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Humour/Détente
Charles-Louis : Finette
 Publié le 11/03/11  -  15 commentaires  -  10919 caractères  -  90 lectures    Autres textes du même auteur

L'abbé de Clève a perdu son chien, la brave Finette. Une de ses paroissiennes, madame Huguette, essaie de le soulager de sa peine en lui proposant d'adopter un autre chien !


Finette


Le jardin de monsieur le curé est bien entretenu. Il faut dire qu'il a le temps de s'en occuper, l'abbé de Clève ! Sa paroisse est petite et, si l'église est bien remplie le dimanche, il n'en va pas de même les autres jours de la semaine. À la messe qu'il dit tous les matins à sept heures n'assistent que trois vieilles, parfois quatre. Comme elles sont un peu sourdes, il ne prononce que quelques phrases en guise d'homélie sachant que, de toute façon, elles n'entendront rien ou si peu de ce qu'il dit. Il ne perd pas son temps à préparer de vains sermons, se disant que celui du dimanche fera l'affaire et que le bon dieu ne lui tiendra pas rigueur de parfois renoncer au prêche quotidien. À peine a-t-il lancé le « Ite, missa est » libérateur et rejoint son presbytère, qu'il troque ses habits contre une salopette et chausse une paire de sabots. Il ouvre la porte arrière de la maison, respire profondément et avance d'un pas gaillard vers le potager. Avant de l'atteindre, l'abbé de Clève traverse la partie fleurie du jardin, celle où les abeilles butinent allègrement les lupins et autres plantes vivaces qui y poussent à foison. Il les connaît toutes par leur nom latin et les salue comme il salue ses paroissiens quand il les croise dans la grand'rue du village. En fonction de la saison, il bêche, sarcle ou désherbe la terre noire. Il éclaircit les routes de légumes qu'il a semés, salades, carottes ou oignons, principalement. Il ne peut s'empêcher de sourire lorsqu'il s'attaque au carré de choux qu'il a plantés, pensant à la chanson d'autrefois que lui fredonnait sa mère :


« Savez-vous planter les choux

À la mode, à la mode... »


Quand il est content de son travail au potager et quand son dos lui en laisse encore le loisir, il s'occupe de ses fleurs et de ses plantes. Qu'elles sentent bon, qu'il est gratifiant de bien les entretenir quand on voit ce qu'elles vous donnent en échange ! Des couleurs, des odeurs par dizaines, toutes différentes. Qu'il est grand, le Seigneur qui lui accorde tous ces bonheurs !


L'abbé de Clève a, comme on le voit, tout pour être parfaitement satisfait. Malheureusement, sa chienne, sa brave Finette est morte en janvier dernier. Qu'elle était bonne, cette bête ! Qu'elle était obéissante ! Jamais un jappement plus haut que l'autre, jamais une fugue amoureuse ! Et excellente gardienne avec ça ! Une nuit, elle avait réveillé l'abbé, qui, comme à son habitude, dormait du sommeil du juste. Des aboiements hargneux, suivis de grognements sourds, comme un roulement de tambour avant une exécution capitale, puis de nouveaux aboiements. L'abbé s'était levé, avait failli tomber dans l'escalier, et l'avait trouvée, le poil tout hérissé et les babines retroussées, fixant la porte du jardin.


- Allons, allons, que se passe-t-il ?


Elle continuait de grogner.


- Un chat, sans doute !


Le lendemain matin, l'abbé aperçut dans l'herbe humide des traces de pas. Il sortit et les suivit jusqu'au potager. Quelques choux avaient été piétinés et la clôture avait été enjambée. Quelque visiteur mal intentionné s'était de toute évidence introduit dans le jardin. L'abbé félicita sa chienne :


- Tu as fait fuir le voleur ! C'est bien, très bien !


Sensible aux paroles élogieuses, Finette remua la queue et vint se frotter aux jambes de son maître. L'abbé apprit au sortir de la messe matinale que deux autres maisons de la rue avaient été visitées. Le voleur avait réussi à pénétrer dans chacune d'elles, emportant dans l'une de l'argenterie et des bijoux, dans l'autre de l'argent que l'on avait imprudemment cru en sécurité dans le premier tiroir du secrétaire.


