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cherbiacuespe
24/10/2021
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bon appétit, ma grande.
Très petite et agréable nouvelle. C'est bien écrit sans être prodigieux. On se laisse porter par cette enquête futuriste plutôt bien ciselée. Mais on reste sur sa faim. Pas de description de cette planète-organisme affamée. Et le vaisseau et son équipage ? Sont-ils digérés ou amalgamé dans une globalité diverse ? On aurait pu imaginer un affrontement, verbal , guerrier ou psychologique. Bref, le sujet prêtait à un développement de l'imaginaire. On dirait une graine qui n'a pas su germer et donner la belle plante promise. C'est bien dommage. Cherbi Acuéspè En EL |
socque
24/10/2021
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Une histoire plutôt classique dans le genre, trop univoque à mon gré : on se méfie de l'entité alien, ses réponses sont inquiétantes, ah ben oui, effectivement, c'est une prédatrice assimilatrice… aucun détour dans cette trajectoire, on va du point A au point C en passant par B et pouf, point final. Je dois dire que j'espère autre chose quand je lis une histoire, notamment un peu de rouerie. C'est comme si on me racontait un féminicide où les premiers indices orientent les enquêteurs sur le mari, ainsi que les témoignages, les preuves et enfin les aveux ; comme dans la vie, quoi, mais justement j'ai tendance à préférer la fiction à la vie !
Le style ne rattrape pas à mes yeux, je l'ai lui aussi trouvé trop direct, sans surprise. Un point qui m'a gênée, j'ai une impression d'incohérence : L’entité émettrice est émotive. (…) - SISTER, peut-on traduire ce que nous dit cette voix ? Comment peut-on, sans la teneur du discours, évaluer le degré d'émotivité d'une entité non humaine ? Cela dit, j'ai un faible pour les explorations planétaires "à l'ancienne", avec un équipage réduit et une IA dans une boîte de sardines spatiale… La science-fiction de grand-maman mijotée comme un pot-au-feu. |
Robot
14/11/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une histoire racontée un peu comme un rapport de mission. L'idée n'est pas dépourvue d'intérêt mais j'attendais un rebondissement de l'histoire.
Par contre l'explication finale m'a plu de part sa concision qui laisse libre l'imagination du lecteur. "L’intelligence artificielle traduisit le dernier message de l’entité : « Vous êtes moi. »" |
Marite
14/11/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Et la suite ... impatiente de la connaître !
Ben oui, un peu courte cette nouvelle qui aiguise nos appétits d'extraordinaire. L'écriture et les dialogues sont juste comme il faut pour ne pas nous distraire de l'aventure. |
Corto
14/11/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une histoire courte mais prenante.
La mission qui consiste à comprendre ce qu'est cette planète et à découvrir ce qu'est devenu le vaisseau spatial précédent est bien formulée. On entre facilement dans le vif du sujet. J'aime bien ces dialogues entre l'équipage et SISTER qui semble pouvoir répondre à tout, sauf hélas à l'imminence du non-retour: comme un rappel que les outils sont utiles à celui qui les dirige à condition de maîtriser l'ensemble des processus et de toujours anticiper. Finalement Kepler-199 z ressemble à un trou noir, celui qui absorbe tout ce qui passe à sa portée. Que faut-il y voir: une malédiction ? une leçon de modestie ? une équation à mille inconnues ? Que l'auteur nous prépare une suite !! Bravo. |
wancyrs
15/11/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Salut Donaldo,
Un message qui donne froid dans le dos ! On ne peut s'empêcher de se demander ce que cette planète fait à ses prisonniers... j'espère qu'une suite nous éclairerait sur le sujet. L'univers est si mystérieux et attire tellement les curieux ; les hommes cesseront ils un jour à vouloir découvrir plus loin que la terre ? Peut-être après quelques non-retours de navettes envoyés en éclaireurs... Merci pour le partage. Wan |
Anonyme
15/11/2021
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Ce qui pour moi fait l’originalité de cette nouvelle, c’est sa brièveté, considérée dans un genre qui souvent use d’une profusion de détails techniques, cherchant à s’auto-justifier, souvent mal, en s’empêtrant dans la longueur.
