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Anonyme
7/7/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une rage, une force impressionnantes ! Une histoire qui arrache, et je trouve que l'idée est bonne de la présenter de la sorte, mais je regrette un rythme trop incertain, qui selon moi ne suit pas bien l'action.
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jaimme
7/8/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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François Villon aurait aimé. Enfin s'il avait vécu ici et maintenant.
Lorsque l'amitié ultime est arrachée, lorsque la vie n'a plus de combat à mener, rien n'arrête le désespéré. Un tourbillon en forme de tempête. J'ai aimé. La gageure de garder ce rythme fou était impossible à tenir sur une telle longueur. Et lors j'ai senti quelques moments un peu plus mou-du-ge'nou. Des considérations tellement implicites que leur "explicicité" n'était pas indispensable. De même, malgré le formidable travail sur la sonorité, il reste encore à peaufiner certains passages pour accentuer leur fluidité, nécessaire pour une lecture flash. Mais l'oeuvre est remarquable, à la hauteur du propos. Merci! |
Anonyme
9/8/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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La forme de ce texte correspondrait davantage à un poème mais le fond révèle une nouvelle que j'ai trouvé émouvante. L'histoire rondement menée, les personnages sont bien campés, et le rythme demeure soutenu du début à la fin, quoique la forme sur la longueur gêne la lecture, à mon avis.
Merci pour cette histoire dure et tendre à la fois. Bonne continuation à l'auteur. |
Pat
9/8/2011
a aimé ce texte
Bien
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L’histoire tient en haleine, bien qu’on puisse être déconcerté par la mise en page qui peut faire reculer. J’aime beaucoup le style qui est tout à fait en accord avec le thème et le personnage. L’expression fait réaliste. Le ton est tout à fait crédible, à la fois bourru mais, aussi, tendre. On entre donc facilement en empathie avec ce narrateur.
Néanmoins, les contraintes que semble s’être données l’auteur ne sont pas exemptes de maladresses. La forme en paragraphes courts est tout à fait intéressante et fait, effectivement, complainte (un peu comme la complainte de Mandrin). Toutefois, le rythme et la prosodie ne sont pas respectés de façon rigoureuse. Les rimes (plus souvent assonances, d’ailleurs) sont présentes la plupart du temps, mais pas à chaque fois. C’est un peu comme si l’auteur faisait parfois passer le sens avant la forme. Ce qui n’est pas une mauvaise chose, mais aurait dû être davantage généralisé. C’est comme s’il y avait eu une hésitation entre deux formes (l’une respectant la forme, l’autre respectant le sens). En tout cas, ça donne l’impression que les vers (?) sont ratés. Quant au rythme, il est loin d’être régulier, ce qui me donne la même impression que pour les rimes. Ce qui me gêne aussi, c’est la ponctuation : quelques points ont été mis à la fin, alors que tout le reste n’en comporte pas. C’est comme si l’auteur avait voulu privilégier une ponctuation « spatiale » au début, mais n’avait pas tenu la longueur. En plus des points, il manque pas mal de virgules (et autres marques de ponctuation, comme les points d’exclamation). Bref, ça ressemble là-aussi à une hésitation entre deux choix (ponctuer ou pas). Mais là, clairement, la ponctuation est nécessaire en raison de la nature narrative du texte (on n’est pas en poésie… et même…). Les risques de se tromper sur le sens sont trop importants, d’autant plus avec cette longueur. Une autre imperfection m’a ennuyée : l’expression n’est pas, non plus, régulière sur tout le texte. Le niveau de langage est familier, mais, par moments, il ne l’est pas complètement. Ex (parmi d’autres) : « Qu’ils lui ont défoncé l’arrière-train Il n’a pas lâché, nom de nom ». Pour coller avec le registre proposé à d’autres moments, il aurait fallu, selon moi : « Qu’y lui ont défoncé l’arrière-train (ou le derrière) Il a pas lâché, nom de nom » (fautes corrigées) « Cela ira des nouveaux tampons en téflon Aux capotes garanties de fabrication artisanale » Mieux selon moi : « Ça ira des (nouveaux) tampons en téflon Aux capotes (garanties) fabrication artisanale » (les termes entre parenthèses pourraient être supprimés) Outre les ellisions (ça/cela, qu’il/qu’y, ne sont/sont, rideau de douche/ rideau d’douche, etc.) qui auraient dû être régulièrement utilisées pour traduire l’expression du personnage, le registre est parfois trop soutenu au niveau de la syntaxe et du lexique. Ex : « C’est nettement plus intrépide Mais vachement moins glacial Que de rester à se les cailler Sous le pont des Invalides » Intrépide, voire glacial, me semblent un peu trop élaborés d’un point de vue lexical par rapport au registre de « se les cailler » Essai