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Anonyme
14/10/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai trouvé un côté envoûtant à votre nouvelle, le labyrinthe du tableau et celui de l'énigme insupportable dans la vie du personnage en deuil se répondent, s'entremêlent avec une grâce angoissée.
Mais la fin, à partir du moment où l'amant d'Astreeh prend conscience qu'elle est morte, a en revanche, pour moi, quelque chose de pataud, de lourd. Je crois que le poème est de trop, il place le focus sur le personnage masculin presque de manière narcissique, or jusqu'à présent il n'existait guère que par l'amour qu'il ressentait. Et puis, que la révélation ultime au cœur du labyrinthe soit un autoportrait d'Astreeh, là aussi cela ne correspond pas bien à la manière dont jusqu'à présent je me la représentais ; j'aurais imaginé une découverte certes apaisante et importante pour le survivant, mais plus modeste, moins aboutie qu'un tableau qui avait dû occuper la jeune femme pendant des semaines ; déjà qu'elle avait pu cacher à son compagnon jusqu'à l'existence du tableau de la galerie… Je m'étonne vraiment que la période hallucinatoire où votre personnage parvient à « oublier » la mort d'Astreeh ait duré dix ans : il semble que l'homme endeuillé soit parvenu à poursuivre son existence, y compris professionnelle, sans faillir, sans que personne se doute de rien, et j'ai du mal à l'avaler. En outre, ils ont une sacrée mémoire, à la galerie, du passage éclair d'une parfaite inconnue après tout ce temps ! Et des archives hors pair. Là aussi, pour moi ça ne colle pas. Une nouvelle intrigante en tout cas, me dis-je, où vous avez su installer une ambiance. |
Anonyme
23/10/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Une nouvelle qui évoque (très vaguement) le Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde avec son narrateur obsédé par une peinture. A tel point qu’il n’en dort plus et qu’il voit le tableau partout jusque sur les vitres de sa voiture. La nouvelle entretient bien l’énigme mais perd en force avec le personnage féminin « Astreeh » qui est un peu insipide et qui au moment du récit ne me parait pas utile, de même que l’intermède en Espagne m’a laissé un peu sur ma faim. Bon, la fille, meurt, on ne sait pas trop pourquoi ni comment. Le dénouement est aussi un peu prévisible, depuis le début j’avais deviné que c’était sa compagne qui avait peint le tableau. Ce qui m’a manqué le plus pour m’immerger dans le récit, c’est l’absence d’une ambiance puissante propice à m’agripper. J’ai décroché un peu par moment. Cela dit, ça n’a pas gâché pas ma lecture de cette nouvelle que j’ai pu trouvé un peu en dents de scie mais qui reste intéressante. Et j’ajouterai pour terminer, que l’écriture est tout à fait bonne. Merci pour cette nouvelle mystérieuse et offerte gratuitement à mes yeux de lectrice. Anna en EL |
Vilmon
24/10/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Alors j’ai essayé d’avoir un portrait global de l’histoire. Il y a des contradictions qui m’ont données des difficultés. Dix ans entre maintenant et sa mort si j’ai bien compris le tiroir verrouillé et la lettre de condoléance. Il semble qu’il la voyait tout juste avant d’ouvrir ce tiroir. Il cache le tableau, le voit partout en pensée, puis l’affiche partout et le montre à tous. Je n’ai pas trop compris l’élément déclencheur de ce revirement. Les descriptions sont intéressantes, surtout celles du tableau qui reviennent en boucle, avec une interprétation différente, au goût de la situation. Le récit se lit bien. J’ai bien aimé même si j’ai un peu de difficulté à suivre le fil de certains événements. |
JohanSchneider
6/11/2022
a aimé ce texte
Bien
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C'est une belle nouvelle très bien écrite.
