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Horreur/Épouvante
KURT : La première vague [Sélection GL]
 Publié le 05/08/16  -  10 commentaires  -  16939 caractères  -  221 lectures    Autres textes du même auteur

« Even death may die. » (H.P. Lovecraft)


La première vague [Sélection GL]


09 h 34


Des sacs en plastique virevoltent parmi la crasse et les cadavres. Un ciel sans nuage jette une lumière crue sur ce bidonville dévasté par les combats. Tout est mort, sale, brinquebalant. Vince longe prudemment les murs, fusil à l'épaule, son canon projette des ombres menaçantes sur le décor. Se méfier de tout, scruter les toits, détecter l'ennemi derrière le moindre rideau agité par le vent.

Secteur nettoyé ?


09 h 36


Des aboiements approchent. Vince s'accroupit contre une épave de Jeep et inspire profondément. Conserver son sang-froid. Non loin, des molosses le flairent, ils sont sur sa piste et s'approchent en jappant d'excitation. Vince en distingue trois, peut-être quatre… Le premier déboule d'une ruelle à quelques mètres. Vince l'abat à bout portant. Détonation. Le talkie crachote : « T'aurais mieux fait d'y aller au couteau newbie, t'as attiré ses copains… » Vince change de planque. Il ajuste. Une petite tête aux lèvres écumantes se présente docilement dans le viseur et éclate dans un nuage de fumée. C'est con un doberman. Sauf quand il s'agit de te choper la carotide par surprise, pas le temps de te retourner que tu pisses le sang. Retour à la case départ.


Vince le sait : l'équipe commence à le prendre en grippe parce qu'il ralentit l'opération. Le sergent DispicableMe gueule dans le casque : « Rattrape-nous ou crève tout seul newbie, marre de te babysitter. » Les autres se marrent dans un couinement métallique désagréable. Le réseau sature. « Et change d'arme newbie, tire en rafales putain, en rafales ! » Vince préfère le fusil à pompe parce qu'il fait un bruit mortel au rechargement. Et puis, quand ça part… Super sensation de puissance, recul bien senti dans les doigts… Modélisation au top ! Vince recommence la mission, pouces fermes, pouls régulier. Le premier clebs qui pointe sa gueule va bouffer du plomb.


10 h 02


Un bébé hurle plus fort que les balles. Vince ôte son casque et pose une oreille contre le mur du salon. C'est le petit d'à côté qui s'époumone. Ses parents s'engueulent, la dispute prend une mauvaise tournure, des coups se perdent dans un fracas de verre brisé et de meubles qu'on renverse. La femme hurle à répétition : « Mais qu'est-ce qui te prend ? Arrête ! Arrêêêête ! » L'enfant pousse des notes suraiguës, déchirantes, ses cordes vocales atteignent leur point de rupture. Puis plus rien. Les cris s'arrêtent net. Vince reste un moment suspendu au silence. Il croit percevoir quelque chose comme un gargouillis sanglant mais son cerveau absorbe trop de virtuel…


10 h 54


Troisième fois que Vince est éjecté du réseau. Ça rame… Ou alors c'est DispicableMe qui l'a banni pour insubordination. Possible. Vince sent monter la migraine caractéristique de l'accro aux écrans. Besoin d'une pause. Un effervescent crépite dans un verre. Vince s'étire, bâille, écarquille les yeux puis s'approche de la fenêtre en fronçant les sourcils. Une colonne de fumée noire s'échappe du centre-ville.


10 h 58


Une explosion retentit. Des vitres éclatent sur les façades d'en face. Vince sent l'adrénaline monter et grimpe sur le toit pour mieux voir. Debout sur les tuiles, il tombe des nues : plusieurs incendies rongent la ville, des hélicoptères bourdonnent, sirènes et alarmes se confondent dans un appel à l'aide généralisé. Le chaos de « Modern Warfare » s'est abattu sur son quartier.

