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Maëlle
23/2/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Trés fort. De la belle ouvrage.
La construction du récit, les flash-back, les interventions de Théo - la mise en page, tout s'imbriquent pour amener tranquillement le lecteur. Le dénouement et magnifique, et apporte un imprévu alors qu'on pensait avoir tout les élèments. "d'après une idée originale - enfin, j'espère - de mon fils" Dans l'expression "d'aprés une idée originale", il faut en général comprendre "originale" comme l'adjectif se rapportant à "origine". |
costic
26/2/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Nouvelle « régénérante » que j’ai dévoré avec plaisir.
J’aime l’écriture, simple et précise, l’alternance des points de vue avec les mots adaptés à l’état mental des protagonistes. On se laisse imprégner de cette ambiance lourde et sale qui nous nous amène dans ce futur peu séduisant. L’intrigue me semble bien menée et sait nous maintenir en haleine jusqu’au dénouement. |
Anonyme
28/2/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Belle intrigue, atmosphère glauque à souhait, chute surprenante.
De jolies phrases ici et là. Personnages bien campés. Bons dialogues. Des descriptions écoeurantes à souhait. Mais je trouve que cela démarre lentement. Un rythme plus soutenu au départ, même dans le premier tiers du texte aurait été bienvenu à mon goût. Bonne continuation à l'auteur |
DouglasLejeune
7/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Tres bien, on est bien dans l'histoire, on a envie de savoir la fin, l'ambiance est bien construite.
Quelques commentaires: le debut est un peu lent (deja dit) et pour la fin il aurait mieux que le pot aux roses soit decouvert grace a l'action de l'heroine plutot que livree assez platement par une employee. On s'explique assez mal le geste final de Theo. Enfin quelques lieux communs au fil du texte (pourquoi faut-il qu'un neon soit toujours "blafard"? Beaucoup ne le sont pas en realite). |
placebo
7/3/2011
a aimé ce texte
Bien
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Hum, pas sur, mais je crois qu'il manque un ''i'' : ''comme s'il s'en méfait''.
C'est tout pour l'écriture, joli, vraiment ^^ J'ai été un peu perdu quand on est passé des souvenirs (en police plus grande) de leur ancienne vie à leurs souvenirs de l'appartement, quand il regardaient la carte :p Sinon, ben, pas de surprise pour moi, le gars mort ressuscité par la technologie ne m'est pas inconnu, par exemple dans l'excellent manga futuriste Gunnm les têtes des morts sont récupérés et mises sur des corps de synthèse (vissés comme des ampoules, hum…). Ou Harry Potter, aussi, il parle de l'armée d'animagi de voldemort, ou encore plein d'autres livres je suis sur… J'ai intégré assez vite l'idée que le gars était mort (foule de détails, j'ai été certain avec le ''pourri'' / aime pas la chaleur, mais dès les premières lignes…) Une idée menée jusqu'au bout avec un développement un peu lent. Les flash-back s'ajustent bien. La fin… ne me plait pas plus que ça. L'instinct de journaliste qui fait défaut ? Perturbée par le froid ? (pas trop ressenti celui-ci) le gros consortium scientifique fou qui vend ses technologies à l'armée… moui. La justification de théo ne me convainc pas tout à fait :p en fait je pensais que les derniers mots seraient de rachel : ''veux… prommex !'' *anticipe un peu* ^^ ah, autre truc bizarre (ou fausse piste) : dans la pharmacie, j'ai eu l'impression que la femme connaissait le promex mais essayait de le cacher, impression comme les autres. Hum, récupérer le corps des cadres de la finance hauts placés qui défraieront la chronique et donc avec une forte pression sur les inspecteurs de la police pour que l'enquête aboutisse… m'est avis qu'il y a plus simple pour récolter les cadavres… :) ''Ce que plus personne ne souhaite faire, sauf pour des sommes si importantes qu'elles rendraient ce que nous fabriquons inaccessible, sauf à de rares privilégiés... Du matériel miniaturisé, qui nécessite l'emploi de nanoparticules...'' deux ''sauf'' qui ne facilitent pas trop la compréhension et puis, de l'industrie de précision à la main ? Faut pas m'en vouloir si je donne des petits coups de marteau de tous les côtés, hein ^^ c'est pour que tout rentre dans le moule parce que j'ai bien aimé la nouvelle :) bonne continuation, placebo Edit : j'avais lu les commentaires des autres avant, mais je reviens sur le ''rythme''. Au début, il me convient parfaitement. Style d'ambiance, elle se pose des questions et les flash-back ancrent bien le tout. 