Elle est portée par un sujet dont on devine vite qu'il est lié à l'absence et au deuil. Mais elle pâtit d'un défaut de conception : passée la moitié du récit, ça devient confus sinon obscur. Certes on ne demande pas à ce genre de fiction d'avoir la sécheresse et la linéarité d'une dissertation de philosophie de classe terminale. Mais à noyer sa narration dans une épaisse aura de mystère, d'énigme et de faux-semblants, on risque de s'y perdre soi-même... et ses lecteurs par la même occasion. Le point fort reste l'élégance de l'écriture. |
Corto
6/11/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Quelle ambiance ! J'ai vite été happé par le déroulement de l'histoire, et dès le début, la mise en place des personnages est faite avec belle élégance. Le premier sous-titre "Renoncement" place les éléments dans une continuité qui ne se démentira pas par la suite. On entre ainsi dans l'intrigue. Et déjà l'obsession "la fleur, reine au centre du jardin damé. Fascinante…"
Le refrain "Pas une brise..." permet de ne pas perdre du vue la trame malgré les événements successifs qu'on a parfois du mal à relier: le tableau, Astreeh (1), les insomnies, les voyages, et toujours l'obsession "Ses larmes se mêlèrent à l'encre"... Le second sous-titre "Aube" relance l'intrigue et permet de voir les événements sous un jour nouveau, "sa vie s’était allégée". Le message sibyllin aux trois portes qui tente de décrire le tourment de l'artiste devient également un tourment pour Jean. " Le visage ne se laisse pas atteindre. Plus j’avance, plus il se dérobe à moi. Indéfiniment. Indéfiniment " et surtout: " Ce jardin était entré en lui instantanément ou c’était lui qui était entré dans le cœur du jardin." Le déménagement, bien que procédé facile, amène la découverte du dernier feuillet et l'élément manquant se révèle: "Traverser la porte de verre, celle dont la lumière ne périt pas " etc. Le secret de l'artiste se dévoile. Ce secret revient en miroir vers Jean, il est comme un boomerang post mortem porteur d'une forte émotion: " ses mots à lui, offerts à sa compagne quelques semaines après leur rencontre." Par la dernière phrase et la dernière scène, Astreeh reste présente à jamais. Grand bravo et merci. Corto. (1) Je n'ai pas décrypté le sens des variations d'orthographe dans le nom de l'artiste ?? |
Anonyme
6/11/2022
a aimé ce texte
Pas ↑
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Quand l'histoire est à ce point lisse, rien, ni le ton précieux, ni les tournures empruntées, ne suffisent à lui donner du corps. Car c'est du manque de chair dont souffre cruellement votre nouvelle !
Peut-être que vous expliquez trop ?! Un exemple : ''Elle avait un petit mouvement des sourcils qu'il connaissait bien, comme un signal de concentration.''. Mettre le point final de la phrase après ''qu'il connaissait bien'' suffirait ! ''comme un signal de concentration'' n'apporte rien d'autre que de la lourdeur. Lourdeur encore avec ce ''labyrinthique'' qui me fait tiquer dès l'entame. En conclusion, une histoire kitsch et trop lisse dans laquelle le plaisir se serait caché dans des recoins inaccessibles en dehors desquels on s'ennuie ferme ! Apprendre ''qu'il se levait pour boire un peu d'eau, puis se recouchait... '', n'est pas franchement passionnant ! Trop de circonvolutions où s'emmêle le fil, comme par exemple le prénom qui perd son h puis le retrouve sans que l'on sache pourquoi. Une feinte qui m'aurait échappée ? On mettra tout ça sur le compte de la mayonnaise qui n'a pas pris. Je ne suis pas arrivée à entrer dans l'histoire ! Une prochaine fois ? (la flèche vers le haut comme encouragement) |
Louis
10/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Entrelacs : des lignes se lacent, s’entrelacent, se rejoignent et puis s’écartent, créent entre elles une distance, puis font retour l’une vers l’autre, se frôlent, se superposent, ou s’identifient avant de reprendre une distance qui ne sera jamais définitive, car toujours elles s’appellent l’une l’autre, se reflètent, engendrent dans leur tracé des symétries, et encore s’enlacent sans se lasser, s’entrecroisent, s’embrassent, et finissent parfois par s’interpénétrer, l’entrelacs se faisant appel - invitation : ‘’entre-là’’ -, et constituer alors une unité qui poursuit leur élan indéfiniment.
