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Humour/Détente
Miguel : Le plus évolué n'est pas celui qu'on croit
 Publié le 27/12/12  -  25 commentaires  -  3628 caractères  -  303 lectures    Autres textes du même auteur

Un promeneur solitaire est victime d'une petite mésaventure qui va changer son regard sur autrui.


Le plus évolué n'est pas celui qu'on croit


Je manque un peu de charité à l'égard des petits crétins qui vont faire du moto-cross en des lieux où l'on ne demanderait qu'à profiter de la nature et de son calme, et pense volontiers qu'un poignet foulé nous rendrait pour un temps la tranquillité.

C'est dans ces sentiments que je flânais à travers la campagne, l'oreille offusquée par de méchants vrombissements, étant venu y rechercher le murmure du vent et le chant des oiseaux.

J'enviais les promeneurs qui m'avaient précédé : ils avaient partagé ces beaux lieux avec des cavaliers, dont je conjecturais le passage aux traces qu'avaient laissées leurs montures ; traces d'une exacte rotondité, et semblables, quoiqu'en plus gros et sans doute en moins comestible, à ces boules de glace que les marchands vendent dans des cornets.

Avez-vous remarqué que le crottin de cheval suscite, comment dire… une certaine sympathie ? Est-ce dû à sa forme parfaite ? À ce que, dans notre âge technologique, il symbolise le retour à la nature ? À ce qu'il est réputé excellent fumier ? En tout cas le crottin de cheval jouit généralement d'une estime à laquelle le caca de chien ne saurait prétendre en aucune façon.

Et donc j'allais, rêvant de poignet cassé et de fracture ouverte, et pestant.

Ce n'est pas que ces malappris fussent nombreux ni trop près de moi ; mais les escarpements rocheux de la garrigue renvoyaient en écho leur vacarme aux quatre coins du ciel, et l'on eût dit qu'ils remplissaient le monde. Je les apercevais parfois, pas plus grands que des figurines, et faisant des sauts effarants sur leurs engins nerveux.

Ah ! le pas mesuré des chevaux dans le silence des espaces déserts, avec derrière lui son chapelet défécatoire et apaisant ! Et je rêvais de poignet foulé, de fracture ouverte et de traumatisme crânien.

Mais voilà que parmi les halliers, errait un cavalier, solitaire et paisible. Ah, je l'eusse embrassé. Ce respect de la terre et d'autrui, ce souci tout écologique ! Là était bien, et non dans cette décadente et bruyante jeunesse, la grandeur de l'humanité.

Or comme je passais derrière le cheval, naïve imprudence, mais tel était mon chemin, l'animal s'avisa soudain d'une ruade qui m'atteignit et me jeta au sol. Avez-vous déjà reçu un coup de pied de cheval ? Je ne vous souhaite pas l'expérience ; de moins chanceux que moi y laissèrent la vie.

Je me retrouvai à terre, tout étourdi et fort meurtri, ne sachant plus très bien si j'étais déjà mort ou encore vif ; tandis que l'élégant monteur, apparemment dénué des antiques vertus chevaleresques, et assuré de l'impunité (car allez relever l'immatriculation d'un cheval) détalait promptement et se fondait dans la nature.

Je ne songeais même pas à tenter de me relever. Mon crâne était vrillé par un affreux vrombissement qui allait en s'amplifiant et me donnait à croire que mon état (à supposer que je fusse vivant) empirait à chaque seconde.

Soudain ce supplice cessa. Je soulevai un peu ma tête : les motos m'entouraient ; leurs jeunes conducteurs s'accroupissaient déjà près de moi, tout pleins d'égards et de paroles rassurantes. De leur théâtre de voltige, ils avaient tout vu. On m'aide à me relever, on me réconforte, on ne va pas me laisser là. L'un d'eux s'offre à me ramener en ville, un autre nous escortera, un troisième attendra sur place, car il va me prêter son casque.

Et voilà l'objet de mes imprécations devenu pour moi ambulance.

Tout en me dévêtant en vue de l'auscultation, je raisonnais avec le médecin sur l'étrangeté de mon aventure… non sans rêver un peu de cavaliers traînés sur un sol rocailleux par des montures folles, un pied coincé dans l'étrier.


