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Humour/Détente
Sylvain87 : La méprise
 Publié le 06/10/10  -  13 commentaires  -  10815 caractères  -  156 lectures    Autres textes du même auteur

À soixante-dix ans passés, Mme Michaux reçoit une lettre d'amour anonyme. Ne connaissant personne, elle s'interroge sur la provenance de celle-ci. Elle en vient à soupçonner son voisin, qui n'y est pour rien, d'en être l'auteur.


La méprise


Un jour de printemps, Mme Michaux eut la surprise en ouvrant sa boîte aux lettres d’apercevoir une enveloppe tomber à ses pieds. À soixante-dix ans passés, la vieille femme ne recevait plus de courrier de personne. Ses parents étaient morts depuis longtemps. Son mari, qui était fermier, avait disparu dix ans auparavant, piétiné par une vache dans son sommeil. Sa fille, enfin, était décédée dans un accident de voiture l’année précédente. Bref, les seules personnes qu’elle côtoyait encore étaient le boulanger, le boucher, le facteur et son voisin, du même âge qu’elle, qui l’aidait parfois dans les travaux ménagers. Qui pouvait donc lui écrire ? La lettre avait été postée d’Angleterre. Mme Michaux tourna l’enveloppe et lut « votre serviteur » au dos. Cela l’intrigua encore plus. N’ayant jamais eu ni valet ni femme de ménage, elle se demanda si la lettre lui était bien adressée. Mais bien que son nom ne fût pas indiqué au recto, l’adresse était exacte. Il ne pouvait donc y avoir d’erreur.

Mme Michaux déchira l’enveloppe et en tira la lettre.


« Chère amie,

Depuis la dernière fois que nous nous sommes rencontrés, je n’ai cessé de penser à vous. Votre regard, votre visage, vos mains, votre parler, tout en vous me fait vous désirer ardemment. Vous êtes à mes yeux la femme la plus belle, la plus intelligente et la plus cultivée que j’aie jamais vue.

En trois mots, je vous aime, Madame, et j’ose espérer que l’affection que je vous porte est réciproque. Je ne vis que dans l’espoir de vous revoir. Vous avez mon adresse. Vous savez donc où me contacter. J’attends avec impatience, Madame, que vous me fixiez un rendez-vous.

Signé : votre serviteur. »


Mme Michaux, ébahie, écarquilla les yeux. Une chose était certaine. Cette lettre ne lui était pas adressée. Comment pouvait-on la trouver désirable, elle, une femme petite, ridée, sans formes ? Comment un homme pouvait-il s’intéresser à elle ? Il fallait qu’il y eût méprise sur la personne. Ou alors, celui qui avait écrit cela n’avait aucun goût. Pire encore, on lui faisait une mauvaise plaisanterie. Dans tous les cas, Mme Michaux, après s’être toutefois assurée qu’elle était laide en s’observant longuement dans la glace, décida de ne pas donner suite à cette lettre, qu’elle jeta au panier. De toute façon, elle n’aurait pu y répondre, vu que, contrairement à ce qu’affirmait son auteur, elle ignorait son adresse. Il s’agissait de toute évidence d’une méprise.


Une semaine plus tard, cependant, Mme Michaux reçut une nouvelle lettre, plus enflammée que la première et plus vindicative aussi. L’expéditeur lui demandait notamment pourquoi elle ne lui avait pas répondu, lui disait qu’elle le faisait souffrir, et espérait qu’elle lui répondrait bien vite. L’auteur de la lettre finissait en vantant toutes les qualités physiques, intellectuelles et morales de la destinataire. En lisant cette seconde lettre, Mme Michaux commença à se demander si en fin de compte cette lettre ne lui était pas adressée. Ayant encore quelques doutes, elle décida de ne pas donner suite à l’affaire. Toutefois, elle ne jeta pas cette lettre au panier ainsi qu’elle l’avait fait pour la première.