De tels entrelacs donnent forme à ce texte remarquable, dans lequel une œuvre d’art unit deux amants par-delà la mort ; dans lequel poésie et peinture se joignent en vue d’une même fin : restaurer une présence, non pas seulement de façon figurée, mais bien vivante. Parce que se trouvent représentés, non seulement des corps, périssables et mortels, mais les lignes et les liens subtils, - eux sont éternels, qui mènent deux êtres l’un vers l’autre par les entrelacs de l’existence. Parce que sont dessinées les lignes d’une géométrie qui relie les cœurs, à l’aide des « chiffres de l’âme », et qui ne sait que les propriétés géométriques ont une vérité pour l’éternité ? Parce que l’artiste a mis non seulement sa vie dans son œuvre, mais les fils subtils qui le rattachent sous des rapports invariables à l’être aimé et vivant. Ainsi un tableau nous est d’abord présenté. Il s’impose au narrateur avec une force particulière par son contenu, non par sa forme ou son style. Et pourtant, remarquablement, l’évocation du tableau se fait d’abord par ce qui est absent en lui, par ce qu’il ne contient pas. Elle commence, en effet, par une négation : « Pas une brise ». Il n’est pas dit en premier ce qu’il y a sur la toile, mais ce qu’il n’y a pas dans ce qu’elle donne à voir. Pas de brise. Cette négation ou cette absence n’est pas sans importance puisque, dans la suite du texte cette évocation va connaître des variations, mais ce début par l’absence ne sera jamais absent ; il se répètera à chaque fois pour constituer un invariant. Pourquoi cette brise absente ? De nombreuses autres choses sont absentes dans le tableau, qui évidemment, comme tout tableau de peintre, ne peut pas tout représenter. Pourquoi alors cette « brise » est-elle seule désignée parmi l’ensemble de ce qui ne figure pas sur la toile ? Pas de brise est-il affirmé, parce qu’il pourrait y en avoir une, mais il n’y en a pas, et il ne doit pas y en avoir. Il est d’importance qu’il n’y en ait pas. La « brise » renvoie d’abord au vent. Mais un vent ne se voit pas, il n’est pas visible et donc ne peut être figuré sur la toile. Un vent n’est sensible qu’indirectement, par le frémissement perceptible des herbes, provoqué par lui, ou par les arbres qui ploient sous son souffle. Pas de vent, donc, pas de déformation dans ce qui est représenté, par la puissance de son haleine ; pas de torsion ou de distorsion. Ne courent sur la toile que des lignes « pures ». Pas de vent non plus qui emporte tout, car si une brise peut être légère et douce, elle peut aussi se montrer forte et violente. La négation de la brise, son absence, est garante d’une perpétuelle présence de ce qui se donne dans le tableau dans la ‘’pureté’’ de ses lignes. « Pas de brise » : la négation s’entend encore comme effet de sens global du tableau. Il faut alors entendre le nom « brise », par sa signification au-delà du vent, dans la saisie d’un premier entrelacs par lequel se constitue le texte, celui entre les mots et l’image peinte. « Pas de brise » : s’entend alors : rien de ce qui brise dans cette toile n’y est présent, rien de ce qui sépare et divise. Tout est dans ce qui unit et réunit. Le narrateur se sent alors immédiatement et inexplicablement ''attaché’’ à ce tableau, uni à lui, incapable de s’en séparer. Singulier tableau : si les mots disent d’abord une absence en son sein, et la présence d’un invisible, ils poursuivent par ce qui s’entend dans ce qui s’offre au regard : « Juste le murmure des jets d’eau ». On n’entend pas le vent, « Pas de brise », juste des murmures, juste l’eau. Tableau sonore autant que visuel. L’élément aquatique se montre très présent dans les évocations de la toile : les jets d’eau et la mer. Une symbolique de l’eau y est à l’œuvre. Un jardin est représenté sur la toile, c’est un jardin « damé ». Qu’importe qu’il soit aplani ! Mais il importe, dans l’entrelacs entre la toile et les mots, qu’il soit marqué, au féminin, d’une "dame’’. La qualification du jardin, c’est d’abord qu’il soit au féminin, qu’il s’enlace à une ''dame''. Et qu’il se rapproche d’un jeu d’échecs, où évolue une reine, d’un jeu de dames où si l’on parvient jusqu’à la dernière case, on gagne une dame, bien que les lignes évoquent pour le narrateur celles d’un « chemin labyrinthique » qui mène jusqu’à la "dame’’, et jusqu’à la place centrale de la toile, la place suprême de la « reine », là où règne