Depuis cet incident, les relations entre l'abbé et Finette s'étaient encore améliorées. Ce n'était plus un maître et son chien, il s'agissait plutôt de deux êtres vivants ayant délibérément choisi de vivre ensemble, chacun acceptant l'autre tel qu'il était. Comme un vieux couple d'humains, ils n'avaient pas besoin de se parler pour se comprendre : un regard suffisait, de part et d'autre.


Les années passèrent et Finette se mit à vieillir, bien plus vite que l'abbé, puis elle mourut. Cela faisait quelques jours qu'elle n'était pas bien, qu'elle refusait de sortir le matin, qu'elle mangeait à peine. Le soir de l'Épiphanie, elle quitta pourtant sa couverture.


- Tiens, tu vas mieux, dirait-on !


Pauvre Finette ! Elle était venue chercher une dernière caresse et faire ses adieux en quelque sorte. Le lendemain, elle était morte.


L'abbé la bénit puis l'enterra dans son jardin, au pied de la clôture. Ce matin-là, les quatre vieilles présentes, exceptionnellement, eurent droit à un sermon, un vrai. L'abbé leur parla de choses qu'en principe il ne devait pas connaître, ou alors par les livres. Il leur parla de vie commune, de compréhension mutuelle, de confiance en l'autre. Il ne parla pas de Finette, bien entendu, on l'aurait pris pour un fou. Il parlait avec son cœur sans rien avoir écrit au préalable, regardant droit devant lui, sans voir les vieilles qui se demandaient ce qui arrivait à leur curé. C'était Finette qu'il voyait. Elle était au fond de l'église, sagement assise à côté du bénitier et semblait lui sourire.


Il résolut de ne plus avoir de chien, comme un veuf décide de ne pas se remarier, préférant vivre dans le souvenir plutôt que de prendre le risque d'être déçu. Il n'était pas malheureux pour autant. Il vivait sa séparation d'avec Finette comme il se doit pour un bon chrétien, curé de surcroît ! Il était persuadé qu'ils se reverraient un jour. Peut-être y avait-il là-haut une annexe canine au paradis des humains ?


Une des vieilles, madame Huguette, l'accosta un jour :


- Monsieur l'abbé, viendriez-vous ce dimanche après-midi prendre le thé à la maison ?


Il n'acceptait que très rarement de se rendre chez ses paroissiens. Il savait que, dans les villages, tout se savait toujours, et que les langues, surtout celles qui n'avaient que ça à faire, auraient tôt fait de colporter, de déformer et de gonfler l'événement. Mais enfin, madame Huguette était l'une de ses trop rares fidèles et il eût été très malvenu de refuser l'invitation. D'autant plus que la cave de feu son mari était, à ce qu'il avait ouï-dire, très bien pourvue. Car lui aussi prêtait parfois une oreille attentive aux rumeurs... L'abbé se rendit donc, sur le coup de seize heures, au domicile de madame Huguette.


- Entrez donc, monsieur l'abbé, et installez-vous... Ma fille va bientôt arriver.

- Votre fille... Isabelle ?

- Non, Christine, la cadette.

- Ah oui, je m'en souviens, une très gentille fille... Que devient-elle ?

- Oh, elle est peut-être gentille, mais elle m'en cause, du souci ! Figurez-vous qu'elle et son mari viennent de se séparer, qu'il veut vendre leur maison et que, vu qu'elle n'a pas les moyens de racheter sa part, elle doit quitter les lieux ! Mon Dieu, une si belle maison ! Quel malheur ! Quelle honte !

- Vous savez, madame Huguette, ce sont des choses qui arrivent fréquemment, de nos jours ! Il n'y a rien d'infamant à cela ! A-t-elle déjà trouvé à se reloger ?

- Ma maison est grande et, depuis la mort de mon mari, je n'occupe que deux pièces en bas et une chambre à l'étage. J'ai donc de quoi l'accueillir, elle et ses petits.

- Elle a des enfants ?

- Euh… presque...

- C'est-à-dire ?

- Qu'est-ce que je vous sers ? Un alcool ? Un verre de vin ? Il me reste quelques Haut-Médoc dont vous me direz des nouvelles...

- Va pour le Haut-Médoc...