 
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   Anonyme   
9/12/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↓
L'anecdote sonne assez vrai, je trouve, et l'écriture détachée n'est pas pour me déplaire... mais enfin ce n'est que cela, pour moi, une anecdote. Vous avez bien fait, je crois, de ne pas chercher à l'étirer plus qu'elle méritait.

   wancyrs   
14/12/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Voilà un homme bien dérangé, et qui exprime de façon très originale ses colères... Ah oui, le secours viens souvent du coté où on s'attend le moins, l'histoire du bon samaritain l'a déjà démontrée...

Merci, j'ai passé un merveilleux moment.

   macaron   
20/12/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une fable moderne qui donne effectivement à réfléchir. Tout est dans l'éducation... ce cavalier, on lui a appris à monter à cheval, c'est tout! Plutôt bien aimé cette courte histoire, ma foi, bien écrite, légère, pas ennuyeuse. J'ai souri à votre conclusion; nos griefs d'aujourd'hui ne seront pas ceux de demain. Eh oui! Nous changeons vite d'avis...quand notre petite personne est concernée!

   Anonyme   
27/12/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Une ruade sur un chemin caillouteux de promenade... Moui, c'est rare. Et le cavalier, il a serré les cuisses et n'a pas basculé ?

Une anecdote, vraie ou pas, n'est pas une nouvelle. Le court ne justifie pas qu'on se défasse des règles de l'art.

L'écriture toutefois est de bonne qualité.

PS : "Ah ! le pas mesuré des chevaux " : je ne sais pas pourquoi il n'y a pas de majuscule, c'est sans doute justifié d'ailleurs...

Edit : je reviens ajouter le + pour l'écriture et l'histoire au départ qui mériterait que son auteur en développe encore le côté fabuleux. Avec un peu plus de travail, je l'apprécierais beaucoup, je crois.

   Anonyme   
27/12/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Salut Miguel. Un texte certes court mais bien écrit, qui va à l'essentiel et qu'on pourrait aussi résumer par l'habit ne fait pas le moine.
Je suppose que cette anecdote est inventée de toutes pièces mais ça n'enlève rien au plaisir que j'ai pris à cette lecture.
Merci Miguel...

   pieralun   
28/12/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je ne sais pas si l'anecdote fut vécue par Michel, mais elle sonne vrai.
L'écriture est simple, limpide, laisse toujours la trace d'un brin d'humour, bref ma lecture a été agréable.
La chute est prévisible, mais au vu de la présentation, cela semble voulu par l'auteur, et pas dérangeant.
J'ai bien apprécié le petit délire sur le crottin, une réflexion extrêmement vraie mais que peu ont du se faire.

   Anonyme   
28/12/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Ah j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette anecdote pleine de malice ! C'est parfaitement écrit - un régal de lire des phrases si bien construites - et véritablement amusant. Je suis d'autant plus sensible à ce texte que, moi aussi fervent randonneur, j'ai pesté plus d'une fois contre les malodorantes et bruyantes motos trial. Remarquez je n'apprécie pas plus les groupes de cavaliers souvent arrogants qui nous croisent comme de la vulgaire piétaille.
Ce récit ne pouvait donc que me plaire, tapant sur les uns et sur les autres avec en plus un joli retournement de situation.

   Mona79   
28/12/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Superbe ! Ah ! l'odeur du crottin de cheval sur les chemins de randonnées... J'avoue que je me suis toujours méfiée de ces grandes bêtes nerveuses que l'on dit parfois vicieuses, d'ailleurs il est bien recommandé de ne pas leur passer derrière les sabots...

Un récit court mais bien mené, quoique je doute un peu de la solidarité des jeunes motards bruyants et de la muflerie du cavalier hautain, mais bon... c'était quand même une histoire plaisante dont la morale ne peut nous échapper : merci Miguel.