une fleur « fascinante » Une union, une fleur, une femme, une reine au bout d’un labyrinthe : voilà ce qu’évoque l’œuvre artistique découverte par le narrateur. Cette œuvre pourtant lui apparaît d’abord incompréhensible et fort énigmatique. Il éprouve un sentiment d’« étrangeté » à sa contemplation, en même temps qu’une impression de proximité et de familiarité : le tableau « lui avait tout de suite semblé si familier, si proche » L’œuvre peinte produit donc sur le narrateur cette impression que Freud a nommé "l’inquiétante étrangeté". Impression qui naît quand l’intime surgit comme étranger, comme inconnu. Et le tableau paraît au narrateur, en effet, très intime, si « proche » et pourtant inconnu, étranger, énigmatique, recelant un contenu secret. Le tableau tout à la fois révèle son contenu et le dissimule, le voile dans un mystère, dont le narrateur sent qu’il lui est vital d’en percer le secret : « Il sentait qu’il lui fallait percer ce sentiment d’étrangeté ». Incapable de comprendre ce qui se cache dans l’œuvre, le narrateur décide de la dérober au regard et de tenter de l’oublier : « Il se résolut à cacher la peinture au sous-sol… Et il tenta de l’oublier » Un processus est mis en place, qui est celui du "refoulement’’ au sens psychanalytique. L’image du « sous-sol » obscur figure bien la dimension inconsciente du psychisme. La psychanalyse nous apprend aussi que le refoulé, loin d’être détruit ou anéanti, contenu dynamique et non passif, "fait retour’’. Et c’est bien à son retour auquel on assiste chez le narrateur, retour obstiné, obsessionnel, phantasmé, jusqu’à paraître « sur les vitres de sa voiture », jusqu’à « trouer ses nuits ». Ce retour convient plutôt d’être pensé par la formation d’un nouvel entrelacs, celui entre la ligne d’existence du narrateur et celle du tableau, en tant qu’images, elles-mêmes entrelacées aux noms qui le désignent. Entre les actes du narrateur et l’évocation variable du tableau, peut se constater une correspondance. Dans le temps pendant lequel le tableau est relégué au sous-sol, le jardin apparaît non pas sombre, mais « clair », et surtout « clos ». Il brille dans l’obscurité, mais reste fermé sur son mystère, et la fleur en son centre demeure « inaccessible ». Se trouvent encore en correspondance « le jardin, temple de l’ordre et de la symétrie » et les objets perçus sur la « coiffeuse », en bon ordre : « la houppe à poudrer à sa place, les crayons pour les yeux, bien rangés » Ces objets de la banalité quotidienne sont ceux d’Astreeh, sa compagne ou son épouse. Elle semble bien vivante, aimante, et partager sa vie avec le narrateur. Voilà que les lignes entrelacées, déjà perçues, viennent s’entrecroiser avec une ligne supplémentaire, ligne de la course d’un astre, comme l’évoque d’abord le nom « Astreeh » ( son corps sera qualifié de « stellaire » dans le poème de la fin du texte), tout en évoquant encore le personnage de l’héroïne du roman d’amour célèbre d'Honoré d'Urfé, roman dont le titre porte le nom : « L’Astrée ». Quand Astreeh part en « déplacement pour Angoulême », le narrateur « l’embrassa et la laissa voler », librement, comme un oiseau, et ce qui apparaît alors du tableau est « Un froissement d’ailes. Une tige qui se balance sous l’oiseau léger ». L’entrelacs entre lui et le tableau ainsi se poursuit. La visite des jardins de l’Alhambra produit en lui un choc. Ces jardins et ceux du tableau se confondent. En entrant dans ces jardins, il entre dans le tableau. Il découvre au centre du jardin « une fleur de grenade, rouge, éclatante » Alhambra en arabe signifie « rouge ». La fleur n’est pas sans rapport avec Astreeh, mais le narrateur ne le sait pas encore clairement. Mais on peut savoir désormais d’où vient le ''h’’ à la fin du prénom Astreeh, d’où, sinon de l’"al hambra’’ ? S’entrelacent encore le réel et l’imaginaire, mais la ligne de vie du personnage narrateur semble de plus en plus être intégrée dans les lignes qui composent le tableau, « pour se fondre » dans ces lignes». Les entrelacs entre lui et la toile s’avèrent une interpénétration : « Ce jardin était entré en lui instantanément ou c’était lui qui était entré dans le cœur du jardin ». Une lettre, des mots celés depuis longtemps, lui font reprendre conscience de la réalité du décès de celle qu’il aime, de son absence insupportable, mais la réalité d’une peinture visuelle, sonore, vivante, le