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Aventure/Epopée
Leverbal : En double aveugle
 Publié le 26/01/17  -  18 commentaires  -  5852 caractères  -  115 lectures    Autres textes du même auteur

Deux écrivains échangent sur leurs textes en cours. Qui influence qui ?


En double aveugle


Peu de personnes connaissent la véritable origine de ma production littéraire. En terme d'inspiration, s'entend. À mes débuts, j'étais un de ces infatués scribouillards qui confondait imitation et talent sans même s'en rendre compte, avec en plus, peut-être, ce semblant de lucidité qui me permettait de ne pas sombrer devant les portes quotidiennement fermées des éditeurs potentiels.

Farigure et moi étions dans le même bain à cette époque. À la différence près que mes écrits étaient généralement refusés parce que trop inconsistants, et les siens trop conséquents. C'est sa logorrhée littéraire qui m'avait impressionné lors de notre première rencontre. Et puis cette approche désabusée et un peu sarcastique du monde de l'édition, manière de se protéger des critiques plutôt plaisante.


L'idée de reprendre à mon compte certains de ses concepts, certaines de ses créations, noyés dans le flot incessant de ses volumes de brouillons, a germé en moi quelque temps après, lorsque nous avons pris pour habitude de nous retrouver à intervalle régulier pour échanger nos travaux. Prudent, j'ai d'abord commencé par lui soumettre un texte reprenant copieusement une de ses inventions, sans faire aucun commentaire en ce sens.

À notre rendez-vous suivant, il ne me fit aucune remarque sur celui-ci.

Je renouvelai l'expérience à deux ou trois reprises, afin d'écarter l'éventualité que, même s'il m'en faisait toujours une critique d'ensemble assez fidèle, il aurait menti sur le fait qu'il prenne le temps de lire mes textes. Inconsciemment, je crois que c'est cette peur, cette trahison de notre tacite entente sur une lecture réciproque de nos écrits, qui m'avait conduit à ce geste. Je voulais avoir une preuve explicite, au-delà des questions échangées par pure politesse sur tel ou tel aspect de la construction d'un texte, d'une tournure de phrase, d'une formule de style, qu'il lisait réellement mes textes.


Son absence de réaction face à ma fourberie m'inquiéta. Que cherchait-il ? S'il ne lisait pas mes textes, à quoi bon ces échanges ? Et s'il les lisait, pourquoi ce silence ? Aucune de ces alternatives ne me satisfaisait. Je le jugeais bien trop fin pour ne pas s'apercevoir de la supercherie, et pas assez mal élevé pour me mentir aussi effrontément sur la véracité de ses lectures. J'en vins à me persuader que, tout en se sachant dupé, il tirait un avantage de cette situation. Comme si, sans oser l'avouer, sans même se l'avouer à lui-même peut-être, il préférait se voir en nègre que me voir en plagiaire. Stratégie du coucou qui remplace l'œuf de sa victime par le sien, qu'elle s'en aperçoive ou non, au risque de le voir aussi cassé, mais sans vraiment l'assumer…

Cette idée qui ferait de moi non pas le manipulateur mais le manipulé faillit me rendre fou. Je décidais d'aller aussi loin que possible, c'est-à-dire jusqu'à la publication d'un recueil ne contenant que des textes inspirés de ses manuscrits, pour voir si son ambition était de me faire payer au prix fort le doute que j'avais instillé entre nous en le copiant.

Mon changement d'attitude envers lui fut imperceptible, du moins le crus-je. En revanche, le soin que j'apportais à chaque texte s'accrut considérablement. Sans doute était-ce le moyen qu'avait trouvé mon subconscient pour racheter ma faute, exceller dans la contrefaçon, faire de pépites à l'état brut des lingots polis et prêts à être transformés en joaillerie.

Le jour d'une réponse positive d'un éditeur arriva. Loin de l'apprécier, je redoutais de plus en plus le moment fatidique où Farigure lirait le livre imprimé et broché, et la suite logique, le procès, la condamnation, la vindicte publique.

Rien de tout cela ne se produisit. Farigure me félicita chaudement pour cette première publication. Après notre rendez-vous, je repris ses notes, les comparant une à une au faux livre, ne comprenant pas comment la ressemblance ne lui sautait pas aux yeux. Un moment j'eus même l'idée de lui soumettre mon forfait, pour connaître le fin mot de l'histoire. Mais mon ego me l'interdit.

La vente du livre dépassa toutes les espérances de l'éditeur, qui en fit trois rééditions, de plus en plus importantes. Au bout de six mois, ses requêtes insistantes pour que je lui fournisse un deuxième manuscrit eurent raison de mes scrupules, et je décidai de poursuivre ma perfidie.


