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Fantastique/Merveilleux
bwolf : Silverstar
 Publié le 09/08/14  -  4 commentaires  -  17323 caractères  -  39 lectures    Autres textes du même auteur

Imaginez que nous ne soyons pas seuls dans l'univers. Supposons que les dragons existent vraiment et qu'ils voyagent parmi les étoiles, s'arrêtant parfois sur une planète. Se pourrait-il qu'un jour, ils soient venus sur Terre ?
Voici la légende de Silverstar, un jeune et curieux dragon, passionné par le monde des humains. Banni par sa famille, il s'attirera la colère des hommes avant de devenir leur guide et leur conseiller.


Silverstar


Il fut une époque où loin, au plus profond de l'univers, vivait une horde de dragons stellaires. Ils voyageaient à travers l'espace, à l'aide de leurs puissantes ailes, et côtoyaient les étoiles au quotidien. Leurs nourritures favorites étaient les météorites mais quand celles-ci devenaient rares, les dragons se rendaient sur les planètes désertes à la recherche d'autres types de roches.


Chacune de ces créatures était unique. Elles se distinguaient grâce à leur poids, leur taille, leur couleur, leurs écailles, la longueur de leurs dents et de leurs griffes mais aussi par leur esprit et leur force. Toutefois, l'une d'elles se différenciait des autres. Il s'agissait de Brasier, un grand dragon rouge, rapide, puissant et d'une grande intelligence. Il était magnifique mais surtout très effrayant. C'est pour cette raison qu'il était le chef de la horde. Si un membre du clan avait le malheur de désobéir, il était condamné à l'exil et Brasier n'hésitait pas à le chasser à coups de crocs. Personne n'osait le contredire, encore moins enfreindre ses deux règles :

« Ne jamais visiter une planète habitée et ne jamais se mêler aux autres espèces. »

Pourtant le tyran allait bientôt faire une rencontre qui bouleverserait à jamais son existence.


Une nuit, alors que les dragons stellaires volaient dans une nouvelle galaxie, Brasier entendit un appel à l'aide retentir à travers l'espace. L'écho ne tarda pas à se répandre aux oreilles de la horde. Tous se demandaient d'où provenaient ces pleurs, qui se rapprochaient et devenaient de plus en plus insistants. Bientôt, Brasier remarqua la présence d'une dragonne qui ne faisait pas partie du clan. Très inquiet, le chef poussa un hurlement et ordonna à sa tribu :


– Reculez, ne vous approchez pas d'elle ! Elle n'est pas des nôtres et nous ignorons ses intentions !


L’étrangère se dirigeait vers eux. Elle était gravement blessée et elle tenait entre ses pattes un minuscule dragon pas plus gros qu'un lapin. Le petit avait des écailles argentées, plus brillantes que n'importe quelles étoiles dans l'univers. Ses yeux étaient d'un bleu magnifique et son petit sourire le rendait tellement mignon. Sa mère, quant à elle, était à bout de force. Elle avait le regard vide et ses écailles étaient très ternes. Elle s'arrêta devant Brasier et le supplia :


– Aidez-moi ! S'il vous plaît ! Je n'en ai plus pour longtemps. Mon fils est tout ce qu'il me reste. Je suis son unique famille et vous êtes les seuls à pouvoir vous occuper de lui. Prenez-le avec vous.

– Désolé, répondit Brasier, nous n'acceptons pas les étrangers parmi nous.

– Mais, insista la mourante, il est trop jeune pour être seul. Il ne survivra pas. Prenez-le avec vous ! Pitié...


Malgré ces nombreuses plaintes, Brasier restait de marbre. Toute la horde était touchée par le sort de cette pauvre mère, obligée d'abandonner son enfant, mais personne n'osait l'avouer. Cependant, une dragonne refusa d'obéir aux ordres. Elle s'appelait Azur. Elle était jeune, douce et aimable. Elle avait des écailles de couleur bleue, avec des reflets verts, et des ailes gigantesques. Sa beauté était telle que le chef lui-même ne pouvait résister à son charme. Le clan entier s'écarta pour laisser passer la belle. Celle-ci s'approcha de l’étrangère et prit le petit doucement, contre son cœur. Elle le regarda un instant, puis elle se tourna vers le grand leader :


– Maître, laissez-moi prendre soin de lui. Je l’élèverai comme si c'était mon enfant. Je lui apprendrai nos lois et nos coutumes afin qu'il devienne un dragon fier de vous servir.