Huguette remonta de la cave un flacon poussiéreux qu'elle déboucha et déposa dans un porte-bouteille argenté aussi délicatement qu'une maman dépose son nouveau-né dans le berceau. Elle servit le vin, lui tendit un verre qu'il goûta. Il en fit profiter toutes ses papilles en faisant rouler le précieux liquide de droite à gauche, se servant de sa langue comme d'un gouvernail. Après avoir avalé, il posa le verre sur le guéridon :


- Sublime, madame Huguette, tout simplement sublime... Vous me parliez de Christine et de ses enfants...

- À vrai dire, ce ne sont pas de vrais enfants, ce sont... des chiots que leur chienne vient de lui donner. Quatre petites boules adorables. Mais vous les imaginez ici, dans ma maison ! Ce serait impossible ! Un, à la rigueur, mais quatre ! Alors, je me suis dit que vous... enfin que peut-être... vous êtes si malheureux depuis que votre Finette n'est plus là, vous accepteriez d'en recueillir un...

- Je ne sais pas, madame Huguette, je me suis promis de ne plus avoir de chien. Non, franchement, je préfère vous dire non.

- Oh, monsieur l'abbé ne dites pas cela, je vous en prie... Un petit verre de vin ?

- Avec joie.


Il tendit son verre qu'elle remplit généreusement. Elle pensait :


Bois un petit coup, l'abbé, tu seras plus conciliant après...


Lui, de son côté, essayait de trouver le moyen de se sauver de ce guet-apens :


Ah, la perfide ! Elle m'a attiré ici comme on attire une fourmi avec du miel. Comment vais-je m'en sortir ? Ah, Seigneur !


Cet échange muet d'invectives, interrompu par d'hypocrites retours à la réalité, dura aussi longtemps que la bouteille de Haut-Médoc. Lorsqu'elle lui eut servi le dernier verre, madame Huguette laissa tomber son ultime argument :


- C'est madame Jeanne, madame Henriette et son amie madame Fernande qui vont être déçues ! Elles ont accepté – tout de suite – de recueillir chacune un chiot !


L'abbé sentit le piège se refermer sur lui. S'il persistait dans son refus, il risquait tout simplement que les quatre vieilles, en représailles, ne désertent son église. Une église vide, toute la semaine ! Pas une âme à sauver, pas une confession à entendre ! Quelle misère ! Et Monseigneur ? Que dirait-il quand il apprendrait que l'église de l'abbé de Clève était vide, désespérément vide ! Et ses collègues, les curés des villages voisins, que leur dirait-il quand il les rencontrerait aux Adorations, quand il aurait à affronter leurs regards mi-amusés, mi-dédaigneux :


- Tiens, ce cher de Clève ! Alors, on a fait fuir les petites vieilles ?

- De Clève ! Même pas capable de garder ses quatre petites vieilles !


Madame Huguette ne disait plus rien. Patiente, elle laissait le poisson tourner autour de l'hameçon, décrivant des cercles de plus en plus petits. Elle savait que, bientôt, elle n'aurait plus qu'à le ferrer... Voilà, et... hop, un abbé !


- C'est bon, madame Huguette, je vous le prends, ce chiot...

- Monsieur l'abbé ! Que vous êtes bon ! Que c'est aimable à vous ! Vous verrez, vous ne le regretterez pas !

- Dieu vous entende, madame Huguette, Dieu vous entende !


Madame Huguette regarda l'abbé, comme le vainqueur qui a gagné facilement toise son vaincu, sans haine, sans joie non plus, et murmura :


- Les hommes ! Tous les mêmes !


L'abbé de Clève, la paupière lourde et le verbe hésitant, demanda :


- Vous dites, madame Huguette ?

- Rien, l'abbé, rien... Un petit verre de vin, peut-être ?


 
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   Coline-Dé   
18/2/2011
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Une sympathique petite historiette, d'une touche un peu démodée.
Elle n'est pas très longue, mais la minceur de l'argument ne se prête pas non plus aux grands développements. Il me semble même qu'elle pourrait avantageusement être encore élaguée, en particulier de tous ces "qu'elle était ceci, qu'il est cela" dont l'abus alourdit considérablement le texte.
Bien sûr, c'est l'abbé qui parle et c'est comme ça qu'il s'exprime... mais quand même : élaguez, si m'en croyez ! car ajouté aux lieux communs sur la bonté de Dieu et les fleurs qui rendent ce qu'on leur a donné
( c'est au centuple, si j'ai bonne mémoire ?) ça fait un peu trop prêchi prêcha pour les mécréants que nous sommes devenus.
Introduire quelques surprises ne serait pas malvenu : tout, ici, est bien attendu, et arrive gentiment à l'heure...ce qui fait qu'on s'ennuie un peu !

