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Anonyme
16/10/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Je suis un tantinet déçue. Parce que j’avais bien accroché à cette nouvelle jusqu’à la dernière partie et le rituel satanique durant le concert de rock qui m’a paru arriver comme un cheveu sur la potion maléfique et fait un grand guignol des films de séries B de la Hammer. Néanmoins, je noterai positivement ce récit parce que j’ai bien aimé tout ce qui précède, l’histoire du groupe, l’arrivée de la nouvelle chanteuse au look gothique, les répétitions, etc. c’était très bien relaté. Merci pour la lecture satanique et gratuite Anna Créature des Ténèbres en EL |
socque
17/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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En lisant cela :
Stefan consulta son carnet. — Une seule. je me suis dit que bien sûr la prochaine serait la "bonne". Classique. D'une manière générale la trajectoire du récit m'a paru très attendue, mais en l'occurrence cela ne m'a pas gênée car la tension dramatique monte bien, l'histoire est savamment menée me semble-t-il. Une nouvelle eficace, aboutie, qui ne renouvelle pas vraiment le genre mais on ne va pas à chaque fois réinventer le diable non plus. Bref, un bon moment de lecture pour moi. P.S. : "L'ours" assassin de la chanteuse, il n'était pas là par hasard, hein ? |
cherbiacuespe
18/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Et dire que le don du sang manque de matière première...
Une histoire qui sort de l'ordinaire en quatre parties, très bien organisées. C'est également bien écrit, bien scénarisé. La narration maintient le lecteur dans une atmosphère qui glisse, petit à petit, du drame à l'étrange. Seul petit bémol selon moi : si le final reste dans le ton, il est à mon goût un peu trop rapidement décliné et aurait mérité, peut-être, une certaine lenteur afin de dégager toute l'horreur d'un tel évènement. Le récit reste de bonne facture, cependant ! On reste attentif jusqu'au bout. Cherbi Acuéspè En EL |
Vilmon
19/10/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Le récit prend une tournure imprévisible. C’est bien écrit avec de belles descriptions pour la musique et les chants. La transformation du groupe prend graduellement place avec la montée en pouvoir de la chanteuse au sein du groupe. Avait-elle besoin de ce groupe de musiciens ? Encore plus macabre si les musiciens avaient été les victimes, tant qu’à se rendre jusqu’à ce point. Ils ne sont pas dévoués à cette cause, des non initiés, des intrus qui doivent garder le silence. J’ai bien aimé le récit. |
Angieblue
28/10/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je trouve la scène finale très réussie avec le diable qui se matérialise en s'alimentant du sang des victimes innocentes. Le tableau est réussi.
Après, il m'a manqué quelque chose pour complètement adhérer. En fait, dans toute la longue narration centrale où l'emprise diabolique se met en place avec l'arrivée de la troublante Slavica qui va métamorphoser le groupe, je me suis demandée si on était encore dans un récit horreur/épouvante. Ce qui m'a manqué ce sont des signes, des indices qui auraient pu faire monter l'angoisse du lecteur et annoncer la terrible fin. Par exemple, le trompettiste aurait pu mourir d'une mort inexpliquée. le narrateur aurait pu remarquer des attitudes étranges chez Slavica... Ensuite, je pense que ce qui donne une certaine originalité à cette nouvelle c'est que l'intrigue plutôt banale et classique se déroule sur fond de musique folklorique dans les Balkans. Le fait que ça se déroule à l'étranger, dans un pays de l'Est, amène un accent supplémentaire à l'intrigue et un certain dépaysement. Et enfin, dans l'ensemble, c'est plutôt bien écrit, et principalement les passages sur la musique. |
JohanSchneider
8/11/2022
a aimé ce texte
Bien
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Commençons par la fin : le satanisme a souvent été associé à certaines formes de musique, parfois extrêmes comme le metal. C'est plutôt bien vu.
Mais le massacre final est assez décevant : pas mal décrit mais un peu caricatural. On peut vraiment égorger quelqu'un avec ses ongles, même "démesurément longs" ? Ils seraient longs comment, ces ongles, et de quoi diable seraient-ils faits ? Pas de kératine vraisemblablement, celle-ci est tout juste capable de rayer du talc et du gypse, alors percer de la peau humaine j'ai un gros doute. Au fond ce n'est pas gravissime, le Grand Guignol ne s'embarrassait guère de vraisemblance. Le point fort reste l'ambiance balkanique, très bien restituée. |
Corto
9/11/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Dès l'introduction avec le drame "Ça s’est passé dans le parc national de Kopaonik, des bêtes sauvages" le ton est donné. La tension est installée et capte le lecteur.