Une semaine plus tard, elle reçut une troisième lettre, encore plus enflammée et encore plus vindicative. Son auteur lui affirmait notamment que si elle ne répondait pas positivement à son amour, il se suiciderait à coup sûr. Cette fois-ci, le doute n’était plus permis. C’était la troisième fois que Mme Michaux recevait une telle lettre. Soit son auteur ne s’était pas rendu compte qu’il n’écrivait pas à la bonne personne. Mais il était quasiment impossible que l’on commît ainsi trois fois de suite la même erreur. Soit, et c’était ce à quoi pensait la vieille femme, la lettre lui était bien adressée et un homme était fou amoureux d’elle sans qu’elle le sût. Bien qu’il y eût un risque que cette lettre ne lui fût pas adressée, Mme Michaux désormais ne voulait plus songer que cela pût être le cas. Elle avait commencé à goûter au bonheur de se savoir désirée, ce qui ne lui était jamais arrivée (son défunt mari se préoccupant davantage de ses vaches que d’elle-même) et elle ne voulait plus y renoncer.

Mme Michaux rangea cette troisième lettre dans un tiroir avec la deuxième lettre. Se rendant dans sa chambre en sautillant, elle ouvrit sa garde-robe et enfila une robe qu’elle n’avait pas portée depuis sa jeunesse. Il faisait froid dehors, mais elle s’en moquait éperdument, elle voulait être belle pour une fois. En chantonnant, elle alla se parfumer dans la salle de bains. Dans le salon, elle exécuta quelques pas de danse, ainsi que le lui permettaient ses rhumatismes. Puis elle sortit. À présent, il lui fallait connaître l’homme qui avait jeté sur elle son dévolu.


Dans sa première lettre, son mystérieux admirateur lui disait qu’il l’avait rencontrée. Mme Michaux chercha à se remémorer tous les hommes qu’elle avait croisés au cours des dernières semaines. Il y avait le boulanger, mais c’était un simple d’esprit. Il y avait le boucher, mais il pesait plus de cent kilos et ses propos étaient généralement assez peu élevés. Il y avait le facteur, enfin, mais il était homosexuel. À moins que ce ne fût une couverture ? Non, c’était peu probable. L’homme à la prose brillante, éperdument amoureux d’elle, ne pouvait être l’une de ces trois personnes. Mme Michaux passa en revue tous ces hommes mais aucun ne semblait correspondre à l’image qu’elle se faisait de son soupirant. Elle revint chez elle finalement un peu désespérée et essoufflée d’avoir couru en vain d’un bout à l’autre du village. Se pouvait-il qu’un drôle eût cherché à lui faire une mauvaise blague ? Elle n’osait y croire.

Ayant franchi la barrière de son jardin, elle esquissa quelques pas dans l’herbe avant de se laisser tomber, lasse, sur une chaise longue.


- Ça ne va pas, Mme Michaux ? s’enquit une voix derrière elle.

- Si, si, ne vous inquiétez pas, M. Bonvalet, répondit-elle.


Elle resta quelques secondes à chercher à reprendre son souffle, avant de diriger brusquement son regard sur son voisin qui taillait ses rosiers de l’autre côté de la clôture.


- Monsieur Bonvalet… murmura-t-elle, un sourire aux lèvres, en se délectant de ce nom.


M. Bonvalet cessa un instant de tailler ses rosiers pour s’approcher de la clôture et faire face à sa voisine.


- Oui, chère Madame, que puis-je pour vous ?

- Rien, rien, s’empressa-t-elle de répondre.


Cependant, dès qu’elle fut rentrée, elle se précipita à la fenêtre de sa chambre qui donnait sur le jardin de son voisin et se mit à observer ce dernier avec des jumelles. C’était donc lui, ce vieil homme de quelques années plus jeune qu’elle, qui lui écrivait des lettres si enflammées depuis trois semaines, lui qui l’observait en cachette depuis sans doute des années, lui son soupirant ! se dit-elle. Elle l’imagina assis dans son lit, fiévreux et fumant de l’opium, tout en composant des vers à la gloire de son amour. Elle l’imagina dans les affres de l’hésitation au moment de poster les lettres qu’il lui avait écrites. Comme il avait dû souffrir !