Internet se fait l'écho de nombreux cas d'agressions, des photos sanglantes circulent, quelques rues du centre-ville auraient été mises en quarantaine. Vince fait défiler son flux d'actualité sur une centaine de témoignages convergents. Des militaires en armes déroulent leurs grillages de barbelés dans toute la ville. Ils ont la matraque facile…


Son père appelle, complètement paniqué :


– Putain, tu foutais quoi ? Une heure que j'essaye de te joindre…

– Je jouais au casque. Désolé Igor, je crois que j'ai un peu déconnecté…

– Ta mère est rentrée ?

– Non.

– L'hôpital est débordé, il nous arrive des urgences toutes les deux minutes, je suis parti pour rester un moment, c'est le bordel…

– Qu'est-ce qui se passe ?

– Je ne sais pas. Un attentat, un gaz délirant, des terroristes isolés qui agissent tous en même temps. Tu fermes les fenêtres, tu te barricades… Attends mes instructions.


12 h 33


Maman est rentrée fatiguée. Elle n'est jamais à prendre avec des pincettes en fin de service. Mais aujourd'hui, c'est pire… Le vieux dit toujours qu'elle a passé l'âge de se trémousser en hauts talons dans ce bar de misogynes. Les pourboires généreux ne compensent plus les allusions déplacées et les mains au cul… Maman doit « jeter les bases de sa reconversion professionnelle ». Vince est d'accord.

C'est la troisième fois qu'elle vomit de la bile. Entre deux flirts avec la cuvette, elle reprend son souffle d'un air mauvais. Vince l'aide à se relever. Sa mère titube. Son chemisier est imbibé de sueur et laisse apparaître sa poitrine qui tangue sous l'effet d'une respiration saccadée. Elle tente de se redonner un peu de contenance dans un sourire forcé, puis elle s'effondre sur son lit sans un mot. Vince trépigne, il voudrait lui parler de ce qui se passe dehors, de ce qu'il a lu sur Internet… Mais sa mère le fait taire, elle est au bout du rouleau, elle dit juste que parler lui fait mal.


Les bras d'Igor dégoulinent de sang. Pas le sien, mais c'était moins une… Ses jambes flageolent. Sans doute parce qu'il s'est réfugié dans la chambre froide, surtout parce que l'hôpital est devenu un véritable asile de fous. Son dernier patient, arrivé avec sept balles dans le thorax et déclaré cliniquement mort, s'est soudain réveillé d'humeur cannibale. Du petit hublot taillé dans la porte, Igor l'observe se repaître d'une stagiaire pourtant prometteuse. « Tout s'est passé en quelques secondes, je n'ai rien pu faire… » La stagiaire non plus : tétanisée, elle n'a offert aucune résistance… Elle gît, les fesses à l'air, dans une position grotesque et indécente, pendant que l'individu ressuscité lui déchiquette les seins.


Des scènes d'horreur en provenance de tout l'hôpital se répercutent via le système de ventilation : courses-poursuites, coups de feu, lamentations… Igor n'est que réceptionniste mais son diagnostic est sans appel : « C'est viral. » Par précaution, il s'injecte des antibactériens.


13 h 10


– Et merde… Mais putain… Quelqu'un l'a mordue ?

– Mordue ? Pourquoi ? Si tu la voyais… Rien à voir avec une morsure…

– Écoute-moi bien Vince, je ne sais pas ce qui circule mais c'est contagieux. Tu vas enfermer ta mère à clé et surtout ne pas ouvrir la porte, quoi qu'il arrive. Tu m'entends ? Quoi qu'il arrive !

Pour ton bien et le sien, garde tes distances et attends. Je vais appeler oncle Landon.


Maman tente de se lever pour pisser mais n'y parvient pas. Elle pleure. Le moindre mouvement la fait grimacer de douleur. Un mélange d'urine et de sang se répand en une tache rosée sur les draps. Vince est impuissant. Maman crache le thermomètre dans une quinte de toux, sa fièvre est encore montée, pire, des petites taches noires lui sont apparues dans le cou. Vince les examine. On dirait des marques de nécrose.


