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cherbiacuespe
25/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est dur l'avenir quand vous n'êtes plus rien.
Une anticipation intéressante sur le lendemain de l'effondrement. Retournerons-nous au primitif ou aurons-nous sauvé quelque chose de notre passé techno? J'ai du mal à croire à une régression (mais je suis peut-être optimiste). Quelques fautes mais c'est bien écrit, logique, on est dans l'ambiance. L'histoire est simple, avec des mots simples. Rien de grandiloquent, un verbe efficace. Reste le fond, forcément. Cherbi Acuespè En EL |
maria
30/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai trouvé, dans ce texte, un judicieux mélange de styles. Académique, soigné pour les descriptions et réaliste, vivant dans les dialogues. Grâce à ce juste équilibre, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette nouvelle. Seuls quelques humains semblent avoir survécu. A quoi ? Là n'est pas la question. On tue et on mange son semblable. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne me suis pas posé de questions. L'auteur(e) a réussi à rendre cette histoire crédible à mes yeux. Effrayant, non ? Mais ils n'ont "pas perdu nos dernières traces d'humanité", parce qu'ils décident de montrer la mer à la petite fille. Et c'est tant mieux. (J'ai trouvé la dernière phrase trop lourde) Merci du partage et à bientôt. Maria en E.L. |
Donaldo75
25/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Malitorne,
J’ai beaucoup aimé cette nouvelle. Elle ne tombe pas dans les errements caricaturaux du genre post-apocalyptique, reste sobre et réaliste et son récit est bien mené. Je reconnais là un auteur qui sait raconter des histoires sans en faire des tonnes ou trop dévier de son sujet ou encore pire digresser à l’infini sur la fin du monde et je ne sais quoi de plus terrifiant. Les dialogues sont réalistes, ne pèsent pas des tonnes et ne sentent pas la napthaline des conversations de salon littéraire ; c’est tant mieux parce que ça ferait tâche un imparfait du subjonctif entre Maria et son père, en pleine ambiance de fin du monde, de la civilisation, de la crème Nivea et des shows de téléréalité. Bon, je ne vais pas résumer l’histoire tel l’élève de classe de première parce que ça ne sert pas grand-chose à mon avis – peut-être que c’est une forme d’auto-persusasion du genre « ai-je tout bien compris et est-ce que l’auteur va me le confirmer ? » - et que je ne vois pas le commentaire de la sorte – mais c’est un point de vue, hein, pas une religion ou une idéologie, je ne voudrais pas démarrer une controverse animée et passionnée sur un des forums du site, je suis venu en paix, comme dans « Mars attaque » - mais plutôt comme le reflet formalisé d’une impression de lecture, le retour du lecteur vers l’auteur dans une forme d’échange équitable. Du coup, que me reste-t-il à dire ? Je récapitule : j’ai beaucoup aimé cette histoire, elle est bien racontée, les dialogues assurent, la fin est angoissante – ah oui, je l’avais oublié ce point, que je suis bête, j’ai failli passer à côté, pourtant c’est important la fin – et l’écriture est de qualité. Oui, j’ai tout, je crois, j’ai coché toutes les cases de mon petit manuel du parfait commentateur de nouvelles sur Oniris, celui que j’ai mis à côté de ma notice de montage de meubles en kit et de mon traité de prosodie pour les classiques et les dissidents – le titre ne s’invente pas, je n’ai pas assez d’imagination pour pondre une telle chose – entre mes skis et mon imprimante coréenne. Merci pour le partage. Don |
Dugenou
25/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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"Autour d’eux, rangées à la lisière de la lumière, des milliers d’antennes frémissent d’impatience."