Brasier fixa la jeune imprudente d'un air solennel. Il savait que, s'il refusait cette proposition, sa future promise s'en irait, suivie par beaucoup d'autres membres de la tribu. Il répondit donc calmement :


– Très bien. Mais s'il fait la moindre bêtise, je te tiendrai pour seule responsable.


Brasier poussa un grognement et ordonna à tout le monde de reprendre la route. Avant de partir Azur demanda à l’étrangère :


– Quel nom lui avez-vous donné ?

– Silverstar, répondit la mourante. J'ai toujours su qu'il était né sous une bonne étoile... Je suis si heureuse de pouvoir le confier à une personne telle que vous. Adieu et merci infiniment.


Ce furent les derniers mots que la mystérieuse dragonne prononça avant que son corps ne se transforme en étoile à tout jamais.


C'est ainsi que Silverstar fit partie de la famille de Brasier. En grandissant il devint le plus beau des dragons. Doté d'une très grande intelligence, il avait su s'adapter très vite aux habitudes du groupe. En revanche sa curiosité le poussait sans cesse à désobéir aux règles. D'ailleurs, le jeune intrépide se rendait régulièrement de planète en planète afin d'observer leurs habitants. Chaque espèce possédait des caractéristiques physiques uniques ainsi qu'une manière de communiquer qui lui était propre. Toutefois, contrairement aux dragons stellaires, aucun de ces êtres vivants ne semblait capable de réfléchir ou de raisonner. Ils ne faisaient que suivre leurs instincts, quitte à faire du mal à leurs congénères.


Silverstar était certain de tout connaître sur ces peuples, qu'il jugeait primitifs, jusqu'au jour où il entra dans notre galaxie et visita la terre. En voyant nos océans, le jeune dragon pensa d’abord que notre planète était ordinaire. Mais lorsqu'il se rendit sur les continents, il fut ébloui par les constructions réalisées par les hommes. Les palais, les pyramides, les temples, les statues immenses adressées aux dieux... Tout cela créé par une seule espèce ! Et notre dragon n'avait pas fini d'être surpris. Chacune de nos civilisations avaient son propre langage, sa propre culture mais aussi une manière différente de percevoir les choses.


Silverstar trouvait notre monde passionnant, à tel point qu'il voulait tout savoir au sujet des humains. Toutefois, certains d'entre eux attiraient toute son attention. Il s'agissait des Atlantes, les célèbres habitants de l'Atlantide. C'étaient de grands génies, mais aussi, des artistes dont les chants, les danses, les peintures et les sculptures n'avaient rien de comparable ailleurs. Le jeune dragon pouvait passer des heures à écouter et contempler ces œuvres mais l'envie de rencontrer leurs créateurs était trop forte. Alors, un matin, il descendit sur l'île où il fut accueilli par le roi lui-même. Ce dernier était un vieil homme du nom de Marcus. Il traita le nouveau venu comme si c'était un messager des dieux. Il l'invita à entrer chez lui et lui demanda :


– Que nous vaut l'honneur de votre visite ?

– Eh bien, hésita le merveilleux animal, j'aimerais que vous partagiez vos connaissances avec moi. Je suis impressionné par tout ce que vous êtes capables de faire ! J'ai vu énormément d'endroits mais votre île est le seul lieu où je me sens à ma place.


Le souverain, flatté par cet aveu, accepta de montrer à son invité sa grande bibliothèque où étaient entreposés ses vieux manuscrits. Il lui donna également l'autorisation de consulter tous les ouvrages.

Silverstar était si heureux qu'il décida de partager ses découvertes avec sa famille.


Il retourna auprès des siens. Il raconta à sa mère, Azur, comment il avait fait la rencontre de notre peuple et à quel point nous l'avions traité avec bienveillance. Celle-ci lui ordonna de ne jamais parler de tout cela à quiconque et surtout pas à Brasier. Malheureusement, ce dernier n'était pas loin et il avait tout entendu. Pour donner une leçon à sa horde, le chef demanda à Silverstar de les conduire sur notre belle planète.

Le jeune inconscient s’exécuta sans attendre. Mais, lorsqu'il retourna sur Terre, le monde qu'il avait connu avait totalement disparu. Partout, les guerres faisaient rage. L’Atlantide n'était plus qu'un champ de bataille et les artistes étaient devenus des soldats sanguinaires. Suivie par Brasier, la créature, autrefois vénérée des hommes, se mit à la recherche de Marcus. Lorsqu'il le trouva il se posa devant lui et lui hurla :


– Que s'est-il passé ici ? Pourquoi vous battez-vous ?

