemplaires de toutes ses œuvres ; quel intérêt, sachant que le problème posé par le « vrai » auteur ne risque de se poser qu'après la mort de Rabert, ou au moins quand il sera trop vieux pour qu'on le tracasse ? 2) Puisque Modène est né dans un univers où Rabert, plus de cinquante ans auparavant, a publié ses copies, un univers où Rabert est connu, je ne vois aucune raison pour qu'il ne connaisse pas Rabert. Si vous partez du principe qu'à mesure que Rabert copie les œuvres de Modène et les publie, se produit une onde temporelle qui répercute la nouvelle réalité jusqu'à l'époque de Modène, et Modène faisant partie de l'époque, ses connaissances devraient de même, à mon avis, être actualisées... Bon, c'est vrai qu'il est l'auteur, ça peut brouiller les cartes. 3) Je ne comprends pas du tout l'intérêt d'avoir un Dugommier avec une orthographe aussi catastrophique. Vous voulez marquer qu'il pige rien au problème, d'accord, mais je ne vois pas pourquoi vous recourez à cet artifice pour le faire sentir. Je me demande aussi pourquoi Modène, certainement au fait des limitations de son correspondant, l'a choisi pour s'ouvrir d'un problème aussi délicat. 4) J'ai trouvé la clôture sans intérêt, une pirouette histoire de conclure. Mon avis bien sûr, rien d'autre. Mon sentiment est donc qu'il serait intéressant de creuser davantage votre idée pour en tirer une histoire plus solide. |
cherbiacuespe
17/12/2020
a aimé ce texte
Bien
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Le bureau dans lequel travaille Alexandre Modène se trouve pile poil dans une bulle spatio-temporelle, et chaque fois qu'il écrit il redevient ce Brice Rabert qu'il était dans sa vie précédente. CQFD !
Amusante petite suites de courriers. C'est plein d'humour ( "amicalement vôtre" ), un peu moqueur aussi. La construction en lettres qui se succède est moins agréable, mais comment faire autrement ? Pas mal écrit (l'intervention de Stéphane est un peu moyenne ), bien pensé en tout cas. Cherbi Acuéspè En EL |
jfmoods
24/1/2021
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Cet échange épistolaire, qui met en scène, au milieu de personnages fictifs (Alexandre Modène, Brice Rabert, Anne Alinot, Ouarlax Pralote, Stéphane Dugommier), un écrivain et éditeur ayant existé (Jacques Sadoul), se présente comme un clin d'oeil (peut-être un hommage ?) à Jorge Luis Borges. L'invraisemblable projet d'une réécriture à l'identique constitue en effet la trame d'une des plus célèbres nouvelles du grand écrivain argentin ("Pierre Ménard, auteur de Quichotte" dans "Fictions").
Merci pour ce partage ! |
Bellini
24/1/2021
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Arsinor,
Quelle imprudence de laisser traîner un texte pareil sur Oniris ! Vous ne vous rendez donc pas compte que la prémisse de votre fiction est génialissime : « Qu’arriverait-il si un texte de première importance, littéraire, scientifique, etc…, écrit à une date donnée, avait été publié cent ans plus tôt ? » Franchement, je vous laisse jusqu’à demain matin pour le retirer du site. Après ce délai je m’estimerai le droit moral de revendre votre idée au prix fort, à Gallimard SF ou Netflix. J’aurai au préalable densifié le récit sous forme de roman, c’est vraiment le minimum si on veut développer une intrigue diabolique à souhait, avec des personnages mémorables et un climax insoutenable. C’est quoi tous ces bouffons de seconde zone : Pierre Ménard, Anne Alinot, Ourlax Pralote, Stéphane Dugommier, Jacques Sadoul… Vous êtes sérieux ? Et puis c’est quoi cette fin bidon ? Je croyais lire du Philip K. Dick, à la sortie je me retrouve avec un texte paresseux où l’auteur abandonne lâchement ses lecteurs en transes, comme s’il avait oublié d’arracher ses poireaux. Vous avez la gnaque ou pas ? Bref, j’ose même pas ébruiter davantage tout ce qu’il y a à tirer de votre scénario, que je trouve beaucoup plus intéressant que l’insupportable Anomalie, dernier prix Goncourt. Demain matin dernier délai… :) Passionnément+ pour l’idée et pourquoi pas le style, mais bœuf bœuf bœuf, comme dirait Dugommier, pour la version proposée ici. Bon courage. Bellini |
Charivari
25/1/2021
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Salut !
