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Humour/Détente
Flupke : Rachid
 Publié le 02/10/08  -  17 commentaires  -  11497 caractères  -  60 lectures    Autres textes du même auteur

Un français vulgaire, voire argotique, bref peu académique, peut-il néanmoins être l’instrument fonctionnel d’un dialogue intérieur ?


Rachid


À la liberté de penser s'oppose, en premier lieu, la contrainte civile. On dit, il est vrai, que la liberté de parler ou d'écrire peut nous être ôtée par une puissance supérieure, mais non pas la liberté de penser. Kant


Rooooooh !!! J'adore quand c'est le printemps et qu'il fait chaud. Je peux siffler les meufs quand je suis sur le balcon. Rooooh, tout à l'heure dis donc, y en avait une, en robe légère et printanière, tu l'aurais vue la gonzesse, ce sourire d'enfer qu'elle m'a fait quand elle s'est retournée, après que je l'ai sifflée dis-donc ; toutes les bonnes vibrations qui me sont allées droit au cœur, elle était trop craquante la meuf, ma parole. Ça m'avait fait tout drôle.

Qu'est-ce que j'aurais bien aimé blottir ma tête contre son sein et entendre son palpitant battre et faire boum boum boum boum boum.


Ouais, c'est mon pote, Victor, qui m'a appris à siffler. Il me connaît depuis que je suis tout petit. Victor il est tout noir. Il est Congolais, qu'il dit tout le temps, mais pour moi, Congolais, ça veut rien dire du tout. Il met ses deux doigts dans la bouche et puis il siffle très fort et tous les gens dans la rue, ils se retournent d'un coup et aussi des fois, les pigeons, ils s'envolent d'un coup. Des heures que je l'ai vu faire comme ça. Un jour, j'ai réussi à faire pareil mais juste avec ma langue et sans rien d'autre. Et là, le Victor, il était scié. Et puis maintenant, je siffle beaucoup plus fort que lui. Les filles, elles m'entendent et elles se retournent de loin, purée. Et j'adore ça, moi, quand je peux provoquer des réactions. C'est comme si j'avais un pouvoir sur elles, malgré que je suis pas forcément tout à fait leur style. Allez, y en a une qui passe en bas. Je vais la siffler très fort. Voili voilou. Roooooooooh !!! Comment qu'elle s'est retournée la meuf et qu'elle a cherché partout qui c'était ! Trop drôle !

Ah, il y a Marcel, le plombier, qui bosse à côté dans la cuisine et qui vient me voir. Qu'est-ce qu'il me veut cet homme-là ?


- Écoute mon coco, tu pourrais pas faire un peu moins de boucan, non ? À la radio, c'est l'heure de la météo ; j'aimerais savoir si je peux aller à la pêche demain. OK ?

- Eh, du con !!! M'appelle pas coco. Je suis pas communiste.

- Bah, t'énerve pas, mon bonhomme.

- Eh ! Du con !!! Mon nom, c'est Rachid !

- Bon, excuse-moi, Rachid. OK. Cool hein ?


J'aime pas qu'on me traite de coco. Je suis pas communiste, du con. T'as l'air de quoi, du con, avec ton blouson noir qui pue la clope et qui pèse une tonne ? Il a fait schflok quand il est tombé de la table où tu l'as mal posé, alors dans le style vêtement poids plume, tu repasseras. Moi, au contraire, l'imperméable gris que ma mère elle m'a donné, il est super léger et pratiquement inusable et avec, je suis waterproof à 100 %, sans transpirer, ma parole. Toi, tu vas aller à la pêche avec un K-way, s'il pleut ? Et j'espère même que ton K-way, il sera waterproof des deux côtés et que tu crèveras de transpiration et que tu seras tout mouillé du dedans. Fait chier, ce putain de plombier. Et puis, je suis chez moi ici. J'aime pas qu'on m'interdise de siffler les minettes. Pour qui qui se prend celui-là ? J'aime pas qu'on m'appelle mon bonhomme ou mon chou. C'est pas parce que je suis jeune qu'il faut me parler comme à un bébé. Ma parole, non mais !


Vivement que ma Sheila elle rentre et qu'elle fasse un câlin avec moi. Elle m'aime bien, et Sheila, c'est une maîtresse fan-tas-tique malgré qu'elle est peut-être deux fois plus vieille que moi, mais elle me bichonne avec ses biscuits aux amandes que j'adore trop. Je sais qu'elle les fait pour moi parce qu'elle en pince pour moi, parce que ses enfants, ils en mangent presque pas.


