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Aventure/Epopée
Donaldo75 : Mamie-garou et le grand méchant loup
 Publié le 25/06/23  -  9 commentaires  -  10640 caractères  -  54 lectures    Autres textes du même auteur

Springfield est une ville de l'État de l'Ohio, aux États-Unis. Elle est le siège du comté de Clark.
(Wikipedia)


Mamie-garou et le grand méchant loup


Red quitta le salon de coiffure vers cinq heures de l’après-midi. Comme tous les jours ouvrés, elle avait supporté les bouseux de Springfield, Ohio. Son stage d’apprentie coiffeuse, préposée aux shampoings, aux cafés et aux discussions ineptes, se terminait dans moins de deux mois. Après cette période, si elle ne retombait pas dans ses travers passés, elle serait enfin déclarée apte à vivre de nouveau en société, loin des institutions pénitentiaires.


Le bus était bondé, signe de l’effervescence de Springfield à la veille de Halloween. Red posa ses petites fesses sur le seul siège disponible. Fatiguée par sa journée de travail, la jeune femme rousse s’assoupit. Son cerveau en profita pour lui repasser sa dernière discussion avec Howard, son agent de probation.


– Tu as bien compris la leçon, cette fois-ci, Red ?

– Oui, Howard. Je respecterai les dix commandements et la Constitution américaine.

– Je ne t’en demande pas tant. Reste à l’écart des mauvaises fréquentations, travaille ton futur métier de coiffeuse et prie le Seigneur pour ton salut.


Red s’entendit lui répondre que là où elle habitait, elle ne risquait pas de rencontrer le grand méchant loup. Elle sourit intérieurement à son couplet sur sa passion pour la coiffure et son envie de monter un salon à Raleigh. Son chaperon avait gobé le boa. Il l’avait félicitée pour son ambition. Elle avait eu ensuite droit à des compliments pour avoir dépassé son passé délinquant pendant lequel elle avait utilisé ses capacités à mauvais escient. Howard avait même entamé la psychanalyse en invoquant le manque de figure paternelle durant son enfance. Red se crispa à ce seul souvenir. L’agent, malgré son discours maintes fois entendu et sa morale de supermarché, avait touché le point sensible. Elle n’avait jamais accepté le départ de son père pour une partie de poker à Las Vegas. Sa mère l’avait bassinée avec ses formules sur étagères, du genre « ah, les hommes, tous les mêmes ! » ou « plutôt vivre entre filles que mal accompagnées ». En réalité, son mari en avait eu marre de vivre au milieu des ploucs, avec une ancienne reine de beauté devenue pachyderme. Red avait alors viré rebelle à l’âge de douze ans. Son parcours l’avait amenée des maisons de correction pour mineurs aux établissements pour délinquants juvéniles, sous des prétextes différents mais jamais innocents.


La jeune femme se réveilla à l’annonce de son arrêt. Elle se leva, ramassa son sac de cuir clouté puis se précipita en dehors du bus. Il lui restait encore une heure de marche à travers les bois. Elle retrouverait alors la maison familiale où sa grand-mère l’attendait probablement devant un bon feu. Red accéléra le pas. Elle était pressée de manger un repas préparé avec amour par une petite vieille bigote qui ne l’avait jamais jugée parce qu’elle l’aimait avant tout. Sur la route, elle ne croisa personne, une situation inhabituelle. Elle attribua ce fait à la proximité de Halloween. Les gens s’occupaient à leurs dernières courses dans les magasins de Springfield avant de célébrer la fête des morts. Elle sourit en pensant aux histoires effrayantes que lui racontait son père durant son enfance. Enfin, la maison s’afficha dans la pénombre, seulement éclairée par la pleine lune et la lumière du salon. Red ralentit la cadence, savoura l’odeur des pins et de la nature nocturne puis ouvrit la porte d’entrée.


– Mamie, c’est Red ! La porte n’était pas fermée. Tu devrais faire attention.