L'idée est vraiment excellente, et la structure choisie, avec tous ces échanges de mail, très bien trouvée. Hélas je trouve qu'à partir d'un certain moment, ça tourne court, alors que justement, le lecteur se trouvait happé par l'intrigue. Un voyage dans le temps, c'est résolu en une phrase, le mystère disparaît et le soufflé retombe. C'est bien dommage ! |
ferrandeix
26/1/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est vraiment superbe. On est en plein délire. De ce point de vue, la conclusion en forme d'hypothèse spatio-temporelle est parfaitement adéquate. Elle allie élégamment 2 registres opposés: le mystère et l'humour. Sans doute on pourrait en imaginer d'autres et multiplier les conclusions.
Un défaut à mon avis, il n'est pas toujours facile de comprendre la logique dans la succession des lettres, surtout quand intervient la bibliothèque. Par nature, cet ensemble de lettres peut-il constituer un récit court littéraire? La brièveté des lettres impose une lecture hachée qui s'oppose à l'unité graphique textuelle. |
Wencreeft
26/1/2021
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Je viens rarement, voire jamais, commenter en section "Nouvelles", d'ordinaire plus coutumier de la jaquetance maniérée de la poésie (je change de camp, donc je change de discours !).
Je ne pensais lire que quelques extraits, les yeux perdus dans le vague, et je dois avouer que le début m'a tant enthousiasmé quand je me suis pris au piège de la lecture : j'ai voulu continué. L'idée est tout a fait excellente, et le traitement que vous en faites l'est tout autant... jusqu'au courriel surréaliste (d'accord, la nouvelle est teintée de science fiction, mais là...) de Stéphane Dugommier. Et là... POURQUOI ? Pourquoi un courriel pareillement truffé de fautes ? Cela n'apporte rien, brise le rythme et m'a complètement sorti de ma lecture. Vous portez ensuite le coup de grâce avec une suprême cruauté : cela se finit en eau de boudin : brusquement, alors que la mayonnaise commençait à monter. Pourquoi cette fin ? Peut-être l'eau des pâtes était-elle en train de déborder, et vous avez cliqué sur 'Envoyer' pour préserver votre souper ? Cela tient de la torture : une si bonne idée, si justement traitée pendant la majeure partie du texte, avant de poser pareil colombin dessus quelques lignes plus tard, j'ai été surpris, presque en colère ! On ne cuisine pas un plat 3 étoiles avant de l'arroser d'une bonne rasade de ketchup ! Je reste donc sur ma faim. Toute votre idée serait une excellente matière pour un roman, vos idées méritent mieux que quelques lignes sur le web. Si un jour, vous octroyez à cette idée le travail qu'elle mérite, je serais le premier à aller à la FNAC pour acheter votre bouquin. Bien joué ; et pas bien joué. Wn PS : impossible de noter l'ensemble : Excellent au début, mauvais sur la fin. quel dommage ! |
Ynterr
27/1/2021
a aimé ce texte
Bien
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Ayant lu les avis précédents, je ne saurais être plus éclairé, et je n'aurais pas grand chose à ajouter aux autres. Je l'ai trouvé bien, mais court, et la fin peu solide (pour ce qui est de l'écriture de Stéphane, c'était peut-être un peu exagéré, je trouve)
J'ai en revanche beaucoup aimé la manière de raconter , par mails interposés. A creuser et en l'attente de vos prochains textes. |
placebo
26/2/2021
a aimé ce texte
Bien
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Pour une fois c’est le forum qui m’a attiré sur le texte. Je suis à l’unisson avec les autres, idée intéressante, perdu sur le spatio-temporel (voir les points de Socque), il y avait matière à développer.
Pour l’orthographe, un point supplémentaire, sachant que cet écrit est surement numérique (vu l’horodatage), je serais étonné qu’il n’y ait pas de correction orthographique dans cinquante ans, sachant qu’elle existe déjà aujourd’hui et que la transcription de la parole est quasiment au point aussi. Je vais relire le forum :) bonne continuation placebo |
Tony37
27/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un beau roman, pour lequel je voyais se profiler une toute autre fin.
La réincarnation d'un écrivain, ce qui aurait expliqué la disparition de l'œuvre publiée (magie de la fiction). Le développement est contrarié par le charabia qui est le cheveu dans la soupe. Mais une telle écriture peut faire passer cet écart. J'ai aimé l'histoire et le style. |