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Vilmon
26/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Un beau petit récit amusant. J’ai bien aimé les expressions de leur coin de pays. Le rythme est bon, les petites interventions pendant que la tante raconte l’histoire ajoute du tempo, de la variété au cours d’eau du récit, comme des pierres dont le courant doit contourner. L’hitoire ne raconte pas pourquoi la couleur de peau d’Alioune lui empêche de se faire certains amis, mais lui permet de comprendre pourquoi il n’aimerais pas retourner vivre au Sénégal. Cependant, j’ai un peu de difficulté avec la partie du récit où sont tué les grands-parents et les chèvres. Je suis sans doute aussi révolté qu’Alioune, il y a peut-être là un message comme quoi certain ordre établi ne peut pas être régressé, même si on n’y est pour rien. J’ai bien apprécié le ton simple et coloré des expressions. |
Anonyme
17/9/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Comme le dit le préambule, un récit qui nous emporte du neuf-trois et ces cités bétonnées à l’Afrique Noire. Je note déjà une écriture assez vivante et des dialogues attachants. Question légitime d’enfant déraciné qui emmène le lecteur sur les problèmes post-colonisation et la vision ingénu de l’enfant sur l’appartenance. Quel est notre pays, celui où on est né où celui où l’on vit ? Ce qui nous entraîne sur une histoire mode grillot qui sont souvent un peu philophico-naïves. Celle racontée est assez dramatique et l’on finit par un trait d’humour vers le Burger King. En résumé, bien que pas très familière avec les histoires africaines et exotiques en général, pas plus que les banlieues défavorisées d'ailleurs, ma culture me pousse vers le Nord et ses problématiques différente, j’avoue malgré mes lacunes avoir apprécié cette nouvelle dépaysante. Merci pour le voyage, la lecture gratuite et le temps que vous avez passé dessus Anna en EL |
plumette
29/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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cette nouvelle m'a transportée dans un ailleurs que je trouve très finement dépeint.
Quoi de mieux qu'un conte pour faire comprendre certaines réalités? j'ai apprécié la justesse du déroulé de la scène: l'enfant est capté, il s'investit dans l'histoire , et puis la mère aussi est captée, ça lui fait du bien de réentendre cette histoire qui valide son choix douloureux de l'exil. l'histoire de Lélé fouli est très cruelle (avec en plus l'assassinat des grands-parents !) mais on voit qu'Alioune accepte finalement avec une certaine facilité la dure loi de la vie. l'écriture fluide est complètement au service de l'histoire et les dialogues sont très réussis. Un grand plaisir de lecture! Plumette |
Ingles
17/9/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Malitorne,
Un conte qui berce et nous porte sur des chemins lointains, plein de sagesse, de philosophie mais aussi de légèreté. J'ai beaucoup apprécié la lecture de ces récits emboîtés, une promenade comme je les aime. Remarque, vous vous appropriez un sujet complexe, où se nouent plusieurs thèmes, altérité, racisme, intégration, acculturation, déracinement, questions dans l'air du temps, c'est osé. Vous vous en sortez bien. On sent une certaine familiarité avec la culture sénégalaise comme le suggère le vocabulaire et les (jolis) noms qui s'intègrent assez bien à la narration. Et votre réflexion sur les thèmes est pragmatique et non dogmatique. Je trouve la fin trop légère et en décalage avec le propos du récit. Au plaisir de vous lire, Inglès |
cherbiacuespe
17/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Belle petite histoire. Au début, j'ai pensé vite abandonner ce récit qui ne me disait rien. Je ne désirait pas m'abandonner à un truc misérabiliste de plus. Et puis, hop ! Syana arrive avec sa petite leçon de chose et cela change tout au sujet. Il devient plein d'intérêts, d'une vieille sagesse dont on oublie trop qu'elle existe et qu'elle est pleine de bon sens ( à condition de l'écouter et de perdre un peu de ce temps si précieux pour y réfléchir ). Plus tard en grandissant alioune se rendra sûrement compte également de tout ce que ce monde-ci a perdu et des absurdités qui le guide.
Bien écrit, efficace, un dialogue qu'y se lit sans fatigue, sans lassitude, mesuré dans son propos, sans morale mais pas sans leçon. De la bonne lecture, ma foi ! |
Anonyme
17/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Salamalekum,
et merci pour le voyage, entre le très sec et les pâturages suffisants pour les troupeaux. Le conte pour dire quelque chose, faire passer un message, est sans doute le meilleur vecteur encore à ce jour. C'est la même catharsis que celle du théâtre ou du cinéma car le gamin vivra l'Afrique à travers cette... légende ? Je ne sais quel nom lui donner. L'histoire est-elle sourcée ? Les situations sont très réalistes et qu'il s'agisse d'un travail de recherche ou d'une transmission orale, le résultat est là : un récit fluide, intéressant. Bon, la leçon finit au Burger King. Tous les profs de diététiques n'auront pas la même idée de la pédagogie que nous. Merci pour le Yassa. Cela me fait penser que je n'imagine pas la préparation d'un yassa pour le repas de midi, en semaine. Je me suis posé aussi des questions totalement anecdotiques au sujet des patronymes. Kouyaté sonne Malinké, mais c'est lui qui raconte une histoire de Peuls. Était-il griot multi-ethnies , s'ils existent? Yérédief ? Jërëjëf ? |
widjet
18/9/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Une petite fable sans prétention, sympathique et bien racontée.
