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Fantastique/Merveilleux
Miguel : La petite goutte d'eau qui voulait quitter sa rivière [Sélection GL]
 Publié le 16/07/18  -  16 commentaires  -  3926 caractères  -  164 lectures    Autres textes du même auteur

Une goutte d'eau paiera ses rêves d'évasion ; mais sera-ce un mal pour elle ?


La petite goutte d'eau qui voulait quitter sa rivière [Sélection GL]


Il était une fois, dans le courant d’une rivière, une petite goutte d’eau qui aurait bien voulu s’arrêter un moment, et briller au soleil sur l’herbe de la rive. Mais, entraînée par le mouvement de ses milliards de compagnes, elle ne pouvait que filer, toujours, à toute vitesse, sans même savoir où la mènerait son voyage.

Sa vie manquait d’étonnements : il n’était guère distrayant d’aller toujours à si grand train, sans cesse comprimée par la foule de ses semblables. Notre goutte d’eau rêvait d’aventures, de découvertes et d’émotions. D’où venaient donc ces inconnues qui, parfois, criblaient la rivière de leurs piqûres innombrables ? Elle ne pouvait le savoir, car à peine les gouttes de pluie avaient-elles touché la surface de l’eau, qu’il devenait impossible de les reconnaître ; aussitôt, elles se mettaient à courir avec les autres, sur leur chemin de sable clair.

Notre goutte d’eau, n’ayant d’autre horizon que deux pentes de verdure, apercevait cependant le ciel au-dessus d’elle, le ciel que parcouraient sans hâte les grands vaisseaux blancs des nuages, d’où venant ? où allant ? dont le cours serein la faisait rêver ; et, comprenant que tout ce bel azur ne pouvait seulement recouvrir sa rivière, elle devinait, au-delà des bords, l’espace illimité des campagnes. Elle aimait la clarté tiède du soleil, qu’elle voyait chaque jour apparaître d’un côté puis disparaître de l’autre, d’où venant ? où allant ? et toujours renaissant. C’était pendant les belles heures où il trempait ses rayons dans la rivière que la petite goutte eût le mieux aimé s’arrêter, et se prélasser sur la mousse. Ne voyait-elle pas, aux premières lueurs de l’aube, des gouttes de rosée toutes semblables à elle, dispensées de courant et brillant tranquillement sur les feuilles des arbres et sur les tiges des ajoncs ? Au fur et à mesure que croissait le jour, elles s’effaçaient doucement. Où allaient-elles ? C’était un mystère de plus. Mais qu’importe ! À chaque aurore, comme le soleil, elles étaient là, immobiles, paresseuses, et voyant passer sans y prendre garde le troupeau bondissant des eaux de la rivière.

Un jour, aux approches d’un village, quelques enfants, s’ébattant sur les bords, rivalisaient d’adresse au jeu du ricochet, tandis que d’autres, du haut d’un pont, jetaient dans l’eau de grosses pierres qui frappaient la surface avec de grands éclaboussements. Notre goutte d’eau souhaitait fort d’échapper aux ricochets : il n’aurait pas fait bon recevoir un galet lancé de toute la vigueur de ces jeunes poignets ; mais elle aurait tant voulu se trouver au bon moment dans les cercles d’un grand plouf ! Car, à chacun d’eux, une nuée de ses semblables se trouvaient projetées en l’air. Les unes retombaient dans la rivière et continuaient leur course, tandis que d’autres, qu’elle enviait, atterrissaient sur la rive herbue, et là semblait se finir leur voyage : briller enfin immobile au soleil, comme ses sœurs les gouttes de rosée !

Son vœu ne fut que trop exaucé. Comme elle s’engageait sous l’arche du vieux pont, un lourd caillou, lâché d’en haut par les enfants, plongea dans la rivière. Il y eut comme un coup de tonnerre, accompagné d’une horrible secousse. La petite goutte d’eau, effarée, se retrouva catapultée si haut qu’elle atteignit les premières branches d’un arbre, et retomba durement sur une pierre de la rive, où elle fut brisée en dix petits morceaux de goutte d’eau. Meurtrie par ses fractures, elle qui n’avait jusqu’alors connu que la fraîcheur, sentit soudainement la brûlure de la pierre où le soleil donnait de toute son ardeur. Avant qu’elle eût eu le temps d’éprouver le moindre regret, ses dix petits fragments s’étaient évaporés dans la lumière du grand jour.

La petite goutte d’eau ne regagna point sa rivière ; son infime vapeur s’éleva dans le ciel. Elle y rejoignit les nuages, ces grands vaisseaux blancs dont le cours serein l’avait fait rêver.