Ensuite la vie du groupe, la musique, le choix d'une chanteuse, le suspense avant les spectacles, tout cela est bien rendu. Les évolutions musicales aussi "De rock folklorique plutôt festif, les Lude veštice avaient dérivé vers des rivages austères empreints d’influences traditionnelles issues du fin fond des Balkans" continuent à intriguer, à mettre le lecteur en alerte. Mais le procédé semble un peu voyant lorsque "J’ai apporté une boisson de mon village, c’est ce que buvaient les anciens pour se donner du courage." on se doute évidemment qu'il se prépare quelque chose de pas clair. Vient enfin la dernière partie 'satanique' qui convaincra peut-être les amateurs. Pour moi elle m'a déçu: trop attendue, trop facile, trop passe-partout. En résumé j'ai beaucoup apprécié le style, la vivacité, la logique de fonctionnement du groupe. Je reste sur ma faim sur un dénouement quasi traditionnaliste. Merci Malitorne. NB: Bravo pour la photo. |
papipoete
9/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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bonjour Malitorne
Nous voici suivant la tournée d'un orchestre à la musique folklorique, à travers les balkans, se transformer en un groupe furieux après la venue, d'une nouvelle chanteuse, et d'une autre musicienne muette, dont la guzla mue ces musiqueux en un irréel hard-groupe façon Kiss. Et vint un fameux concert, où buvant un satanique breuvage, les deux filles apparurent démons avides de sang... NB l'histoire commence tranquillement, hormis la mort atroce de Ana... qu'il faut bien remplacer. Sous l'apparence d'une créature " à damner un saint ", une belle inattendue fait si bien l'affaire dans l'orchestre, et aussi dans le lit du leader... qu'elle transforme de paisibles rockeurs en gothiques personnages sur scène. Et là, la tension commence à monter ; ça sent le mauvais coup, on se pose des questions ; et demain, que se passera-t-il de nouveau ? Et crescendo, l'ambiance vire au noir, et fatalement au gore dans un bain de sang ! Le genre " horreur " se justifie dans le final, mais put rester dans un registre moins écarlate ? Mais j'aime bien la lente montée de suspens ; la scène où toutes les filles entendues en audition, il n'en reste qu'une ( dernière chance pour une remplaçante ) qui fera sensation ! Cela me rappelle un film à la même situation, mais je n'arrive pas à me le remettre en tête ! Magistrale écriture que ce scénario... à ne pas lire au coucher ! |
Messircule
10/11/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Merci pour ce texte.
J'ai bien aimé l'univers et son idée générale. Je suis par contre vraiment pas convaincu par son exécution. Je trouve que le personnage de Slavica manque de relief, son côté irrésistible et manipulateur, d'individu bouleversant en tout cas au sein du groupe manque de quelque chose. Les dialogues me semblent aussi un peu plat. Bref, mon commentaire en général serait que le texte dans l'ensemble manque de texture, de détails notables, de choses qui éveillent la curiosité. |
plumette
18/11/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je n'avais pas fait attention la catégorie de la nouvelle si bien que la direction horrifique prise à partir du concert donné au festival m'a surprise et un peu déçue je dois dire. L'intro avec la mort violente de la chanteuse ne m'avait pas alertée!
Dans cette nouvelle, j'ai beaucoup aimé la narration dans les trois premières parties. Il y a une bonne progression dramatique, cet univers musical est bien campé, les relations entre musikos aussi. On s'attend tout à fait à ce que Slavica transforme le groupe en prenant l'ascendant sur son leader avec un argument assez classique ( sa beauté ravageuse ) mais peu importe. Après, l'évolution style histoire satanique est un peu too much pour moi, je ne suis pas friande du genre, je reconnais cependant que c'est une bonne histoire! |
Tadiou
27/12/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'ai bien aimé le récit jusqu'à la toute fin, l'épisode des égorgements.
L'écriture est sobre, bien enlevée, alerte. L'évolution musicale est racontée de façon précise et elle est crédible, du moins pour moi qui ne suis pas spécialiste. L'évolution des rapports de force dans le groupe est bien rendue. Les personnages sont attachants, en particulier l'envoûtante Slavica. La tension monte avec la boisson offerte par Slavica avant le grand concert et qui est refusée par Kristina. L'anxiété est installée. Hélas pour moi, la fin vient tout gâcher. Ces égorgements arrivent comme un cheveu sur le soupe, une verrue qui apparaît brutalement sur un charmant visage. Artificiel et sans sens. D'ailleurs ça se termine en eau de boudin, si je puis dire : on ne sait rien sur la causalité de ces déchaînements, sur l'histoire de Slavica et Kristina, sur l'origine des 5 jeunes gens montés sur scène. Il ne reste qu'un bain de sang et la référence à Satan. Dommage ! |
Dugenou
21/1/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour Malitorne,
Pas grand chose à ajouter aux autres commentaires : normalement, un accord pourrait être défini comme 'plusieurs sons joués simultanément'... donc, si une vièle ne possède qu'une corde, même avec un archet, impossible d'en sortir un accord... Sinon, bon texte fantastique, divertissant. |