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izabouille
1/11/2018
a aimé ce texte
Bien
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C'est assez prenant, dès le début. On a envie de savoir, de connaître la suite. C'est bien écrit, le style est sobre.
Mais il y a par moment des longueurs au coeur du texte, j'ai décroché à certains endroits. Et puis la fin m'a un peu déçue, je m'attendais à autre chose. Je me demandais aussi si cette nouvelle était dans la bonne catégorie? Je trouve que ça ressemble plus à de la science-fiction. Merci pour le partage |
Palrider
16/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Don
C’est intéressant, une ambiance est créée, un mystère aussi...il manque une suite... |
matcauth
16/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
cela m'a fait pensé aux Forgisés de Robin Hobb. c'est le contraste de la vie sans humanité, de ce qui fait l'homme et le différencie des autres animaux, de par sa conscience. Les intentions de l'auteur sont peut-être là, avec le peu d'humanité, en toile de fond, de ceux qui ont gardé la leur. C'est plutôt bien pensé, bien que ma première opinion sur le texte était plus négative. D'une part parce que chacun discute de cette chose impossible comme on parlerait du temps qu'il fait. Et d'autre part parce que la solution au problème de déshumanisation est un peu léger, mal développé par l'auteur. Mais peut-être que tout cela est secondaire, que le plus important ici est ce qui reste quand on perd son âme. Bien que certains ne soient pas bien pourvus à ce sujet. Je retiens donc ce message, en espérant ne pas être dans l'erruer totale, et puis la lecture est agréable, efficace, cela se lit bien. |
plumette
16/11/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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j'ai lu ce texte sans déplaisir, mais je suis assez perplexe à la fin.
panne électronique, premier signe d'une épidémie qui fait régresser les individus, je ne vois pas de lien entre ces deux éléments. j'ai apprécié l'ambiance du début, ambiance de crise, géré par les services secrets et les militaires, tout cela donne un parfum de film d'espionnage. Pourquoi et comment Robert Wilkinson, agent des services secret américain, a-t-il eu à mettre en oeuvre le reboot à Amsterdam, on ne le saura pas. j'ai bien aimé les conséquences du reboot : la chute du QI des européens depuis ! En fait, je n'ai pas trop compris les intentions de l'auteur. Un questionnement sur ce qui fait "l'humanité" de l'homme? je n'ai pas vraiment décelé le coeur du texte qui s'éparpille un peu. Plumette |
hersen
18/11/2018
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S'il me semble que le fond de l'histoire est basée sur l'humanité, celle qui reste et celle qu'on enlève, je me suis un peu perdue dans le texte.
Je trouve certains passages un peu long, qui, de ce que je comprends de l'histoire en tout cas, ne m'éclaire pas vraiment, et paradoxalement, il me semble que l'important, le nerf de la nouvelle est sous-entendu. En tout cas trop pour moi. Je reste un peu en dehors, et c'est rare sur tes nouvelles. Désolée pour cette fois, Don :( |
Andre48
19/11/2018
a aimé ce texte
Bien
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Je suis entré facilement dans l’histoire, malgré quelques longueurs.
J’ai voulu y voir une allégorie, le choc de deux humanités. L’une organisée, performante, autoritaire, sûr d’œuvrer pour le bien de tous. L’autre se limitant aux besoins basiques et refusant en partie les contraintes sociales, fiscales et politiques des élites et des nantis (bons QI, bons jobs, seuls détenteurs des vérités…). Cette dualité s’est vu lors des colonisations. Aujourd’hui, certains rêveraient certainement de réinitialiser les gilets jaunes et de les voir heureux de se déplacer uniquement en vélos électriques. Ce qui aboutirait à une forte taxation de l’électricité et des panneaux solaires. |
solo974
21/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Donaldo75,
J'aime beaucoup votre nouvelle. Personnellement, je suis complètement rentrée dans cette histoire de pandémie - thème très actuel. J'ai en outre apprécié les dialogues, qui rythment avec bonheur votre texte. Alertes, parfois humoristiques, ils apportent dynamisme et vivacité au récit. Une nouvelle qui prête en tout état de cause à réfléchir ! Merci pour cette découverte et excellente continuation. |
GillesP
24/11/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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C'est prenant, écrit de manière fluide... Mais pour moi il s'agit pour l'instant davantage d'une ébauche prometteuse que d'une nouvelle complètement abouti. En effet, je reste perplexe sur le lien de cause à conséquence entre le problème électronique et la pandémie. Par ailleurs, il me semble que les personnages ne sont pas si inquiets que cela, alors qu'il s'agit, littéralement du moins, ni plus ni moins que d'une perte de ce qui fait notre humanité, la conscience réfléchie. Je suis également sceptique à propos de de la fin, qui ne propose pas de résolution. Que dois-je comprendre en tant que lecteur ? Enfin, j'ai l'impression qu'on peut faire de ce récit, comme souvent dans le registre de la science-fiction, une lecture allégorique, métaphorique, mais pour le coup, je ne pourrais pas indiquer clairement laquelle.
