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Réalisme/Historique
macaron : Microfissures
 Publié le 10/04/13  -  8 commentaires  -  11116 caractères  -  98 lectures    Autres textes du même auteur

Parfois, elles ne se referment jamais.


Microfissures


Je commençais à apprendre lorsque je quittai l’école. Auparavant, j’étais fâché, très fâché ! Monsieur Ronchin nous faisait la classe, il portait la blouse grise et la moustache épaisse. Mai soixante-huit apportera de la couleur, la mixité, un peu plus de chaleur mais en attendant c’était sa « Durandal » qui régulait son autorité. Bras tendus, les mains à plat, il vous assenait une série de coups de règle à vous rougir les doigts dans un picotement insupportable. Durandal, sa règle ! De l’épée du héros malheureux de Roncevaux qui fendit un rocher ! Pour mater une bande de copains, pas même garnements !

J’avais droit, pour je ne sais quelle raison, à une autre punition, un traitement de faveur. De ma place au fond de la classe, il prenait plaisir à me tirer par le lobe de l’oreille droite et à m’exhiber jusqu’à l’estrade, parfois rallongeant le parcours à travers toutes les rangées de tables. J’en ai gardé quelques séquelles. Dès qu’un froid sec s’intensifie, une douleur s’insinue à l’endroit où le lobe de mon oreille se confond avec la peau de mon visage. Avec mon doigt, j’explore d’infimes coupures… quelques microfissures.


J’ai quarante ans. Je vis seul. Comme mon père. J’ai une vie amoureuse active mais je n’arrive pas à m’engager. Toujours un doute subsiste, toujours une hésitation. À l’instar de ceux qui ne voient dans l’avenir que le jour suivant, je cherche dans le passé une porte à ouvrir, une impasse à franchir. Mon père me ressemble par ce côté, nous parlons souvent de ma mère. Hier est d’un grand intérêt, sujet inépuisable pour qui y met de la bonne volonté ! Elle est morte quand j’avais dix ans. Je l’associe souvent à monsieur Ronchin, à un souvenir très précis de cette année de CM2.


La cloche retentit et nous étions tous en rang, prêts à regagner notre pupitre.


– Vous restez autour de mon bureau pour la leçon de choses, nous ordonna monsieur Ronchin.


Après avoir fait de la place, il posa trois paquets enveloppés dans du papier journal.


– Aujourd’hui, nous allons voir le fonctionnement du cœur. Mon boucher m’a gracieusement donné deux cœurs de porc et un cœur d’agneau. Voyons ! Voyons !


Il retira délicatement le papier, et apparurent alors les organes rougeâtres, sanguinolents. Un petit cri de dégoût spontané anima le groupe attentif.


– Eh bien ! s’offusqua-t-il. Vous n’avez jamais vu de viande fraîche !


Il scruta l’assemblée et son regard se fixa sur ma mine atterrée par ce spectacle, d’autant plus qu’un des cœurs de porc était coupé en deux pour une explication approfondie.


– Tessendier, à ta place ! Petite mauviette ! Qui ne supporte pas la vue du sang ?


Frédéric, Arnaud et François allèrent également s’asseoir à leur pupitre. Au fond de la classe, j’entendis la voix cassante de monsieur Ronchin parler de pompe, d’oxygène, d’artère, d’infarctus. Je n’écoutai pas. Je suivais sur la grande carte en couleurs accrochée au tableau les circuits bleu et rouge du sang pauvre et enrichi. Ils m’emmenaient ailleurs : sur une piste de course automobile, dans un labyrinthe inextricable, en voyage en Amazonie.


Je viens régulièrement visiter mon père. Une chance que le travail ne nous ait pas éloignés. Quand je ne suis pas accaparé par une romance nouvelle ou sollicité par une conquête à faire, un choix décisif, j’arrive le dimanche matin après être passé à la boulangerie. Nous jouons un peu au Scrabble ou au Trivial Pursuit, discutons politique et sport puis replongeons inévitablement dans le passé. En ce moment, il s’interroge beaucoup sur l’état psychologique de ma mère. Il se demande si au fond, elle n’était pas une dépressive chronique. Il a lu quelque chose là-dessus dernièrement, il en a été troublé. D’un autre côté, elle pouvait être impulsive, agressive, incontrôlable. Il n’est pas sûr que les psychiatres pourraient la soigner aujourd’hui, il ne leur fait pas confiance. Il me demande si je me souviens de la rencontre à l’école, de ma mère avec Ronchin. Il était absolument contre. Il se marre : j’étais un sacré fainéant, je méritais d’être un peu secoué.

Bien sûr je m’en souviens, je voudrais tellement oublier.


