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Sentimental/Romanesque
macaron : Lili, parisienne [concours]
 Publié le 19/01/15  -  11 commentaires  -  10618 caractères  -  85 lectures    Autres textes du même auteur

Une petite histoire inspirée par l'actualité. Pas sûr que cela suffise…


Lili, parisienne [concours]


Ce texte est une participation au concours n°18 : Le soutien-gorge de Mlle Lili (informations sur ce concours).




Lili avança les mains vers les flammes dangereusement hautes. Qu’est-ce qu’on se gelait ici ! Sur une vieille chaise paillée, Broutchou la regardait faire, risquer la brûlure ou l’immolation.


– On nous laisse crever de froid, tous les moyens sont bons pour nous faire déguerpir, avança-t-il d’un un air avisé.


C’était reparti : les lamentations, le catéchisme proudhonien, la nostalgie de l’anarcho-syndicalisme ! Elle l’avait pourtant trouvé, en arrivant dans la ZAD, amusant et sympathique, ce vieil anar, blanchi par les combats de toute une vie. Et puis, la rengaine avait fini par la fatiguer, un vice lui était apparu dans le comportement de cet homme, supposé être sage. Elle le regarda, sourit, se rapprocha encore du feu.


– Je te sens comme découragée Lili. Il faut tenir coûte que coûte, ce n’est pas le moment de craquer. Vianney et les autres rentreront bientôt. Peut-être auront-ils de bonnes nouvelles…


Quatre mois déjà qu’elle vivait ici, à défendre la place contre la construction d’une décharge d’ordures ménagères gigantesque. Ce n’était pas son idée, elle avait suivi Vianney, son bel écolo, un héros du temps présent. Mais cela commençait à lui peser : la vie en communauté, la victoire qui tardait à venir, Vianney lui-même et ses effets euphorisants dissipés dans la nature morte et le froid de décembre. La porte d’entrée grinça, trois hommes et deux femmes s’engouffrèrent dans la grande maison réquisitionnée. Vianney topa la main de Broutchou.


– Victoire l’ancien ! Le projet est suspendu, une commission d’enquête va reprendre le dossier. Qu’est-ce que tu en dis ?

– Enfumage mon p’tit gars, enfumage !


Vianney déposa quelques journaux et revues, on parlait d’eux un peu partout. Il alla ensuite rejoindre Lili, toujours devant la cheminée. Il la prit dans ses bras, l’embrassa dans le cou, puis retira l’écharpe bleue qui le protégeait du froid, la remit sur les épaules de sa belle.


– Tiens, ton écharpe mon cœur, notre porte-bonheur. Ce n’est pas encore le grand jour, mais un joli succès malgré tout. N’est-ce pas Monsieur Broutchou, l’éternel insatisfait !

– Vianney, il faut qu’on se parle, je ne vais pas rester…


Andy Carrick se faisait une joie de cette exposition au centre Pompidou. Il aimait la France, et Paris tout particulièrement. Une seule année aux beaux-arts, mais quelle année ! À seulement trente-trois ans, il avait déjà la réputation et la cote d’un vieux maître. L’art contemporain le permettait : ouvert, éclectique, libéral, financier. Ses œuvres passeraient-elles le siècle ? Beaucoup en doutaient. Il ne s’en offusquait pas lorsqu’on lui posait la question, il savourait son succès, il travaillait.

Dans l’immense salle du cinquième étage, l’expo prenait forme pour une rétrospective de l’œuvre de l’artiste. Ses premières sculptures – très classiques au demeurant – dont : « Entre-deux », un nu de deux corps enlacés, étaient mises en valeur, dans l’entrée, pour accrocher le visiteur. « Foules », un triptyque en marbre moulé, qui lança véritablement sa carrière, bénéficiait d’une lumière tamisée, propice à la compréhension de notre époque instable et incertaine. Et puis, la série des « Objet » numérotés, comme ce décodeur individuel plaqué or, Objet n°11, qui fit s’interroger toute la planète. La commissaire de l’exposition avait autorisé « Farandole », une œuvre un temps vouée aux gémonies. Andy avait, autour d’un fil tressé or et argent, enfilé une vingtaine de culottes, soi-disant de toutes ses conquêtes féminines. Il certifiait l’authenticité de la matière, recueillie au moment des ébats, sans lavage, dans l’instant primordial. Cela fit rire le monde entier, mais on remarqua vite dans le lot de strings, tangas, shortys, une culotte haute d’une autre époque. La rumeur et les allégations ne tardèrent pas à soupçonner une faute à pardonner, les plus vicieux y virent l’aveu d’une relation incestueuse. Une confusion médiatique s’ensuivit, et Andy finit par s’expliquer : elle était grosse et vieille et elle sentait le patchouli. Elle fumait, comme une locomotive, des cigares cubains hors de prix.