   Laure   
28/12/2012
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai bien aimé ce texte, j'ai trouvé le style agréable.
Peut-être que le coup de la ruade est un peu tiré par les cheveux, car on voit rarement un cheval ruer sans raison, mais peu importe, le message passe très bien.
Et la dernière phrase est un bon écho de la première!
Merci pour ce bon moment Miguel!

   leni   
29/12/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un texte parabole simple qui sonne juste Oui l'aide vient parfois d'où on ne l'attend pas Un moment bref mais efficace qui nous suggère"d'épargner"notre prochain...Court et tout est dit...Reste tout de même...à la fin le pied dans l'étrier Les vieux démons refont surface...Une minute de vérité Merci Bien à vous Leni

   Bidis   
29/12/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'ai trouvé ce texte extrêmement bien écrit et découlant d'un bel esprit d'observation. Cela me rappelle une anecdote très semblable arrivée à ma soeur. Sa voiture était embourbée dans un endroit désert. Surviennent quatre motards, de vrais malabars, tout de noir casqués et vêtus. Ma soeur ferme hermétiquement l'habitacle avec l'énergie hystérique qui s'impose. Les quatre hommes descendus de moto empoignent la voiture et la dégagent d'un coup d'un seul. Pas le temps de les remercier, les voilà repartis...
Donc merci pour cette courte nouvelle qui m'a rappelé avec élégance et brio que l'habit etc.

   AntoineJ   
30/12/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Trop facile et bien écrit
J'ai peut être deviné trop tôt la suite ou rejeté l'égoisme primaire du personnage fasciné par les boules rondes odorifères aux tendances à la violence prononcée (cf. l'homme qui a abattu des jeunes parce qu'ils faisaient du bruit).
En tout cas, je n'aime pas !
Le style est propre, adapté à l'histoire et les sentiments sont bien traduits.
Ah oui, et je ne trouve pas cela drole du tout.

   Anonyme   
30/12/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'avoue avoir été surpris par le texte. La présentation me laissait accroire que cela allait être une histoire sur le thème de l'intelligence animale (le terme "évolué", sans doute), tandis qu'en fait il s'agit de bienveillance et de respect à l'égard des autres. L'anecdote est vraisemblable, toutefois je m'imagine mal "la décadente et bruyante jeunesse" ne pas appeler les secours et trimbaler quelqu'un ayant, sinon des os cassés, au moins une ou deux fractures. Plus invraisemblable encore, c'est, il semble, l'arrivée des motos, jugées trop bruyantes un peu auparavant, qui calme "soudain" la douleur de ce vieux.
Toutefois, la narration est plaisante, l'histoire amusante, et le questionnement sur le crottin de cheval absolument divertissant.

   Palimpseste   
1/1/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Pas facile de noter un texte aussi court. Il mérite une très bonne note pour l'agréable moment qu'il fait passer, mais on ne peut le mettre sur la même ligne que des textes de dix pages.

Quelques petites incohérences subsistent mais ne sont pas graves (outre celles relevés dans les commentaires précédents, je pense que quand on voit des motards "grands comme des figurines", il y a peu de chances pour qu'ils puissent vous voir et assister à l'accident"... Mais ce n'est pas grave et ça se lit très bien.

Par contre, une mention tout spécialement acide au titre... Très très bof... Y'avait vraiment pas mieux ?

   Artexflow   
2/1/2013
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Miguel !

J'ai adoré !
Ah, vraiment, j'ai adoré !

J'ai été pris dans votre blague, pris au piège par votre histoire, hum, une bouffée d'air frais, sincèrement, je ne saurais pas vous dire... !

Ahaha, déjà j'ai ri, et puis, ce monsieur, je le voyais, là, rouspétant, réveillé du pied gauche, tout colère, vociférant, pestiférant, chiant quasiment littéralement sur ces jeunes, ces motos, ce bruit, le monde industriel, les gaz d'échappements, colère personnifiée dans ce crottin sec et écologique...

AH et cette retenue ! Or comme je passais derrière le cheval, naïve imprudence, mais tel était mon chemin, l'animal s'avisa soudain d'une ruade qui m'atteignit et me jeta au sol. Avez-vous déjà reçu un coup de pied de cheval ? Je ne vous souhaite pas l'expérience ; de moins chanceux que moi y laissèrent la vie.
C'est grandiose ahahaha !