'La neige fondue semble plus grise et collante dans ce dédale de rues encore passantes et de culs-de-sacs industriels.'' Là, j'ai gagné quelques battements par minute. Et puis la suite ? Mais c'est différent, ils partent en quête ! Clairement, manque de punch pour moi dans la seconde partie, ça rendrait le tout tellement plus ''thriller''… là j'ai l'impression, quand ils montent dans le tram, d'un film japonais contemplatif des années 50 en noir et blanc où deux voyageurs de train n'osent pas se regarder dans les yeux. ''Son regard se perd dans le vide. Les hectares horizontaux des champs molletonnés d'une neige de moins en moins grise au fur et à mesure de leur remontée vers le nord se fondent avec le ciel terne. '' Pour atterrir sur un long dialogue… Désolé, je baisse ma note. Ça mériterait un TB, mais tu peux faire mieux :) |
David
8/3/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Misumena,
Le tout début m'a un peu surpris, j'ai mis un temps à comprendre la scène, je crois que c'est parce que "supermarché" arrive à la dixième ligne, je trouvais cette histoire de chou, de Rachel et de Théo incompréhensible jusque-là. Mais j'ai continué, et peu à peu le monde s'est dessiné et a pris sa cohérence, mais ça manquerait peut-être un peu de paysage, de "zoom arrière". Il y a des expressions que je n'ai pas comprises : "La pharmacienne fronce les sourcils. Rachel commence à s'énerver, pas précisément contre cette femme qui cherche à comprendre, mais contre un absolu situationnel que la pharmacienne va bien finir par incarner." Je crois comprendre que ça veut dire que Rachel va bientôt traiter la pharmacienne comme une pseudo handicapée mentale, j'ai cherché un peu, ça collerait au contexte, c'est bien ça ? "Quand Rachel quittait Théo, la rémanence de son odeur était telle qu'elle lui infligeait un supplice de madeleine jusqu'au lendemain." J'ai encore penser à un truc trop complexe je crois, j'ai trouvé une histoire de "madeleine Tanel, 16 ans" tondue en 1944 pour avoir eu un enfant d'un officier allemand, mais ça pourrait venir de l'expression "pleurer comme une madeleine", il n'y a pas de majuscule en plus ; Est-ce qu'elle s'arrache les cheveux ou bien est-ce qu'elle pleure ? J'en ai cherché quelques uns des mots "aranéen", "étique", "émétique" et "mandorle" mais ça ne me dérange pas, ça reste dosée justement à mon goût. J'ai bien aimé au début cette expression-là : "Théo s'est arrêté pour regarder ses mains. Il ne porte pas de gants. Ses doigts sont lilas clair." C'est joli le "lilas clair" et c'est déjà une description un peu teintée d'humour noir, et d'autant plus en arrivant à la fin du récit. Le déroulement est assez jubilatoire au final, comme les choses se dévoilent petit à petit ; j'ai bien aimé le choix des tailles de caractères aussi, petits italiques pour les pensées de Théo, les flash back en plus gros caractères, ça surprend un peu au début mais ça marche bien, je trouve. Il y a un sens de la chute, le titre vendait un peu la mèche en partie bien sûr, mais ce "soldat du futur" est une trouvaille je pense, pour sa nature au moins, pour le thème, j'ai pensé à Clean war sans que ce soit bien comparable au-delà mais ça ferait un chouette recueil. |
i-zimbra
8/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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À Monk, j'ai eu peur de la biographie détournée (j'ai lu nemson-m-b-2389.html il n'y a pas longtemps), et puis non c'est bien Théo ; juste une référence personnelle donc...