ramène vers elle. La toile l’invite à une « quête » ; alors s’est engagé un cheminement à la fois intérieur et extérieur qui le mènera vers elle, dans la restauration de sa présence. Il découvrira sur les « papiers de riz rose » que la toile a été peinte par Astreeh, que se trouve en son centre, son portrait, à elle. Un dernier entrelacement est important : celui entre poésie et peinture, entre le poème qu’il a écrit pour elle et l’autoportrait qu’elle a peint. « Ton corps, océan stellaire » a-t-il écrit. Et sur la toile on retrouve l’océan, la mer, les jets d’eau ; l’infini de la mer et le calme apaisant des jets d’eau. « Sur ta peau criblée de lumière J’ai lu les chiffres de mon âme À jamais tracés. » A-t-il écrit encore. Et sur la toile paraissent un « chemin labyrinthique », de « l’ordre et de la symétrie », une « équation », et une géométrie algébrique qui répond aux « chiffres de l’âme ». Ainsi Astreeh a réalisé son portrait tel qu’elle se voyait et aussi tel qu’il la voyait, lui. Elle a réalisé un portrait qui l’unit à lui, qui trace les traits de leur union inséparable. |
Pouet
12/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut,
"entrelacs" comme ornements du regret, comme ciconvolutions du destin, courbures de l'onirisme, sinueux rus du réel. Ce que j'ai beaucoup apprécié en premier lieu, c'est l'originalité du texte, dans sa forme, dans sa maière de dire, dans sa litanie... On sort du linéaire, du sentier rebattu. Une "atmosphère". (C'est marrant parce que ce texte, surtout dans sa deuxième partie, m'a un peu fait penser à ma "nouvelle"- si on peut l'appeler ainsi -"L'endroit sur la falaise" publiée ici et écrite dans une autre vie. J'ai aussi pensé au Portrait de Dorian Gray pour le côté vivant et mouvant et à l'écume des jours si je me souviens bien avec ce nénuphar qui pousse et croît à l'intérieur de Chloé à l'instar de cette fleur symbolisant peut-être l'amour disparu. En tout cas je trouve que ce texte dégage une belle puissance et une grande sensibilité. J'ai trouvé au texte une tonalité orientale sans me l'expliquer vraiment, dans le tour, dans la façon de poser les mots, de façon poétique et minimaliste. Une manière de confusion, d'entrelacement, de superposition, sans doute du sentiment dans ce qu'il a de plus profond. Peut-être que le souvenir est un paysage... |
Marite
18/12/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Une nouvelle qui ne se laisse pas aborder facilement ... pourtant elle recèle quelque chose d'important qu'il me plairait de découvrir. Peut-être que l'auteur ouvrira un forum pour nous aider à saisir ce qu'il exprime ici. De la douleur ... oui je l'ai ressentie. Une perte de repères dans le temps aussi, le passé se mêlant au présent avec insistance, sans doute la conséquence de la non acceptation d'une réalité insoutenable, un équilibre fragilisé qui peine à retrouver des appuis stables. La durée très longue de cet état de "renoncement", dix longues années, m'a un peu déroutée. Les éléments poétiques dispersés dans l'ensemble du texte ont accentué mon égarement, aussi j'ai regroupé les vers, en les découpant même. Le charme et la délicatesse qui s'y trouvent sont apaisants. Après cela la lecture des deux parties "Renoncement" et "Aube" a été plus aisée. Mais, peut-être y reviendrai-je une troisième fois ...
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Donaldo75
2/1/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Salut Eskisse,
Désolé, ton texte est le premier que j'évalue selon la nouvelle grille, alors forcément il risque d'y avoir du tâtonnement dans mon commentaire parce que mon cerveau revenu de vacances doit s'adapter à un nouveau référentiel. J'aime bien l'écriture par ce qu'elle comporte de poésie dans la forme; je suis moins fan de la mise en page mais je suppose que ça va avec le choix stylistique, en particulier pour les passages avec des phrases courtes, parfois sans verbe, puis un retour à la ligne. Pour ce qui est de la narration, je n'ai pas compris grand-chose à cette histoire et je n'ai pas cherché à me découper les neurones dans la quête du sens. Du coup, j'ai trouvé que le style l'emportait sur la manière de raconter au risque de rendre le récit glacé, sous verre. Et du coup, je suis probablement passé à côté. Maintenant, je pose l'appréciation et c'est là qu'il va falloir s'habituer à la recevoir dans ce nouveau cadre. |