D'ailleurs, je vous aurais mis un très bien si le texte avait été classé autrement. Mais là c'est une confiserie votre texte, ce billet d'humeur. C'est très drôle, vraiment, et cette fin, c'est un petit souffle de vie ; c'est très fort Miguel.

Mention très spéciale à rêvant de poignet cassé et de fracture ouverte, excellent !

Autre chose qui a décidé cette note, le rebondissement du texte (le coup de sabot) est intervenu, à ma lecture, exactement au moment où je me suis dit qu'il fallait peut-être passer à autre chose pour maintenir l'intérêt.
Vous l'avez fait.

Oh, et une petite morale sympathique, ah, ok, oui, le titre !

C'est au top, merci ;)

Je mets le moins, parce que le style un peu pompeux/précieux/jenesauraisquoi du personnage, s'il est justifié (je n'en disconviens pas loin de là), m'aura tout de même un peu heurté à la lecture, comme un problème de lourdeur.

ENCORE MERCI

   Anonyme   
15/1/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Les événements paraissent forcés pour justifier la progression vers la chute, mais lorsque le lecteur, comme l'auteur, prend le parti de la fable, ce qu'annonce d'emblée le titre, ces éléments se laissent accepter sans trop de douleur. Sur le fond, il demeure donc un texte sympathique, dans l'espace réduit auquel il se contraint, sinon il eut fallu étoffer l'intrigue, masquer la chute par trop évidente, et soigner la crédibilié.

Sur la forme, mon plaisir de lecture tient essentiellement à :
1. Un narrateur dont les références semblent un peu décalées par rapport au monde dans lequel il vit.
2. Des formulations très soignées.
3. Une conjugaison un peu désuette, que personnellement j'adore, comme j'adore son exact opposé, et davantage encore leur juxtapostion.

Sur la forme encore, j'aurais une question précise à vous poser. Je n'ai absolument aucun reproche à faire quant à l'utilisation des parenthèses, mais j'en ai trouvé deux exemples très différents dans votre texte, et ça m'intrigue. J'ai beaucoup aimé "(car allez relever l'immatriculation d'un cheval)", car l'effet déjà comique de la remarque est encore accru par l'utilisation de cette forme d'incise dans un texte globalement très rigoureux dans son expression et sa ponctuation. En revanche, j'aimerais savoir pourquoi vous avez opté pour les parenthèses dans "(à supposer que je fusse vivant)", alors qu'une incise plus classique par deux virgules aurait conféré à la phrase un aspect plus littéraire, d'ailleurs du plus bel effet. Est-ce, là encore, pour le décalage entre une ponctuation plus libre et la rigueur de l'imparfait du subjonctif ?
Pendant que j'y suis, parce que je sais que j'ai beaucoup à apprendre de vous, le mode impératif ne requiert donc pas systématiquement un point d'exclamation ? (je pense encore à votre incise au sujet de l'immatriculation du cheval)

   aldenor   
8/2/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Sympathique retournement de situation. Bien construit et imaginé.
L’écriture, correcte et fine dans l’ensemble, est un tantinet vieillotte à mon gout, pas assez percutante.
Le premier paragraphe au temps présent renforce peut-être la chute, puisqu’il préserve la surprise du revirement, mais nuit à la logique du développement. Il faut se décider : ou bien le texte est « pensé » au fur et à mesure de la flânerie, ou bien il est « écrit » après coup, ça ne peut pas être un peu de ci, un peu de ça.
Il me semble que vous avez vu l’écueil et voulu l’éviter en entamant le paragraphe suivant par « C’est dans ces sentiments que.... ». À mon oreille, ça ne remet pas au passé le premier paragraphe.
Le crottin de cheval attire la sympathie parce qu’il symbolise le retour à la nature : il me semble que ça répète la même chose au lieu de l’expliquer.
Que le héros ne sache plus s’il est vivant est comique, mais on trouve deux fois la même idée : « ne sachant plus très bien si j'étais déjà mort ou encore vif » et quelques lignes plus loin « à supposer que je fusse vivant ».
La répétition de « fracture ouverte », si elle est voulue, n’est pas drôle. Ou alors il aurait fallu éviter la variante qui précède du poignet foulé/cassé, et l’ajout du traumatisme crânien aurait peut-être fonctionné.