Il me fallut quatre livres pour atteindre le niveau d'assurance (ou d'orgueil ?) suffisant pour que je juge mes propres idées aussi bonnes que celles de Farigure. Celui-ci n'avait encore rien publié, mais sa production était toujours aussi pléthorique qu'au commencement. Lorsque je lui offris mon cinquième recueil, je savais qu'il était temps de couper tout contact.

Un temps j'avais essayé d'écrire mes pensées personnelles tout en continuant à lire ses manuscrits, mais la tâche s'était révélée insurmontable. La puissance de ses textes hantait toutes mes pages, et je vivais dans la crainte de créer des plagiats par inadvertance, après l'avoir fait intentionnellement pendant si longtemps. J'avais donc arrêté de prendre connaissance du contenu de nos échanges mensuels, et m'étais retrouvé dans la position exacte dont je l'avais soupçonné à nos débuts, à improviser des commentaires sur une œuvre dont je n'avais pas lu un mot.

Cette situation m'était insupportable, et au prétexte d'un désaccord futile, j'interrompis nos rencontres.

Bien plus tard, ayant suffisamment côtoyé l'inspiration pour m'en faire une idée assez précise, je finis par me persuader que Farigure, dès notre premier rendez-vous, avait évité tout risque de contamination de sa création par la mienne et inventé tous ses retours sur mes textes, avec la certitude absolue que j'en faisais de même.

Et que nos échanges n'étaient que le soutien nécessaire à son travail de titan.


Didier Marinache, lettre posthume.


 
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   plumette   
26/1/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Ce qui me frappe d'abord, c'est le sujet de ce texte qui parait sur oniris dans un contexte bien particulier où un certain nombre d'auteurs viennent de découvrir avec stupeur et colère le copié/collé de leurs écrits parus sur oniris dans des recueils publiés!! Incroyable coîncidence ou opportunité ?

L'incipit de ce texte évoque la notion d'influence, mais en réalité, il s'agit bien ici de plagiat, mais de plagiat consenti par la victime et assumé avec un peu de culpabilité ( qui cède ra facilement avec le succès et l'impunité) par l'auteur du plagiat.

En fait l'auteur qui se sert copieusement dans l'oeuvre de son collègue ne saura jamais ce que pense ledit collègue de son action délictueuse, ce qui le conduira à imaginer que son collègue ne l'a jamais vraiment lu? !!

J'ai été intéressé par ce rapport de 2 écrivains entre eux, mais je suis perplexe quant au dénouement. Si l'auteur veut faire passer un message, quel est-il?

le texte est bien écrit, en forme de confession si je comprends bien. Je suis restée sur ma faim car j'aurais aimé en savoir un peu plus sur ce Farigure qui reste volontairement dans l'ombre.

Plumette

   Pouet   
26/1/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bjr,

Pas mal l'idée. Cynique à souhait. Bien "vu", quoi.

Un petite texte bien écrit ai-je trouvé. Rien de très constructif à dire, désolé, je suis un peu sec, je vous laisse simplement une trace de mon passage.

Un sympathique moment de lecture qui, ma foi, résonne assez particulièrement dans le contexte onirien actuel.

Au plaisir.

   toc-art   
26/1/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour,

J'ai bien aimé ce récit qui pousse à s'interroger sur la propriété intellectuelle, sur l'éthique, ce qu'on accepte ou non de faire pour exister et quelles excuses on se trouve lorsque nos actes ne sont pas conformes à nos valeurs.
Pas de souci avec l'écriture.
En fait, mon seul gros bémol tient dans le fait que je ne vois pas comment le plagié pouvait émettre des commentaires sans avoir lu et deviné le plagiat de son collègue. En effet, par expérience, il ne me paraît pas possible d'émettre une critique crédible et utile à son auteur sans s'appuyer sur le texte.

   vendularge   
26/1/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour,

C'est curieux comme objet, cette hsitoire de lecture "en double aveugle", il y en a au moins un qui lit l'autre, de la même façon, de quoi sont constituées ces remarques sur la construction, sur le style..etc si Figure n'a rien dit, ils ne se disent rien, donc? Je ne suis pas sûre d'avoir compris de quoi est constitué ce lien, juste un échange de manuscrit, sans mot?

La probabilité pour que Figure ne lise pas le bouquin publié et bien vendu de son compagnon de littérature, me paraît infime. Mais vous l'avez pensé comme ça et c'est votre droit. Il faudrait que le psychisme de ces deux individus soit inscrit dans une forme de relation perverse...bon c'est possible..