13 h 18


Igor trouve encore la force de téléphoner. Heureusement, Landon comprend vite. Militaire à la retraite, il sait que la ville perd la boule et qu'il faut sans tarder prendre la route pour éviter la foule. Son plan est de se rendre en moto dans un coin reculé, il compte camper dans un abri de chasse, en forêt, en hauteur, et examiner de là comment la situation évolue. « Ne t'inquiète pas pour Vince, il vient avec moi. » Leurs adieux sont brefs mais fraternels.

Igor se sent très fatigué, il s'affaisse sur une boîte de compresses stériles et s'avachit sur lui-même, la tête entre les jambes. Un rugissement lui parvient de la salle d'opération. La stagiaire n'était qu'un amuse-gueule.


14 h 25


Le hashtag #possédés fait son apparition sur les réseaux sociaux pour décrire les méfaits des infectés. Dissimulé derrière les rideaux, Vince observe leurs visages inexpressifs, leurs démarches indécises. Une femme en tenue de sport fait les cent pas sur le trottoir. Son visage penche à gauche sous la pression d'une terrible blessure ouverte à l'épaule. On dirait que quelqu'un a tenté de lui trancher la tête sans conviction. Une substance noire lui dégouline sur le flanc et raye son survêtement. Internet relaye des descriptions similaires en provenance de Munich, Amsterdam, New York, Beyrouth : quelque-chose de malfaisant se répand, partout.


Des coups de feu commencent à résonner dans le quartier. Le trafic est dense. L'exode est en route. Une BMW déboule dans la rue et fauche brutalement un possédé, le corps désarticulé vole sur dix mètres, la voiture finit sa course contre un panneau de signalisation. Tous les possédés s'entassent autour de la carrosserie, ils grognent, tambourinent, terrifient la jeune conductrice qui ferme les fenêtres et tente de redémarrer. Mais la fumée blanche qui s'échappe du capot en décide autrement. Elle est prise au piège.

Vince blêmit lorsque la victime de la collision se relève pour rejoindre machinalement les autres possédés : son bras gauche ne tient plus que par quelques tendons, un de ses genoux est plié en sens contraire, son crâne est complètement déformé par l'impact du trottoir. Mais elle marche…


Vince est sorti de son épouvante par les râles de sa mère. Il se remémore les avertissements d'Igor mais ne peut se résoudre à garder ses distances. Prudemment, il entrouvre la porte. « Maman ? » Elle ne répond pas, il s'avance dans la pièce à pas feutrés. « Maman ? » Teint grisâtre, pupilles dilatées, lèvres sèches, pas de pouls… Vince étouffe un sanglot : mais putain qu'est-ce qui lui arrive ? Il voudrait la sentir, l'embrasser, capter un peu de sa chaleur, ce qu'il en reste, une dernière fois peut-être… Mais il se refrène. Son portable vibre. C'est un texto de Landon que Vince déchiffre par-delà ses larmes : « Bouge pas petit, prépare tes affaires. J'arrive et on décampe. »


15 h 42


Son sac est prêt. Vince se force à positiver : « Oncle Landon est un dur à cuire, il saura quoi faire… » Un klaxon résonne dans la rue. Déjà ? Vince entrouvre les rideaux. Non, c'est un minibus auquel la BMW en panne bloque le passage. Son chauffeur est sorti et vocifère bêtement. Un à un, les possédés se détournent de la BMW et se dirigent vers le nouveau venu en tendant les bras. Comité d'accueil hostile. Le chauffeur recule mais il est déjà trop tard… D'autres ont atteint la porte du bus entrouverte et coupent sa retraite. Le chauffeur assène quelques violents coups de poing, il résiste avec éclat, mais les possédés sont trop nombreux… Une vieille femme en guenilles lui entaille la gorge d'une sale morsure qui fait jaillir du sang par intermittence. La suite est un carnage. L'homme se fait tailler en pièces à coups d'ongles et de mâchoires. Les possédés lui dévorent les organes à même l'abdomen, leurs visages ensanglantés se disputant les meilleures bouchées. Certains s'éloignent avec des morceaux, comme cette petite fille qui déroule l'intestin grêle sur deux mètres avant qu'il ne cède. Des hyènes. Le macadam disparaît sous l'hémoglobine.


