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Lau
19/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Bonjour,
L'objectif de l'auteur est difficilement compréhensible. Peut-être souhaitait-il prendre la défense des petites bêtes et des plus grosses, qui finissent dans une assiette mais il ne convainc pas, n'évoquant pas les conditions d'élevage ni d'abattage, ne se rebiffant pas davantage contre la culture culinaire française, même quand il la qualifie d'ironique. Ce terme inapproprié aurait pu être remplacé par les mot cruel ou indifférent. Le texte n'adopte aucun ton, ni pamphlétaire ni ironique. Il ne dénonce pas la culture française, laissant croire qu'elle est la seule patrie des artistes et des philosophes, alors que le titre allemand sous-entend une préférence pour la culture allemande, peut-être plus écologique et végétarienne que les autres. Confronter ces deux cultures dans un développement aurait peut-être été plus percutant... |
papipoete
19/7/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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bonjour Donaldo
Ta plume ne connait pas la crise... " je suis faite comme un fromage " J'ai trouvé qu'on ne s'était pas comporté en gentleman, avec moi et pourtant j'allais depuis ma Bavière natale, de chic à grand-chic des plus grandes tables parisiennes... je suis une grenouille, une simple grenouille, mon ordinaire en somme... NB il doit y avoir une subtilité de langage, ( une histoire de cuisses ? ) qui ne me sauta pas aux yeux. Mais ce doit être haut-perché, un peu comme les toiles aux cimaises de Beaubourg ; mais je n'ai pas les lunettes appropriées... |
Ornicar
19/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Don,
C'est sobre, clair, efficace et comique. Bonne idée que de commencer la narration par la fin de l'histoire avant de revenir en arrière à la façon d'un film. L'entame ("Ils ont refermé le couvercle sans un mot, sans même un regard, le genre de silence qui pue la trahison") accroche immédiatement l'intérêt du lecteur et augure bien de la suite. Non seulement l'écriture est fluide mais je la trouve vive et alerte. Je ne me suis pas ennuyé à la lecture. Pas le temps ! Tout va très vite dans ce récit, un peu comme la projection d'un film en accéléré, quitte à prendre quelques "raccourcis", au sens propre comme figuré. Résultat ? Pas de longueur inutile à déplorer. Voilà pour le coté sobre, clair, efficace, bref, un peu "qualité allemande", histoire de prolonger le plaisir. Coté comique, c'est également réussi. D'une part, parce que le narrateur est ce "batracien" d'outre Rhin auquel l'auteur a eu la bonne idée de prêter la parole. Plutôt que main forte pour le tirer d'un mauvais pas. Ensuite, parce que tout le texte repose sur une succession de clichés, de "raccourcis" - nous y voilà - sur "les uns" et "les autres"; les "autres" étant toujours définis comme ces chers voisins originaires de pays limitrophes au notre. En gros, les allemands aiment "l'ordre" tandis que les français sont tous des mangeurs de grenouilles. Bien entendu, ce ne sont pas là les pensées de l'auteur, mais celles qu'il prête par jeu à sa créature. Le second degré devient alors manifeste et patent. La petite note absurde ou surréaliste ("J’ai néanmoins déposé un recours auprès de l’Union européenne, une lettre tapée sur une feuille humide") en rajoute une couche. Bref, c'est le bon texte au bon endroit. |