« absolu situationnel » : on se fait plaisir ! « Ils ont dit : tu as de la chance parce que tu penses encore. » Ça, c'est vraiment de la science-fiction, c'est la seule phrase que ne prononcent pas les morts-vivants que je connais ! Ça fait plusieurs textes que je lis avec des flashbacks. Je n'ai rien contre mais bon, je vais bientôt fatiguer (ici ils sont signalés par le corps de police, pourtant les deux derniers changements de corps ne sont pas des flashbacks... on a vite rectifié). « Ça suffit. J'en ai assez vu et entendu pour vous coller un procès sur le dos. Vous et vos acolytes ou associés invisibles êtes des esclavagistes. Je me casse. » C'est trop drôle ! Non je ne me moque pas ! mais je me suis dit « elle s'est fait ch... plaisir à tout bien écrire et ça finit en Spirou & Fantasio ». Mais pas de problème ; c'est juste un effet auquel on ne s'attend pas. Et si ça fait plaisir à ton fils, j'aime aussi. Puis c'est comme dans James Bond ou Blake & Mortimer, quand le méchant explique tout au héros pour qu'il ait le temps de le méditer dans l'éternité de la mort. Là aussi, pour moi, ça passe. Pour un scénario de BD c'est parfait (comme la méchante qui devient gentille). Pour une nouvelle, c'est un tout petit peu torché alors que le récit est parti assez lentement. Je me demande quand même si cette rupture dans la narration n'est pas une – bonne – façon pour l'auteur de se sortir d'une certaine impasse inhérente au thème. Car pourquoi utiliser des morts quand les machines nous surclassent, et quand les vivants peuvent être réduits à ... Mais il est peut-être encore trop petit... les morts-vivants c'est déjà bien pour son âge. |
Lunar-K
8/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une nouvelle époustouflante.
Je crois avoir bien fait de ne pas trop prêter attention au titre, sans quoi j'aurai sans doute compris plus rapidement l'utilité du Prommex. C'est bien écrit, très bien écrit même. J'ai tout particulièrement aimé les soliloques de Théo. Malgré l'enchâssement des trois récits, la structure reste tout à fait claire, à l'exception du passage entre l'histoire du meurtre et le dialogue dans l'appartement. Il faudrait le signaler d'une façon ou d'une autre, c'est assez perturbant. Une très bonne nouvelle qui a su me garder en haleine de bout en bout. Bravo ! |
Perle-Hingaud
9/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je suis définitivement bon public pour ce genre de nouvelles. Lorsque l’écriture ne m’arrête pas (et là, tout file), je dévore. Ok, on comprend assez vite l’état de Théo, d’après les symptômes : et alors ? J’ai trouvé qu’il y avait malgré tout un vrai suspens.