De ce point de vue, je la trouve très agréable. Je dirais même « belle », ce terme étant à prendre au premier degré, dans son sens d’esthétisme. Pour le reste, elle me contraint à un exercice que je déteste : chercher à comprendre où l’auteur a voulu en venir. Je me suis pourtant livré à un tel exercice. Tant pis pour vous ! :) Je me suis d’abord penché sur la question de la vraisemblance. D’après mes renseignements, seulement deux planètes sont actuellement identifiées dans le système Kepler-199. Le voyage a lieu vers la 25ème planète. Pourquoi pas ? La distance et la localisation sont exactes. Et l’étoile semble en effet extrêmement comparable à notre Soleil, presque identique de par son diamètre et sa densité. Cette 25ème planète serait vraisemblablement trop lointaine de son étoile pour permettre une vie humaine, mais ne nous arrêtons pas à cela ! Nous y reviendrons d’ailleurs. Après la localisation, vient la question du voyage. Observé depuis la Terre, le voyage prendrait à peu près 1700 années terrestres à la vitesse de la lumière. Je calcule qu’il faudrait à peu près une année terrestre pour atteindre la vitesse de la lumière avec une accélération constante égale à l’accélération de la pesanteur terrestre pour offrir aux voyageurs une gravité familière et non-incommodante, et ensuite encore une année à décélération constante pour revenir à une vitesse nulle. Cela prendrait donc un peu plus de 1700 ans pour un observateur terrestre. Pour les voyageurs, en revanche, le temps s’écoulerait différemment et de plus en plus lentement à mesure que l’engin s’approcherait de la vitesse de la lumière. Je pense donc que quatre années de stase est une valeur plausible, supposant que l’engin n’atteigne pas tout à fait la vitesse de la lumière. Il est d’ailleurs amusant de constater que cette durée ne varierait guère, quelle que soit la distance parcourue. On suppose pour cela que l’engin soit capable de produire cette accélération pendant deux années, mais cette hypothèse ne me gêne pas outre mesure. J'imagine que la nécessité de la stase est davantage motivée par des questions de ressources limitées que par la durée du voyage elle-même, même si quatre ans, c'est sans doute un peu long pour les passer à jouer à la belotte. J’ai donc l’impression que malgré le minimalisme des hypothèses techniques, vous vous soyez réellement soucié de vraisemblance. N’hésitez pas à corriger mes calculs si je me suis trompé ! J’ai cherché des clefs pour parcourir le jeu de pistes. Je suppose que le nom SISTER n’est pas choisi au hasard, mais je n’en trouve pas la raison. Pourquoi l’entité rencontrée est-elle féminine ? Je n’en sais rien, mais j’y reviendrai. Pourquoi le sifflement et ensuite le couinement de SISTER. Je n’en sais fichtrement rien. Il y a sans doute d’autres clefs dont je n’ai même pas soupçonné l’existence. Que faire alors avec tout ceci ? Il ne me reste en dernier recours qu’une seule option : m’approprier le texte et le superposer à des réflexions que je me suis moi-même déjà faites, sans bien sûr avoir la moindre idée de leur proximité, même lointaine, avec l’intention de l’auteur. Je pars du constat de l’existence actuelle de projets de colonisation humaine de Mars, que je juge absurdes, voire scandaleux. Je crois que deux hypothèses existent conjointement. La première est l’adaptation de l’homme au milieu marsien. Que ceci soit possible sur une durée brève suppose déjà des moyens techniques invraisemblables tant cette planète est inadaptée à la vie humaine sur presque tous ses aspects. Quant à supposer que cela soit possible sur le très long terme, cela signifierait tout simplement que l’être humain serait lui-même modifié à un point tel qu’il n’aurait plus rien d’humain, mais qu’il serait tout simplement devenu un marsien. Cette hypothèse est absurde, d’où la deuxième hypothèse qui, contrairement à l’adaptation de l’homme au milieu marsien, suppose l’adaptation de Mars à la vie humaine. Pour cela, l’homme devrait initier des processus chimiques et biologiques modifiant l’atmosphère marsienne pour qu’elle devienne propice à la vie humaine (et à d’autres formes de vie, végétales et animales, pour que l’homme puisse se nourrir). Quelle ambition, étant donnée l’échelle de la modification ! Et encore, l’homme ne modifierait pas la gravité marsienne, ce qui induirait à nouveau des modifications de l’homme