J'ai bien aimé l'expression " route de légumes" et le sermon en pensant à Finette, qui est le seul " pas de côté" de ce texte.

   costic   
19/2/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Une histoire au ton un peu désuet qui ne manque toutefois pas de charme.
On pense aux nouvelles d’un autre siècle, la morale ne manque pas d’intérêt …
La soif dévorante rend vraiment les décisions plus difficiles à tenir .
Une nouvelle agréable, un peu surannée.
On peut peut-être imaginer que la même trame avec des personnages plus contemporains lui donnerait un souffle plus neuf et plus vif.

   Pascal31   
8/3/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Une nouvelle sympathique et bien écrite. J'aurais aimé cependant plus de cynisme, plus de causticité... En l'état, c'est simplement gentillet. Cela se lit facilement, mais il manque un je-ne-sais-quoi pour épicer l'histoire, bien trop tendre...
Un passage m'a étonné, ceci dit : "L'abbé leur parla de choses qu'en principe il ne devait pas connaître, ou alors par les livres. Il leur parla de vie commune, de compréhension mutuelle, de confiance en l'autre." Je pense qu'un abbé sait ce qu'est la vie commune (il a dû grandir dans une famille composée d'un père et d'une mère, non ?), et connaît -probablement mieux que d'autres- la compréhension mutuelle et la confiance en l'autre ! C'est un passage qui m'a légèrement surpris, en fait.
En résumé, une nouvelle agréable à lire, mais un peu trop lisse à mon goût.

   shanne   
8/3/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,
Une nouvelle bien écrite et j'ai vraiment ri.
Je me suis bien imaginée la vie tranquille régnant dans le village.
Monsieur le curé n'a pas trop d'efforts à fournir même pendant la messe surtout celle de la semaine avec ces vieilles dames, un peu sourdes...Il est heureux avec Finette, une chienne qui sait se faire aimer. Et les années passent, et la mort les sépare.
En réaction, un vrai sermon à ces petites dames, sourdes o k mais qui ont bien envie de retrouver le calme donc action de madame Huguette, un jeu relationnel bien décrit entre ces deux personnages.
Eh, oui...Comment vais je m'en sortir ? ah, seigneur ! La bataille est perdue d'avance...
Fou rire en lisant: Vous dites Madame Huguette ?
Rien, l'abbé, rien...un petit verre de vin, peut être ?
Ce brave curé serait-il devenu sourd ?...
Bravo et merci à vous

   DouglasLejeune   
11/3/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
Un cure a un chien. Ce chien meurt, une paroissienne lui en colle un autre sur les bras!
Ca pourrait etre un bon debut. ici c'est la fin.
Par ailleurs je ne comprends pas la chute:
"Les hommes ! Tous les mêmes !". Ca fait reference a quoi?

   alvinabec   
11/3/2011
Charmante histoire dont le déroulé, bien écrit, n'offre guère de surprise. Votre texte, plus condensé, serait sans doute plus percutant. Bonne continuation...

   victhis0   
11/3/2011
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
C'est encore plus niais que la "petite maison dans la prairie" et le niveau des dialogues rivalise du justesse avec ceux des Bisounours...Rarement lu un truc aussi cucul la praline, où chaque personnage est une caricature grossière ( ah le bon curé qui aprécie le bon vin : on dirait une pub des années 80 !) et où le style est à l'envi : pire qu'un sermon d 'une messe de province qui, pourtant, vaut bien le détour en terme de platitude...

   toc-art   
11/3/2011
Bonjour,

honnêtement, je ne vois pas l'intérêt de cette petite anecdote et j'avoue que je ne sais même pas quoi dire du fond (ou du manque de fond). J'en reste tout perplexe.

je vais juste me contenter de vous faire part de ce qui me semble incohérent : les temps de récit. Vous démarrez au présent pour dresser le portrait du curé, soit. Mais dans ce cas, quand henriette l'invite, on devrait me semble-t-il revenir à ce présent, ce qui n'est pas le cas.

bonne continuation.