Elle comprenait tout à présent. Son aide dans les travaux de jardinage, son soutien lorsqu’elle avait dû planter un clou dans le mur du salon pour accrocher le portrait de la tante Adélaïde, et la fois où il était venu déboucher l’évier de la cuisine ! Tout cela, il l’avait fait par amour pour elle. Et cependant, par timidité, par pudeur (oh que cela était beau !), il n’avait osé se dévoiler durant toutes ces années, jusqu’au moment où, n’y tenant plus, il lui avait posté ces trois lettres (d’un pays voisin par timidité sans doute). Oh, que cela était beau ! Et de l’esprit avec ça : son nom Bonvalet s’accordait parfaitement avec le « serviteur » des lettres. Mme Michaux éprouva soudain une immense reconnaissance pour celui qui sans qu’elle s’en doutât avait veillé sur ses jours. Elle eut soudain envie de lui rendre au centuple toutes ces petites attentions qu’il lui avait accordées.

Aussi, dès le lendemain, s’invita-t-elle chez lui munie d’une tarte aux fraises. Le surlendemain, ils se retrouvèrent à la buvette du village pour boire un pot. Le jour d’après, ils se rendaient au cinéma ensemble. M. Bonvalet qui n’était pas l’auteur des lettres mais qui avait toujours eu un faible pour sa voisine, accepta de bon cœur l’affection qu’elle lui prodigua. Il se laissa séduire. Ils tombèrent amoureux l’un de l’autre. Finalement ils se marièrent et n’eurent jamais à le regretter.

Mme Michaux n’osa jamais parler des lettres à M. Bonvalet. Au début, elle se disait qu’il finirait par les évoquer. Mais ce ne fut pas le cas. Mme Michaux mit cela sur le compte de sa timidité. Comme elle craignait qu’en en parlant il ne fût gêné, elle n’en parla jamais. Il était possible aussi qu’il n’eût pas écrit ces lettres. Mais cela, Mme Michaux ne voulait pas en entendre parler. Alors, elle préféra ne jamais lui poser la question. Elle ne voulait pas être déçue. Ils étaient très bien heureux ainsi.


À des kilomètres de là, au moment où Mme Michaux devenait Mme Bonvalet, deux jeunes femmes, épouses de diplomates français, discutaient en riant dans le salon de l’une d’entre elles.


- Alors ma vieille, raconte-moi ta soirée chez l’ambassadeur à Londres ! Comment est-ce que ça s’est passé avec le vieux Smith ? S’est-il comporté comme je te l’avais dit ?

- Exactement. Il n’a cessé de me tourner autour pendant toute la soirée. Il est vraiment dingue des Françaises.

- Tu vois, je te l’avais dit.

- Alors que je prenais congé de l’ambassadeur vers minuit, il m’a même suivie jusqu’à ma voiture.

- Non, pas possible !

- Si, je te jure ! J’ai eu un mal fou à m’en débarrasser. Il voulait m’embrasser à tout prix.

- Quel vicieux ! Et comment as-tu fait pour t’en défaire ?

- J’ai employé la méthode que tu m’avais conseillée. Je lui ai donné une fausse adresse à laquelle je lui ai demandé de me joindre.

- Oui, avec lui, cela marche à coup sûr. Il est entreprenant mais il gobe tout ce qu’on lui raconte. C’est ce que j’avais fait lorsque je l’avais croisé à l’occasion d’une soirée au printemps dernier. Ce qui est bien, c’est qu’il est tellement bête qu’il ne vérifie jamais les adresses qu’on lui donne. Et puis, comment le pourrait-il, d’ailleurs ? Outre-Manche, on connaît trop son faible pour les Françaises pour l’autoriser à quitter le sol britannique. C’est une question d’honneur.


Après une pause, elle s’interrogea, songeuse :


- Je me demande quand même ce qu’il doit penser lorsqu’il ne reçoit pas de réponse aux lettres qu’il envoie aux adresses qu’on lui donne. Car il doit certainement envoyer des lettres à celles qu’il courtise.


L’autre pouffa de rire.


- Moi, c’est la tête que font les personnes qui reçoivent ses lettres que j’aimerais bien voir ! Ce doit être à mourir de rire.