lui-même le faisant devenir un marsien. Et quel scandale que quelques humains imaginent façonner Mars alors qu’ils sont incapables de maintenir leur planète actuelle dans un état stable, ces petits farceurs étant eux-mêmes d’énormes contributeurs de son instabilité. En même temps qu’ils modifient la Terre au point qu’elle puisse un jour devenir impropre à la vie humaine, ils imaginent sauver l’humanité en la perpétuant ailleurs. Mais dans le meilleur des cas, ils ne sauveraient pas l’humanité ; ils transformeraient tout simplement l’humain en autre chose, ce qui d’ailleurs et quoi qu’il se passe, arrivera aussi sur la Terre. Je pense donc que l’humanité est inévitablement liée à la Terre et pour une infime fraction seulement de son existence, qui elle-même cessera un jour. C’est de cette manière qu’il m’est possible de m’approprier votre texte. De cette manière, je comprends « l’entité féminine » (par le genre et non par un sexe) comme étant l’humanité ou son équivalent ailleurs. Etre ailleurs, ce n’est pas être humain ailleurs, mais devenir ce qu’est cet équivalent. D’ailleurs, quel serait réellement l’intérêt pour l’équipage Ackerman de ramener l’équipage Wilson sur Terre, sachant que tous auraient vieilli d’au moins huit ans pour se retrouver sur la Terre 3.400 ans plus tard ? Et que de plus, Kepler-199z serait vraisemblablement encore moins propice que Mars à la vie humaine. Quel sens cela pourrait-il avoir ? Au fait, pour ceux qui souhaiteraient se rendre dans le système Kepler-199, en revenir et économiser huit années, je propose ceci : https://gravitysimulator.org/exoplanets/kepler-199-system-with-2-exoplanets |
hersen
16/11/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Deux-trois bricoles :
deux cents. je pense qu'il faudrait écrire "cents" en italique. Sinon, l'esprit court sur la lecture et soudain, c'est le ravin : deux cents quoi ? un couinement inhabituel. j'aime beaucoup le mot couinement. Il annonce forcément quelque chose d'inhabituel. Surtout sortant d'une telle machine. J'aurais donc habillé le mot d'un autre adjectif. Mais couinement tout seul, ça me fait penser à une bestiole prise au piège, à un lapin qu'on attrape après l'avoir coincé. ça m'aurait suffi. Finalement, c'est une histoire d'ogre et de petits enfants. Ils se sont approchés trop près et ont été mangés. "L'entité émettrice est émotive". Un très bon caillou jeté sur le chemin. ça m'a interpelé à la lecture, ce mot émotive. ça résonne bien avec la fin. Je dois dire que j'aime vraiment l'idée. Par contre, je trouve un peu "sec" le texte. Sans doute parce que je ne connais rien en science fiction spatiale. Merci pour la promenade. On s'en sort un peu vieilli, mais tout à un prix ! |
Ombhre
17/11/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Donaldo,
j'ai bien aimé ce texte très - trop ? - court. Il est difficile en aussi peu de caractères de susciter l'intérêt du lecteur, ainsi que sa curiosité. Et la, mission accomplie (et pas seulement vers Kepler-199z lol). La planète qui se révèle capable d'envoyer des messages révélant à la fois son émotivité et son genre (femelle) est excellente. De même que le couinement de l'ordinateur de bord (drôle et imagé. On sent tout de suite qu'il se passe quelque chose d'anormal). Cet enchainement très rapide des choses est difficile à réaliser sans perdre le lecteur en cours de route, mais là il est parfaitement dosé. Et la fin, surprenante (mais dans la droite lignes des recueil d'histoires de mondes / mutants / écologiques.... que je lisais - dévorais - voici quelques années) est savoureuse. Bref, une réussite. Merci de partage. Ombhre |
Arsinor
18/11/2021
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La brièveté de ce texte est justifiée par la maigreur de son contenu. Je le relirai, peut-être ai-je manqué quelques subtilités.
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Stephane
26/11/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Donaldo75,
Une bonne histoire de SF où l'intrigue fait froid dans le dos. Je me suis senti mal à l'aise en lisant cette nouvelle, donc la nouvelle est réussie, de ce point de vue. J'aurais juste aimé un peu plus de détails sur cette planète, néanmoins je pense que la force de cette histoire repose en partie sur sa brièveté, à l'image de ce que nous sommes dans l'univers, quasiment rien, pour ainsi dire... Au plaisir, Stéphane |