La grille de l’entrée principale grinça. Ma mère entra dans la cour de l’école, nous étions en récréation. Petite et brune, les cheveux frisottants, elle portait son éternel pardessus bleu marine. Évelyne, son prénom. Monsieur Ronchin tournait dans la cour, la pipe à la bouche, tel un promeneur insouciant, jetant à peine un œil aux platanes vieillissants. Elle me repéra au milieu d’autres élèves, me donna un baiser furtif, se dirigea vers notre maître. La suite n’est qu’une déroute napoléonienne, une honte incrustée dans ma mémoire infaillible. Je l’entendis lui demander des explications pour mon oreille rouge et chiffonnée, au moins deux fois par semaine.


– Votre fils est une vraie tête de mule madame Tessendier, et je suis bien obligé de le recadrer.

– Pas de cette façon monsieur Ronchin. Vous n’en avez pas le droit. Je vais un jour ou l’autre déposer une plainte à la police si vous n’arrêtez pas vos brutalités, je vous préviens !


Puis, la discussion dégénéra rapidement et les insultes fusèrent de la bouche de ma mère, des mots que je ne comprenais pas, pour la première fois entendus. Nous regardions tous ce spectacle affligeant, et je vis chez certain de mes camarades une moue crispée figer leur visage. Monsieur Ronchin impassible finit par attraper ma mère par le bras, lui fit traverser la cour, la repoussa derrière la grille. J’entendis alors quelques réflexions amères.


– Tu as vu la mère de Gilbert Tessendier ?

– Elle est malade !

– Elle est frappée !


Ronchin est mort, il y a quelque temps déjà. Je me souviens avoir lu dans le journal local un article élogieux à son sujet. Trente-cinq ans d’enseignement. Les palmes académiques. La réputation d’un homme sévère mais juste. Toujours le souci de la jeunesse à porter au plus haut, à plus d’avenir. J’ai esquissé un sourire. Il s’en sort bien le salopard !

Mon père aussi est de cet avis. Il regrette la blouse grise et les maîtres à poigne. Il ne comprend pas mon aversion, encore aujourd’hui, pour cet homme qui a fait son devoir. Il me raconte les derniers faits divers où des enfants de dix ans cognent leur instituteur. « Un scandale », me dit-il. Je suis absolument d’accord avec lui.

Il faut que je lui parle de ce jour où il est venu me chercher à l’école. La raison pour laquelle j’étais au coin, les mains sur la tête. Je ne sais pas si cela existe encore, nous faisions une fête en fin d’année qui s’appelait les Lendit. Toutes les écoles primaires de la ville apprenaient une série de mouvements de gymnastique. Le jour de la fête, tout de blanc vêtus, nous défilions dans le stade le temps d’un tour de piste glorieux. Après nous être placés sur la pelouse, nous enchaînions les mouvements de gymnastique au son d’une musique vaguement militaire. Cela avait de la gueule, je dois le dire ! Le tour de piste dans le stade plein à craquer sous les applaudissements : inoubliable !


Je mis mes chaussures de sport en toile bleue et regagnai un point jaune dans la cour de récréation. Monsieur Ronchin alluma le poste et un instructeur nous dirigea pour une première série de mouvements. Je ne suis pas un gymnaste, jamais je n’ai eu la souplesse, la grâce qui leur est nécessaire. Je fis de mon mieux mais cela déplut fortement à monsieur Ronchin. Il m’avertit une fois, et la peur de mal faire n’améliora pas ma pitoyable prestation. Il m’avertit une seconde fois puis sans attendre se dirigea vers moi. L’intensité de la gifle qu’il me donna me projeta au sol. Il repartit à sa place tandis que je tardais à me relever. Alors, instinctivement, comme un animal pris au piège je détalai vers la sortie. Je restai un long moment dans un recoin extérieur de l’église située non loin de l’école. J’aggravai mon cas, j’en étais conscient. Je devais revenir en classe ou partir, fuguer. La raison finit par l’emporter. Je frappai à la porte de monsieur Ronchin. Il m’accueillit avec un sourire narquois.


– Déjà là Tessendier ? Approche un peu.


Il agrippa le lobe de mon oreille droite, m’emmena au fond de la classe, m’ordonna le coin et les mains sur la tête.

J’écoutais la voix du maître, les murmures de mes camarades quand des coups francs sur la porte se firent entendre.


– Tessendier, me supplia presque monsieur Ronchin.


Je me retournai et vis mon père qui venait d’entrer. Il avait une allure que je ne lui ai plus revue, un mélange de folie et de détresse.


– J’emmène Gilbert… il est arrivé un grand malheur… ta mère est morte, dit-il sans pudeur.

– Venez Tessendier, m’invita d’une voix douce monsieur Ronchin, méconnaissable. Que s’est-il passé ?