 
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   jaimme   
28/9/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Histoire sympathique, originale et plutôt bien écrite. Je l'ai lue avec plaisir. Je pense que le style pourrait être encore un peu travaillé, j'ai trouvé quelques tournures améliorables.
Il est dommage de trop en révéler dans l'incipit.
J'aurais aussi aimé un peu plus d'humour dans cette histoire, un peu de piquant ici et là, dans un style anglais par exemple.
bonne continuation.

   Anonyme   
28/9/2010
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Ca aurait pu être un très correct texte si l'écriture n'avait pas gâchée l'ensemble. C'est plat, fade et sans plaisir. Il n'y a rien de divertissant dans ce style trsè scolaire, qui ne s'éloigne jamais du sujet verbe complément.

A travailler donc.

   Myriam   
1/10/2010
 a aimé ce texte 
Bien
C'est mignon!

J'ai trouvé délicieuse la première partie, la valse hésitation de Mme Michaux, et l'ironie gentiment distante du narrateur.
" après s’être toutefois assurée qu’elle était laide en s’observant longuement dans la glace"... très drôle.

La suite est menée tambour battant, avec un allant fort divertissant.

Je me dis que la nouvelle aurait pu s'arrêter à : Ils étaient très bien heureux ainsi." Même si c'est amusant d'avoir le fin mot du mystère, cela casse un peu le récit.
Qu'importe, cette farce du destin est légère et agréablement racontée.

Dommage pour les phrases d'incipit, qui en disent trop et de façon peu attirante. Pourquoi pas un extrait d'une des lettres plutôt, ou la première phrase...

   placebo   
3/10/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
quelques problèmes de virgules, comme ici : ''Mme Michaux éprouva soudain une immense reconnaissance pour celui qui sans qu’elle s’en doutât avait veillé sur ses jours. ''

rien d'autre à dire. le texte se lit facilement, un double happy-end et un poil (pas trop long le poil ^^) d'enquête policière, pas mal de tendresse sur ces personnes de la campagne délaissées...

quelques remarques qui font mouche : ''Mme Michaux, après s’être toutefois assurée qu’elle était laide en s’observant longuement dans la glace'' et d'autres :)

un bon moment de détente, assurément. on a envie d'y croire. cet ambassadeur parle drolement bien français :p

bonne continuation :)

   Lunastrelle   
3/10/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Une histoire mignonne, avec parfois quelques petits accrocs au niveau de la ponctuation (pas méchant) et aussi des expressions pas jolies, comme celles là:

"Mme Michaux eut la surprise en ouvrant sa boîte aux lettres d’apercevoir une enveloppe tomber à ses pieds."

"Dans le salon, elle exécuta quelques pas de danse, ainsi que le lui permettaient ses rhumatismes."

La chute m'amuse tout autant qu'elle me laisse sur ma faim: ça aurait été drôle qu'elle découvre la méprise quand même, Mme Michaux...

   emi   
6/10/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Une histoire gentille, menée à un bon rythme.
Une question : comment madame Michaux ne s'étonne t-elle pas que les lettres du voisin viennent d'Angleterre ?
Un peu plus de piquant et la suppression de quelques lourdeurs
amélioreraient le texte.
Cela n'enlève rien à mon plaisir de lecteur.

   Jagger   
6/10/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Plusieurs choses me gênent.
 
D’abord le titre et l’incipit, qui dévoilent trop l’intrigue et empêchent le lecteur de se questionner.
 
L’idée qu’une enveloppe sans le nom du destinataire arrive à destination, je suis pas sûr, faudrait que je vérifie. D’ailleurs, pourquoi l’auteur de la lettre n’indique pas le nom de celle à qui il écrit ? Il ne s’en souviens pas ? (C’est le seul point de l’histoire que je trouve tiré par les cheveux, sinon c’est ok)
 
Je ne trouve pas que le terme « vindicative » concernant les lettres soit vraiment idéal dans ce cas. Pourquoi pas « pressante » ou « insistante » ?
 
Attention aux répétitions : « lettre » dans les paragraphes 4 et 6 (« Une semaine plus tard… » et « Mme Richaux rangea cette troisième… », d’ailleurs les paragraphes 4 et 5 commencent de la même manière). Il y en a une ou deux autres que je ne retrouves pas tout de suite.
 