Pour attirer la foule une campagne publicitaire était indispensable, une interview dans un grand journal ou une revue spécialisée un plus indéniable. Andy avait une préférence pour Anna Marcuse, une amie fréquentée durant sa période parisienne, journaliste à Artitude. Après quelques questions relatives à sa courte mais déjà impressionnante carrière, Anna lui demanda :


– Verra-t-on une œuvre récente ? Avez- vous produit d’autres « Objet » que le public n’a pas encore eu la chance d’apprécier ?

– Non, il n’y aura pas d’autres « Objet », mais la série continue, je ne me donne pas de limite, ils viendront ou ils ne viendront pas. Par contre, je vais présenter une œuvre inédite, et je tenais à ce que ce soit Paris qui en ait la primeur. Cette ville revêt une grande importance pour moi.

– Andy, vous ne pouvez pas laisser nos lecteurs dans cet état de manque. Dites-nous-en un peu plus !

– Hélas non, ma chère Anna, ils devront venir à Beaubourg !


Lili était dans le train qui la ramenait dans la capitale. Vianney n’avait rien vu venir : l’ennui, le découragement, le désamour. Ils se donnaient encore un peu de temps avant de prendre une décision définitive, mais lui ne quitterait pas la ZAD et Lili n’y remettrait plus les pieds, alors… Profitant du voyage, elle tenta d’y voir plus clair dans sa vie chaotique. À trente ans, elle n’avait toujours pas trouvé sa voie, la faute, se disait-elle, à son échec aux beaux-arts. Elle avait traîné par-ci par-là, un peu de mannequinat pour la grande distribution, de la représentation dans l’événementiel. Elle avait aussi refusé quelques propositions malsaines, se demandant si son physique avantageux n’était pas finalement une malédiction. Elle commençait à tomber dans cet état second qui l’engourdissait, l’empêchait presque de respirer, quand sa voisine sursauta sur son siège.


– Ah non, pas ce crétin !


Devant l’étonnement de Lili, elle lui désigna le type de la photo à la page expo de sa revue.


– Andy Carrick ! Encore un qui se fout de nous. On ne sait plus ce qui est beau mademoiselle, croyez-moi !


Dégoûtée, elle tendit son magazine à Lili ; la vue d’Andy après tout ce temps lui fit comme un point au cœur.


Une semaine que la rétrospective Andy Carrick offrait à un public enthousiaste une évasion et une réflexion sur le monde d’aujourd’hui. L’œuvre inédite, enfin dévoilée, suscita mille interrogations. Certes, il s’agissait d’un bel objet faisant l’unanimité quant à sa ligne pure, son format idéal dans cette grande salle de Beaubourg ; mais enfin, ce titre : « Lili, parisienne » ? Les visiteurs avaient été un peu surpris par ce soutien-gorge balconnet aux formes aérodynamiques, avec à l’arrière ce prolongement de la partie inférieure en deux fuseaux, sans attache. Posée sur un socle transparent, à environ un mètre cinquante du sol, « Lili, parisienne », toute en aluminium, attirait les regards par sa couleur bleu roi brillante. Le public n’avait pas été choqué par cet objet qui bizarrement n’engendrait pas le désir, aucune charge érotique n’électrisait l’ambiance bon enfant de l’exposition. La poitrine suggérée était petite, une impression de vide à combler et de fuite dans l’espace dominait. La télévision vint aussi, une chaîne grand public avec sa présentatrice vedette.


– Andy Carrick, beaucoup de monde à Beaubourg, on peut déjà parler d’un succès ?

– Attendons encore un peu, l’exposition dure jusqu’au 15 mars.

– Vous faites bien de nous le rappeler. C’est une rétrospective – étonnant pour votre jeune âge –, mais surtout vous présentez une œuvre inédite : « Lili, parisienne ». Et là, je dois le dire, je suis comme tous vos admirateurs un peu décontenancée. Vous allez nous donner quelques pistes, non ?


Andy sourit, gêné, puis très vite pour casser sa muraille de pudeur, il annonça :


– C’est une déclaration d’amour !


La blonde journaliste leva les yeux et laissa échapper :


– J’adore les histoires d’amour. Andy, qui est cette Lili, parisienne ?

– La femme de ma vie. J’en suis toujours fou amoureux. Nous nous sommes connus et quittés pendant nos études aux beaux-arts. Je ne l’ai jamais revue.

– Quelle idée saugrenue alors ce soutien-gorge !

– C’est tout ce qu’il me reste d’elle. Un soutien-gorge bleu – sa couleur préférée – oublié dans son départ précipité. Il symbolise pour moi l’attente et l’espoir. Elle a repris sa liberté, mais peut-être, ma « déclaration » me la fera revenir.


