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toc-art
18/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un récit intéressant, à hauteur d'hommes. Attention à ne pas sortir de l'instant présent (exemple : qui firent cependant de nombreuses victimes. Je mettrais plutôt à l'imparfait pour rester dans le récit). ça reste cependant trop anecdotique à mon sens pour vraiment imprimer une émotion forte dans l'esprit du lecteur. J'ai été surpris de constater que les 2 héros (ou anti-héros) rentraient tranquillement chez eux, mais je suppose que c'était fréquent.
Sinon, la lecture est agréable, bonne continuation. |
Salima
18/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
C'est un texte que je découvre avec plaisir. Je trouve l'intro et la conclu très bien, avec juste ce qu'il faut : pour l'intro, parler du temps, pour la conclu, ouvrir sur l'à-venir en intensifiant la dimension historique. Et le casque prend un rôle important, il a été l'objet de leurs blagues, il a protégé le soldat Paul, il a été une contrainte, un "ustensile de cuisine", peut-être un messager à travers l'espace comme le sont les bouteilles à la mer, et peut-être un souvenir à travers la temps, si un jour il est découvert. Les deux personnages sont attachants, très réels, avec de la présence. Une histoire d'amitié qui (me) fait rêver. Je viens d'apprendre l'expression "dès après", merci. Quelques critiques modérées sur l'écriture : À la première lecture, j'ai trouvé que l'expression "attente désespérante" était exagérée par rapport à ce sui avait été raconté jusque là. En avançant dans le texte, la tension monte, et oui, là, on comprend l'attente désespérante. Mais à mon avis il faudrait à ce stade du récit, user d'une expression moins forte. Je déconseille la répétition de "ah ouai" dans le dialogue. Ce procédé me donne toujours une impression de maladresse des répliques. Je comprends qu'on cherche à donner un moyen d'identifier le locuteur, mais il y a d'autres façons. Ici, ol suffit que l'un taquine et l'autre soit sur la défensive, et déjà on sait qui est qui. Je trouve ce texte très bon et j'aime beaucoup les informations sur les occupations des soldats à cette époque. Merci. Salima, en EL |
Laz
1/8/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Un bon moment de lecture.
J'ai été très sensible au comique de répétition de "Ah ouais...", à la première lecture du premier dialogue j'ai presque eu le fou-rire ! La gravité de la situation ne fait que faire ressortir ce comique. Pour ce qui est de l'aspect historique du texte, je ne peux pas en juger, mais ça "fait" très réaliste (pardonnez-moi la faiblesse de ce commentaire). Merci pour ce partage ! |
papipoete
3/8/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour Luz
La drôle de guerre ; voilà qui pourrait surprendre le commun des mortels, écoutant et voyant les images de guerre actuelle dégoulinant de sang de soldats, et victimes collatérales comme on dit pour évoquer l'habitant, sa famille. Dans ce récit, on voir une amitié naître entre deux soldats, et nous donne à sourire avec cette histoire de casque trop étroit ( comme celui de Bourvil ) dans la Grande Vadrouille. Par ailleurs, ces deux bougres autorisés ou non, de le faire, aident qui le paysan, qui le mécano du village...et une bataille vient, pour briser ce ronron de " guerre assise " NB je revois ( tel qu'il nous le disait ) notre père, prisonnier des allemands, aider à droite à gauche, aux côtés de vieux soldats si désolés, face à de jeunes merdeux, à songer à leur famille et le travail au champ, qui ne devait pas manquer. Dans votre récit, que des boches point de nazis à tête de mort, qui ne demandent pas mieux d'en finir, pour enfin rentrer chez eux. Le casque à forme peu adaptable, à cette tête de chabot, nous fait sourire jusqu'à cette fin peu banale, pour un couvre-chef de soldat ! |
Donaldo75
4/8/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Hello Luz,
J'ai bien aimé le rythme de cette nouvelle. Il s'accorde bien avec ce que la période implique. L'écriture - je veux dire le style d'écriture - est très propre à mon goût, sans tourner autour du pot narratif. Les personnages sont travaillées suffisamment pour prendre corps à la lecture dans un format aussi court. Et la fin est particulièrement réussie, en tout cas moi je l'aime bien ce pied de nez. Bravo ! Merci pour le partage. |
EtienneNorvins
13/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un récit de guerre sans guerre, linéaire, réaliste et sobre, qui rend hommage à des oubliés de l’histoire, ces soldats ordinaires que la mémoire collective a exclu de la gloire – ils sont les soldats de la future « débâcle », quand leur héroïsme sur le terrain a été réévalué par l’historiographie.
L’image finale devient par ce simple objet à la dérive, une métaphore de l’absurdité de cette « drôle » de guerre, et laisse incertain le choix du départ vers l’espoir en Angleterre ou de la résignation dans l’Hexagone derrière Pétain. Seul regret, qui a un peu gâché mon plaisir de lecteur : le narrateur caché, qui en sait plus que ses personnages et montre qu’il a potassé son sujet (Les Allemands désignaient différemment cette période, employant le terme de « guerre assise »/ Les faux bruits, appelés « chopinettes ») pour « faire vrai ». Il aurait peut être mieux valu qu’il se montre franchement, à travers le récit d’un souvenir ? |