J’aurais aimé comprendre comment cette journaliste décrite comme très gâtée (même en dehors de sa relation avec Théo, elle a un certain statut social) a pu devenir cette paumée : a-t-elle eu besoin de fuir après le meurtre ? J’avais compris que non. J’ai trouvé le voyage en tram un peu longuet, j’ai zappé quelques lignes de paysage, je l’avoue. Je n’ai pas vraiment compris les motivations finales de Théo. Voilà. Ensuite, si on veut creuser un peu, des faiblesses dans le scenario apparaissent : d’autres les ont relevées avant moi. Elles ne me choquent pas, je ne sais pas vraiment pourquoi, peut être parce que si j’accepte les morts vivants, pourquoi pas le reste ? Et puis, zut flute, j’ai bien aimé le suspens, vraiment voulu savoir la fin, pas envie de ronchonner. Merci. |
Pat
9/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup ce récit : sa construction, son ambiance, ses descriptions pleines de sensations. Dès le début, j'ai pensé au sixième sens, puis je me suis dit que non, c'était autre chose, et puis si, finalement... un peu. Ça reste mystérieux un bon moment. On est perdu, mais sans se sentir déconnecté... je savais que l'explication viendrait, sans doute parce que les choses se mettaient en place au fur et à mesure sans qu'on puisse donner d'interprétation définitive avant la fin (un peu comme Rachel : "capable de saisir au vol un lapsus et d'en dérouler le fil jusqu'à ce qu'il prenne sens" (très belle image du travail analytique, en passant). Du coup, le suspense est constant...
Je n'ai pas regardé le genre. De la SF ? ou de l'horreur ? (je viens d'aller voir... SF, effectivement...) En tout cas, de la SF comme je l'aime, bien qu'elle puisse mettre mal à l'aise par le contexte post-apocalyptique assez angoissant. En lisant, j'ai eu plein d'images en tête (j'ai beaucoup lu et vu de SF. Je pense ici plus à K. Dick ou d'autres auteurs plus contemporains, de mouvance cyberpunk). Le style est vraiment bon, notamment dans les descriptions d'une grande précision et qu'on visualise très bien (tous les sens sont convoqués... ce qui, parfois, donne la nausée d'ailleurs). Il y a de belles expressions ("comme si les joutes argumentaires avaient été la condition de la dissertation des corps.", entre autres exemples), un rythme intéressant (avec le présent et les phrases nominales qui alternent avec des propositions plus longues... il me paraît en tout cas, parfaitement adapté à la narration). La seule chose qui m'ait dérangée, c'est la typo (trop de polices différentes, notamment les tailles, même si elles renvoient à des espaces temporels différents). Je pense qu'il aurait mieux valu jouer sur deux typo et la mise en page (retraits, par exemple). Là, ça m'a un peu gâché la lecture (même si je me suis habituée au bout d'un moment). |
victhis0
10/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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c'est la première fois que je lis plus de 20000 caractères sur oniris, je deteste lire des textes longs sur écran mais on s'en fout.
Nouvelle admirablement écrite, dialogues excellents, mention à la synthaxe particulière de Monk... Franchement peu à redire mais un truc quand même : le "déballage" de fin est peu crédible (dans la situation), je ne vois aucune raison pour laquelle une nana interne viendrait tout expliquer à Rachel...Mais, il faut bien que l'on sache ! Bravo pour ce super boulot |
Flupke
11/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Misumena,
Un très bon texte, captivant. Niveau surprise, vers le milieu de ma lecture je me suis rappelé le titre et la catégorie, et les indices semés deçà, delà se sont liés pour me fouetter et me faire envisager l’hypothèse de morts vivants. Le titre est bien trouvé, mais vend un peu la mèche. J’ai bien aimé les « flash-back » avec des polices différentes pour la clarté. Quelques remarques subjectives: Trébuché sur « La ville dégouline beige, de neige fondue » Je pense que pour la fluidité « La ville beige dégouline de neige fondue » eut été plus seyant. Ou peut-être un déplacement de virgule ? Ses doigts sont lilas clair, une jolie couleur légèrement ternie par un verbe terne. Ma suggestion : Il frotte doucement ses doigts lilas clair les uns contre les autres éliminerait se verbe tiédasse. Une odeur de crasse et de chimie, ça fait un peu « un manteau couleur du temps ». Une odeur de crasse et de remugles chimiques peut-être ? Le béton éclaboussé de fragments d’affiches. Ce verbe me semble trop dynamique pour une image statique. Criblé, constellé ou truffé peut-être ? Un cri bitonal, là j’ai trébuché, mais c’est de ma faute, je n’avais pas vu le panneau « attention mot facile à comprendre » :-) « commun la rebutaient, et du reste, ils étaient réputés » Si mon oreille mentale n’était équipée d’un filtre sémantique j’aurais pris cela pour une répétition. Tout ce qu’un corps peut produire de fragrances organiques, Rachel l’a enregistré dans sa bibliothèque mentale des odeurs humaines : je sens les influences de lectures érudites (Le parfum/Süskind, peut-être ?) J’ai beaucoup apprécié certaines tournures bien ciselées : Elle inspire à fond l'air chargé du parfum de synthèse qui flotte au-dessus des choux, excellent ! entre des murs aveugles de briques bicentenaires, maintenus par des affiches collées. Pas mal ! une chaîne de radeaux pour ceux restés à terre, le genre d’oxymore dont je suis friand. Aube étique, merci pour le dépoussiérage de mon dictionnaire :-) la promenade le long du fleuve lent et dense, pourvoyeur d'horizon limité mais suffisant, joliment trouvé. Souvenir pirate, oui. Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est le déroulement progressif de l’intrique, comme une couverture que l’on soulève petit à petit et l’on comprend peu à peu, graduellement de quoi il s’agit. Les indices chronologiques et dystopiques sont bien semés (Et comment je me la procure, l'essence ?) et plus on lit, plus on a envie de savoir de quoi il retourne, donc structurellement cette nouvelle est très bien ficelée et le style maitrisé en rend la lecture agréable. Bien sûr j’en redemande ! Bravo. Amicalement, Flupke |
Anonyme
11/3/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Misumena, vous présentez un véritable problème pour moi :-)
Je croyais les araignées, même les biz, de nature obstinée, voire têtue en titi. Vous écrivez d'une façon limpide ( imaginez, pas de faute d'accord - é, er, ai, etc... - , c'en est presque jouissif ici :-)), vos accroches sont toujours remarquables mais... mais pourquoi diantre ! vous relâchez-vous sur la fin ? Pourquoi diable votre Theo, Theodorus ( le dernier consul romain, un temps, le dernier ! en un temps de décadence qui est celui de votre nouvelle... ) doit-il subir un sort si misérable et si... banal ? Juste avant le complet avènement d'une nouvelle ère ! Je m'attendais à... quelque chose ! Ok, c'est votre histoire et vos écrits mais on ne peut ( "on", c'est moi, la plupart du temps :-)) s'empêcher d'imaginer ce que, avec votre remarquable aisance dans l'écrit et un peu ou beaucoup moins de flemmardise - si, si ! J'insiste ! :-) -, vous auriez pu créer. Surtout avec un nom de personnage aussi symbolique ! Franchement, j'ai été fasciné par les neuf dixièmes de votre nouvelle ( je commente peu les "dernières parutions" mais je les lis :-)). Je reste absolument certain que vous, Misumena l'araignée biz, vous traînez comme un regret cet ennui qui vous saisit après l'enthousiasme. Tout le monde sait que mieux valent des remords que des regrets ( les remords, c'est le mal que l'on a fait aux autres; les regrets, c'est le bien que l'on ne s'est pas fait... y'a pas photo ! ) mais - c'est tout vous, ça, des tonnes de "mais" - mais pourquoi bâclez-vous vos chutes ? La chute, c'est important. On ne sait jamais, on va peut-être rebondir :-) Je note la qualité de l'expression. Elle est superbe. Je note aussi l'intérêt que j'ai pris à lire. J'en ai jasé un peu plus haut. Et hop ! je baisse ma note parce que je croyais être ébloui, scié, cassé d'admiration et que je me retrouve avec un mort-vivant bête comme l'odeur des choux ( qui m'avait bien plu quand je la croyais encore symbolique :-)) Je ne sais pas, moi, mangez des brocolis, c'est plein de D-indolyl Methane, mais allez jusqu'au bout de votre talent ! C'est toujours un plaisir de vous lire. Cordialement, micdec |
caillouq
12/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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A la première lecture, il y a quelque chose comme un mois, j'étais tellement scotché par l'histoire que j'ai avalé toute la nouvelle d'un coup, sans m'arrêter aux détails.