   Charivari   
11/3/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Mouais... Ça aurait pu être le rosier de madame Husson, ou le curé de Cucugnan, mais ça n'a vraiment pas la truculence de Daudet, l'humour grinçant de Maupassant. Alors, ce n'est qu'une petite historiette, sympa et plutôt bien écrite, mais sans histoire inoubliable, au style assez plat, aux dialogue insignifiants. Dommage.

   i-zimbra   
12/3/2011
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Je n'ai pas beaucoup plus aimé cette nouvelle que mes prédécesseurs. Mais il y a peut-être une intention dans la dernière phrase.
Si Mme Huguette ressert à boire au curé, c'est qu'elle aurait encore quelque chose à obtenir ? Je n'aurais pas eu l'esprit si mal placé s'il n'y avait eu plus haut : Citation :
Il n'acceptait que très rarement de se rendre chez ses paroissiens. Il savait que, dans les villages, tout se savait toujours, et que les langues, surtout celles qui n'avaient que ça à faire, auraient tôt fait de colporter, de déformer et de gonfler l'événement.
Mais – et je suis peut-être le moins calotin des Oniriens – c'est pour moi un passage très peu crédible, surtout dans l'ambiance générale du texte.
Il y aurait donc une chute, mais sans aucune cohérence avec le thème principal : Finette.

   Zaku   
12/3/2011
 a aimé ce texte 
Pas ↑
C'est en effet un peu gentillet cependant je perçois quelques bonnes intentions. Ce curé et sa chienne, ce semblant de vie de couple, ces paroissiennes manipulatrices sont des sillons à creuser. Par ailleurs ne dites pas tout; laissez au lecteur le soin de faire son cinéma. Quand au style, il mérite d'être apuré.

   Lunar-K   
12/3/2011
 a aimé ce texte 
Pas
Je n'ai pas grand chose à ajouter aux remarques déjà formulées par les autres commentateurs : j'ai trouvé cette nouvelle terriblement exaspérante ! Que c'est mielleux, et gentil ! Un moment, j'espérai une parodie de ces nouvelles de jadis, une caricature, mais non, même pas...
Au final, je n'ai trouvé aucun humour ni intérêt à cette histoire.
Désolé.

   Anonyme   
13/3/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Le portrait de ce curé, qui semble plus attiré par les fleurs de son jardin que par son bouquet de paroissiennes m'a bien fait sourire.
L'écriture est agréable et me semble bien maîtrisée.
Pour la suite, j'ai eu un gros problème :
S'il paraît normal de passer du présent au passé pour parler de Finette, il me semble qu'il aurait fallu revenir au présent à partir de :
"Une des vieilles, madame Huguette, l'accosta un jour :"
...Ou peut-être même un peu avant.
C'est à mon avis une faiblesse qui pèse lourd dans le texte.
Mais même en en faisant abstraction, j'ai trouvé le dialogue un peu poussif. Car hélas, tout est dit dans la présentation de la nouvelle (c'est sans doute une erreur) il n'y a donc pas de surprise à attendre. alors peut-être aurait-il fallu pimenter ce dialogue, laisser flotter un quiproquo, même si l'histoire est éventée. Par exemple, en introduisant un peu plus de ces apartés en italiques, qui donnent beaucoup de vie à la conversation.

En conclusion, un ressenti assez mitigé. Vraiment dommage, j'avais bien aimé l'idée.

joceline

   Anonyme   
13/3/2011
Un ton à la Alphonse Daudet très plaisant, je trouve. Tout coule bien, se boit comme un petit vin léger. Un bémol sur ces deux phrases :
"Quelques choux avaient été piétinés et la clôture avait été enjambée. Quelque visiteur mal intentionné (...)". Pour moi, commencer deux phrases consécutives par "Quelques" et "Quelque" est un peu maladroit.

   Perjoal   
16/3/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J'aime ce style. On imagine très bien le tableau. Par contre l'histoire... on dirait aussi un tbleau. Rien ne bouge. C'est domage car je m'attendais à l'arrivée du chien, et à une fin inatendue et humouristique.
Cela reste un bon texte


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