Devant cet aveu sentimental un peu en décalage avec l’intention première de l’interview, la présentatrice vedette, ne sachant comment conclure, proposa :


– Nous avons une forte audience, et peut-être nous regarde-t-elle ? Andy, si vous lui donniez rendez-vous ; après tout, la télévision sert aussi les grandes causes, et l’amour en est une, n’est-ce pas ?

– Je vous remercie sincèrement. Le lieu, ce n’est pas la peine… notre endroit à nous, notre petit restaurant. Disons demain, vers 20 heures.


Andy attendait depuis déjà une heure dans un coin discret du « Homard bleu ». Il sirotait un cocktail à base d’hydromel. Le goût suave du miel annonçait une soirée de retrouvailles chaude et sucrée. Il se remémora son interview de la veille et pesta en souriant contre la journaliste qui l’avait piégé, assurément. Enfin, si Lili venait, comme elle le lui avait certifié, cela valait la peine d’un peu de ridicule. Il regarda l’horloge, appela le serveur, commanda une poêlée de Saint-Jacques.

Il était près de 22 heures à sa sortie du « Homard bleu ». Elle n’était pas venue, malgré l’information incontournable, il devait donc la laisser indifférente. Son portable vibra, il s’en saisit.


– Oui, allô !

– Mr. Carrick, Isabelle Couturier du centre Pompidou. Comment vous dire… tout d’abord mille excuses, nous avons… une nouvelle très désagréable à vous annoncer Mr. Carrick. On a vandalisé votre « Lili, parisienne ». L’auteur ou les auteurs sont à l’intérieur, toutes les issues sont fermées, ils ne pourront pas nous échapper. Mr. Carrick… si vous voulez…

– Je ne suis pas très loin, j’arrive.


Un instant abasourdi, il releva soudain la tête et éclata d’un grand rire sonore.


– My God ! Elle ne m’a pas pardonné, elle est toujours en colère ! Vite, ma seule chance de la revoir, à moins qu’elle ne leur ait déjà filé entre les mains !


 
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   Anonyme   
27/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↓
L'histoire est mignonnette, seulement moi j'aurais bien aimé savoir pourquoi Lili était tellement en colère ; je me rends compte, grâce aux événements de sa "période écolo", qu'elle ne se laisse pas faire et ne s'enlise pas dans une relation qui ne la satisfait plus, mais enfin qu'a-t-il pu se passer au juste avec Andy ? Dans la mesure où, en toute franchise, votre texte me paraît assez frivole, reposant sur l'anecdotique, cette révélation aurait pu lui donner un peu de matière à mes yeux.

Je dois dire que, pour moi, il y a contraste entre le début que je trouve plutôt réussi pour camper les personnages et la suite à mes yeux plus creuse. C'est paradoxal, parce que ce début se révèle sans vrai lien avec ce qui fait le cœur de l'histoire, mais c'est comme ça.

En gros, j'ai eu l'impression que vous vous êtes lancé ou lancée dans le texte sans trop savoir où il vous menait, avez aligné les situations un peu au pif et conclu à la va-comme-je-te-pousse ; résultat, pour moi : un texte gentillet, pas très bien ficelé mais sympa. Simple impression de lectrice, bien sûr.

   Anonyme   
29/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Je trouve l'écriture de bonne qualité ; c'est fluide, sans écueil dans le déroulé des phrases. Un style vraiment agréable à parcourir.
L'histoire, elle m'a davantage plu au début qu'à la fin. En fait, je serais bien resté avec les zadistes, je trouve qu'il y avait plus de charge émotionnelle qu'au Centre Pompidou. Une intrigue avec Lili les pieds dans la boue m'aurait mieux capté, quelque chose de rugueux. Vous avez préféré un ton léger, en accord avec le thème, du coup on tombe dans une espèce de romance qui amoindrit mon intérêt.
Un peu irréaliste aussi Lili qui fausse l'oeil des caméras et la vigilance des gardiens à Beaubourg !

   Anonyme   
2/1/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Je trouve le début empreint de lieux communs, les alter-mondialistes contre la décharge d'ordures ménagères. Soit. On passe ensuite à de l'art contemporain avec des sculptures classiques. Soit. Cela devient un peu drôle avec la culotte à jantes larges, mais faut-il y croire ?
En même temps le gars qui expose les culottes de ses conquêtes et qui pensent retrouver sa dulcinée en exposant son soutien-gorge est un peu naïf et pas très délicat.
Non, je n'adhère pas. Pas assez d'humour ou trop de loufoquerie de bon aloi !

