|
|
jeanphi
7/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour Godzillo,
C'est un texte très sensible et très direct à la fois, il y a une pudeur et une forme de respect ou de maturité des sentiments. Le contraste marqué entre les deux dernières lignes en atteste avec réussite. Disposant de relativement peu d'indications sur l'âge, dans un premier temps, j'ai pensé au poème 'Les poètes de sept ans'. Qui n'a rêvé de finir sa vie avec son amour de jeunesse, l'idée seule à de quoi émouvoir. J'aime énormément certaines images, la métaphore du beurre sur le rebord de l'appui de fenêtre, quelle grande douceur dans cette description, et moins d'autres, celle où il est question de lucarne et de soupirail. L'ellipse nous amène 'Demain dès l'aube' d'une manière inattendue pour ma part, l'effet de surprise est délectable, émouvant et très bien équilibré. Cette nouvelle que j'avais abandonné en espace de lecture faute de temps et d'énergie me fut très agréable, une bonne surprise en plein décor de voyage estival. |
EtienneNorvins
11/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Fiction ou 'autofiction', je trouve ce texte très réussi.
L'ellipse finale, qui nous fait enjamber 50 ans si j'ai bien lu, nous fait basculer d'émotions souriantes à d'autre plus poignantes. Tout est rendu avec justesse, sans emphase - avec pudeur et naturel. Merci. |
Perle-Hingaud
8/11/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
|
Bonjour Godzillo,
"La minijupe ne m'avait jamais obsédé. Je préférais les deux lucarnes au grenier que le soupirail à la cave." Mais quelle description flatteuse pour une femme ! :) Pour le reste, c'est une histoire mignonne qui offre un divertissement bienvenu. |
Cornelius
8/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Une histoire d'amour simple et bucolique comme il en existe tant et puis vient le dénouement lorsque l'être cher disparaît et qu'il ne reste plus que la solitude et les souvenirs.
Que dire de plus ? Peut-être que le bonheur est dans le pré. |
Geigei
9/11/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
|
Tout est lisse.
Je trouve plus de rugosité dans un épisode de La Petite Maison dans la Prairie. La fin, qui aura lieu dans plus de 50 ans, appartient à la SF. Il est difficile de m'émouvoir avec un événement qui n'a pas eu lieu. C'est un texte de la La Bibliothèque verte. Sa vertu est de me renvoyer à mon enfance. |
Corto
11/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour Godzillo,
On trouve dans cette nouvelle un ton juste et parfois pétillant pour traiter un thème simple. On ne trouvera pas ici d'événements extraordinaires, mais le récit d'un vécu, qu'on verrait bien raconté dans quelque moment de confidence. Le déroulé des événements est prenant car il est évocateur de situations couramment partagées, avec toujours un côté piquant au moins dans le ressenti exprimé par les personnages. Dès le début le portrait de la mère est typé sans être extraordinaire: "Je suis une femme d'intérieur uniquement pendant les vacances. Je ne fais rien comme les autres". Idem pour le père "Il pêchait en mer, mais il n'avait rien contre les poissons d'eau douce". C'est simple mais ça sent la relation et la reconnaissance de l'autre. Le rapprochement entre les deux jeunes est lui aussi traité avec justesse. Chacun a son vécu, ses goûts, et chacun lance des signes de son intérêt. Miranda qui est sur son territoire mène la danse de façon décisive tandis que le garçon est balloté entre ses émotions, voire ses cauchemars, "j'ai rêvé que le pont s'effondrait à la suite d'une crue de l'Allier". Comme le bonheur était dans le pré, "Ce jour-là, je suis devenu quelqu'un d'autre". C'est simple et explicite. Le final est plein de justesse, logique comme une fin de vie, tendre comme un amour qui dure. "« Mais elle sourit, docteur. » « C'est parce qu'elle a vécu heureuse. » Un récit plein de sentiments, de finesse dans le ressenti. Les mûriers réservent parfois de belles surprises... |
Cyrill
15/11/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
|
Bonjour Godzillo
Il y a une certaine fraîcheur dans la restitution du souvenir, qui confine tout de même parfois aux poncifs du genre : « Elle éclata d'un rire cristallin », « fondre tel un morceau de beurre », « le regard reflétait des lagons ». J’apprends, après la rédaction d’un souvenir de jeunesse, que les protagonistes furent heureux et… on ne saura pas pour les enfants. Je trouve que l’histoire est bien construite, dans le sens où je m’attendais plutôt à des regrets, la fille disparue de l’horizon. Mais à vrai dire, j’ai trouvé ce récit assez superficiel. L’importance donnée aux apparences ( la salopette ). Venant d’un narrateur ayant un demi-siècle de vie amoureuse, on était en droit d’espérer qu’il s’attachât à des détails plus profonds, que Miranda fût incarnée autrement que par l’habit ou la couleur des yeux. En somme, c’est un récit sentimental(iste) un peu trop pastel pour mon goût, qui m’a arraché un petit sourire confortable. Les valeurs famille sont bien défendues dans la dernière partie, malgré l’aspect sacrément ‘révolutionnaire’ de la salopette (encore!) qui revient en grande pompe. À propos des cœurs gravés, je vous suggère de vous mettre en contact avec Annick, côté poèmes, qui justement parle d’ordi et d’émoticônes sur écorce dans son dernier poème. Quelques remarques : - Si la dernière partie, au cimetière, se déroule de nos jours, vous faites utiliser internet un demi-siècle plus tôt, c’est à dire dans les seventies. Et je situe bien la rencontre dans ces années-là avec la salopette qui faisait figure de nouveauté et l’expression « garçon manqué », surannée. - Étrangement, le narrateur est omniscient, il rapporte la conversation de sa mère avec la copine. Un détail. Merci pour la lecture. |