Ses paroles résonnèrent dans la grande pièce centrale. Aucune réponse ne lui parvint, cependant. Red imagina que sa grand-mère s’était endormie après la lecture de la dernière encyclique du pape François. Elle posa son sac à main sur la table de séjour, se dirigea vers la cuisine et ouvrit le réfrigérateur. Une bière fraîche l’attendait, sagement posée dans le compartiment à boissons. Red s’en saisit, la décapsula d’un geste souple puis la dégusta lentement. Elle pensa à sa soirée amplement méritée après une semaine passée à s’occuper de mémères exigeantes. Mamie lui apportait le réconfort dont elle avait besoin quand la petite fille enfouie en elle remontait à la surface. La grande et belle femme rousse qu’elle était devenue ne pouvait pas toujours rester insensible à la dureté de la vie. Mamie était son refuge.


Le plancher crissa. Red se retourna. En face d’elle se tenait sa grand-mère. Elle avait les yeux exorbités et cernés, les cheveux en pétard et le dentier en berne.


– Enfin, mamie, tu es là. Je te croyais endormie. Tu ne m’as pas entendue ?

– Red !

– Oui mamie, c’est bien moi. Ta petite-fille.

– Red !


La vieille femme tendit les bras en direction de sa petite-fille. Red s’écarta, une sorte de réflexe conditionné acquis lors de ses nombreux séjours pénitentiaires. Quelque chose clochait dans l’attitude de sa grand-mère.


– Mamie, tu es sûre que tout va bien ?

– Red !

– Oui !

– Manger !

– C’est ça, on va dîner ensemble.

– Manger Red !


Le cerveau de Red tilta comme un vieux flipper. Elle slaloma jusqu’à la porte de la cuisine, regarda sa grand-mère puis décida de l’enfermer. Mamie tapa contre la porte puis se mit à hululer. Sa petite-fille s’assit dans le vieux fauteuil en osier pour faire le point sur la situation.


– Tu es un peu dans la merde, lança une voix rocailleuse.


Red leva les yeux. À l’autre bout de la pièce, trônait une immense créature bipède, poilue et ornée d’une tête de loup.


– Qui es-tu ?

– Je suis le loup, pardi !

– Garde tes conneries pour Barbie, veux-tu !

– Je suis sérieux.

– Tu es surtout en avance. Halloween ne débute que demain. Va jouer ailleurs !

– Je ne suis pas le bienvenu en ville.


Red regarda le nouveau venu. Il avait vraiment l’air effrayant, avec son corps puissant, ses grands yeux noirs et sa gueule pleine de dents. L’atmosphère ambiante n’incitait pas à la sérénité. D’un côté, sa grand-mère zombifiée hurlait à la mort, enfermée à double tour dans la cuisine. De l’autre côté, une espèce d’animal à deux pattes, sorti tout droit d’un mauvais film d’horreur, discutait le bout de gras avec la jeune femme.


– Qu’est-ce que tu fous chez moi ?

– J’avais les crocs.

– On n’est pas chez McDonald’s !

– Tu m’étonnes ! Au moins, eux ne servent pas de la viande avariée.

– De quoi tu parles ?

– De ta mémé. Elle a dépassé la date de péremption. J’en ai encore un sale goût dans la bouche.


Red hallucina. Le loup avait essayé de manger sa grand-mère. En plus, il s’en vantait.


– Tu as bien fait de ne pas insister. J’aurais été obligée de te débiter à la hache et d’enterrer ta carcasse au fond du jardin.

– J’ai peur, fillette. Tu m’as l’air d’une dure à cuire.

– J’espère que tu n’as pas refilé la rage à ma mamie. Elle n’a pas l’air dans son assiette.

– Atterris, la rouquine ! C’est la pleine lune.

– Quel rapport avec la choucroute ?


Le loup regarda Red comme si elle venait de débarquer d’une soucoupe volante. Il décida de l’affranchir sur la nature du mal dont souffrait mamie. Il l’avait mordue. Pendant la pleine lune, une telle morsure l’avait transformée en mamie-garou. Ce n’était pas systématique mais assez fréquent dans l’Ohio. Red soupira. Sa grand-mère était d’ordinaire difficile en matière d’alimentation, accumulant une allergie au gluten et un penchant certain pour le vin de messe. Les courses allaient devenir problématiques, surtout dans un pays où manger de la viande bovine saturée en mauvaises graisses tenait lieu de religion. Elle se voyait mal demander au bougnat indien de lui servir des côtes d’enfant vietnamien ou de la cervelle de négrillon.


