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Humour/Détente
Vilmon : Noble destrier
 Publié le 26/04/23  -  6 commentaires  -  11585 caractères  -  50 lectures    Autres textes du même auteur

Un destrier ? Mais non, il doit y avoir une erreur. Je veux être un combattant ou un magicien, pas un stupide cheval.


Noble destrier


Je suis tout excité. Je viens de m’abonner au jeu de réalité virtuelle Épée et Dragon. Voilà, voilà, je me télécharge. Quel environnement magnifique ! C’est merveilleux ces lunettes d’immersion 3D. Je me crois vraiment dans ce paysage de prairie et de montagne du Moyen Âge. Allons, ici, le menu. « Voulez-vous jouer ? » Bien sûr. « Attendez, nous vous connectons aux autres joueurs. » Très bien, je patiente. « Nous préparons votre personnage. » Presse-toi l'ordinateur, j’ai hâte de jouer. « Personnage complété, vous êtes un noble destrier. » Un destrier ? C’est quoi ça ? Mais qu’est-ce que je vois là ? Je suis un cheval ? Mais non, il doit y avoir une erreur. Je veux être un combattant ou un magicien, pas un stupide cheval. « Niveau d’expérience insuffisant. » Mais qu’est-ce que ça veut dire ? Ah, voilà les autres, je vais voir avec eux pour régler ce problème.


– J’ai trouvé mon cheval, allons-y, Mirdifortin, me dit un gaillard en cotte de mailles avec une énorme épée sur le dos.

– Et voici ma monture, Gargatan, vivoum badaboum, lui réplique l’autre, un petit maigre avec un drôle de chapeau pointu.


Un cheval sombre fait de brume apparaît sous lui et le porte. C’est un magicien et l’autre, le grand, est un barbare du Nord. Comment ont-ils fait pour avoir ces personnages ? Je tente de leur parler, mais tout ce que je fais c’est hennir et m’ébrouer. Le grand me saute sur le dos et me plante ses talons dans les côtes. Eh, ça ne va pas dans ta tête ? Je me cabre, mais il est agile et reste en selle. Le maigrichon prend les devants et le grand n’arrête pas de me frapper les flancs avec ses pieds. Bon, tant pis, allons-y, jouons le jeu, j’avance.


– Taïaut ! Direction le Château des Ombres ! s’écrit le gaillard en faisant des moulinets avec sa grosse épée.


Cesse de t’agiter comme ça, espèce de lourdaud. C’est déjà difficile de galoper avec ton poids. Non, mais sans blague, c’est nul ce jeu. Je ne fais que galoper. On dirait que le jeu change de décor. Oh ! Nous voilà devant un immense portail. Une muraille horrible s’élève devant nous avec de terrifiantes gargouilles. Le gaillard descend de mon dos alors que le cheval d’ombre du maigrichon disparaît.


– Nous y voici. Mais comment ouvrir ces portes ?

– Attends, j’essaie un sort. Vavavoum bidoum ! Non, ça ne marche pas.

– Il y a peut-être un mécanisme, tu sais ? Ou une clé cachée.


J’aimerais bien les aider, mais j’ai un avertissement en rouge qui couvre tout mon champ de vision. Ça m’indique que ma vitalité est à un niveau très bas. Qu’est-ce que je fais ? Voyons, il faut que je me nourrisse. Je suis un cheval et il y a toutes ces longues herbes vertes au pied de la muraille. Allons, je m’essaie, je m’approche et je me penche. Ça fonctionne, je broute et mon niveau de santé monte. Super ! Mais, que vois-je ? On dirait une poignée.


– Regarde, ta monture a trouvé quelque chose.

– Écarte-toi, stupide cheval.