D'autres possédés ont pénétré à l'intérieur du bus. Pourtant peu nombreux, ils ensanglantent les fenêtres une à une dans un tumulte dantesque. Quelques rares passagers parviennent à s'enfuir mais la plupart périt dans un long calvaire de cris et de boyaux qui voient la lumière. Vince n'entend plus, ne vit plus l'horreur, sa fenêtre s'est transformée en écran. Il tourne de l'œil.


18 h 02


Vince ouvre des yeux terrifiés. Les événements des dernières heures affluent dans son cerveau engourdi. Le bruit mat qui l'a réveillé se répète une fois, deux fois, trois fois… Cela semble provenir de l'appartement. La nuit tombe, c'est la pénombre à l'intérieur. Les pas de Vince sont guidés par la lumière orangée des lampadaires qui transperce les rideaux. Il examine prudemment le salon, la salle de bain, puis se décide à inspecter la chambre de sa mère. La porte grince légèrement.


Maman est debout face à la fenêtre. Elle se frappe la tête contre le carreau avec obstination, comme attirée par les lumières et les bruits du dehors, comme une folle… Le double vitrage s'obscurcit du sang laissé par les impacts de son front. Sa robe de chambre est souillée de déjections. Soudain, elle s'interrompt, hume l'air, puis tourne vers Vince son visage déformé par la mort, son regard annonciateur du mal qui s'est éveillé en elle. D'un pas saccadé, elle s'approche en respirant bruyamment. Vince tente en vain d'établir le contact : « Tu me reconnais maman, tu me reconnais, n'est-ce pas ? » Mais sa mère se contente de claquer des dents. Elle s'est mordu les lèvres en plusieurs endroits et saigne abondamment de la bouche. Elle attaque. Vince esquive. Il se défend tout en n'osant frapper : « C'est peut-être réversible… » Malgré lui, voir sa mère bouger lui redonne espoir.


Après quelques chassés-croisés dans l'appartement, Vince se saisit d'une chaise, attire sa mère face à la porte de la salle de bains et la pousse à l'intérieur. La porte claque. Prise au piège, sa mère entre dans un état de transe barbare qui ne lui permet plus de comprendre le fonctionnement d'une poignée. Elle veut détruire la porte, pas l'ouvrir… Vince lui parle, lui chante des refrains de Jeff Buckley qu'elle aime tant : « Eternal Live is now on my trail, God my red glitter coffin man, just needs one last nail. » Mais rien n'apaise la fureur de sa mère.


21 h 00


Le major Landon fait déraper sa moto. Son pneu arrière crisse et laisse un arc de cercle sombre sur le macadam. À travers la visière de son casque, sa moue témoigne de complications : « Qui aurait cru que ce quartier excentré serait déjà tant infesté ? » Le bruit de son moteur n'est pas passé inaperçu. Un ex-major ne doit d'ailleurs jamais passer inaperçu. Un ex-major assume ses galons. Quelques barbares épars s'approchent en titubant. « Ne pas tergiverser. » Le major n'en est pas à son coup d'essai, il connaît les points faibles de l'adversaire.


Landon vise les tempes, sa batte cloutée fait voler des éclats d'os et de sang. Les coups pleuvent, les barbares tombent, mais le bruit des crânes fracassés commence à attirer l'attention… Un bus détrempé de sang bloque la rue. « Tirer parti du terrain. Temporiser. » Le major se faufile sur le toit et reste immobile quelques minutes. Il tente d'envoyer un texto à Vince. « Réseau HS ». Les barbares s'entassent autour du minibus dans une clameur glaçante.