– Combien de temps ça va durer ?

– Je ne sais pas. Il faudrait l’emmener en cure de désintoxication chez Betty Ford.

– Tu crois que j’ai les moyens ?

– C’est ton problème, ma poulette, pas le mien.

– Elle est bonne, celle-là ! Je ne l’ai pas mordue, moi.

– Ne me rappelle pas ce mauvais souvenir. J’ai encore envie de vomir.

– Quand tu auras fini de te plaindre, fais-moi signe. Des idées pour régler le problème ?


Le loup roula des yeux, prit une posture de penseur puis livra le fruit de son intense réflexion.


– Tu ne vas pas te fâcher ?

– Crache ta pilule !

– Venu ici pour dévorer la première venue, je suis tombé sur une vieille peau indigeste.

– Et ?

– Tu m’as l’air bien appétissante, en bonne santé et plutôt jeune.

– Tu me fais du gringue ou quoi ?

– Tu crois ? Je pensais être subtil sur ce coup.

– Raté !


Red vit la lumière au bout du couloir. Elle chaloupa un peu de la fesse, papillonna des cils puis avoua au loup qu’elle en avait marre du tout-venant. Les minets, les évaporés de salon, les bouseux priapiques et les cowboys à deux balles l’ennuyaient désormais. De plus, elle avait passé une journée moisie à taper la causette à des mémères vaniteuses et des pépères endimanchés. Elle méritait un peu d’exotisme. Enfin, elle ne s’était jamais tapé un costaud de son genre. Le loup hallucina au début puis avala le mensonge. Red décida alors d’accélérer le mouvement. Elle enleva sensuellement son blouson de cuir et décrocha son plus beau sourire. Le loup commença à trépigner, excité à la perspective de consommer la grande femme rousse.


– Si tu chauffais la place, mon loulou ?

– Comment ça ?

– Va dans la chambre du haut, à droite, mets-toi à l’aise et attends-moi !

– Pourquoi attendre ?

– Il reste de bonnes liqueurs dans la réserve. Je nous prépare un petit cocktail.

– Et ta grand-mère ? Elle bloque la cuisine.

– T’inquiète. Je gère.

– D’accord.


Red redoubla ses battements de cils. Ce simple mouvement enflamma le loup. Il courut vers l’escalier sans demander son reste. La place était désormais libre. La jeune femme se dirigea vers le placard mural, l’ouvrit et en sortit le symbole de Springfield, la capitale du fusil mitrailleur. Elle chargea l’arme de guerre avec des munitions de compétition, monta dans la chambre et toqua contre le chambranle de la porte.


– Mon loulou, j’ai une surprise pour toi !

– Attends, je ne suis pas encore prêt.

– Ce n’est pas grave, j’aime la viande saisie sur le vif, dit-elle en pénétrant dans la pièce.


La suite ressembla plus à une scène de guérilla urbaine qu’à un conte pour enfants. Red arrosa de balles chemisées les quinze mètres carrés, laissant peu d’espoir de survie à son prétendant. Une fois le carnage terminé, elle ramassa les morceaux de viande rouge, les déposa dans une grande bassine en fer et se dirigea vers la cuisine.


– Mamie, j’espère que tu aimes le tartare de loup, cria-t-elle en ouvrant la porte.

– Manger loup avec Red !

– J’avais compris, mamie ! La prochaine fois, pense à remettre ton dentier, j’ai failli ne pas comprendre.