Et aussi, elle est un peu jalouse, ma Sheila. Je le vois bien quand y en a de ses copines qui me font des bisous, pour me dire bonjour ou au revoir, elle aime pas trop qu'elles s'attardent. Y en a une qu'est institutrice et même qu'elle se moque un peu de comment que je cause en français et qu'elle trouve que j'ai un accent et elle rigole trop. Ouais, j'aimerais l'y voir elle, à ma place, si elle ferait mieux. Elle, elle a eu la chance d'aller à l'école alors faut pas qu'elle se moque trop quand même. Mais elle est gentille et elle me regarde avec un regard attendri, alors, ça craint pas trop. Je vois bien quand elle me regarde qu'elle se trouve en manque d'affection, la pauvrette.


À quoi ça lui sert, à l'instit, de parler hyper méga bien le français correct si elle a personne pour lui dire « Je t'aime ». Moi, je cause pas aussi académique qu'elle, mais c'est pas grave. Je me comprends quand je me parle à moi-même. L'important, c'est de pouvoir communiquer ce qu'on ressent. Quand je lui dis trois fois de suite « Je t'aime » à ma Sheila, je vois bien qu'elle mouille des yeux, ma chérie, et qu'elle en est tout émue et je sais qu'elle en pince pour moi, pour du vrai, quoi. Ma parole, non mais c'est vrai, je suis pas un mordu de l'école et je pige que dalle en maths mais quand j'ai quelque chose à dire, je le dis quoi. C'est ça qui compte et le reste, c'est des conneries.


Les enfants de Sheila, ils essaient de m'expliquer les maths mais, moi, ça m'intéresse pas. Ils me saoulent un peu la tête. C'est pas parce qu'eux, ils arrivent à faire des choses que moi j'arrive pas à faire pareil avec ma petite tête, qu’il faut qu'ils se sentent obligés de m'aider. Et puis, franchement, à quoi que ça sert le calcul ? S'il y a deux biscuits sur la table et que Farida elle en prend un et qu'Abdel il en prend un autre, alors y a plus rien pour moi. Et quand ils me demandent combien qu'y a de biscuits sur la table et que je réponds « zéro », alors, ils applaudissent tous les deux. Zéro c'est quand je peux rien becqueter, c'est pas compliqué. Zéro, ça sert à rien puisque ça sert pas à être heureux. Et puis des fois, ils me font répéter des trucs qui veulent rien dire. Ils applaudissent quand je répète bêtement « je suis Gabonais ». Ça veut dire quoi « être Gabonais » ? Mais, pour moi, ça veut rien dire du tout. Pour moi, mon identité, c'est que je suis Rachid et que j'aime Sheila et qu’elle me fait des biscuits aux amandes parce qu'elle m'aime. C'est tout. Le reste, c'est des conneries.


Une fois, avec Sheila, on est passé à un show à la télé. Il y avait plein de monde et quand suis monté sur la table et que j'ai dit « je suis Gabonais » tout le monde à rigolé et applaudi. Et puis, y a eu de la musique et je me suis mis à danser devant tout le monde, sous les applaudissements. Faut dire que j'ai la musique dans la peau et que j'ai jamais vu quelqu'un danser comme moi. C'est toujours chouette avec Sheila quand on sort du HLM, parce que ça veut souvent dire que je vais pouvoir danser ou faire rire des gens et alors, pour moi, ce que je ressens, c'est comme si j'apportais un peu de mon bonheur de vivre aux autres. C'est top cool, ma parole. Même si parfois, je suis un peu dur de la comprenette, parce que des fois, dès que je commence à parler, il y a des gens qui m'expliquent des trucs trop compliqués que j'y pige que dalle, bon d'accord, mais dans l'ensemble, les gens y sont sympas avec moi et je trouve que le bonheur c'est important de le partager.


Allez, encore l'autre zigoto de plombier qui revient vers moi, qu'est-ce qu'il veut encore ? Tu vois pas que j'suis occupé à mater les gonzesses dans la rue, non ?


- Bon Rachid, c'était un plaisir de discuter avec toi, c'était très intéressant, mais malheureusement, les meilleures choses ont une fin, faut que j'y aille maintenant, j'ai fini de réparer la machine à laver. Je laisse la note sur la table et tu diras à Sheila de me faire un virement.

- Casse-toi, du con !

- Ok, bye. Au plaisir.

- Casse-toi, du con ! Casse-toi, du con ! Casse-toi, du con !


Allez, qu'il se casse dans son bled, purée. Quel con ce type ! Je peux pas le blairer avec ses interdictions de siffler. Est-ce que je lui interdis de réparer les robinets, moi ? Quelle arrogance. Pourquoi qu'il m'a dit que c'était un plaisir de discuter avec moi ? Ma parole, il se moque de moi ou quoi. Je vais lui niquer la gueule fissa, à cet enfoiré de plombier.