La première phrase du paragraphe 7 est un peu maladroite : « Dans sa première lettre, son mystérieux admirateur lui disait qu’il l’avait rencontrée. » Plutôt « déjà rencontrée », ça serait moins tangent.
 
Tout le paragraphe de « Mme Michaux n’osa jamais parler des lettres à M. Bonvalet… » est un peu boiteux aussi.
 
Quelque expression reviennent un peu trop souvent alors qu’on pourrait probablement les tourner autrement (par exemple : « ne pas donner suite »).
 
Sinon il y a des très bon passage, l’œuvre est juste, d’après moi, inégale dans sa forme. Dommage car l’ensemble est sympa et prédit d’une belle marge de progression. Il y a déjà tout pour me plaire dans ce texte. Il y manque juste l’homogénéité et la constance.
 
Bonne continuation.

   odkali   
6/10/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonsoir,
L’histoire est plaisante mais l’intrigue est dévoilée par le titre et par « monsieur Bonvalet qui n’était pas l’auteur des lettres », c’est dommage, cela enlève l’intérêt de la scène (des deux femmes) qui devrait être la scène révélatrice de cette méprise.
J’aurais aimé en lire plus sur : la description entre ce passage d’un état de se trouver laide à un état de plaire, quelques pensées de cette femme par rapport aux charmes de la vieillesse, des suggestions de cette femme par rapport à la crédibilité du destinataire de ces lettres …
Le charme de cette histoire m’a touchée.

   florilange   
9/10/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Cette nouvelle a beaucoup de charme et de fraîcheur. Dommage que le titre et le résumé dévoilent l'intrigue, ce qui gâte un peu la chute.
Bien des détails de l'intrigue sont peu crédibles, que la dame ne s'étonne pas de recevoir des lettres d'Angleterre, par exemple. Qu'elle se trouve laide et puis, très vite, pas si laide que ça...
Le style pourrait agréablement être peaufiné, en évitant les répétitions d'abord.
Mais la lecture reste agréable.

   littlej   
16/10/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Le récit est bien introduit, mais le rythme décroît au fur et à mesure de la narration, et aucun véritable trait d'humour ne nous arrête. On continue sa lecture tranquillement, car la plume est simple, fluide, mais le ton n'y est pas ; ça manque atrocement de saveur, d'humour, d'ambiance.

En effet, je vois des détails d'une grande banalité mais je sens, paradoxalement, qu'ils essaient d'insuffler un peu d'originalité et de vivacité à la nouvelle. Mais c'est raté :

"Elle comprenait tout à présent. Son aide dans les travaux de jardinage, son soutien lorsqu’elle avait dû planter un clou dans le mur du salon pour accrocher le portrait de la tante Adélaïde, et la fois où il était venu déboucher l’évier de la cuisine !"

C'est donc une nouvelle terne, qui prend très peu de risque, mais, bien qu'elle ne présente pas d'énormes imperfections au niveau de la forme, n'arrive pas à me conquérir. Loin de là.

j

   liryc   
29/10/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
L'utilisation adroite du subjonctif donne à ce texte une saveur retrouvé presqu'en voie de disparition. Les tournures suivent il est vrai le style du compte rendu et le sujet permettait des fantaisies qui auraient ravi le lecteur. Quelques progrès aussi dans le dévoilement des éléments révélateurs auraient profité à ce texte qui reste un bon moment de lecture.
Bonne continuation.
Liryc

   aldenor   
4/12/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Une nouvelle légère et sympathique.
Mais je trouve forcé l’épisode de la rencontre avec le voisin. Il suffisait d’un bref échange, quelques mots, des regards, un quiproquo subtil et flou…

   Milwokee   
21/2/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Un texte sans prétention, mais tellement touchant !
L'emportement de cette femme qui, après des années de solitude, se sent à nouveau aimée, est tout bonnement charmant. Le doute d'abord, puis l'enthousiasme, la quête fébrile de cet homme qui la fait renaître. Tout cela est fort agréable à lire, mes remerciements à l'auteur pour ce texte attendrissant !


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