Le gaillard me pousse de toutes ses forces. Non, mais, c’est moi qui l’ai trouvée cette poignée. Il la tire et les portes s’ouvrent. Ce n’est pas juste, c’est moi qui la découvre et c’est lui qui gagne les points de réussite. Ils entrent, je ne vais pas rester ici à les attendre, certainement pas, je les suis. Ce n’est pas jojo comme endroit, c’est sombre et humide. Aux aguets, je marche lentement derrière eux en suivant une boule de lumière que le maigrichon a créée d’un tour de main. Il n’y a que de la mousse sur les murs et une épaisse poussière sur le sol. Nous tournons un coin et apparaissent toutes ces statues qui traînent un peu partout dans le corridor, des guerriers en posture d’attaque, le visage effrayé. C’est étrange et ça me rappelle quelque chose, mais je n’arrive pas à mettre le doigt dessus.


Les deux au-devant s’immobilisent devant un choix de trois sombres couloirs. Le maigrichon agite ses mains au-dessus de la tête et une lueur bleutée apparaît sur une dalle d’un des trois. Nous l’empruntons et nous entendons faiblement un bruit de crécelle, un nom me vient alors en tête : Méduse. Je me précipite, je les dépasse et je leur barre la route.


– Mais qu’est-ce qu’il a ton cheval ? s’insurge le maigrichon. Ce boucan avec ses sabots va briser l’effet de surprise.

– Allez, stupide cheval, laisse-nous tranquilles, va nous attendre dehors, me dit le gaillard en me claquant le postérieur.


Je piaffe d’une patte pour attirer leur regard et, à l’aide de mon sabot, je dessine une ligne sinueuse avec une tête de serpent dans la poussière au sol. Je m’ébroue et je piaffe à nouveau.


– Il est marrant ton cheval, dit le maigrichon en riant. Nous ferions fortune à la foire.

– Ce n’est pas le moment de nous faire des tours et de rigoler, alors tu bouges ou je te tranche la tronche, menace le gaillard, sa main sur le pommeau de son épée.


Je recule et je les laisse passer. C’est ça, ne m’écoutez pas, bande d’incultes, vous ne connaissez pas vos classiques ? La guerre des Titans, ça ne vous dit rien ? Frustré, je les regarde s’avancer en les suivant un peu plus à l’arrière, curieux de voir si j’avais raison. Un cri horrible retentit en écho sur les parois, les deux imbéciles s’élancent devant au pas de course. Le gaillard sort son épée en criant et le maigrichon agite ses mains comme des virevents en hurlant un sort. Comme je m’y attendais, ils sont soudainement transformés en statue de sel, comme tous les autres. Tout devient obscur, la boule de lumière du maigrichon disparaît. Pourtant une lueur apparaît sur les parois, la mousse y a absorbé le peu de lumière et luit de façon phosphorescente. J’entends un chuintement qui s’approche, un corps qui glisse sur le sol, il est temps pour moi de déguerpir. Je me retourne, mais il n’y a plus de couloir, il y a un mur à la place. Merde ! Un labyrinthe magique, les parois se déplacent et modifient le plan du château. Je suis maintenant dans un cul-de-sac, je m’y accule ne sachant plus quoi faire. J’entends un souffle sifflant qui s’approche et j’aperçois une ombre en silhouette sur la fluorescence des murs. Je ferme les yeux, il ne faut pas la regarder, non, sinon je serai moi aussi une statue de sel. Si j’avais un miroir ou un objet qui réfléchit, je pourrais la regarder indirectement, mais je ne suis qu’un stupide destrier.


– Oh ! Un cheval, s’étonne une voix sifflante. Comme tu es beau tout en caramel avec ta crinière et ta queue blonde. Tu peux ouvrir tes yeux. Tu n’es pas un humanoïde, tu ne seras pas transformé en sel.