– Grâce à toi, j'ai réalisé que notre peuple était béni des dieux ! s'exclama le vieil homme. Ce sont eux qui t'ont envoyé à nous. Nous sommes leurs dignes descendants. Notre savoir est si grand qu'il a fini par les impressionner. Avec toi et les tiens à nos côtés, nous dominerons les autres peuples. C'est notre destin !

– C'est faux ! s'indigna le jeune dragon. Personne ne m'a envoyé ici ! Il n'y a jamais eu de dieux !

– Sacrilège ! hurla le roi. Tu oses t'opposer à leur volonté ! Vous êtes des créatures maléfiques, venues nous détourner du droit chemin. Je ne vous laisserai pas faire, plutôt mourir !


Marcus ordonna à ses troupes d'encercler l'ennemi. Armés d'épées et de lances, les soldats se mirent à attaquer de tous les côtés. Afin de protéger sa tribu, Brasier prit une grande inspiration et cracha des flammes si grandes, que les hommes coururent se mettre à l’abri. Les dragons profitèrent donc de cette diversion pour prendre leur envol et s'enfuir. Cependant, le vieillard n'avait pas dit son dernier mot. Il ramassa une lance et la jeta en direction de Silverstar. Celle-ci perfora l'aile de la pauvre bête. Gravement blessé, le jeune dragon avait du mal à suivre ses congénères. Il perdait de la vitesse, tandis que Brasier ordonnait à la horde d'accélérer. Azur voulut faire demi-tour pour aider son fils mais Brasier s'interposa :


– Il est trop tard pour lui, il ne fera que nous ralentir.

– C'est mon enfant, je ne peux pas l'abandonner ! répondit la dragonne.

– Par sa faute on a tous failli mourir ! s'indigna le chef. Il est dangereux ! Si tu le rejoins, je le tuerai !


C'est avec une grande tristesse qu'Azur rejoignit le clan, raccompagnée par Brasier.


Silverstar faisait de son mieux pour lutter contre la douleur, mais il ne parvint pas à rattraper sa famille. Bientôt elle disparut totalement de son champ de vision. Banni par les siens, incapable de voyager seul, le jeune dragon n’eut d'autre choix que de retourner sur Terre, afin de soigner sa blessure. Les jours passèrent et malgré tous les efforts du pauvre animal pour se faire accepter, les humains le considéraient toujours comme un ennemi. Les rumeurs l'accusaient de dévorer le bétail, d'incendier les terres, de piller les villages, et surtout, d'enlever les jeunes filles. Silverstar était tellement craint par les hommes que ces derniers n'avaient de cesse de le poursuivre. Il avait beau traverser tous les continents, se cacher dans les lacs, les forêts, les grottes, ou même les montagnes, les hommes finissaient toujours par le retrouver.


Las de fuir, Silverstar retourna sur l'Atlantide, là où tout avait commencé. Il s'installa au pied du mont Santorin. Il attendit l'arrivée de Marcus et de ses troupes durant des semaines entières mais personne n'osa s'aventurer autour de la montagne. Le dragon sentait bien le sol bouger sous ses pieds cependant, il n'y avait pas de quoi effrayer une armée. En revanche, la fumée qui se dégageait du sommet était épaisse et étouffante. Pour les humains, tout ceci était le signe d'un mauvais présage, pour le dragon, c'était l'occasion de vivre en paix.


Toutefois, un événement tragique allait bientôt mettre un terme à sa tranquillité. Une nuit alors qu'il n'y avait pas de lune, Silverstar fut réveillé par de violentes secousses. Le mont Santorin venait d'entrer en éruption. La fumée et les retombées de cendre empêchaient le dragon de voir le ciel. Il descendit donc de la montagne en courant et se retrouva devant la grande cité. Les hommes ne remarquèrent même pas sa présence. Ils étaient tous trop occupés à essayer de se mettre à l’abri. Seul un petit garçon âgé d'à peine dix ans s'agenouilla devant le grand animal et le supplia :


– Aide-nous, s'il te plaît.

– Pourquoi ? demanda le dragon. Je croyais que vos dieux vous protégeaient !

– Parce que si tu ne fais rien, on va tous mourir, répondit le garçon.