« Il faut faire vite. » Landon saute sur une voiture parquée à proximité. Des bras émergent d'une fenêtre, manquent de peu de l'immobiliser, il se dégage et court jusqu'à la porte d'entrée en hurlant : « Vince ! Viiiiince, ouvre-moi, ouvre-moi ! » Mais Landon avait sous-évalué les effectifs adverses. Dos à la porte, il résiste face à une dizaine de barbares. Il sort son Glock. Des coups de feu retentissent. Vince perçoit les cris, reconnaît Landon et se précipite sur l'interphone sans réfléchir. L'ouverture automatique déstabilise la mêlée, le major tombe à la renverse sous plusieurs barbares, la cage d'escalier résonne d'un nouveau festin cannibale. Vince perd tout espoir.


22 h 00


Le chambranle de la porte d'entrée se déboîte petit à petit. Ce n'est plus qu'une question de minutes… Dans un élan masochiste, Vince allume la minuterie du couloir et colle l'œil au judas. Mauvaise idée. La lumière galvanise les possédés. Vince tressaille lorsqu'il reconnaît son oncle dans la masse. Le visage en lambeaux, les bras à moitié dévorés, Landon joue des coudes pour rester aux premières loges. Il semble déterminé à entrer, sans doute la réminiscence d'un lieu familier.


Le regard grave, Vince déambule dans l'appartement pour s'imprégner de souvenirs : les disques de son père, un ticket de concert… Il parcourt quelques photos stockées sur son portable, puis il le fracasse contre le mur. Lorsque la porte s'entrebâille sous leur poids, Vince a pris sa décision : il passera le cap en famille.


22 h 02


Sa mère semble soudain animée de désirs contradictoires, elle tend une main aux doigts atrophiés d'avoir griffé les murs, et touche le visage de son fils avec le peu de tendresse qui lui reste. Alors que les moignons dessinent des ellipses sanguinolentes sur ses joues, Vince tremble de peur et d'émotion, elle le renifle, il se donne, elle l'enlace, il sera son premier. Les possédés se jettent contre la porte, il faut accélérer la dernière étreinte. Vince chante : « There's a flaming red horizon that screams our names. » Ce pacte mordant et acide n'est pas un adieu, au contraire, c'est un passage vers l'éternité…

Le fils ne pensait pas souffrir autant. Hurler de douleur pendant que sa mère se délecte est une étrange sensation. Mais il l'apprendra sous peu : un cœur qui palpite encore rend les entrailles tellement plus savoureuses.


 
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   Anonyme   
9/7/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Une histoire classique de zombies, que je trouve bien introduite par cette idée de mettre en scène le passage de Vince de l'horreur virtuelle à une réalité bien pire. Tout le récit est bien mené à mon avis, le mouvement est net, les changements de focalisation d'un personnage à l'autre assurés, les scènes bien gore comme j'aime. J'apprécie aussi la fin qui exprime le désir jusqu'au bout d'amour et de tendresse du garçon, son impossibilité à renoncer à l'image maternelle.

En résumé, je trouve le texte vraiment maîtrisé ; je regrette toutefois le côté trop attendu de l'ensemble. Une bonne histoire de zombie, qui manque un peu à mes yeux de twist, de décalage.

   Anonyme   
9/7/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
J'ai l'impression que vous vous êtes beaucoup inspiré de la série Walking Dead ou des films Resident Evil. C'est très à la mode en ce moment les histoires de zombies, de mystérieux virus qui contaminent la population pour changer les gens en créatures assoiffées de sang. Rien de bien original en fait, c'est dommage car votre style est plutôt plaisant, très correct.
Vous devriez tenter autre chose, ne pas copier ce qui a été déjà produit à toutes les sauces. J'avais le sentiment de goûter à un plat réchauffé des centaines de fois.

   hersen   
18/7/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
pas de doute, c'est bien de l'horreur épouvante, mais avec pour moi un petit hic : je me suis crue visionnant Walking dead.

cette maladie qui se transmet dès que l'on est mordu, les gens tirés de leurs véhicules puis en partie mangés et contaminés, enfin, je n'ai là rien de nouveau.

