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plumette
28/11/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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j'ai été interessée par ce texte qui tente de faire partager au lecteur le ressenti d'un aveugle, la manière dont il perçoit le monde et le curieux deuil induit par le fait de découvrir ce qu'est "voir".
Pourtant, je suis restée un peu sur ma faim. Il me semble que les mots sont insuffisants pour traduire cette expérience. Je me suis également demandée si,dans la vraie vie , il existait une opération qui rende la vue à un aveugle de naissance? enfin, il me semble qu'il y a une petite incohérence entre le début avec la phrase: "Maintenant que je suis devenu un voyant, je me souviens avec nostalgie de mon monde d’avant" et la fin où l'on apprend que le narrateur est redevenu aveugle et qu'il a donc retrouvé son monde d'avant. l'écriture est au service du propos, limpide, explicative. |
Tadiou
30/11/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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(Lu et commenté en EL)
Je suis très ému par ce récit, sobre, clair, mesuré, équilibré, qui pourtant évoque une tragédie. L’écriture est d’une précision « chirurgicale », mathématique, avec beaucoup de recul et de hauteur de vue. C’est finement analysé avec les variations de l’importance des sens, avec l’expression de diverses sensations suivant les différentes époques : une belle sensibilité. Aucun pathos, même quand la cécité revient : le narrateur ne conserve que le positif... Une magnifique leçon de vie et de bonheur. Félicitations. Et à vous relire bien sûr ! Un petit détail: la présentation aurait gagné à être aérée, avec quelques sauts de lignes et petits paragraphes. Tadiou |
Asrya
1/12/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Un sujet intéressant qui mériterait, nul doute, d'être étoffé car le point de vue (si l'on peut dire ça) n'est pas souvent traité.
J'ai aimé certaines images, certaines comparaisons, certaines définitions de ce qu'est la "vue" pour un non-voyant ; ce à quoi correspond le vert de l'herbe et sa signification plus tactile. J'ai beaucoup ce genre de choses qui amènent à prendre du recul sur le quotidien, la vie, son expression et la manière dont chacun la perçoit. Peut-être que le texte est trop court pour que l'on puisse suffisamment sentir ces nouvelles émotions, ce nouveau monde que découvre votre personnage ; qui lui est enlevé par la suite (est-ce si négatif d'ailleurs...). Je pense que l'écrit, qui se veut réflexif, aurait pu être approfondi ; quand bien ce témoignage (réel ou non peu importe) apporte certains éléments, je pense qu'il aurait pu être encore plus fouillé pour que le lecteur soit pleinement emprunt des sensations décrites et du comparatif entre ces deux mondes. Clairement, je ne me suis pas senti "étranger", je ne me suis pas senti "nouveau voyant" ; je n'ai pas eu cette sensation de voyage, de découverte et de partage de cette découverte entre votre personnage et le lecteur (moi en l'occurrence). Peut-être suis-je trop fermé pour recevoir (facilement) ce genre de message. Je ne sais pas. Ceci-dit, j'ai apprécié la lecture et était heureux de vous suivre pendant ces quelques lignes. Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
Jean-Claude
9/1/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour.