   Acratopege   
4/1/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Excellente, l'idée de lier le thème du concours à l'art contemporain et de confronter ce milieu à celui des écolos bon teint. Le double récit tient la route, même si la chute est un peu décevante.
Par contre, la manière ne m'a pas emporté. Question de goût sans doute. Le style trop sage, trop classique, m'a empêché de me laisser aller dans l'histoire. J'aurais préféré un peu plus de fantaisie, un rythme plus endiablé pour la mise en forme de ce récit dont l'intrigue a du corps.

   Agueev   
19/1/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Je n'ai pas été convaincu par les histoires parallèles. Le passage sur les écolos ne sert à rien dans cette histoire. A mon sens c'est du remplissage où s'enchaînent les clichés.

L'idée de l'art contemporain et de l'exposition du soutif est plus drôle et aurait pu déboucher sur une histoire vraiment délirante. C'est dommage.

   jfmoods   
19/1/2015
Au-delà du basculement amoureux suggéré de Lili, l'intérêt de ce texte tient à la mise en perspective de deux mondes radicalement différents, comptant parmi les plus grimaçants de la société occidentale moderne : d'un côté, l'artiste contemporain arriviste dévoyé aux sirènes scandaleuses et mercantiles de l'auto-congratulation (« Il certifiait l'authenticité de la matière, recueillie au moment des ébats, sans lavage, dans l'instant primordial ») ; de l'autre, l'écologiste pur et dur, adepte du coup de force (« la grande maison réquisitionnée »), tout entier plongé dans la cause (« la ZAD », « la nostalgie de l'anarcho-syndicalisme »). De fait, l'image du début - Lili exposée au froid et recherchant en vain une chaleur véritablement apaisante - résume assez bien, métaphoriquement, cette impossibilité à trouver, dans les deux mondes traversés jusque-là, une charge satisfaisante d'humanité.

Merci pour ce partage !

   Neojamin   
22/1/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
bonjour,

Une histoire gentille qui tourne autour d'une idée intéressante. Malheureusement, je la trouve un peu décousu. Je comprends l'auteur, j'ai tendance à faire la même chose. Plusieurs histoires qui se mélangent et qui alourdissent le récit au lieu de lui donner de la profondeur.

Sur la forme, c'est bien écrit. Pas grand chose à dire.

Sur le fond, j'ai trouvé que toute l'histoire de la ZAD n'avait pas sa place dans le récit. Je n'y ai pas trouvé d'information qui me soit utile pour la compréhension de l'intrigue.
J'aurais préféré rentrer directement dans le sujet, l'exposition, cet artiste qui expose des objets insolites... Tout le côté médiatique m'a paru surfait aussi...j'aurais préféré une coïncidence, elle rentre à PAris et passe devant une affiche de l'expo de son ex...
Elle y rentre et voit son soutien-gorge. J'imagine que la surprise aurait été plus grande et aurait justifié que, sur le coup, gêné et énervé, elle se soit décidée à le prendre.
Toute la fin et cette histoire de rencontre au restaurant (trop cliché à mon goût) et le vol du soutien-gorge ne m'ont pas paru crédible.

CE sont des préférences personnelles bien entendu! Ce fut agréable à lire, merci!

   VinceB   
22/1/2015
Bonjour macaron,
Il y a une jolie idée de confrontation entre la jeune idéaliste déçue par son milieu activiste et l'artiste branché en pleine ascension sociale, mais je n'ai pas vu les étincelles... La narration me paraît bien trop sage, pas de face à face, de règlement de comptes ni de retrouvailles au final, cela manque de romantisme et de piquant. La séparation du texte en deux parties très différentes qui n'ont de commun qu'une Lili bien peu présente dans la seconde m'a laissé perplexe. Beaucoup de matière mais pas d'unité, c'est dommage. C'est plaisant à lire mais cela a été sans émotion.

   aldenor   
26/1/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Très bonne idée de transformer le soutien-gorge du concours en œuvre d’art avant-gardiste. Les histoires parallèles ne servent pourtant pas l’idée, à mon avis ; ils la compliquent inutilement.
D’abord je ne trouve pas de lien entre les deux histoires.
Ensuite la manière de l’amener manque de clarté. Les personnages secondaires n’ont pas de raison d’être. La conclusion est assez confuse. Et pourquoi ne pas signaler les transitions avec des tirets ou des astérisques ?
Mais tout ce qui concerne l’art est intéressant et parfois amusant. Je pense qu’il aurait fallu amener l’idée centrale en s’y confinant.

   Janam   
30/1/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un construction superbe, une écriture vive. Vraiment, je l'ai lu d'une traite avec grand plaisir.
Juste un peu frustré que l'histoire ne continue pas.

   Anonyme   
9/2/2015
superbe style d'écriture! j'ai beaucoup apprécié la lecture de ce texte!


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