Une petite larme pour la fin où la maman mange son fils. Mais j'ai trop cette série en tête( dont je n'ai pas tout vu loin de là) pour que cela m'émeuve comme l'aurait fait une idée nouvelle.

c'est dommage car l'auteur aurait les possibilités de développer des idées plus personnelles, à mon avis.

   Pouet   
5/8/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bjr,

J'ai trouvé l'ensemble assez bien écrit. Des petites touches d'humour sympa comme "s'est soudain réveillé d'humeur cannibale" ou "La stagiaire n'était qu'un amuse-gueule".

C'est une histoire de zombies qui se laisse bien lire. Moi quand j'étais ado je me régalais avec, par exemple, un bon petit "La nuit des morts-vivants" de Romero... Mais je ne crachais pas non plus sur un petit Evil Dead ou un Brain Dead voire un Bad Taste (Ah il était fort Peter Jackson à ses débuts...) Mais on s'éloigne du sujet.

Revenons à nos biezom....
Le genre n'est pas forcément très renouvelé mais bon un zombie reste un zombie quoi.

Un peu de mal avec l'accès sentimental de la maman envers son fils à la fin (le zombie ne fait pas dans le sentiment voyons!) mais rassuré en constatant qu'elle daigne tout de même le dévorer! ;)

Le titre laisse supposer qu'il y aura une deuxième tournée? Miam.

Divertissant.

   vendularge   
5/8/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

Bon, je ne suis pas une fan des zombies et autres vampires gores mais je trouve ce texte plutôt bien écrit, l'histoire bien menée.

Un petit détail

" C'est viral. Il s'injecte des antibactériens"..Bon si c'est viral, les antibactériens n'ont aucun intérêt, ceci-dit la vraisemblance ou la vérité n'ont pas cours dans ce type de récit.

Bref, on peut ne pas aimer le genre mais apprécier le travail d'écriture et le résultat et c'est mon cas. Bien vu, le passage entre jeu vidéo et réalité (enfin réalité....à moins que le jeu soit en fait l'histoire des morts vivants et ce serait vraiment surprenant, ils arriveront sans doute ces jeux où nous sommes représentés)

Vendularge

   MissNeko   
5/8/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
On sent l inspiration jeux vidéo ! Les doberman m ont tout se suite fait penser aux vieux bons jeux REsident evil!
Une bonne ambiance comme j aime et j ai bien aimé la chute, ce suicide en famille.
Un bon moment ! Les zombies comme les vampires j en suis fan !

   JulieM   
6/8/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Les zombies ne sont pas vraiment ma tasse de thé, mais le récit est bien mené, progressant vers l'inéluctable mais surprenante chute. Un début original: du jeu vidéo en casque virtuel Modern Warfare (haha les dobermans, excellents) aux actes démentiels des zomb, pas mal. Bien décrits et bien écrit, mais sans surprise. Un petit cure-dent ?

Merci du partage.

   Alcirion   
15/8/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai beaucoup aimé le style, très percutant. L'idée du découpage temporel donne une action nerveuse, du peps au récit. Une approche cinématographique.

Pour le fond, l'histoire n'est pas très originale. J'ai pensé aux zombies de Romero... et à tous ceux qui s'en inspirent depuis 40 ans.

Cependant, je trouve une vraie qualité d'expression, les descriptions des scènes horrifiantes sont très réussies, notamment la dernière. Vous avez sans doute un potentiel dans le genre, en développant des idées plus personnelles.

   Anonyme   
12/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Magnifique citation...

   andrejalex   
25/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Histoire hallucinante, menée dans un style percutant.
Des torrents d'hémoglobine dans un monde devenu fou.
La fin, où la mère mange son fils ( allusion œdipienne ?) est particulièrement savoureuse.
J'ai aimé sans réserve.
A bientôt pour la prochaine!


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