C'est intéressant, cela se laisse lire et la fin, entre autre, suscite la réflexion. Le style, simple, gagnerait à être un peu moins réflexif (difficile j'en conviens ici) et à contenir un peu moins de redondances. Une remarque : les virgules ne sont pas en option. Elles rythment et éclaircissent les phrases. Elles peuvent même avoir une incidence sur le sens. ---------- Quelques remarques entre {}, et pas seulement pour les virgules... "S’il n’y avait pas eu cette première fois{virgule} jamais je n’aurais pu dicter ce texte." "Moi{virgule} j’ai eu une deuxième « première fois » :" "J’étais aveugle de naissance. À ma naissance{répétition trop proche}," : la phrase "J’étais aveugle de naissance." pourrait glisser en fin de paragraphe (la conclusion) et devenir "J’étais aveugle." "Rétroactivement{virgule} je m’aperçois que l’idée que je m’en étais faite ne correspondait pas à la réalité." Note : rétrospectivement est sémantiquement plus correct que rétroactivement (il s'agit d'une considération pas d'une action supposée ou reportée). "J’avais bâti un univers dans lequel j’évoluais sans problèmes{problème}." "Pour moi{virgule} « maman »{virgule} c’était une voix, une odeur, une pression quand elle me serrait contre elle." "Tous ces mots sans signification{virgule} je les ai concrétisés la première fois que j’ai vu !" "Un médecin apprit à mes parents que{virgule} dans un cas de cécité comme la mienne{virgule} il était maintenant possible d’opérer et de retrouver la vue." "J’étais{Je fus (ce n'est pas un état permanent, c'est un choc)} submergé par quelque chose d’inimaginable{virgule} comme une onde irradiant tout mon être." "Les volumes n’étaient pour moi{virgule} quand j’étais aveugle{virgule} que des sensations liées au toucher" "En y réfléchissant{virgule} autrefois je transportais mon espace avec moi, la vue l’étendait à l’infini." "avant six ans{point} malgré{Malgré}" "qu’effectivement une structure s’était implantée en moi que je n’arriverai jamais à supprimer totalement" formulation à corriger "qu’effectivement une structure s’était implantée en moi et que je n’arriverai jamais à la supprimer totalement" Je n'ai pas relevé toutes les virgules manquantes. Note : pour une incise, il y a toujours deux virgules, sauf si elle termine la phrase bien sûr. ---------- Au plaisir de vous (re)lire JC ---------- EDIT j'ai remplacé supérieur et inférieur par { et } pour éviter les disparitions de commentaires |
hersen
28/12/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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C'est un sujet très intéressant mais j'ai trouvé que l'auteur passait son temps à dire que les mots ne peuvent expliquer...c'est quand même dommage pour un texte. Il m'a manqué, non pas une vraie explication, mais des vraies sensations. Il me semble que l'écriture n'est pas à la hauteur pour réellement me faire "ressentir" ce qu'est être aveugle.
Pour moi, la fin est vraiment intéressante quand le narrateur "retrouve son monde" mais là encore, il me manque beaucoup pour apprécier. Je conclurais en disant que ce texte mériterait grandement d'être approfondi afin que le lecteur puisse vraiment "ne pas voir avec le non-voyant". Merci de cette lecture, hersen |
Evarista
28/12/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Très beau texte, très sensible, qui décrit des sentiments très personnels.
Je trouve en outre qu'il a une portée très métaphorique, qui souligne l'importance de se sentir différent. |
MissNeko
29/12/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonsoir
J ai beaucoup aimé le thème développé ici. C est important te restant de pousser la réflexion du "Qu est ce que voir !". Beaucoup d individus ne sont y pas aveugles mais pourtant ils ne voient rien.: en ce sens que ils ont perdu cette faculté de percevoir les choses à travers les autres sens. En développant les autres sens l.aveugle atteint un monde extrêmement sensible où l imaginaire doit avoir une grande place. C est une grande richesse que le voyant ne peut atteindre. En l'espèce le narrateur est heureux de recouvrer la cécité ! Sur la.forme : j ai tiqué sur trois choses : - des phrases un peu maladroites comme " aveugle de naissance suivit par à ma naissance. - des virgules pas toujours bien placées - pourquoi retrouver la vue et non "recouvrer". Il.me semblait Qu on utiliser recouvrer quand on parlait de la vue. Merci pour cette lecture |
Donaldo75
30/12/2017
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour Loki,
Je vais être abrupt mais sincère: je n'ai pas du tout aimé ce texte. L'histoire, déjà, ne m'a pas interpelé. Certains vont me trouver insensibles, je suppose, mais elle ne m'a tiré aucune émotion. Le style, ensuite, et c'est peut-être une des raisons qui expliquent pourquoi je n'ai pas été ému par l'histoire. Il est plat, linéaire, scolaire, un peu le genre que les élèves du premier rang écrivaient en cours de français, au grand dam de ceux campés à côté du radiateur, que ce type d'exercice platement réalisé ne poussait pas à trouver la matière digne d'intérêt. La narration est également linéaire. Le manque de relief du tissu narratif rend le texte rapidement lassant, mes yeux regardant des caractères empilés dans des phrases avec un sens premier à chacune d'elles mais aucune vue d'ensemble, à part la logique d'un récit sagement égrené. Bref, je me suis ennuyé à cette lecture d'un texte gentiment laborieux, probablement travaillé mais jamais émouvant. Une autre fois, peut-être. |
Alexan
30/12/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Un texte que je trouve magnifiquement conté. Une belle capacité d'analyse, un réalisme lucide, et pourtant, on pourrait presque avoir l'impression de lire un conte.