 
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   Jemabi   
7/6/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Plus qu'une parodie de l'histoire du petit chaperon rouge, il s'agit d'une modernisation à la sauce américaine de ce conte populaire. On sent que metoo est passé par là et, tant qu'à faire, cette modernisation aurait eu plus d'impact si le loup avait été remplacé par un homme bien dégueulasse. J'ai du mal à croire que le loup du conte puisse se laisser berner si facilement. C'est là où, à mon avis, le bât blesse. Il semble que l'auteur n'ait pas su choisir entre une simple réactualisation du conte et une vraie charge où tous les délires auraient été permis. On reste dans un entre-deux qui se lit facilement mais ne saurait réellement marquer les esprits

   Asrya   
12/6/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Et bien on peut dire que tu t'es fait plaisir sur ce coup là Don !

Un récit qui débute de manière assez "normal", sans fioriture particulière et qui part en cacahuète en milieu d'histoire.
Le genre transite entre fantastique, humour et épopée, ce n'est pas déplaisant et ce mélange des genres est plutôt bien mené dans l'ensemble.

Pas convaincu par la tonalité des dialogues qui ne me paraît pas toujours bien maîtrisée avec des prises de paroles qui sont plus qu'artificielles et qui sont là uniquement pour forcer le trait d'humour. Ca ne fonctionne pas pour moi mais d'autres y seront peut-être moins indifférents.

Je ne comprends pas bien la trame narrative et la nécessité d'avoir poser quelque chose au début de la nouvelle pour ne plus jamais s'en servir par la suite. L'agent de probation, Red la rebelle, Haloween. J'ai plutôt l'impression que l'auteur a suivi un délire sans se soucier le moindre du monde du reste : ni le fil rouge, ni la cohérence.

L'idée est relativement originale et si on se place dans un genre plutôt "surréaliste", on peut s'y laisser prendre et y trouver de la pertinence.
J'aime assez l'idée du loup qui entame le discours avec Red, mais pourquoi prendre le temps de papoter avec (voire plus que papoter), alors qu'il comptait seulement bouffer la première venue.
Dans l'ensemble, cela me paraît suffisamment barré pour donner quelque chose de brillant, mais la réalisation pêche et ne m'accroche pas complètement, pas suffisamment pour que je délaisse les maladresses retrouvées lors de la lecture.
La chute m'apparaît également un peu... tirer par les sourcils ; pourquoi le loup irait se blottir dans la chambre ? Et pourquoi pense-t-il sérieusement qu'elle va se donner à lui ? Ok c'est pas un renard, mais bon... c'est un peu gros.

Il y a une scorie à un moment de la lecture, j'imagine que ce sera corrigé par les correcteurs, mais au cas où, c'est en lien avec des "yeux" exorbités de la grand-mère, qui sont absents de la phrase.

La lecture n'est pas déplaisante malgré tout et je salue l'initiative !
Au plaisir de te lire à nouveau,
Asrya.

   jeanphi   
14/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour,

Caustique de chez caustique ! Je ne commente certes que depuis quelque mois, mais c'est la première fois que je ris autant. Cette histoire rappelle avec force l'importance de la trame de fond. On boit vos paroles une fois le dialogue amorcé, même "les évaporés de salon" devient une figure de style admirable ... vous maintenez une tension parfaite, il semble que n'importe quelle lourdeur servirait votre récit tant il décoche dans le mille. Un remake savoureux et une nouvelle fois héroïque pour ce grand chaperon devenue chasseuse émérite.