– Le cœur, un arrêt cardiaque… tout simplement. Tu vas aller quelques jours chez ta tante Mathilde, m’informe mon père. Elle va bien s’occuper de toi.


Il me prit dans ses bras et nous quittâmes la classe. Il y avait encore accroché au tableau la carte en couleurs sur le cœur, les circuits du sang pauvre et enrichi en oxygène. Monsieur Ronchin laissait un long moment l’illustration d’une leçon de choses à la vue de tous. Il disait qu’inconsciemment quelque rien nous resterait, qu’on retenait aussi sans le vouloir. Il avait absolument raison !


Dès qu’un froid sec sévit, je glisse un doigt derrière mon oreille, j’inspecte d’infimes coupures… quelques microfissures. Une chance que je n’aie pas de grandes feuilles de choux, s’amusait ma mère, elles tomberaient par terre à force de tirer dessus. Elle n’alla pas longtemps à l’école, la guerre et puis le travail à quatorze ans. Elle avait bien du mal à rester en place, à ne pas s’étioler dans des rêveries, à ne pas être distraite par le premier bruit, la moindre incursion d’un peu d’imprévu.

Mon père aurait fait des études s’il avait pu. Il aimait l’école, et devenir professeur ou instituteur le laisse, encore aujourd’hui, perplexe. Instituteur ! Comme Ronchin ! Nous rions de bon cœur, nous ne serons jamais du même avis en ce qui le concerne.

Ce dimanche midi, je l’invite au restaurant. Il ne sort jamais. Devant une bouteille de bordeaux, les mots rares, enfouis s’affirment dans la discussion. Dans le cadre sobre et élégant de ce « raconte-moi tes saveurs », l’intime se plie aux confidences. Mon père hésite, balbutie quelques borborygmes, se racle la gorge.


– Pour ta mère, s’avance-t-il, je ne t’ai pas tout dit.

– À propos de quoi ?

– De son décès. Elle avait pris des médicaments. Des somnifères et des tranquillisants.

– Elle se serait suicidée ?

– Difficile à dire. Parfois, dans un moment de fureur ou de désespoir, l’acte dépasse l’intention.


Il prend son verre, finit le peu de vin, nous ressert.


– Ce n’est pas cette histoire avec Ronchin, dis-je, bouleversé par cet aveu.

– Non, ça la rendait malade mais il y a une autre raison…


Il baisse les yeux, fait tourner le vin dans son verre, me regarde avec un air de chien battu.


– Je voulais vous quitter, j’avais une amie, une maîtresse…


Quelques larmes coulent le long de ses joues. Je pose ma main sur la sienne.







 
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   Acratopege   
2/4/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Rare, de lire ici une nouvelle naturaliste comme on n'en fait plus. J'ai aimé le propos, l'alternance des scènes narrées et des scènes "sur le vif". Je n'ai pas aimé le style trop appliqué, l'alternance trop rigide du présent et du passé simple, la chute trop dramatique pour être crédible. A la relecture, je crois qu'un peu d'humour, voire un zeste d'ironie ou même de sarcasme, donnerait à ce récit un relief qui lui manque à mon avis.

   brabant   
10/4/2013
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Macaron,


Je reconnais TOUT dans cette nouvelle sobrement écrite, maîtrisée d'un bout à l'autre. J'ai même porté ma blouse de serge grise le temps de cette lecture et me suis souvenu de certains instituteurs et même d'une institutrice (!) de ce calibre-là qui ont ponctué mes scolarités primaire et complémentaire (après on assistait à un changement de climat), qui confondaient autorité et autoritarisme, agissaient le plus souvent impunément et faisaient passer leur rigueur pour de la rectitude morale et de la pédagogie. Je pense que peu d'enfants de cette époque-là ont eu une scolarité heureuse.

Il est vrai qu'alors ils n'avaient pas droit à la parole, y compris dans le cercle familial.

Heureusement la mémoire se charge de transformer tout cela. Ô le joli temps des leçons de choses où l'on connaissait le poids d'une règle mais où l'on se régalait aussi du miel des abeilles !

Merci pour ce rappel édifiant sous le signe du parcours du coeur selon les planches Deyrolle :)

Remarquable !