Pas trop ma tasse de thé d'habitude, mais j'ai lu sans déplaisir. W. |
Angieblue
18/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est plutôt bien raconté avec un conte moral à l'intérieur du récit initial.
La vie en Afrique est bien rendue avec des descriptions assez visuelles qui nous emmènent là-bas. Le tout est convaincant, et l'on peut comprendre que l'enfant a dû être bien refroidi. Par contre, je pense que cette phrase aurait pu être tournée plus subtilement, que ça aurait dû rester plus implicite comme cela se fait normalement dans les contes: "ça n’empêcha pas le bourba de coucher avec elle dès le premier soir et ceci jusqu’à l’aube." Pas fan, non plus, de ce passage. ça m'a dérangée de sourire alors que nous étions dans un thème sérieux et dans la narration d'un conte. "Au bout d’un moment il avait le trou du cul en feu !" C'est très grossier, vous auriez pu dire "les fesses en feu". Le passage suivant aurait pu être plus soigné, j'ai été un peu dérangé dans ma lecture, et j'ai dû le relire plusieurs fois : "Ils avaient vu son mauvais traitement donc ils ont tué. Bref, Lélé Fouli a regagné le bien-être du palais, les soins de la cour, en réfléchissant sur sa malheureuse aventure. Il se dit que finalement il valait mieux profiter d’une bonne situation que de suivre ses rêves. En vérité, l’esprit veut des choses que le corps ne supporte pas, tu comprends ?" C'est un peu rapide, je trouve, il aurait fallu garder plus de noblesse de ton pour la chute du conte. Sinon, c'est quoi votre problème avec les virgules ? vous les oubliez régulièrement. Par exemple: "L’année suivante Koode donna naissance à un petit garçon" (il manque une virgule après "l'année suivante") Voilà, excepté ces détails, le texte est bien pensé et bien rythmé. Il n'est pas ennuyant et délivre son message de manière efficace, excepté la pub pour Burger king... lol |
Bodelere
20/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Malitorne,
C'est superbement écrit avec une facilité déconcertante. Il y a un grand talent narrateur et j'ai été emporté par le thème de cette histoire... Bravo |
Anonyme
21/9/2022
a aimé ce texte
Bien
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Un joli conte exotique plein de valeurs à partager qui accroche bien ! On aurait pu craindre que le récit de la tante ne tienne pas la route et d'être déçu par la morale, mais c'est rondement mené, tout fonctionne et le petit va accepter sa condition ! Sauf que pour moi le meurtre des grands parents n'apporte rien si ce n'est une once de cruauté gratuite qui m'a fait sortir malaisément de l'histoire.
L'écriture de qualité s'adjoint un vocabulaire recherché pour le thème abordé, ce qui avec le choix des prénoms rajoute à la véracité du dépaysement. |
virevolte
14/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'allais dire que. la fin est attendue et un peu forcée. Mais j'ai bien apprécié le conte et l'ensemble est bien mené. Pour le côté exotique ne connaissant pas l'Afrique je fais confiance à l'auteur. Le style est agréable.Merci.
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papipoete
25/10/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Malitorne
Pendant que j'y suis, je viens faire un tour en Afrique du côté de Paris ou autre ville où il y a un Burger King, et l'Afrique de là-bas au pays des Peuls... Un dialogue où l'on sourit quand le petit Alioune se demande ce qu'il fait dans ce pays de France ( où tout le monde n'aime pas les noirs ), alors que sa famille vient du Sénégal... il voudrait bien vivre " chez lui ", y serait forcément mieux qu'ici, puisque là-bas est son pays... NB sa maman, de lui répondre que la réalité en Afrique noire, est quelque peu moins douce qu'ici ; et les traditions millénaires ont la peau dure ! Un point cependant égal là-bas et ici chez les blancs : un enfant bien né ( de noblesse ou de grande richesse ) pourrait avoir tout ce qu'il veut, faire tout ce qu'il veut...d'une certaine façon oui, mais sans le moindre copain ! Un nanti ne joue pas avec un manant. Et grand mal prit à ce fils du roi du Djolof, le grand Ndiaye, de prétendre vivre comme ce peuple du désert, libre mais " rude " ( j'aime bien la scène quand la diarrhée le tenaille, lui rend le trou du cul en feu ) où l'aventure se terminera par la mort de ceux qui jouèrent avec ce fils de roi ; on ne rigole pas là-bas avec les us et coutumes ! Finalement, en France on n'est peut-être pas heureux ( autant qu'on le voudrait, mais... ) et si l'on n'a rien dans le frigo, on peut aller au Burger King ! On sourit, on frémit, et on relativise... |
Anonyme
30/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai lu cette nouvelle qui ressemble a un conte d'Afrique avec plaisir. Ce qui m'a plut avant tout c'est la simplicité de la plume et les dialogues sont vraiment bien vivants. Après je ne sais pas si il faut tirer de la morale de cette histoire. Bravo !
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JohanSchneider
1/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'étais passé à côté de cette nouvelle lors de sa parution, pas très fana, je l'avoue, d'exotisme "vu d'ici".
Je salue la narration menée avec brio. Tout cela semble couler de source mais on sait très bien que, derrière, il y a du boulot. Le format "conte avec morale finale durcie d'une pointe de cruauté" n'est pas d'une grande modernité mais reste efficace et assez universel (cf. Perrault, les frères Grimm et d'innombrables contes et légendes populaires régionaux), c'est une belle tradition dans laquelle votre texte s'inscrit aisément... malgré (ou grâce à ?) Burger King ! |