A la seconde lecture toutefois quelques détails m'ont fait achopper – je ne m'y serai peut-être pas arrêté, en commentaire, sans une discussion récente (ici: http://www.oniris.be/forum/merci-aux-commentateurs-de-mereana-t13429s20.html#forumpost167742) incitant à se forcer pour être un peu précis MêME quand on a aimé un texte :-). J'aime beaucoup votre vocabulaire choisi et précis, mais parfois, l'emploi de certains termes trop techniques (par exemple « quantique ») m'ont semblé déparer cette histoire présentée sous un mode très subjectif. J'm'essplique: même si le texte n'est pas vraiment écrit à la première personne (hors les pensées de Theo), le lecteur est complètement du côté de Rachel. Et je n'arrive pas tout à fait à accorder des termes trop recherchés comme « striduler » (pas si recherché en lui-même, mais pour des orteils) ou « absolu situationnel » à cette histoire vue de l'intérieur de Rachel, en pleine déréliction. Je fais peut-être erreur sur l'ampleur de sa déchéance, mais même si elle était journaliste dans un passé pas si lointain, et donc susceptible d'utiliser ce type de vocabulaire, la déchéance a l'air plus forte que tout le reste dans ce que vous décrivez. Il y a aussi ce « Theo représente, une fois de plus, une excellente opportunité. » que je n'arrive pas à me justifier dans le déroulement de l'histoire (elle espère en tirer un article grassement monnayable ? Ou elle pense qu'il est toujours riche ?). Ainsi que « Rachel n'aime pas qu'on la voie avec Theo. ». Pourquoi ? On a l'impression que Rachel est allée à la dérive depuis le meurtre de son amant, alors pourquoi se préoccuper du fait qu'on la voie avec un type un peu à la ramasse ? Mais peut-être que je fais de la surinterprétation. Cette idée de la déchéance de Rachel est donnée par l'opposition entre la vie luxueuse qu'elle avait du temps de Theo, et le froid et l'inconfort de son logis, mais peut-être ces derniers sont-ils complètement répandus dans l'ensemble de la population, liés à ce futur aux allures de catastrophe météorologique ... (ou alors, c'est lié au fait qu'elle l'a tué ? Est-ce que ça peut jouer à ce moment précis puisqu'elle croit qu'il n'est pas mort ?) Mais ce ne sont que des détails. Cette nouvelle est glaçante et prenante à souhaits – et génératrice d'interrogations dépassant la simple intrigue. Elle m'est beaucoup restée en tête depuis la première lecture, et à part les petits bémols évoqués, la relire en connaissant les ressorts de l'histoire était un plaisir supplémentaire, permettant de goûter les trouvailles convaincantes dans la description de ce futur tout à fait plausible – j'ai beaucoup apprécié en particulier le discret coup de patte aux conséquences possibles de l'essor des nanotechnologies ... (Ce n'est qu'un détail parmi d'autres, mais le coup de la couleur et de la séquence rythmique qui permettent à chaque pharmacien de retrouver plus facilement son produit, ça existe déjà ? Ca fait très authentique) Bon, bref, j'ai aimé. (ah oui, et j'aurais plus vu ce texte en catégorie noir/thriller qu'en SF ... Mais je me suis déjà pas mal étendu sur ce type de considérations ...) (deuxième ah oui, après lecture des autres commentaires: en fait, je me rends compte que j'en ai assez des changements de police quand il y a des flash backs {oui, bon, OK, je l'ai eu fait [ben oui, on n'est pas loin de Lyon ici, le passé surcomposé a droit de cité] mais d'abord