"avec la certitude absolue que j'en faisais de même"
ne me semble pas correcte.

Bref, un moment de lecture sympa mais une histoire particulièrement improbable en dehors du résultat de la rencontre de deux personnalités pathologiques, ce qu'il aurait été intéressant de lire..

merci
vendularge

   micherade   
26/1/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Le texte est intéressant et bien écrit. Il chemine pas à pas vers la révélation ou plutôt vers la réflexion finale. L'action ( le moteur d'une nouvelle) tient à l'attitude du personnage-narrateur et au mutisme de Farigure qui ne lit pas les œuvres de son camarade. L'intrigue peut paraître mince mais elle est arrivée à capter mon intérêt, même si elle ne m'a pas passionnée.

   MissNeko   
26/1/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir

L'écriture est claire et efficace. J'ai aimé lire les réflexions de cet écrivain -plagieur.
L'idée selon laquelle l'auteur plagié s'est abstenu de lire les textes de l'auteur-plagieur en s'en cachant me paraît juste peu probable au vue de leurs échanges sur leurs travaux. Il y a peut être un détail qui m a échappé.
Intéressant " le plagiat par inadvertance" : peut- on involontairement plagier un écrit que l'on aurait lu ? Est-il possible d'avoir tant " digéré" les pensées, les narrations d'un autre qu'on les croit siennes ?
Merci pour ce partage

   Anonyme   
27/1/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,
L'écriture est parfaitement maîtrisée, rien à dire de ce côté.
Cette histoire est courte ce qui est aussi un plus avec une telle densité, un tel niveau. Un texte plus long aurait sans doute apporté son lot de bâillements et de migraines.
Ce qui m'a gêné, par contre, est bien ce thème guère intéressant, des écrivains en mal de reconnaissance, entretenant une relation artistique un peu étrange, et qui ne sont pas vraiment amis pour s'affliger ce genre de problème. Ces écrivains bien trop tournés vers leur gros nombril m'ont, à vrai dire, passablement ennuyé.
Désolé.
Mais à vous relire tout de même, pour la qualité de l'écriture.

   klint   
29/1/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Le plagiat en littérature, un thème qui nous interpelle tous, je crois.

En fait tout a déjà été écrit, inventé, imaginé, avec plus ou moins de bonheur n'est ce pas, donc difficile de faire du neuf avec un style novateur.

L'histoire se lit, Le style est bon mais un peu imprécis de temps à autre avec des expressions m'ont genée : "j'interrompis nos rencontres" je mis fin à ? ou je coupais nos relations (interrompre c'est casser pendant la rencontre non ?)

'"suffisamment côtoyé l'inspiration pour m'en faire une idée assez précise" vous me direz la recette de l'inspiration et comment faire pour la cotoyer

C'est rigolo c'est une question que je me suis posée en donnant à lire certains de mes 'trucs' lisent ils vraiment ou ont ils en réserve des phrases toutes faites où ils piochent après avoir lu la première et dernière ligne ?

Donc une idée interessante avec un style qui pourrait être amélioré, un recit court qui sert le propos.

   Anonyme   
30/1/2017
Le sujet est intéressant mais l'écriture laborieuse.
je pense qu'il serait utile d'élaguer ce texte pour en faire quelque chose de lisible — si j'ose m'exprimer ainsi — car l'idée de départ est vraiment intéressante.
je préfère ne pas noter. Vous devriez reprendre ce texte et en faire quelque chose de littéraire (d'autant que précisément le narrateur est un écrivain publié dont on pourrait attendre quelque chose de mieux élaboré.)

   silvieta   
30/1/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Une réflexion intéressante sur le travail d'écrivain. Où s'arrête le modèle, où commence le plagiat ? Un film est sorti récemment, abordant le même sujet, mais ne l'ayant pas vu ( l'occasion ne s'est pas encore présentée ) je ne saurais dire s'il a inspiré la curieuse chute de cette histoire.

Une réflexion un peu compliquée par endroits, pour mon faible intellect.

La dernière ligne, discrète, semble essentielle à la compréhension de la nouvelle. Pourquoi la lettre de cet auteur plagiaire est-elle "posthume" ?

   PierrickBatello   
30/1/2017
 a aimé ce texte 
Pas ↑
La littérature qui se regarde le nombril m'a toujours ennuyé. Conséquence directe: je me suis lassé assez vite de ce jeu de cache-cache, d'autant que la chute est faiblarde. Le style assez commun: phrases longues sans véritable souffle, quelques mots savants pour relever. On eut aimé y trouver quelques extraits de sa "puissance littéraire" vantée tout du long.

