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socque
3/1/2022
a aimé ce texte
Bien
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Une histoire drôle et touchante, je trouve, celle d'un type ordinaire qui un instant tutoie les anges. Tout reste plutôt terre-à-terre, mais l'envolée est toute proche, entraperçue ; ça me plaît bien.
Deux endroits qui ont brièvement arrêté ma lecture parce que le ton me paraissait décalé par rapport au niveau de langage général du texte : un confort immense, une béatitude indescriptible, (surtout la béatitude indescriptible) et Il se gratta un instant la tête (le passé simple sur l'action triviale) Peut-être un peu trop de parenthèses sur le mode « j'en sais rien, je suis un garçon ordinaire » aussi, ça fait procédé à force selon moi. |
Tadiou
3/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Lu et commenté en EL.
Je me suis régalé à cette lecture, j'allais dire à cette conversation. C'est doux, c'est tendre, ce n'est pas sérieux, c'est léger. De petites touches, une langue populaire non vulgaire, pleine du charme du terroir, des feux de cheminée et des odeurs d'herbe mouillée. La fin de la nuit n'est pas surprenante (on attend les vaches) mais pleine d'humour. Je lui souhaite de la revoir, cette fille dont il ne sait même pas le prénom. Si je la vois, c'est promis, je ... Très bien ce procédé de prendre à témoin un interlocuteur imaginaire; cela permet de bien ponctuer et au lecteur de respirer. Et de se laisser à une paisible et charmante conversation. Bravo ! A vous relire. Tadiou |
cherbiacuespe
10/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un fait divers de village. Eh oui, on en parlera encore dans dix ans de cette histoire d'abreuvoir, mon pauvre vieux ! On serait tenté de le croire, ce pauvre garçon, mais, en y réfléchissant, le soupçonneux qui sommeille au fond de moi se demande s'il ne s'agit pas de la plaidoirie d'un menteur patenté. Tout est possible, dans les petits villages.
Narré à la manière d'une confidence de bar propre aux piliers du même commerce, l'écriture tape juste, est cohérente. On y croit. J'ai souri par moment en m'imaginant le spectateur de cet aventurier, pas trop malin finalement, un peu poivrot peut-être, surement vantard à ses heures perdues. Ce n'est pas un texte à se damner, mais c'est un meilleur passe-temps qu'un épisode de série mal joué et mal scénarisé. Ma foi... Cherbi Acuéspè En EL |
Donaldo75
13/1/2022
a aimé ce texte
Pas
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Je dois avouer que je n’ai pas goûté à ce texte dont même l’objectif m’a échappé. Le style d’écriture, qui commence par me parler directement, ne m’a pas embarqué non plus. Je sais que la catégorie « Humour / Détente » est difficile car il va fonctionner différemment sur le lecteur en fonction de ses propres références. Ceci étant dit, je n’ai pas vu le chemin narratif de ce texte et la poésie qu’il semble vouloir atteindre ne m’a pas parue évidente non plus. Bref, j’ai beau retourner le problème dans tous les sens, la lecture ne prend pas et j’en reviens au constat initial.
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hersen
20/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai trouvé cette histoire très rigolote parce que le loufoque est confronté au sérieux du narrateur.
Il ne faut pas chercher la faisabilité de tout ça, en effet, c'est fait puisque l'auteur nous le raconte ! On est dans une lecture sans filet, on a l'impression que tout va se casser la gueule d'un moment à l'autre, mais non, on tient. J'aime beaucoup ce texte déjanté, naturel, et je ne souhaite qu'une chose : qu'il la retrouve, cette fille, parce que deux déjantés comme ça ensemble, ça va être remuant ! Un plus aussi pour cet environnement, un village, une vendeuse de miel, des vaches qui viennent boire dans l'abreuvoir-piscine, je trouve qu'entre ça et le déjanté, il y a une forme de vie qui donne de l'énergie. Même si passer la nuit dans un abreuvoir plein (je parle de l'abreuvoir), ça relève du défi ! merci pour ce texte ! ps : il ne faut pas compter les degrés auxquels doit être pris le texte, faut les franchir sans se casser la tête ! |
Corto
21/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour ericboxfrog,
En lisant ce texte qui ne se prend pas au sérieux, ni lui-même ni le lecteur je me suis régalé. Ayant longtemps fréquenté un village avec son lavoir presque en face de l'église, je me suis imaginé cette scène à ma manière. Le ton du discours est léger comme une histoire qu'on tient à raconter à son meilleur copain, pas plus parce que quand même... L'arrivée des vaches au petit matin qui réclament leur place et leur eau m'a même rappelé un épisode personnel: installé avec mon épouse au bord d'un torrent pyrénéen, nous examinions notre carte d'état-major pour nous orienter...jusqu'à ce que deux vaches viennent nous lécher le visage, gentiment mais fermement. Sans doute étions nous à leur emplacement préféré ! Bref entre fantasme et réalisme, ce texte est vivifiant par son humour, son peu de souci de "faire vrai". Bien sûr la fille a disparu... comme pour réserver un souvenir solide, de ceux que certains rêves vous laissent aussi. Bravo à l'auteur. |
Petra
23/1/2022
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Salut Éric, très mignonne ta nouvelle.
On se représente bien les lieux, le gars avec sa gentillesse un peu éwarée, la fille bizarre et poétique. Grande économie de moyens, mais efficace. Sur le plan de l'écriture, une chose : dans l'ensemble, ton texte est écrit au passé composé+ imparfait, ce qui est idéal puisque c'est raconté par le gars, alors quand tu utilises ponctuellement du passé simple (je ne la revis plus), ça sonne un peu faux : vu le niveau de langue assez familier du reste du texte, ce passé simple est décalé et pas très réaliste. On a un peu le même décalage quand apparaissent des termes plutôt tirés du langage "élégant/soutenu", il vaudrait peut être mieux garder le même registre "un peu simplet" à travers tout le texte. Et une dernière chose, mais plus pour le clin d'œil : mon expérience des abreuvoirs de campagne, c'est que l'eau est glaciale ! Je me suis demandé si ce serait possible d'y passer une nuit sans choper une pneumonie 😄 |
plumette
24/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Mon impression est un peu mitigée à la fin de ma lecture.
sur la forme : le texte utilise l'adresse à quelqu'un dont on ignore tout. ç'est assez vivant, c'est direct, cela permet un langage parlé et ça donne de la fluidité sauf lorsque le narrateur utilise bizarrement le passé simple. Sur le fond: est-ce que le narrateur ballade son interlocuteur et donc le lecteur? C'est une hypothèse. En tout cas, le récit est convaincant et on aimerait la rencontrer cette fille qui prend des bains dans l'abreuvoir à la pleine lune! Au milieu, l'histoire du déménagement et des gendarmes est là comme un cheveu sur la soupe, je trouve qu'elle alourdit, même si on comprend bien que, dans la narration, un premier rendez-vous manqué a son intérêt. Au bout du compte, je retiens une idée rigolote mais un traitement qui pourrait être amélioré. |