fais ce que je dis fais pas ce que je fais, et puis j'ai arrêté récemment}. C'est vrai, quoi, ça nous vient tout droit des Etats-Unis cette tendance, mais on n'est pas si bêtes que ça, nous les lecteurs. Il faut arrêter de sous-estimer le lecteur. Il comprend très bien, s'il ne lit pas en diagonale, en une phrase ou deux, qui c'est qui parle. Là, cette deuxième casse (pas l'italique, l'autre), elle est quand même bien moche et c'est dommage pour l'oeil. Personnellement, j'aurais très bien compris sans. Tiens, pour un peu j'ouvrirais un forum là-dessus ...) Edit: finalement, encore une fois je n'ai pas réussi à détailler ce qui me plaisait dans ce texte – je n'ai parlé que de ce qui me plaisait moins. Pour faire court, ce que j'ai apprécié: le style, toujours impeccablement fluide. L'ambiance glauque et le rythme. L'efficacité des images – les paysages au cours de la quête. La distillation progressive des indices indiquant l'état de Theo. L'histoire, même si des thèmes semblables ont déjà été utilisés en SF (de toutes façons, je suis de ceux qui pensent que tout a déjà été écrit. Après, reste la question du comment). Le ton. Voilà. Et merci pour ce texte ... |
styx
12/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je n'ai pas vu le temps passer, j'ai dévoré aussi. Bravo pour cette nouvelle qui pourrait s'étirer en roman sans problème. Je me suis demandé juste pourquoi "Lazare" n'apparaît que dans le titre et pas dans la nouvelle. Du coup on ne sait pas pourquoi tu l'as appelé comme ça. Mais c'est un détail au regard de tout le reste. Merci pour cette lecture.
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socque
13/3/2011
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Une histoire soufflante ! Chapeau. J'ai beaucoup aimé. J'adore notamment l'ambiance générale si morbide : Théo n'est pas le seul mort, toute la société paraît en décomposition !
Une ou deux remarques : "brides aranéennes" : arachnéennes ? Et les orteils qui stridulent, j'ai trouvé ça too much. |
Anonyme
18/3/2011
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Commentaire modéré
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Anonyme
8/4/2011
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une belle écriture, qui rend bien la déchéance dans laquelle vivent les personnages (ça m'a dégouté parfois).
j'ai peu de culture en sf, aussi le thème me semblait un pas en avant dans le genre zombie : leur exploitation "capitaliste" par la firme. on peut sans doute aller plus loin encore, maintenant, les imaginer vivre en société avec les humains, pourquoi pas... ça ouvre à pas mal de problèmes de société. j'ai trouvé leur pérégrination jusqu'au centre un peu longué, d'autant que ce n'est pas une partie très importante, bon l'atmosphère... sinon, un petit détail me gêne à la relecture, s'il y avait des caméras le jour de l'assassinat de théo pourquoi rachel n'est-elle pas aller en prison ? etrange impunitée. cment n'a t-elle pas su qu'il était mort ? la police ne l'a t-elle même pas interrogée ?.. en tout cas jj'ai bien aimé. je m'abstient de mettre une note, juste parce que ça me rappelle l'école. mais elle serait bonne. |
Selenim
15/4/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Si les concepts de régénération post mortem ou d’armée de mort-vivants ne sont pas nouveaux, le traitement de l’intrigue par le prisme du sentimental à le mérite d’être plus original.