   Anonyme   
1/4/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Histoire intéressante, certes, mais pas amusante. Le problème ? Le style est approprié mais manque d'humour.
J'apprécie particulière l'ironie de l'histoire : il arrive à cet homme exactement ce qu'il souhaitait pour ses "gêneurs"
Toutefois, au bout du compte, l'histoire s'inscrit dans un schéma classique, et on devine la fin dès les premières lignes ; ça gâche un peu le plaisir de la lecture.
Vous lire reste cependant un plaisir.

   Menvussa   
3/4/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
L'idée est fort plaisante. Le texte possède une certaine forme de morale. C'est bien vu.
J'ai relevé des tournures un peu lourdes à mon goût : " C'est dans ces sentiments que je flânais "
" l'oreille offusquée par de méchants vrombissements, "
" ils avaient partagé ces beaux lieux "

"Je manque un peu de charité" je préférerais : tolérance

   Anonyme   
7/5/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est une belle leçon de moral. Malgré le coté hargneux du personnage, cette histoire est très plaisante. Les sens sont mis à l'honneur, surtout l'odorat, la vue et l'ouïe. En bref, les descriptions sont bien formulés, le personnage est intéressant et c'est une histoire ludique.

   Laroche   
18/6/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir. Dans un fort ancien film (est-ce "Je sais rien mais je dirai tout"?), de Pierre Richard, la chanson est de Michel Fugain; elle dit à peu près ceci:
"Qui c'est qui vend des fusils?
Les gentils
Qui c'est qui est devant?
les méchants..."
Votre fable en prose m'y a fait penser.
Cordialement.

   Dyonisos   
28/2/2014
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↓
Désolé de n'être point de l'avis de la majorité (mais il est prouvé qu'elle n'a pas toujours raison), mais je trouve ce texte simpliste, plat et sans le moindre intérêt...

   carbona   
8/9/2015
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour,

Je ne suis pas certaine de comprendre à qui se rapporte le titre. Le narrateur est l'option qui me convient le plus si c'est bien là que vous voulez en venir.

L'opposition motards / cavaliers que vous développez est, je trouve, très simplifiée avec une fin attendue qui ne m'a fait beaucoup d'effet.

Je n'adhère pas à votre écriture très peaufinée, beaucoup trop à mon goût, que vous me mettez au service d'une "réflexion" pourtant très simplette.

Peut-être suis-je moi même une lectrice simplette, et que votre but était de mettre en avant la vision primaire de ce personnage, auquel cas, j'aurais souhaité un langage sans fioriture.

Merci pour la lecture.

   Blacksad   
8/9/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Le style me fait inévitablement penser à une fable et du coup sublime un peu ce qui sinon ne serait qu'une simple anecdote ou une brève de comptoir. Le ton est à la fois à la limite d'être ampoulé et plein d'auto-dérision, ce qui donne une teinte agréable à ce court texte qui se révèle plutôt drôle.
Comme toute fable qui se respecte, elle a d'ailleurs une morale. J'aime la fin qui montre le blessé tournant casaque et opérant un virage à 180° repartir dans des jugements à l'emporte pièce sans tenir compte de la morale relativiste justement.
Par contre, je rejoins d'autre commentaires, le titre est... bof.

   GillesP   
22/12/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Dès le départ, j'ai adoré l'écriture surannée de cette nouvelle. Pas de doute, vous écrivez très bien! C'est un véritable bonheur pour qui aime les mots.

Par ailleurs, le style colle très bien au fond, le narrateur étant nostalgique d'un passé mythique. Comme on le sait, le temps des chevaliers n'était en réalité élégant ni dans le langage ni dans les actes, contrairement à ce que la fin'amor a cherché à nous faire croire.

Il y a juste une chose que je trouve dommage: le titre, beaucoup trop didactique à mon goût.

Au plaisir de vous relire.

GillesP


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