Au point où j’en suis, je tente un regard. Elle dit vrai, je suis toujours en chair et bien fringant. L’endroit est maintenant tout illuminé, je vois la méduse prostrée devant moi, elle est armée d’un arc avec un serpent comme flèche qu’elle laisse pointer vers le sol. Elle a une coiffure avec plein de serpents qui me tirent leur langue. Son visage est plutôt joli, ses seins nus sont ronds et fermes. Par contre, pour le reste, ce n’est pas très charmeur, son corps se termine par une longue queue de serpent. Elle s’avance vers moi d’une façon sinueuse et plutôt inquiétante, ses écailles crissant sur les dalles comme une craie sur un tableau d’ardoise. Par réflexe, je recule d’un pas et je me bute à la paroi. Effrayé, je la vois laisser son arc, elle allonge son bras vers moi, elle approche sa main de façon menaçante, ses doigts munis de griffes acérées. Elle me flatte l’encolure. Surprenant, son toucher remonte ma barre de niveau de santé. Mon personnage semble sensible à ses caresses.


– Un percheron, avec de longs fanons fournis et ce corps si robuste, me ronronne-t-elle. Quel est ton nom, joli cheval ?

– Un nom ? Je n’ai pas de nom. Eh ! Je peux te parler.

– Bien sûr, nos pensées se rencontrent. Pauvre mignon cheval, tu n’as pas de nom, s’attriste-t-elle. Je vais t’en donner un : Galopin.

– Galopin ? Ça ne fait pas enfantin ?

– Comment ? Pas du tout ! s’exclame-t-elle en s’élevant devant moi. C’est un nom qui exprime ta fougue, ta rapidité, ton humeur optimiste et ton cœur dévoué, me déclare-t-elle en se penchant de façon menaçante au-dessus de moi.

– Ben, dit comme ça, c’est chouette comme nom. J’aime bien.

– Galopin, mon beau cheval pourquoi sembles-tu si triste ? poursuit-elle plus calme, reprenant ses caresses.

– Je suis amer, j’aurais bien aimé jouer le rôle d’un noble chevalier ou d’un grand mage.

– Et tu serais maintenant en statue de sel, joli cheval, me réconforte-elle en passant ses doigts dans ma crinière. C’est la même chose pour moi, le jeu ne m’attribue que de ces personnages bidon.


Sa main m’empoigne solidement la crinière, ses yeux s’illuminent d’une lueur rouge et sa queue s’agite en créant un bruit de crécelle très menaçant.


– On peut changer de sujet, je lui suggère avec inquiétude.

– Quel jeu stupide, me rétorque-t-elle avec véhémence. Je suis une méduse aux seins nus, ou une sirène vampire toute nue ou encore une maléfique centaure avec les nichons à l’air.

– En effet, je comprends, je lui réponds en m’efforçant de ne pas regarder son buste. Tu as bien raison, c’est discriminatoire et misogyne, il devrait t’offrir des personnages plus valorisants et te couvrir d’un top bikini ou d’un soutien-gorge en cotte de mailles.

– Comment ? Mais non, ce n’est pas ça le problème, s’exaspère-t-elle en relâchant sa poigne.

– Ah, bon. C’est quoi alors ? Je ne vois rien d’autre.

– Je joue toujours des rôles méchants, démoniaques et destructeurs. J’aurais bien aimé jouer une sibylle habillée que de bijoux pour offrir des énigmes aux beaux aventuriers. Ou être une voluptueuse prêtresse vêtue d’une robe diaphane qui les guérisse d’un toucher et les ressuscite d’un baiser. Et pourquoi pas une suave et exotique princesse elfe qui les accueille pour un repos réparateur et qui comble leurs moindres désirs ?

– Je suis bien d’accord, ça serait génial.

– Galopin, mon beau, mon joli cheval, me murmure-t-elle en reprenant ses caresses. Tu es le seul que je rencontre depuis si longtemps qui ne subit pas de mauvais sort lorsque je m’approche ou je le touche. Malheureusement, je ne peux pas te garder ici. Il n’y a pas de fourrage ni d’eau pour toi, tu vas dépérir et mourir. À contrecœur, il faut que tu quittes ces lieux malsains, m’avoue-t-elle tristement.