 
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   SQUEEN   
1/7/2018
 a aimé ce texte 
Pas
Vous utilisez les codes du conte, mais malgré cela je n'adhère pas à votre histoire, comment cette goutte a-t-elle pu ne jamais connaître autre chose que la rivière, c'est incohérent même dans un conte, ou bien il aurait fallu y aller carrément faire naître cette goutte elle aurait eu une maman goutte et un papa goutte; mais ici vous la faites se casser et s'évaporer pour se retrouver dans les nuages, ça ok on est dans le cycle immuable de l'eau qui voyage et qui donc connaît plein d'autres choses que sa rivière. Je ne suis pas entrée dan votre texte. Désolée, SQUEEN

   plumette   
2/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Un joli conte qui a pour cadre la rivière, un milieu que j'aime beaucoup.

J'ai été un peu étonnée de l'expression qui se répète: d'où venant? où allant ?"
ce texte est frais ! je me suis demandée tout du long où il allait nous emmener.

Ce texte nous parle du désir de ce que l'on ne connait pas et qu'on se plaît à imaginer ( l' herbe est toujours plus verte dans le pré du voisin) il nous parle aussi des illusions, et de la sage raison qui consiste à se contenter de ce que l'on a !

Heureusement que la petite goutte d'eau peut rejoindre les nuages ! Sa fin en est un peu moins triste.

Merci pour la lecture

Plumette

   Anonyme   
2/7/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Un joli petit conte, je trouve.
Ça se lit facilement, c'est assez fluide, original et poétique.

"Notre goutte d’eau, n’ayant d’autre horizon que deux pentes de verdure, apercevait cependant le ciel au dessus d’elle, le ciel que parcouraient sans hâte les grands vaisseaux blancs des nuages, d’où venant ? où allant ? dont le cours serein la faisait rêver ; et, comprenant que tout ce bel azur ne pouvait seulement recouvrir sa rivière, elle devinait, au delà des bords, l’espace illimité des campagnes" ce passage est un peu lourd et peu clair, je trouve, peut-être parce qu'il n'y a pas de majuscules avant les ?

" D’où venaient donc ces inconnues qui, parfois, criblaient la rivière de leurs piqûres innombrables ? Elle ne pouvait le savoir, car à peine les gouttes de pluie " comment peut elle savoir que ce sont des gouttes de pluie, puisqu'elle dit au départ qu'elle ne sait d'où elles viennent? Ce n'est pas très clair.

mais sinon c'est un bon texte, que j'ai apprécié.

   in-flight   
7/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Une jolie petite histoire qui illustre bien le cycle de l'eau.
Un "conte chimique" qui n'est pas sans rappeller benbarek et sa "petite particule bleue".
Serait-ce donc le même auteur? Préparant un recueil, un florilège ?

   Vanessa   
16/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,
J'ai bien apprécié ce petit conte pour enfant.
La tournure" d'où venant, d'où allant ? " est , à mon avis trop allambiquée si on suit la simplicité de votre texte.
J'aurais bien aimé que soit plus intégrée à votre histoire, la notion du cycle de l'eau dans son intégralité.
Merci.
:-)

   Donaldo75   
16/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Miguel,

J'ai bien aimé ce conte à cause de sa poésie, sa douceur et sa fin à la fois violente et apaisante. La symbolique des nuages, du début à la fin, rend ce conte encore plus visuel dans sa dimension poétique.

Bravo !

Don

   Anonyme   
16/7/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour

Je préfère nettement le Miguel des poésies.

Malgré sa concision et son apparente poésie j'ai failli me perdre dans cette nouvelle humide.
Le tour que font ces gouttes d'eau passant par les nuages, la mer
et les rivières ou fleuves n'est pas mal décrit, je dirai même plutôt bien mais je n'arrive pas à adhérer complètement à ce texte sans trop savoir pourquoi d'ailleurs.

Mon cher Miguel, revenez-nous vite avec des poèmes.

   Anonyme   
16/7/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
bonjour Miguel,

Depuis deux jours que votre nouvelle est annoncée je trépignais d'envie de la découvrir.
Vous êtes surtout publié en poésie alors j'ai lu et je commente.

Le titre m'a fortement fait penser à "L'enfant et le Rivière" de Bosco que je lis ces jours en attendant que mon petit fils de 30 mois ait 11 ans (âge recommandé par l'éditeur).
Alors comment dire, votre nouvelle n'est pas pour moi une nouvelle, un conte pour très jeunes enfants écrit de manière à leur donner le goût du vocabulaire si ce n'est soutenu, toujours, au moins courant.
Et les familiariser avec les conjugaisons.

En plus l'entame "il était une fois" date des frères Green, de Charles Perrault, mais n'est pas très plausible au 21 e siècle, pourrait même induire l'enfant à l'erreur, ne pas se situer dans le temps littéraire.