On dirait bien qu'il n'a pas que des humains qui ont survécu dans ce monde post apocalyptique. Laquelle n'est pas expliquée, juste suggérée. Invasion alien ? Guerre nucléaire ? Déréglement climatique ? Les possibilités sont nombreuses. En lisant le début du texte, je m'attendais à trouver une scène dans le même genre que celle d'ouverture du film Le livre d'Eli. On en est proche quand même, mais la proie n'est pas la même. Cette nouvelle se laisse lire, sans fioritures inutiles, sans à coups facheux. |
ours
27/2/2020
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Bonjour Malitorne
Vous avez un certain talent pour raconter les scènes de violences, non par leur côté spectaculaire mais pour savoir préserver la crudité de l'action qui frappe et dérange le lecteur, ainsi que les conséquences sur agresseur et agressé. Dans cette chasse (à l'homme?) on retient l'essentiel, le besoin primaire de se nourrir et de survivre dans un climat hostile. Bon ou méchant ? ce n'est pas la question, ce qui compte pour le père c'est de faire vivre ce qu'il reste de sa famille. Le personnage de Maria est très bien vu, c'est elle qui semble la moins dérangée par la situation (parce qu'elle n'a connu que ça ? parce que l'enfant est plus résilient que l'adulte ?) et qui apporte comme une évidence la clé d'une autre vie pour le trio. J'ai aimé ce final. Voilà donc un texte court qui apporte un vrai climat et rapporte un instantané cru d'un futur envisageable. Je vous pose la question sans recherche préalable, mais pourquoi Düsseldorf ? |
Pepito
29/2/2020
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Bonsoir Malitorne,
Forme: quelques annotations - "Le soleil, ... boursoufle"... techniquement c'est la "chaleur" du soleil - "Quelques cigales, confondues aux troncs d’arbres"... on comprend l'idée mais la formulation est pas top. Un truc genre "se confondent avec l'écorce des arbres" - "à sec et de remonter sur la route" ... le "de" est en trop à mon avis. - "il est armé, sorte de lance" ... manque pas "d'une" ? - "quand les affres qui s’abattent du ciel"... des "angoisses" venues du ciel ? - " Cri, l'homme titube" ... mhhh... "Cri !" éventuellement ou tout bêtement "L'homme pousse un cri et titube..." - "Günther voit ses derniers instants."... manque "...arriver" après "instants", non ? - "– AAAAAHHH !" ... là j'ai ri - "débarrasser (virgoule) mais elle " - "sur une plaque d’évacuation creusée au sol."... ? Une plaque creusée ? Fond : Bon, c'est pas encore "La route" de McCarthy, mais ont a l'idée de base. Votre nouvelle a un énorme avantage, à mon avis, l'action ne se déroule pas aux USA. Précurseur du post-apo, Rosny aîné vous en remercie... et moi aussi. ^^ |
Mokhtar
3/3/2020
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Modéré : Commentaire hors charte (se référer au point 6 de la charte).
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Malitorne
4/3/2020
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Remerciements et explications : http://www.oniris.be/forum/au-sujet-de-d-sseldorf-t27896s0.html#forumpost384662
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Anonyme
6/3/2020
a aimé ce texte
Bien
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Enième variation sur le thème de la fin du monde et de la survie, de Asimov en passant par Baxter et Ballard...C'est malheureusement du vu et revu même si je dois dire que le traitement du texte est plutôt bien mené et convaincant. Le cannibalisme étant devenu monnaie courante dans cette courte nouvelle pour la survie des humains, j'attendais plus de sense of wonder et des trouvailles plus percutantes, mais cela n'engage que moi grand fan de SF.
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ANIMAL
6/3/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un thème classique d'anticipation : après la catastrophe, les survivants ont recours au cannibalisme.
L'histoire est bien écrite malgré l'impression de déjà vu et se laisse lire d'une traite. J'ai relevé quelques maladresses du genre "L’homme jette le sac sur le côté, l’arme brandie se rue en direction de son agresseur" où l'on a l'impression que c'est l'arme qui se rue en avant. Je crois que ce style télégraphique saupoudrant la nouvelle est voulu pour suggérer la rapidité de l'action. Autre grand classique, les insectes aussi ont survécu. Et de quoi vont-ils se nourrir ? Peut-être de cannibales... ce qui aurait mis un peu de piment supplémentaire. J'imaginais déjà que Gunther allait se faire dévorer mais l'histoire s'arrête avant, laissant imaginer ce que l'on veut. Dommage. Quoiqu'il en soit j'ai passé un bon moment avec ces chasseurs de protéines, assassins cyniques mais toujours humains puisque rêvant d'océan. |
SaulBerenson
13/11/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Le cannibalisme post déluge est toujours délicieusement ragoutant, surtout éloigné des repas.
Nos trois héros trouveront encore dans la mer, j'espère, quelques poissons. Pourquoi Düsseldorf au fait ? |
Ioledane
10/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Dès la première phrase, j'ai été plongée dans cet univers à la poésie sombre, annonçant un monde post-apocalyptique. Ce dernier prend forme progressivement au long du récit : les carcasses métalliques abandonnées, les cigales (à Düsseldorf !), la sécheresse brûlante, les individus qui s'entretuent pour survivre ... et ensuite, le cannibalisme, que je n'avais pas vu venir, mais qui m'a inévitablement fait penser à "la Route".
Il est touchant de voir les efforts pathétiques de ce père essayant au maximum de protéger ses enfants, surtout la plus jeune, de ces horreurs, pour préserver leur "humanité" ; mais ils s'habituent déjà à cette "nouvelle normalité" ... Les immeubles éventrés, le parking souterrain plein de cadavres de voitures, l'invasion des insectes "impatients" : l'univers est glaçant à souhait. La mer apparaît alors - à tort ou à raison ? - comme un paradis encore accessible, dont l'idée suscite chez les enfants une joie dont on s'étonne qu'ils soient encore capables, au point de convaincre leur père qu'un espoir est encore possible. Le texte s'achève du coup sur une touche positive bienvenue. Une nouvelle que j'ai beaucoup aimé lire. |