Au plaisir de vous relire. GillesP. |
Gouelan
27/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Don,
Peut-être qu'au fond, l'homme se déshumanise lui-même, à force d'égoïsme, de pertes de repères, de rapports virtuels au monde. Le regard triste de l'homme aux yeux de cendre, dont la petite flamme de l'âme ne luit plus, est terriblement angoissant. Quel est le sort de cette planète ? L'Histoire de l'homme va-t-elle s'assombrir, et la planète se couvrir de poussière à ses yeux ? Un texte qui ouvre une multitude de réflexions, qui rappelle les erreurs accumulées, l'intelligence de l'homme gaspillée au service de la violence. La suite on peut l'imaginer. Je dirais la fin de l'humanité, à moins d'un miracle ; le cerveau de l'homme qui s'illumine de sagesse... |
maguju
6/12/2018
a aimé ce texte
Bien
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La science-fiction est un domaine que je connais peu et qui d'emblée ne m'attire pas particulièrement donc je me garderai de tout commentaire sur le fond de votre histoire...bien que celle-ci ait su me capter puisque je suis allée au bout. Votre écriture est en effet très agréable et je me suis laissée porter par votre récit.
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Corto
20/12/2018
a aimé ce texte
Un peu
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"Vous devez m'aider à garder le Diable bien au fond du trou". Cet extrait de l'exergue semble le véritable éclairage de cette nouvelle.
L'histoire est prenante et fort bien écrite. Mais beaucoup d'incohérences sont gênantes. Wilkinson arrivant d'urgence dans le Maryland ne prend pas de précautions particulières pour éviter la contamination. Au contraire il fréquente un bar sans aucun problème. Il y constate les thèses complotistes. Devant une horde gesticulante qui va l'agresser il résout le problème avec un coup de feu tiré en l'air. Finalement quel est le diagnostic et quel est le remède ? Y a-t-il eu Reboot ou non? En dehors d'un texte qui happe le lecteur pendant quelques minutes, qu'en peut-on garder ? Final trop décevant comme si l'imagination était elle aussi victime de cette panne géante. |
Donaldo75
20/12/2018
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Mes remerciements et explications ici: http://www.oniris.be/forum/remerciements-et-explications-pour-reboot-t26502s0.html#forumpost359268
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Stephane
31/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Donaldo,
Je n'avais pas vu cette nouvelle avant et c'est une belle découverte d'en prendre aujourd'hui connaissance. J'aime la science-fiction, ce qui m'a permis de me projeter facilement dans cette histoire. L'idée du "reboot" est fascinante dans le sens ou ce terme renvoie immédiatement à un ordinateur. Ainsi la comparaison entre le cerveau humain et celui d'un système informatique est assez originale et ambitieuse. L'idée même qu'un cerveau humain puisse être effacé (même en partie) afin de relancer un système jugé déficiant pour guérir d'un virus ramenant l'homme à l'état primitif apporte un regard pour le moins déroutant sur notre condition en tant qu'individu et de la définition que nous pourrions en donner. Car si le cerveau humain peut être rebooté, sommes-nous bien des hommes, au final, ou une sorte de machine préfabriquée par des êtres venus d'ailleurs ? Bon, je m'éloigne un peu du sujet de cette histoire mais la question reste soulevée, d'autant plus qu'elle est sous-jacente aux propos évoqués. En tout cas, cette nouvelle soulève quantité de questions et permet de nous interroger sur notre place dans l'univers. Je me disais aussi que même si nous étions bien humains, au sens large du terme et avec tout ce que cela implique, notre cerveau pourrait quand même être rebooté afin de nous façonner autrement, ce qui soulève aussi la question de l'existence de Dieu... Bref, vous avez su éveiller mon intérêt et je vous en remercie. Cordialement, Stéphane |
FANTIN
5/1/2019
a aimé ce texte
Bien
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On est directement plongé dans l'action. Il y a du rythme, c'est accrocheur et bien écrit (une réserve pour le mot "criticité"): on est pris et on a envie de savoir la fin de cette histoire.
Face à une menace d'importance pour tout ou partie de l'humanité, la réponse des scientifiques peut légitimement inquiéter. Les exemples du passé l'ont déjà amplement prouvé. La technologie moderne, le secret militaire, les enjeux politiques: on n'est plus tout à fait dans la fiction. Sous cette forme ou une autre, les problématiques évoquées pourraient bien se poser dans un avenir proche aux humains que nous sommes, et c'est en quoi ce sujet est intéressant. Le devenir de l'humanité, à tous les sens du mot d'ailleurs, avant qu'elle ne soit -cf. Cormac Mc Carthy - recouverte de cendres -une préoccupation récurrente chez vous, je pense au Cri dans la forêt-; les signaux d'alarme qui s'allument un peu partout; le sentiment diffus, sans céder au pessimisme assez fondé ni à l'angoisse, d'une possible catastrophe majeure pour la planète et ses habitants... Autrement dit, le spectre de la fin du monde. C'est cette rencontre, le point exact où fiction et réalité se touchent et se mélangent qui m'a séduit dans votre nouvelle. La fin, laconique, laisse entendre une décision "à l'américaine", façon cow-boy: musclée et sans état d'âme. Si ce n'est pas "profits", ce sera donc "pertes", point barre. Merci Donaldo pour ce texte que j'ai bien apprécié. |
Andre48
6/2/2019
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Merci Donald75 pour cette histoire bien menée.
Ceux qui perdent leur humanité 'moderne' n'auront certainement pas le temps de recréer un monde vivable : tribal, fruste, polythéiste et doté de nombreuses règles. Certainement impossible au contact d'humains modernes aux certitudes, connaissances et égos intacts. Effacer le 'surplus' inadapté est tentant, une simple purge du surnombre. |