Quelques détails :
" qu’elle voyait chaque jour apparaître d’un côté puis disparaître de l’autre, d’où venant ? où allant ? et toujours renaissant, j'aurais plutôt vu un point virgule avant de "d'où venant", ou un tiret.

"La rive herbue", choix de l'auteur mais pas très joli à l'oreille. et qui de plus, d'après le Cnrtl (centre national de recherche textuelle et lexicale) est un substantif et veut dire herbage, prairie. Ok le Larousse le définit comme "couvert d’herbe."(http://www.cnrtl.fr/definition/dmf/HERBUE)

J'ai tenté de vraiment décortiquer le texte avant de mettre mon appréciation pour qu'elle soit en adéquation avec mon impression qui reste mon impression personnelle, bien sûr.

Éclaircie

   Mokhtar   
16/7/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je me demande s’il ne faut pas voir en ce texte plus qu’une gentille comptine, ou qu’une évocation poétique du cycle de l’eau.

Pourquoi ne pas y voir une parabole de la vie de l’être humain ?

Cet homme prisonnier, conditionné, balloté, par une société dont il est un électron, forcé de suivre le mouvement sans pouvoir réagir.

La tentation d’être une goutte de rosée, c’est celle de se poser, de s’arrêter, de fuir le mouvement : d’être le marginal, le poète, l’artiste, le moine…

Et la petite goutte dans la mousse, se prélassant au soleil, en regardant passer le troupeau affairé : se faire une place au soleil, n’est-ce pas une aspiration humaine ?

Le ricochet, n’est-ce pas le hasard de la vie, qui, sans prévenir, bouleverse notre destin qui bifurque brusquement ?

Et la pierre, qui vous éclate, vous explose et vous fait disparaître…N’est-ce pas la violence qui nous menace tragiquement ?
C’est un attentat qui a tué la goutte d’eau de Miguel. Il la fait s’élever vers le ciel : je n’ose interpréter l’image. La calotte n’a pas bonne presse ici.

Quant à trouver une signification à : « d’où venant…où allant », je ne m'y risquerai pas : ce serait aggraver mon cas.

Commentateur, mon frère, essaye de relire ce texte à l’aune de ma modeste hypothèse. Peut-être auras-tu, comme moi, la vague impression que l’on nous propose ici plus qu’une simple variation poétique.

   Anonyme   
17/7/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
Bien sûr, il y a de jolis passages, l'histoire est réellement bien racontée. Mais comme l'a signalé un commentateur, il aurait peut-être fallu montrer l'origine de cette goutte, la prise de conscience de son existence parmi ses semblables en décrivant son voyage du ciel jusqu'à la Terre, les infiltrations, la nappe phréatique, la source. Aller tout au bout du conte, quoi !
Et la fin aurait pu être moins triste que cette évaporation douloureuse. Un conte pour enfants même grands se doit de toujours finir bien au risque de traumatiser à vie le bambin ébahi que nous demeurons toujours au fond de nous. Avec cette goutte d'eau, il y avait matière à un grand conte, décrivant la nature, le voyage de l'eau, un truc bien éducatif, s'il vous plaît, et qui nous aurait fait rêver. Je suis resté sur ma faim... euh, soif.
Dommage.

Merci Mokhtar pour ton interprétation de cette nouvelle qui est extrêmement bien vue. J'aimerais connaître l'avis de l'auteur à ce sujet. Ce conte ainsi n'est plus vraiment un conte. Et c'est ce qui m'amène à relever mon appréciation.

   jfmoods   
18/7/2018
I) Un conte

1) La présence d'un schéma narratif

À la situation initiale ("Il était une fois") succèdent un élément perturbateur ("Un jour"), des péripéties ("Comme elle s’engageait sous l’arche du vieux pont, un lourd caillou", "La petite goutte d’eau [...] se retrouva catapultée", "elle fut brisée", "sentit soudainement la brûlure de la pierre où le soleil donnait de toute son ardeur"), un élément de résolution ("Avant qu’elle eût eu le temps d’éprouver le moindre regret, ses dix petits fragments s’étaient évaporés dans la lumière du grand jour") et une situation finale ("La petite goutte d’eau ne regagna point sa rivière").

2) Une tonalité merveilleuse

La narration, tour à tour omnisciente et interne, se nourrit de l'imaginaire de l'eau. Elle émerveille le lecteur tout en dessinant les phases d'un cycle immuable ("les grands vaisseaux blancs des nuages", "des gouttes de rosée toutes semblables à elle, dispensées de courant et brillant tranquillement sur les feuilles des arbres et sur les tiges des ajoncs", "À chaque aurore, comme le soleil, elles étaient là, immobiles, paresseuses, et voyant passer sans y prendre garde le troupeau bondissant des eaux de la rivière", "ses sœurs les gouttes de rosée", "grands vaisseaux blancs").