Soudain, une violente explosion mit un terme à la discussion. De grandes coulées de lave firent leur apparition. La mer s'agitait et menaçait d'inonder l'île à tout moment.


Malgré toutes les souffrances que lui avaient apportées les humains, Silverstar était incapable de les regarder disparaître sans leur venir en aide. Il décida d'évacuer les Atlantes vers un continent désert, bien loin des guerres : l'Asie. Il transporta donc sur son dos les enfants accompagnés de leur famille. Cependant, le dragon ne put secourir qu'une centaine de personnes car il fallut moins d'une journée pour que l'île soit submergée par les eaux. Pourtant, Silverstar continuait de survoler l'océan à la recherche de survivants, en vain. L’Atlantide avait été complètement engloutie. Face à ce désastre, l’héroïque créature décida d'affronter le jugement des hommes une bonne fois pour toutes. Pendant des années, les humains l'avaient haï et persécuté. Maintenant, à sa grande surprise, ces derniers l’accueillaient à bras ouverts. Ils supplièrent leur sauveur de devenir leur guide et de les aider à bâtir un monde meilleur. Silverstar fut tellement impressionné par leur volonté de changer les choses qu'il accepta ses nouvelles responsabilités.


Durant un siècle, le jeune dragon travailla durement aux côtés des Atlantes et de leurs descendants. Leurs efforts donnèrent naissance à une immense cité, située en Chine, composée de fabuleux jardins où chacun pouvait vivre paisiblement. En effet, l'Asie était si grande que Silverstar avait dû nommer un empereur dans chacun des autres pays pour le représenter devant le peuple. Toutefois, avant de prendre une décision importante, les souverains allaient demander conseil au noble animal. Ce dernier prenait son rôle très au sérieux et il était très apprécié pour sa grande sagesse.

Pour le remercier de sa bienveillance, les humains lui construisirent plusieurs temples en son l'honneur, dans lesquels chaque jour ils lui déposaient des offrandes. Pourtant, malgré toutes ces marques d'affection, Silverstar n'était pas heureux. Tous les soirs il regardait les étoiles tristement en pensant à sa famille. Où pouvait-elle être ? Est-ce qu'Azur pensait encore à lui ? Ces questions le tourmentaient et personne ne pouvait lui donner la moindre réponse.


Le pauvre dragon avait perdu tout espoir de retrouver les siens. Mais un matin, alors que le soleil était à peine levé, les hommes coururent au temple en hurlant qu'un serpent géant volait dans le ciel. Silverstar se précipita dehors pour voir par lui-même cette étrange créature. Celle-ci était accompagnée de plusieurs dragons, appartenant tous à des clans différents. Parmi eux, le grand conseiller aperçu immédiatement sa mère. Avec l'âge, les écailles d'Azur avaient fini par perdre de leur éclat. Toutefois, sa beauté était restée intacte et sa gentillesse était encore plus grande qu'autrefois. Dès qu'elle vit son fils, elle demanda au serpent ailé de s'arrêter. Puis ensemble ils se posèrent dans la cité, accompagnés par tous les autres membres du groupe. Le jeune exilé avança rapidement vers eux et s'arrêta devant le grand serpent. Ce dernier avait les écailles de la même couleur que lui. Ses yeux étaient aussi bleus que les siens. Pourtant, il ne ressemblait en rien à un dragon. Il se tenait fièrement au côté d'Azur et regardait le jeune intrus droit dans les yeux. Il lui sourit et annonça :


– Je viens du plus profond de l'univers, là où aucun autre dragon n'a osé s'aventurer. Je possède plusieurs noms mais l'on me surnomme « le dragon céleste ». Il y a longtemps je suis tombé amoureux d'une dragonne qui s'appelait Nova. Elle aussi m'aimait, mais sa famille refusait que l'on soit ensemble. Nous nous sommes enfuis et nous avons eu un enfant. Malheureusement, son père nous a retrouvés. Il a essayé de la tuer alors je me suis battu contre lui, pour que Nova ait le temps de s'échapper. Il était trop tard pour elle mais elle a tout de même réussi à te sauver, mon fils !


Silverstar, stupéfié par cette nouvelle, recula de quelques pas. Sa mère adoptive s'approcha de lui et lui murmura :


– N'aie pas peur. Tout ira bien. Nous resterons ensemble quoi qu'il arrive. Ton père a plus d'un million d'années ! Il a appris beaucoup de choses durant ses nombreux voyages. Il est comme toi : curieux et intelligent. Je suis sûr que vous allez bien vous entendre.