Ah, tiens, une autre gonzesse qui passe. Je vais me la siffler pour lui faire tourner la tête. Attends juste un peu qu'elle se rapproche, la minette. Qu'est-ce que c'est que ce raffut ? Tiens, pourquoi que la porte, elle s'ouvre maintenant ? Il l'avait pas bien claquée l'autre Marcel, ou quoi ? Rooooooh ma parole, mais qu'est-ce qu'il fait ici Tonton ? Mais d'habitude, il est jamais là quand y a pas Abdel, Farida ou Sheila. Oulala, comment qu'il zigzague et qu'il se cogne contre le mur. Oulala, quand c'est comme ça, y vaut mieux pas être dans son chemin, parce qu'il est agressif quand il zigzague. Je me fais discret, jusqu'à présent, il m'a pas vu donc je ferme ma grande gueule. Il est baraqué Tonton. Moi, je fais pas le poids contre lui. Il me fout vraiment les jetons quand il zigzague, lui.


Ehhhhhhhh, mais qu'est-ce qu'il fait avec le frigo ? Eh mais t'as pas le droit d'ouvrir le frigo. Pour qui il se prend celui-là ? Il est pas chez lui et il prend de la bouffe. Eh mais non, pas la boîte rouge !!! Sheila elle y tient comme à la prunelle de ses yeux à cette boîte rouge en plastique ! Oh bah franchement, il manque pas de culot celui-là !!! Et allez. Il s'arrache d'ici avec la boîte rouge comme si de rien n'était. Oh mais tu perds rien pour attendre, mon coco. Dès que ma Sheila elle rentre, je vais lui dire et ça va chauffer pour toi. Ma parole, non mais pour qui il se prend lui ?


AFP - 21 février 2008, 21 h 20 GMT

Marseille, France (AFP)

Un vol banal dans un HLM marseillais a été solutionné d'une manière surprenante. Alors que la porte d'entrée assez délabrée du logement de Madame Sheila Benassaya avait été, semble-t-il, mal fermée, l'oncle de cette dernière s'y est introduit, sans effraction apparente, mais dans un état d'ébriété avancée, selon certains témoins. Il a notamment dérobé de l'argent liquide et des bijoux appartenant à sa nièce, qu'elle gardait dans une boîte en plastique rouge, dans son réfrigérateur. Malgré les liens de parenté, Madame Benassaya a décidé de porter plainte officiellement contre son oncle, dans l'espoir d'obtenir un jugement le contraignant à suivre une cure de désintoxication dans un établissement spécialisé.

Lorsque la victime du vol est rentrée chez elle, Rachid, son perroquet gris du Gabon, âgé de 17 ans, s'est exclamé immédiatement : « la boîte rouge, la boîte rouge, la boîte rouge !!! Tonton, Tonton, Tonton !!! » Rachid, très loin derrière le record officiel de 800 mots détenu par un autre perroquet, peut prononcer 300 mots différents, mais il n'y a que 200 mots dont il maîtrise bien le sens. Il peut appréhender un total d'approximativement 400 mots (le record de compréhension actuel se situe aux alentours de 1000 mots). Il peut reconnaître et nommer des couleurs et des objets familiers (voiture verte, par exemple), faire des opérations de calcul très simples avec les six premiers chiffres et comme certains perroquets rares, il semble également saisir le concept du zéro. Rachid, est passé plusieurs fois à la télévision où il a pu montrer ses nombreux talents. En particulier, il danse en remuant ses épaules, tout à fait en rythme avec la musique, d'une manière assez spectaculaire.

Concernant l'exploit de son jeune détective, Madame Benassaya commenta : « Rachid est un compagnon fan-tas-tique. Il me surprendra toujours ! »


 
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   Azurelle   
2/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Pas mal le coup du perroquet =) Je crois qu'à la place de chiens de garde, faut préférer un oiseau vigile. Un perroquet qui siffle lol ^^ C'était sympa à lire, on se croit vraiment dans la situation, niveau de la structure pas mal et le vocabulaire du perroquet lol. Bref une idée originale.