Dès le départ, on se doute fortement de l’aspect surnaturel de Théo. Théo = Dieu et Monk = moine. Avec ça, on est paré. Notre anti-héros ne va pas rester longtemps à mijoter au rayon chou. Pour commencer par l’écriture, je la trouve déséquilibrée. Le corps du texte est rédigé dans un style court et percutant. J’avoue que je n’aime pas. C’est un enchainement de bribes d’action. Sujet – verbe – complément. J’ai trouvé la lecture assez désagréable. Puis, il y a des passages mieux écris, plus descriptif, où les réflexions et le background se révèlent. Je regrette que l’intégralité du récit ne soit pas de cette veine. On devine un monde futuriste en filigrane mais vraiment diaphane. Il s’agit avant tout d’une aventure humaine. Les dialogues me sont apparus assez pauvres, autant d’un point de vu de la dynamique que du contenu. Le dialogue final entre Rachel et la bad girl de l’histoire prend des airs faussement comiques. J’ai eu l’impression de me retrouver devant un James Bond où le méchant débite son texte pour révéler son plan diaboliquement génial. Mais je trouve que le vrai problème de la nouvelle tient dans sa construction. Et beaucoup dans sa mise en page. C’est un vrai parcours du combattant pour s’y retrouver entre le passé, le présent, les pensées de Théo et les rêves/fantasmes de Rachel. Tout ce petit monde manque de clarté et s’emmêle pour rendre la lecture délicate. J’avoue ne pas avoir essayé une lecture au format pdf, peut-être allège-t-elle le tout. Au niveau des descriptions, certaines réflexions et pensées sont jolies, pertinentes. Je crois que l’auteure est plus à l’aise dans le registre du sentiment, de l’intimité que de la SF pure. Mais je trouve osé et courageux d’affronter une intrigue SF par la face sentimentale. Même si la relation entre les deux protagonistes reste basique, elle est décrite avec suffisamment de justesse pour qu’on veuille y croire. Par contre, les flashbacks mal dissociés (pour moi) m’ont embrouillé et fissurés un peu l’ambiance. Pour poursuivre sur l’ambiance, je l’ai trouvé froide, triste, monochrome et monotone. Avec ce style épuré et minimaliste, ça fonctionne pas trop mal. J’aurai aimé plus, connaitre mieux cette ville glaciale et quelques us et coutumes. Mais c’est un parti pris de l’auteure qui a choisi d’axer sa réflexion sur la relation du couple. Pour la compréhension générale, je tiens à insister sur le manque de dissociation entre la narration du présent et les flashbacks. Ce n’est vraiment pas assez prononcé. Il aurait peut-être fallut changer radicalement de temps ou opter pour une police plus contrastée. Le passage au foyotel, où Rachel retrouve Théo, j’ai trouvé étrange le glissement du vouvoiement au tutoiement. Pas très naturel et surtout mal placé d’un point de vu chronologique à mon sens. Toujours dans ce passage, il me semble que Rachel manque de pertinence pour une journaliste. Elle oriente le dialogue vers l’abstraction au lieu de donner des détails pour stimuler la mémoire de Théo. Je sais, ce sont des détails, mais ça compte pour donner de l’épaisseur aux personnages. Le personnage de Théo est vraiment insipide et insupportable d’hésitation. Une sorte de mollusque avec des vertèbres. Pour ça, le contrat est rempli. Son état post mortem est bien retranscrit, jusque dans ses pensées. J’ai bien aimé des petits détails comme des allusions ou des adjectifs qui font penser à Théo comme à une machine. Des termes techniques, des adjectifs mécaniques ou électroniques. C’est bien vu. J’ai bien aimé aussi les différentes allusions aux pieds de Rachel, comme pour insister sur son pragmatisme et son esprit terre à terre. Pour finir, le titre. Je le trouve beaucoup trop explicite. Avec Théo et Monk, on a suffisamment d'indice. Ça gâche la surprise d'entrée de jeu. Selenim |
Anonyme
15/8/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour, nouvelle sur ce site, j'ai lu quelques textes avant de m'arrêter sur la votre. J'ai aimé. Bien sûr, il y a quelques imperfections (celles redondantes dans les commentaires), mais qu'importe... lorsque je lis des ouvrages de sf d'auteurs connus et reconnus, il y en a aussi, non ?. Belle histoire; cordialement.
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