– Aucun problème, il y a beaucoup d'herbage à l’extérieur du château. Je vais y aller tout de suite, sans t’offenser.

– Attends, attends, ne pars pas si vite. Je veux te faire un cadeau.

– Pas un sortilège maléfique, je te supplie, c'est déjà suffisant d’être un cheval au lieu d’un guerrier.

– Non, non, un magnifique présent. Regarde, une armure équine en soie blanche et ornée d’or.

– Elle n’est pas un peu petite, un poney n’y tiendrait pas.

– Joli cheval, elle est magique. Vois comment elle te va à ravir. Et elle est plus 3 avec un sort de régénération.

– C’est vrai qu’elle me va bien. Je me sens beaucoup mieux, toutes les barres des caractéristiques de mon personnage sont à leur maximum. Merci beaucoup, Méduse.

– Tout le plaisir est pour moi. Va, beau Galopin, et reviens me voir pour me raconter tes aventures.


Le décor change. « Mission accomplie, vous avez récupéré l’armure de Pégase, aventure de niveau 6. Vous avez acquis 1 500 000 points d’expérience. » Pas mal pour un débutant. « Voulez-vous changer de personnage ? » À bien y penser, ce n’est pas mauvais un noble destrier.


 
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   Asrya   
5/4/2023
trouve l'écriture
très perfectible
et
aime un peu
J'aime l'audace et la démarche, ce n'est pas forcément simple de plonger un lecteur dans un tel monde.
Il faut déjà que ce dernier soit accommodé à ce type de "jeu" et qu'il ait un minimum de rudiments en la matière.
La tentative est louable, bien que l'ensemble ne soit pas toujours accessible (à mon avis) pour quelqu'un qui n'est pas habitué de ce type d'histoire.
Pas de soucis de mon côté, il faut dire que j'ai mon lots de gobelins combattus.

Ce qui pêche malheureusement, au-delà de l'originalité de votre tentative, celle d'incarner un cheval (très intéressant au passage), c'est le manque d'originalité de la quête avec méduse (au passage, Méduse est présente dans le "choc des titans", pas la "guerre des titans). Il aurait été possible d'amener les guerriers à se méfier davantage plutôt qu'à les traiter en gros lourdeaux ; il aurait également été appréciable de les amener à combattre des créatures plus... originales pour embarquer le lecteur pleinement dans ce monde virtuelle ; bref, un léger manque d'originalité sur le fond.

Mais ce qui pêche vraiment, c'est le fil narratif, notamment son écriture.
La succession des différents événements manque de subtilité et certains passages sont redondants quant au vocabulaire employé, quant au champ lexical utilisé. Dans un écrit, il faut veiller, dans la mesure du possible, à faire apparaître l'ensemble des sens pour que le lecteur s'imprègne de l'atmosphère du récit.
Ici, il manque certains aspects, l'odorat, l'ouïe, le toucher, le goût. L'ensemble est trop centré sur la "vue", sans étoffer les sentiments, les ressentis du personnage.

Globalement, cela manque de détails, de développement, et de finesse.
L'écriture surgit, de manière spontanée, c'est certain, mais elle est bien en-dessous de l'idée principale et cette incarnation d'un destrier.

Alors que le début de l'histoire m'emballait énormément et que j'avais vraiment hâte de lire la suite, le déroulement des événements ainsi que la narration m'ont laissé de côté.

La chute, est convenable dans l'idée, mais la manière de l'amener n'est pas assez marquante, assez tranchante avec le reste de l'histoire.

Merci pour le partage malgré tout.