   AMitizix   
27/6/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Voici un texte original, c’est le moins qu’on puisse dire !
Le chaperon rouge, délinquant, échappant à son chaperon, agent de probation, pour aller voir sa grand-mère avide de chair fraîche, car mordue, et lui servant les restes du méchant loup réduit en bouillie, c’est osé !
Cependant, pour moi, l’histoire passe mal. Je ne suis pas entraîné par les péripéties : après « La vieille femme tendit les bras », je suis même totalement perdu. L’extravagance du récit ne me convaincs pas, ni le loup qui bavarde sur le goût avarié de la grand-mère, ni ses tentatives de séduction, ni les réactions de Red. Les dialogues me semblent « forcés », plutôt poussifs par endroit. Pour moi, tout cela sonne faux. Le problème étant sans doute que je ne suis pas accessible à l’humour noir du texte. Une autre explication peut-être : la brièveté du texte oblige l’ambiance surréaliste de la deuxième partie (la visite à la grand-mère), à tomber tout d’un coup, sans beaucoup de subtilité, ce qui choque le lecteur, dans mon cas, sans réussir ensuite à l’entraîner dans l’imaginaire fantasque de l’auteur.
Pourtant, j’avais bien aimé les premières lignes, voire les premiers paragraphes de la nouvelle : le style, léger, m’était alors agréable, et j’aimais bien certaines formules (« préposée […] aux discussions ineptes », par exemple). Hélas, l’objectif de cette exposition n’était visiblement pas d’introduire un récit dans la même veine, avec des formules incisives et une intrigue « normale », ou, en tout cas, pas trop extravagante ; dommage pour moi, et tant mieux pour ceux qui accrocheront à la suite de la nouvelle et à son humour un peu particulier. En ce qui me concerne, je reste un peu heureux de ma lecture grâce à cette exposition.
En résumé, je pense que je n’ai pas accroché à l’idée du récit, et que le style employé n’a pas réussi à me faire changer d’avis. A la réflexion, je pense que je ne suis tout simplement pas le public visé avec cette nouvelle, d’où ma froideur à son égard.
Merci tout de même pour le partage, j’attendrai pour ma part de lire un récit dans le style des premiers mots de ce texte !

   hersen   
29/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Quel est le rapport avec la choucroute ?

...mais, je ne sais pas ! d'autant que le lecteur est embarqué dans une histoire de loup-garou. Il est vrai que la mamie est trop chou (ça doit être ça !)
les personnages sont pas mal dynamiques et l'histoire va bon train. Je ne suis cependant pas complètement emportée car je trouve reste très factuel au détriment d'une ambiance qui aurait pu être plus glauque. Genre du glaucomique.
Parce que le sujet n'est pas nouveau, lui apporter un peu de fraîcheur aurait mieux fonctionné pour moi, même si la fringante Red fait tout ce qu'elle peut pour illuminer l'histoire et prendre sa place.
Mais la mamie, en chou-garou, oui, ça c'est bon !!!
J'aime bien flèche en bas, comme on disait dans le temps.

   Perle-Hingaud   
29/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
J'ai aimé, c'est bien écrit et distrayant. Une revisite solide et maîtrisée du conte, avec du rythme et des personnages choupis.
Pas très original, ce sera mon bémol, mais la nouvelle donne le sourire, ce qui était, je suppose, l'intention de l'auteur. Par les temps qui courent, ce n'est pas si simple, alors bravo !

   Edgard   
4/7/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Donaldo,
Votre mémé déménage!
Je n'aurais pas mis "Mamie garou" dans le titre. Ça m'a titillé et atténué un peu la surprise.
Il y a beaucoup de choses dans votre amusante nouvelle, peut-être un peu trop...je veux dire: du Halloween, du vampire, du loup garou de la mémé bizarre et mordue ...et une Red qui n'a pas froid aux yeux, tout ça dans une petite ambiance d'anthropophagie...et de sexe "appel". C'est un peu confus au niveau des images que cela déclenche. On se demande si c'est un masque de loup, un vrai loup...et voilà que les vampires s'entre-bouffent aux petits oignons.
Le personnage le plus attachant est Red. Car, entre nous, le loup est très con de se faire avoir ainsi...mais Red doit être vraiment sexy...
On se marre cependant et c'est le but. Dans ce cadre de conte ambiance "métal" vous auriez pu en rajouter sans risque, que ce soit encore un peu plus déglingue...surtout pour la mémé...Je loue l'originalité.
Bien cordialement.

   Donaldo75   
20/8/2023

   Manonce   
26/2/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
J'ai bien aimé cette drôle de nouvelle. Je l'ai trouvée originale et je suppose que l'auteur a dû s'amuser à l'écrire.
Le loup un peu "concon" m'a fait rire... Le fusil mitrailleur pour en venir à bout aussi.
Mais j'espère que la mamie va s'en sortir. Qu'elle ne restera pas un loup garou...
Bravo donc !


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