   Bidis   
26/10/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Histoire amusante à lire de bout en bout. Avec une fin surprenante et tellement jubilatoire qu’on en oublierait presque son invraisemblance. On rêverait même d’avoir aussi une petite canaille de Rachid chez soi…
Edit : je viens de relire ce texte et me demande pourquoi je n'avais mis qu'un bien +...

   aldenor   
2/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Très drôle ! La chute est bien préservée. Je trouve un peu longuettes les explications a la fin.

   victhis0   
3/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Me suis laissé prendre ; j'ai cru longtemps à un truc vaguement condescendant"du bon noir qu'a pas eu de chance dans cette société vachement égoïste" et puis...Non.
Bine rigolé à la fin. La dépêche AFP est trop littéraire, trop rédigée et ce n'était pas nécessaire ; je pense qu'avec une économie de mots, l'effet eut été plus percutant.
Mais l'ensemble est très réussi!

   Menvussa   
5/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Bon! On peut dire que le tonton est tombé sur un bec.
Très bon effet de surprise, très bonne chute.
Le coup du perroquet qui soliloque, tel le philosophe moyen c'est peut-être un peu tiré par les cheveux, mais pourquoi pas.


Par contre j'ai trouvé le texte un peu long.

   widjet   
5/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien
C'est pas souvent, mais là me suis bien fait avoir ! Bien vu, camarade ! :-) Ce dénouement surprenant anéantit du coup un peu ma remarque (oui, j'étais sur le point de dire...c'est répétitif...mais là, forcément ça prend tout son sens....).
Alors, je me tais...mais j'applaudis !

Widjet

   Anonyme   
6/10/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Après ce bon moment de lecture, on peut aller se coucher, la journée a été bonne. Vraiment surprenant et très bien construit! Bravo, vraiment.

   Anonyme   
8/10/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai marché jusqu'au bout.... et je me suis fait piéger. Comme tout le monde.
Jubilatoire.

   Jedediah   
12/10/2008
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Que dire de cette histoire, sinon qu'elle est parfaite !
J'étais en train de me demander comment prendre ce récit, à mon goût beaucoup trop caricatural envers la jeunesse des banlieues, quand j'ai découvert l'article de journal qui clôture la nouvelle...
Et qui invite ni plus ni moins à une relecture totale du texte !
Le nombre de quiproquos et de mots à double sens est tout simplement hallucinant d'ingéniosité...
La maîtresse, les sifflements, les difficultés en français et en mathématiques... Autant d'idées ici parfaitement bien exploitées.

Seul petit reproche, peut-être : certains mots ou expressions ne relèvent pas vraiment du langage d'un "jeune", comme : "arrogance", "palpitant", "Ma parole, non mais !".

En dehors de ça, je ne trouve tout simplement rien à redire sur cette nouvelle, qui je dois l'avouer m'a très agréablement surprise !

   belaid63   
26/10/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Aaaaah ce Rachid est super
un Ara sans doute
je me suis vraiment marré
merci Flupke

   marogne   
27/11/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Et bien comme pour « gifle ultime », j’ai trouvé que l’on savait trop tôt qui était Rachid, pratiquement dès l’apparition du Plombier. Je dois reconnaître néanmoins, que compte-tenu de la progression de l’histoire, il était difficile de l’éviter sans tomber dans l’impossible.

Ce qui veut dire que le reste j’ai vraiment aimé : le langage de Rachid , ses réflexions, l’amour qu’il a pour sa maîtresse, l’intrusion et sa vision « naïve » de la saoulerie….

Et puis malgré le langage « moderne » de rachid, un style tout à fait maîtrisé, un vrai plaisir de lecture.

   jensairien   
28/12/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Excellente nouvelle, menée avec intelligence et humour. Flupke aime bien balader son lecteur avant de l'attraper.
Quant à l'article AFP, contrairement à ? je ne le trouve pas trop long. C'est parfait, parfait. Flupke, spécialiste de la farce à la cervelle ?

   Anonyme   
4/3/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'le kiffe trop grave, ce piaf qui cause djeun's!!!

Roooooooh!!!!

   liryc   
12/4/2009
 a aimé ce texte 
Passionnément
Cher Flupke,

Cette nouvelle fait partie de celles qui doivent immanquablement se lire deux fois, avec la promesse d'une joie renouvelée tant la surprise de la chute est réussie. Je te félicite pour cet art maîtrisé avec grand savoir-faire, exemplaire.
Il faudra me refiler les coordonnées de ton atelier d'écriture.

Amicalement
liryc

   Anonyme   
12/4/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Arf. Moi c'est Flupke qui me surprendra toujours avec ces nouvelles à chutes toujours spectaculaires et spirituelles !
Roooooooooh !!!

   Anonyme   
16/4/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Merci Flupke, pour cette bonne et franche partie de rigolade.
Comme tout le monde je me suis laissé piéger.

   Anonyme   
16/4/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Je crois je l'avais lu celle-ci, je m'étonne de ne l'avoir commenté.
Rachid, le perroquet gabonais...

Fort sympathique et agréable.


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