   Charivari   
10/4/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'avoue que je suis un peu mitigé. Autant j'ai vraiment beaucoup aimé le debut, avec un style brillant, des détails très bien trouvés, très vivants (Durandal, le coeur des porcs, etc), autant je trouve qu'après, ça va trop vite. On est sur plusieurs histoires à la fois, la psychologie du père, le prof, qui finalement n'est pas le personnage principal, ces révélations finales... Ça aurait demandé plus de développement, à mon avis. Dommage

   Perle-Hingaud   
10/4/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C'est très évocateur, en retenue, j'ai beaucoup aimé. Par contre, deux choses me chiffonnent: le texte parait écrit de nos jours, et l'âge de 40 ans du narrateur ne colle pas avec ses souvenirs. Soit il est plus âgé, soit il raconte au présent mais en, disons, 1990. Dans ce cas, ce serait bien qu'il ancre son récit dans l'époque, ma lecture aurait été plus fluide sans ces interrogations.
J'ai eu l'impression que l'enchainement des temps n'était pas en place, là:
Il faut que je lui parle de ce jour où il est venu me chercher à l’école... Cela avait de la gueule, je dois le dire ! Le tour de piste dans le stade plein à craquer sous les applaudissements : inoubliable !
...Je mis mes chaussures de sport en toile bleue et regagnai un point jaune dans la cour de récréation.

L'auteur passe du présent à l'imparfait, ok. Mais ensuite, il manque un liant, me semble-t-il, pour passer au passé simple. j'attendais plutôt un plus-que-parfait. Non ?

Mais une lecture très agréable, merci !

   Anonyme   
12/4/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,
Je suis de l’avis de Brabant, j’ai retrouvé dans cette sublime nouvelle l’atmosphère des classes d’antan, les années soixante, soixante-dix, si loin et si proches. Plusieurs maîtres ou maîtresses d’école de mon enfance me sont réapparus à cette lecture (Durandal : nous, c’était le « fusil », un gros bâton dont le maître nous menaçait parfois. Les gifles : nous, c’était les bras dans le dos, devant le tableau, que nous recevions notre punition corporelle de la part de notre directrice : deux grosses claques assénées en une seule fois.) Et d’autres souvenirs terribles autant conservés en ma mémoire que l’accord des adjectifs…
Le père, la mère dépressive, la mère louve (je connais une personne qui est trait pour trait la description de ce personnage) qui remarque le moindre détail, les microfissures, qui n’hésite pas à venir faire l’esclandre dans la cour de l’école…
Sentiment de culpabilité pour l’enfant, honte, pseudo-culpabilité du père qui reconnaît avec peine la vraie raison du décès de sa femme, non-culpabilité du maître, bien droit dans son bon droit… Bravo pour ce touchant moment d’existence…

   Pepito   
16/4/2013
Forme : impeccable, style très maitrisé (je sais, cela ne veut pas dire grand chose )
Fond : j'ai adoré jusqu'au restau. Enfant, j'ai aussi eu droit à un Ronchin, arrachage d'oreilles, lancé de tampon effaceur (les vrais, avec une base en bois), humiliations ... Le rappel sur les "micro fissures" (qui techniquement me font penser à autre chose) est excellent, une belle plongée dans la peau d'une "tête de turc".

L'aveu, en plein restaurant, à un fils que l'on voit souvent à la maison est plus difficile à accepter. Un père qui reste fidèle à une morte alors qu'il allait la quitter ?... Le "raconte moi tes saveurs" m'a perturbé et fait perdre le fil. C'est dommage.

Merci en tous cas pour tout ce qui a précédé.

Bonne continuation.

Pepito

   alvinabec   
18/4/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Macaron,
Sur le fond peu à dire si ce n'est que cela ressemble à de l'autofiction, voire de l'autobio. et non à une fiction. Et pourquoi pas!
Je ne sais si Durandal ne date pas le texte de façon trop absolue.
Les temps du récit, même si justement employés, gênent un peu ma lecture (pqp, ps, pc, imp, pr ds le m § ça fait bcp, je mis mes...).
L'écriture est charmante, un brin sérieuse, le style un peu atone pour m'emporter.
QQes babioles: vous ADOREZ les adjectifs, "honte incrustée dans ma mémoire (infaillible)"; "moue crispée figer leur visage" (moue crisper leur visage); "balbutie qqes borborygmes" là je ne vois pas.
A vous lire...

   plumette   
10/5/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Dans la série " souvenirs d'école" ce texte a un côté poignant et montre la renversement majeur opéré depuis la fin des années 1960.
La sévérité des maîtres qui s'autorisaient avec la bénédiction des parents à recourir aux châtiments corporels et à l'humiliation serait vécue comme intolérable aujourd'hui.

Gilbert se souvient, et dans sa tête il y a un mélange que le texte épouse un peu avec ces allers/retours entre les brimades, la leçon d'anatomie, le cours de gymnastique et les souvenirs tragiques concernant la mère.

Gilbert a fait un arrêt sur image et ça se comprend!

j'ai bien aimé la fin, le dévoilement et la remise en ordre. ça ne se passe pas toujours comme ça dans la vie.

A quand un retour de cette bien jolie plume ? Je regrette de ne plus vous lire, Macaron.


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