II) Une parabole sur l'existence humaine

1) Frénésie et lenteur

Comme la goutte, l'individu est un élément indissociable du groupe (personnifications : "Mais, entraînée par le mouvement de ses milliards de compagnes, elle ne pouvait que filer, toujours, à toute vitesse, sans même savoir où la mènerait son voyage", "il n’était guère distrayant d’aller toujours à si grand train, sans cesse comprimée par la foule de ses semblables"). Il aspire à trouver son pas, son rythme sa cadence ("les grands vaisseaux blancs des nuages [...] dont le cours serein la faisait rêver", "la petite goutte eût le mieux aimé s’arrêter, et se prélasser sur la mousse").

2) Force et fragilité de notre condition

Vouée à l'écoulement, la rivière figure le temps qui s'enfuit. L'anaphore ("d’où venant ? où allant ?") et le présentatif ("C’était un mystère de plus") matérialisent le questionnement obsédant de l'individu sur le sens de son existence. Cette curiosité insatiable s'invente alors un ailleurs comblant ("Notre goutte d’eau rêvait d’aventures, de découvertes et d’émotions", "comprenant que tout ce bel azur ne pouvait seulement recouvrir sa rivière, elle devinait, au-delà des bords, l’espace illimité des campagnes"), mais la mort peut s'abattre à tout instant.

Merci pour ce partage !

   Tailme   
18/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Le texte est agréable à la lecture et se lit comme un conte.

La deuxième partie du texte quitte légèrement ce registre pour s'axer sur un ton "roman". Cette impression est sûrement dû à la multiplication de détails, qui se font normalement rares dans un conte.
Peut-être faudrait-il épurer la fin du texte (à partir de "un jour, aux approches d'un village).


Bien, et maintenant, la morale.
Un individu bloqué dans un troupeau, suivant le courant. Il rêve de sortir du moule et d'atteindre les sommets inconnus (nuages). Il y parvient, sans effort mais avec douleur. Il atteint son objectif.

La morale est donc : si tu veux sortir du moule, attends que quelqu'un le fasse pour toi, quitte à payer cher ta liberté ?
Triste morale. Certains y verront peut-être une autre leçon.

Merci pour cette lecture qui, malgré mes critiques, reste un très bon texte.

   papipoete   
20/7/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonsoir Miguel
La petite goutte d'eau qui enviait tant ses grandes soeurs, quand les ricochets des gamins les faisaient jaillir de la rivière, et retomber en une cascade étincelante, vit son rêve un jour se réaliser ! Un gros caillou tombé sur elle, l'éleva si haut, qu'en mille morceaux elle resplendit et mourut vaporisée ...
NB un texte aux images parlantes, dont celle des enfants lançant leurs galets, les plats, ceux qui glissent sur l'eau et rappellent des souvenirs que le " smartphone " n'est pas capable de créer !
Votre texte me ramène en 1962, lorsque le prof de science me colla d'une fameuse punition ; raconter en 4 pages 21/27, la vie d'une goutte d'eau ... que j'écrivis laborieusement et lui rendis le lundi suivant le vendredi précédent .
Il compta avec ma classe pour témoin, le nombre de feuilles, puis déchira ma rédaction sans mot dire !
Je garde en moi ce souvenir glacial .
Votre prose sert à merveille ce récit qui m'émeut .

   toc-art   
13/8/2018
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour,

je n'ai pas été séduit par ce texte. J'avoue que le second degré m'a totalement échappé à la lecture et je n'y ai vu qu'une histoire sans grand intérêt. J'ai toujours des réticences quand une histoire se veut symbolique, ça me semble souvent une manière un peu factice de donner une profondeur à un ensemble qui n'en a pas forcément et l'on peut assez facilement parer a posteriori n'importe quel texte d'une portée philosophique ou autre.

J'en suis resté à une histoire de gouttelette d'eau mécontente de son sort et qui s'en trouvait finalement punie. Et le style ne m'a pas plus transporté.

   AuteurFanatique   
15/11/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je trouve ce texte charmant. Il y a une magnifique morale à la fin et c'est à ce moment que le second degré du texte apparaît réellement. Il ne faut pas envier les autres, on finit par être déçu.
Ce n'est pas non plus splendide, mais ça se laisse lire.

   FANTIN   
8/2/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Pas une nouvelle mais un conte attachant et réussi, de ceux qu'on aurait pu nous lire quand on était enfant, qui nous aurait charmé et fait rêver.
Ma foi, même adulte le charme opère toujours. C'est d'une belle inspiration du début à la fin, écrit dans un style légèrement désuet qui nous renvoie à l'époque des grands auteurs du genre, et, surtout, rempli de poésie. Ce texte pourrait d'ailleurs en être l'allégorie...
Merci beaucoup pour ce partage.


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