   GillesP   
1/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime bien l'idée de départ, notamment parce qu'elle entraîne inévitablement toute une série de questions: peut-on vraiment écrire sans être influencé par les livres que l'on a lus? Dans ce cas, il ne faudrait rien lire. Mais je suis persuadé qu'un écrivain est avant tout un grand lecteur, quelqu'un qui se nourrit des autres pour construire son propre univers. On ne se construit en tant qu'écrivain que par tout un ensemble de références, fût-ce pour s'y opposer. Mais si on accepte l'idée que s'inspirer d'autres écrivains est forcément, au départ, nécessaire, comment faire en sorte que l'inspiration ne soit pas du plagiat? Voilà, dans le désordre, les questions que votre texte m'a inspiré. Et quand un texte m'inspire des questions, c'est qu'il me parle. Tout cela pour vous dire que j'ai bien aimé cette nouvelle. L'écriture est traditionnelle (ne voyez aucune connotation négative de ma part), c'est-à-dire que vous ne cherchez pas à épater le lecteur avec des effets de style trop visible. Dans votre nouvelle, l'écriture est au service de votre propos, ni plus, ni moins, ce qui est un choix tout à fait respectable.

La fin m'a un peu déçu, néanmoins: non pas que je m'attendais à une chute surprenante, mais je trouve qu'elle manque de cohérence: si le narrateur en conclut que Farigure n'a jamais lu ses textes, comment a-t-il pu faire des commentaires cohérents, sans que le narrateur se doute de quoi que ce soit pendant des années? Cela me semble peu crédible, même si, je pense que vous avez voulu vous situer davantage dans le symbole que dans le réalisme.

   matcauth   
10/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour,

je trouve ce texte intéressant, car il nous place en face d'interrogations que nous avons, tous ou presque, j'imagine, dans nos moment de littérature.

Ces interrogations sont plus profondes qu'on pourrait le croire au premier abord, car cela touche au fait qu'on a tous besoin des autres, et les choses qui nous inspirent ont peut-être déjà été exploitées. Mais on ne peut pas tout révolutionner et il faut accepter de faire des variations sur le même thème.

Et puis le point de vue de Farigure arrive, il est mystérieux, puisque visiblement il remet cela en cause. Il semble être pour sa part dans la pure création, il la préserve et finalement ne perce pas dans le métier.

Cela fait réfléchir, c'est le but de ce texte et c'est bien présenté.

L'ensemble est bien écrit même si c'est un peu froid, assez chirurgical, et on n'éprouve pas d'empathie pour le personnage principal. C'est un peu ce que je regrette ici, ce côté romancé, tout comme j'aurais préféré qu'il y ait davantage de dialogues, pour rendre l'ensemble vivant. Peut-être que ce qu'on attend d'une lecture sur ce site vous dessert, car le thème évoqué ici est singulier.

Mais je ne boude pas ma lecture et j'attends les prochains écrits avec intérêt.

Merci.

   Donaldo75   
12/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Leverbal,

J'ai bien aimé ce texte, même si ce fut difficile de rentrer dans l'histoire au début.

La progression du personnage principal, l'antinomie entre ses soupçons et ses scrupules, entre son ego et ses craintes, font la richesse de la psychologie déployée ici.

La fin est en trompe l'œil, je trouve. Je ne lui ai pas trouvé de réelle utilité.

Merci pour la lecture,

Donaldo

   Bidis   
23/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'ai trouvé ce texte bien écrit et intelligent. Le "posthume" pour moi voudrait dire que le plagiaire ne sait définitivement plus qui il est, juste retour des choses. Et que la meilleure défense pour l'"original" était bien de le laisser s'enfoncer dans sa malhonnêteté.

   Anonyme   
28/3/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Direct et complexe, j'aime bien les rapports entre les personnages, c'est bien pensé, et vivant.

   Anonyme   
4/3/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très bonne idée. Bien exécuté. Texte bien aéré aussi.

   mirgaillou   
4/7/2019
 a aimé ce texte 
Pas
Ce texte me rappelle un film de Woody Allen. J'ai malheureusement oublié le titre.
Il était beaucoup plus pervers! Un romancier plus ou moins raté, après avoir "piqué" et fait publier l'oeuvre d'un ami qu'il croyait mourant, il voit le malade se rétablir!

J'ai trouvé celui-ci assez inconsistant. Son auteur sait écrire, c'est la moindre des choses, mais aucune émotion, aucun frisson ne s'en dégage.
Il m'a appris qu'en ce moment la plateforme est sujette à plagiat. Si le but était de dénoncer cette honteuse pratique, o.k il a une raison d'être. Sinon, il ne marquera pas mémoire de façon indélébile!


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