de réécriture : « C’est nettement plus casse-gueule Mais vachement moins frisquet (ou gla-gla) Que d’rester à s’les cailler Sous l’pont des Invalides » (les ellisions avec apostrophes sont difficiles à lire dans un long texte, mais il faudrait, selon moi, harmoniser : toujours les utiliser ou jamais). Dans l’exemple que je viens de donner, ça flingue les rimes, bien sûr. Du coup, je me dis que les différences de registre sont conditionnées par la volonté de faire des rimes à tout prix. Ce qui rejoint mon avis très général sur la difficulté à faire un choix clair entre les différentes contraintes. C’est vraiment dommage, car ça donne l’impression d’un manque de soin au niveau de l’écriture, alors que ce n’est pas forcément le cas. Mais les contraintes se retrouvent en contradiction. À mon avis, il aurait fallu garder les paragraphes courts, privilégier le niveau de langage en abandonnant la volonté de rimer, essayer de respecter davantage le rythme (même s’il peut changer d’un passage à l’autre : la régularité pouvant justifier la mise en page) et ponctuer. Malgré ces maladresses, j’ai apprécié ce texte qui ne manque ni de force, ni d’émotion, et je salue la recherche d’originalité au niveau de la forme. |
Gerwal
12/8/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une fois passé l'épisode un peu énigmatique du vieux Beretta, modèle 1934... (Mais ce sera l’objet d’un autre débat !...), on se laisse emporter par cette histoire d'amour et de mort un peu particulière mais assez réaliste, avec ses arrières plans tristement contemporains (misère, désœuvrement, violence...), malgré quelques détails un peu trop "forcés" (un Hummer sur le parking d'un super-marché ?).
Une tranche de vie, à la fois bien résumée et bien développée (je crois voir ce que je veux dire par là...) de ces manants d'aujourd'hui qui n'ont que quelque pont venteux pour Cour des Miracles... J'ai noté trop d'expressions à la fois drolatiques et poétiques pour en citer quelques unes (le texte en est riche d'un bout à l'autre), et j'ai pensé à quelque poème de Jehan Rictus, autant par le fond que par la forme. Un seul regret: Hugo Lombaerts reste un illustre inconnu pour moi... j'avoue mon ignorance à propos de ce personnage qui revient de façon récurrente dans ces lignes ???! |
Anonyme
23/8/2011
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Bravo Monsieur!
Là, Tobie devient une légende, urbaine, car, oui, Tobie est vivant... Tobie, c'est l'clébard qu'on voudrait tous si on était un vieux clodo, et si on était un vieux clodo, on voudrait tous être celui-là. Vécu, caractère, vision claire... Le paysage est rude, réel, bien torché, le langage n'est pas ordurier, il vient du fond des tripes. Et niveau rythme, putain whaaa ca balance! Rock goût bitume et grosses maraves. Si on ne colle pas un excellent sur ce genre de textes, on n'en colle jamais. Le - c'est parce que ca manque de putes ;) Vous êtes un poète, de la trempe d'Hart Sullivan. Merci! |
Anonyme
5/9/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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hormi p'tete la présentation qui a du désarçonner les feignants dans mon genre, je suis vachement heureux d'avoir fait la connaissance de ces deux gus.
C'est vachement vivant comme histoire, c'est bien balancé comme le pruneau envoyé à ce vigile de mes 2. C'est en plus pas du tout politiquement correct, donc absolument dans mes cordes. J'ai adoré aussi le contre emploi dont le sieur Léopold, se sert pour son scénar, le taser qui guérit la paralysie de Tobie, c'est du grand art, même si on se doute que çà n'arrivera jamais. La fin aussi, Bob et Bobette c'est vachement top la mon pote. Bon comme disait aussi mes prédécesseurs en com, y a des trucs à améliorer, sûrement, mais perso, j'ai pas le talent de "pat", pour lui donner des pistes. Moi j'espère qu'un jour y nous racontera, les aventures de Jobelin et de son berretta. |
Bidis
24/10/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Sans le suspense et les rebondissements, je ne crois pas que j’aurais lu ce texte jusqu’à la fin, car je trouve l’écriture très peu soignée. Bien sûr, c’est une gageure : travailler et retravailler un texte qui ne peut en aucun cas laisser voir qu’on l’a travaillé ! Et peut-être que l’auteur me dira qu’il a sué sang et eau dessus. Mais quand je remarque cette répétition du très banal adverbe « aussi » ("Danse communicative aussi, Car mon Tobie, lui aussi"), je me dis que je n’ai pas tort de regretter tout au long de ma lecture un grand manque de finition. En tout cas c’est ce que je ressens. Et c’est dommage. Car l’histoire est touchante et l’écriture, tout à l’emporte pièce qu’elle me paraisse, frappe le lecteur et l’entraîne. Bref pour moi c’est tout à la fois excellent et raté, entre exceptionnel et moyen. C'est-à-dire « bien » mais avec un +.
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