   Donaldo75   
12/4/2023
trouve l'écriture
très perfectible
et
n'aime pas
Je n’ai pas accroché à cette nouvelle. Déjà, je trouve la narration assez peu sophistiquée ; je ne sais pas si c’est lié au style du genre « bibliothèque je ne sais plus quelle couleur » ou au côté suranné de la formulation des phrases. Ensuite, je cherche encore l’histoire – ou alors, elle ne m’a pas emballé et du coup mon cerveau a préféré zapper ce souvenir inutile pour lui – que me raconte le narrateur dont je ne dirais pas qu’il est un conteur débordant de « peps ». Enfin, les dialogues sont gentils, dans le sens marseillais du terme. Et vu qu’ils sont parfois longs – ce qui pourrait donner un côté théâtral à la nouvelle mais le style ne le permet pas – la lecture devient lassante et j’ai eu rapidement hâte que tout ça se termine. Ceci étant dit, je ne voudrais pas terminer sur un constat aussi négatif, l’idée de base telle qu’exposée dans les phrases de fin – en particulier les passages en italique – vaut le détour. Peut-être – voire surement, j’emploie involontairement ici l’euphémisme – que plus de truculence ou de décalage ou de « drive » ou de je ne sais quel grain de folie l’aurait mieux mise en avant, cette idée.

   Anonyme   
26/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Avec cette histoire vous avez réussi à percer ma cuirasse d'indifférence envers les jeux vidéo, et ce n'était pas gagné au départ. Je lis dans votre nouvelle une allégorie de la vie en général : on a des forces, des faiblesses, le rôle qu'on se voit dévoudre (le verbe n'existe pas mais je connais son participe passé, « dévolu ») ne correspond pas toujours à ce qu'on voulait mais il faut bien s'en accommoder et on peut avoir de bonnes surprises… Plutôt philosophe, votre canasson.

J'ai donc bien aimé suivre ses pérégrinations, et la désinvolture du récit. L'histoire m'a paru plaisante mais je ne peux pas dire qu'elle m'ait fait rire ; sourire par moments. Une écriture qui manque de flamboyance, de délire, à mon goût, une sagesse qui rend l'ensemble en demi-teinte je trouve.

   Disciplus   
26/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Des chevaliers, des mages des créatures magiques : Pourquoi pas la rubrique Fantastique- Merveilleux.
L'idée du faible, du moche, du vilain petit canard qui gagne à la fin, à la sauce vidéo, est une idée intéressante.
Le premier paragraphe m'a accroché, le second intrigué, puis... le troisième, le quatrième... Ah! (ouf?) Le final.
Peu adepte des jeux de rôle en vidéo, j'ose espérer que les dialogues y sont plus constructifs.
Le style est courant, l'écriture convenable, tout cela est correct, sans plus.

   jeanphi   
26/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Voici une hypothèse à envisager pour administrer aux gamers et aux gameuses le substitut qui leur évitera peut-être l'épilepsie en fin de niveau ...
Bien que je ne sois pas un adepte de la pratique, il m'est arrivé de rester collé à l'écran comme un papillon de nuit sur une ampoule le temps d'une visite à l'extérieur. J'ai tout à fait retrouvé cette joie pleine d'absurdité et de gratifications extatiques.
L'écriture plonge parfaitement le lecteur dans un monde de jeu vidéo. N'ayant pas lu vos autres nouvelles, j'ignore à quel point cela a dû demandé un travail sur le style. (Je suis retombé sur une de vos nouvelles précédentes que j'avais commenté, je ne peux plus nier ... je vais donc feindre l'amnésie et saluer votre travail sur le style de l'écriture comme il se doit !)

   Dugenou   
28/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Hello Vilmon,

Les rôlistes ayant la part belle sur internet, les textes/webséries sur le sujet abondent. C'est en quelque sorte un passage obligé pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à un gameur.

L'originalité, ici, vient du jeu qui impose le choix du personnage au joueur, ce qui permet un angle d'attaque inhabituel du récit. Sans être réellement une grosse marrade, le moment de détente est appréciable.

Note : ton barbare fait des phrases bien longues pour ce type de personnage... il doit donc être expérimenté ? Manifestement pas assez, pour se faire pétrifier aussi facilement. Mais bon, on est pas dans Naheulbeuk ! ;)


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