Cela m'a même fait penser à un extra-terrestre nous faisant part de sa première impression de notre planète. Je trouve l'écriture agréable et soignée, sans qu'elle soit exceptionnelle, mais ce qu'elle exprime évoque beaucoup d'amour, de beauté et de bonté ; tout cela accompagné d'une sensibilité et d'une poignante sobriété. Cette expérience unique semble sans aucun doute avoir été vécu par le narrateur. Et je tire mon chapeau pour cette splendide illustration. Si je me trompe, et que cela n'est pas autobiographique, alors j'en suis d'autant plus soufflé. Je m'étais déjà demandé ce que pouvais ressentir un aveugle qui recouvre la vue, et je n'aurais pas imaginé une telle description. En plus que de me charmer, ce texte a réussi à m'étonner et offrir une plus grande ouverture à mon imagination. Quant à la fin, j'en suis resté songeur, à rêver un long moment. |
Ombhre
2/1/2018
a aimé ce texte
Bien
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Un texte prenant et attachant, j'ai beaucoup aimé le déroulé et la description de tout ce qui est et n'est pas pour un aveugle. La précision des mots est remarquable.
Un effort à faire en termes de présentation améliorerait la lecture et la faciliterait. Mais le côté trop "clinique" et froid m'a dérangé. Sans doute était-ce votre volonté, mais je trouve la fin un peu sèche et abrupte. Et elle me laisse sur ma faim. Une belle lecture toutefois, merci Ombhre |
Bidis
6/1/2018
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Ce texte m'a intéressée dès que je l'ai abordé. Mais la phrase "Je ne peux pas dire que j’ai souffert de cet état." m'a rendue perplexe. Etait-ce un texte autobiographique et dès lors mon intérêt allait être multiplié. Ne l'était-ce pas et alors ce qui est dit ne m'intéressait plus. J'ai continué ma lecture en espérant non pas que l'auteur ait connu l'état de non voyance mais qu'il se soit documenté auprès d'un véritable aveugle.
- "Un sens est absent et il pallie en développant les autres." : pallier signifie "remédier". Dirait-on "Un sens est absent et remédie en développant les autres." On voit que ce n'est pas le sens absent qui remédie à la cécité par le développement des autres, c'est le développement des autres qui remédie à l'absence d'un sens. Ou alors "Un sens est absent et il est remédié à cet état de choses par le développement des autres." Mais c'est trop lourd. - "Maintenant que j’essaie de le faire, je m’aperçois comme le langage humain est imprégné de l’image." Même remarque que précédemment : cette réflexion est extraordinairement intéressante SI cette histoire est autobiographique ou rapportée à l'auteur par un aveugle. Par contre, ici, cette réflexion reste intéressante de toute façon. Elle l'est simplement moins si l'on est dans la fiction pure... La chute est cruelle et inattendue (en fait, il y a tromperie parce qu'au début du texte, il est dit : "maintenant que je suis devenu voyant"). De toute façon, j'espère que cette chute ne correspond pas à la réalité si réalité il y a. J'ai trouvé l'écriture plaisante, malgré la maladresse relevée plus haut. |
DenisFC
4/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très beau texte, ça nous donne envie d'y croire... Est-ce une histoire vraie ?
Si non, le découpage du texte le rend un peu dur à lire. Mais c'est minime. |