– Mais que dira Brasier ? demanda l'ancien banni.

– Brasier n'est plus votre chef, répondit le grand serpent. Je l'ai affronté et il s'est sauvé en abandonnant sa famille. Désormais, toi et les tiens êtes libres tout comme ceux qui me suivent. Tu peux rester avec moi, partir et revenir comme bon te semble. Je respecterai tes choix, même si tu as tort. Après tout, la meilleure façon d'apprendre est de faire des erreurs. N'est-ce pas ?


Silverstar resta silencieux un moment. Grâce à ces sages paroles, il comprit que les humains n'avaient plus besoin de lui et qu'il était temps pour eux de prendre leurs propres décisions. Il fit donc ses adieux aux Terriens avant de rejoindre sa vraie famille.

Personne ne revit jamais le noble et magnifique animal. Sa légende se propagea à travers le monde et de nombreux écrits parlèrent de lui. Aujourd'hui, tous les habitants des pays asiatiques vénèrent les dragons et quoique vous leur disiez, il n'existera jamais d'animal plus sacré.


 
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   Anonyme   
12/7/2014
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai bien aimé cette histoire qui revisite le mythe des dragons, lequel du reste, à ma connaissance, a vu le jour un peu partout dans le monde, pas seulement en Asie ; c'est une espèce d'archétype.
Bon, lectrice assidue de science-fiction, je n'ai pu m'empêcher de râler contre les sons qui se propagent dans l'espace ou les ailes comme moyen de propulsion dans le vide, mais c'est un peu ma manie. La légende est sympathique, je trouve, quoique vachement manichéenne, mais c'est aussi le genre qui veut ça. En tout cas, j'ai lu avec plaisir cette histoire des plus édifiantes...

"Brasier entendit un appel à l'aide retentir à travers l'espace. L'écho ne tarda pas à se répandre aux oreilles de la horde"
"Très inquiet, le chef poussa un hurlement"
OK, on est dans le fantastique et le merveilleux, mais les appels qui parviennent à des oreilles, ou les hurlements dans le vide de l'espace (où les sons ne peuvent se propager en l'absence de support matériel), j'ai tout de même du mal... Ce serait tellement simple de préciser que l'appel est télépathique, par exemple !
(Du reste, des ailes pour voler dans le vide, cela ne marche pas non plus puisqu'il n'y a pas de milieu sur lequel prendre appui. Il faudrait prévoir une réaction comme pour les fusées, par exemple un évent d'où s'échapperaient des gaz brûlants... Mais ça ferait beaucoup penser à des pets, j'en conviens.)

   Anonyme   
9/8/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonsoir,
je dois être réticent au contexte même de cette histoire qui me paraît pour le moins faire appel de façon assez basique à la morphologie du conte de Propp auquel elle n'échappe pas.
Ce n'est pas "mal" écrit mais l'histoire en elle-même me paraît très enfantine.

   Robot   
10/8/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Nous sommes dans la fantaisie (fantasy à l'anglo-saxonne.) Mais le récit même bien écrit manque de relief, l'histoire est racontée banalement. Du sous "Bartimeus" qui n'est déjà pas pour moi la meilleure référence. Avec des dragons, il faut de la flamme et du mystère, de la tempête qui doit transparaître dans les mots, dans les phrases. D'abord, on met trop de temps à rentrer dans le récit. La fantaisie exige que l'explication du monde ou l'on veut nous plonger soit donnée dans l'action. Les meilleures introductions pour ces récits sont celles qui nous entraînent d'emblée dans la péripétie. Pas celles qui nous promènent longuement pour nous décrire l'environnement que l'on devrait découvrir subtilement au long du conte. Ici tout est trop linéaire, sans surprise. Il y a une histoire mais il n'y a que cela. Je me suis ennuyé.

   margueritec   
11/8/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Moi-même passionnée de fantasy, j'ai eu envie de me plonger dans cette nouvelle. Oui l'idée est intéressante (les Atlantes ah !que de mystères les entourent, donner une explication à la présence des dragons dans la mythologie asiatique, quoique la présence du dragon soit une constante des civilisations- Mélusine en France, légendes irlandaises etc.) mais le récit linéaire ne m'a pas emportée sur les ailes du dragon.


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