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Brèves littéraires
Dian : Le lieu
 Publié le 05/05/25  -  5 commentaires  -  1886 caractères  -  77 lectures    Autres textes du même auteur

Entre ciel et terre.


Le lieu


La maison du Fou-Sage, située quelque part dans la montagne, n'est pas à proprement parler une maison : c'est un Habitat.

Le Soleil et la Lune le traversent avec un égal bonheur.

Il n'y a pas de portes, ni de fenêtres, seulement des ouvertures donnant sur des pièces ouvertes sur d'autres pièces (ou sur l'extérieur), mais sans heurter l'impression d'intimité domestique.

Il n'y a pas de murs, seulement des séparations construites en matière légère. Quant au corps de l'Habitat lui-même, il s'agit plutôt d'une enceinte qui, selon l'angle de vision, peut être à la fois vulnérable et imprenable.

Pas d'escaliers, mais différents passages inclinés reliant des galeries ou des terrasses ornées d'une végétation précieuse et ombragère.

Pas de lit, mais un endroit doux au toucher près du cœur de l'Habitat, un peu surélevé, et destiné au sommeil ou à l'extase.

Pas d'armoires, de meubles ou de bibliothèque, seulement des espaces de rangement informel dans lesquels se devinent tous les moyens traditionnels de l'art culinaire, de l'histoire familiale et de l'écriture manuscrite ou imprimée.

Pas de toit non plus, ni de plafond, bien que toute la zone supérieure soit d'un seul tenant. Pas d'instruments de musique, seulement des sons diffus circulant au gré de l'intensité lumineuse du dehors quand il fait jour, du dedans quand il fait nuit.

Les plantes et les arbres du parc autour de l'Habitat sont des symboles de paix et de mystère, destinés surtout à la vue et à l'odorat.

Personne, à ma connaissance, ne va et vient dans l'Habitat, bien que de multiples présences soient attestées ici et là par des éclats de voix, des expressions du visage allant de l'indifférence à la plus extrême motivation, ainsi que des gestes parfois désordonnés mais toujours subtils.


________________________________________

Ce texte a été publié avec un mot protégé par PTS.



 
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   Myndie   
11/4/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
n'aime pas
Bonjour,

Un peu frustrant.
J'ai l'impression que ce texte n'est pas abouti, que c'est une ébauche ; il m'a laissée dans le flou car je n'y ai trouvé qu'une une accumulation de descriptifs et je suis restée dans l'attente de quelque chose, me demandant où cela me mènerait.
Car c'est bien ainsi que je lis votre texte, un petit récit, une énumération de pensées qui m'a laissée sur le bord de la route.
Ainsi, n'ayant réussi ni à en saisir la finalité, ni à comprendre quel message ou quelle émotion vous souhaitiez faire passer par ces lignes, j'ai eu beaucoup de mal à trouver un intérêt à cette « Brève ».
Peut-être pourriez-vous lui donner plus de matière en l'étoffant, voire en le prolongeant sous la forme d'une nouvelle.

   Cyrill   
5/5/2025
trouve l'écriture
convenable
et
n'aime pas
Bjr Dian,

Le descriptif prend le pas sur l'aspect symbolique, dont il est fait mention ici : "Les plantes et les arbres du Parc autour de l'Habitat sont des symboles de paix et de mystère".
les symboles ainsi explicités me laissent en dehors de ce lieu. L’énumération en négatif avec son pendant positif devient vite monotone, et reste froide, comme si le locuteur ne voulait pas s’engager dans un ressenti.
Le « Fou-sage » évoqué au début a disparu, comme disparaissent les objets, aussitôt évoqués et assignés à leur fonction. Résultat : je suis incapable de lui emboîter le pas, de me projeter dans cet imaginaire sans incarnation.

Pas cette fois-ci, donc.

   ALDO   
5/5/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour et bravo !

Les quelques textes que je commente en espace lecture disparaissent à tout jamais.
Aussi, je n'avais pas commenté celui-ci.

Et pourtant, je le trouve remarquable.

Pas de portes, pas de meubles, pas de plafond…
Pas d'émotion, pas de psychologie, pas de symbole ni de métaphore… ouf !

Mais de l’air !
Une lumière, une présence !

Chaque phrase est d'une grande précision — maturité, allais-je écrire — sans verbosité,

et fait semblant d’être descriptive, immobilière presque,

alors qu’elle me semble être de la poésie.



Bravo !

   papipoete   
5/5/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
bonjour Dian
je ne vous cacherai pas que je lis votre texte, grâce au nombre menu de caractères !
je vois un endroit, où il n'y a rien à voir, ni sentir du nez, ni ressentir de l'âme ; un LIEU où rien ne se passe... rien que l'inspiration de l'auteur, que je trouve bien pleine face à tant de vide !
NB un peu l'image d'un Big Bang, empli de néant commençant nulle part, et finissant quand du monde ne restera qu'une flaque.
c'est écrit en français toutefois, de manière presque intelligible, dans son Zéro Absolu.
je n'ai pas détesté !

   JohanSchneider   
7/5/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Enfin de la littérature adulte !

Comme nous sommes loin, non pas loin d'ailleurs mais très au-dessus de certaines éructations adolescentes et lourdingues à prétentions pamphlétaires.

C'est une très habile variation sur le thème du plein et du vide. Les Japonais sont nos maîtres dans ce domaine, mais j'ai été séduit par votre vision épurée et poétique.

Je suis heureux que mon ultime commentaire apparaisse sous ce très beau texte.


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