|
|
Vilmon
24/10/2022
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour,
J’ai bien aimé l’humour de situation du récit, le contraste sensé/insensé des gestes que l’on peut commettre avec une logique qui ne suit pas un parcourt normal. Il y a quelques parties que j’ai trouvé un peu longues. On perd un peu le fil du récit que je trouve bien équilibré avec ces retours en arrière. Cependant, je ne suis pas certains si les termes à tendance sexuelle passeront l’approbation de publication. Le sujet concerne le porno et il est alors difficile d’éviter ces expressions érotiques. Ça m’a fait sourire et quelques situations incongrues m’ont fait rire. |
Messircule
12/11/2022
a aimé ce texte
Bien
|
Le début ne m'a pas convaincu. J'ai eu du mal à suivre le narrateur et plusieurs blagues rencontre un bide (auprès du public dans ma tête).
Mais je trouve que l'écriture et le rythme s'améliorent tout au long du texte. J'ai beaucoup aimé le personnage de Stan, sa folie, on se dit qu'il est débile et finalement hot d'or. Merci pour ce texte ! |
Anonyme
12/11/2022
a aimé ce texte
Passionnément
|
Sacré Widjet :)
J’adore les blagues de comptoir. Par contre, tout ce remplissage, c’est comme si vous vouliez retarder votre tournée :) Je suppose que des punchlines comme celles à propos de Christine Angot, de Fabius, de Martine Aubry, de Montagné…, vous devez en collectionner tous les dimanches matins. Je vous souhaite le même succès que Jean-Marie Gourio. Ma préférée : « Le chien est-il fidèle au chien ? Allez savoir, si ça se trouve, avec sa femelle, le chien est un gros enculé. » suivie de près par : « - J’ai le code. Très bien, très bien… Et après, je fais quoi ? - À ton avis, garçon ? Après, tu l’encules. » Le pire, c’est que si vous supprimez ces deux phrases qui contiennent toute la force vitale de l’intrigue, ben votre récit s’écroule :) C’est dire si parfois un chef-d’œuvre est suspendu à un fil… Par contre, vos digressions proustiennes à propos de Christine (« À première vue, Christine et moi n’avions rien de commun si ce n’est qu’elle avait tout d’une gourde (pleine d’eau de source riche en emmerdements, je l’appris par la suite) tandis que j’errais assoiffé dans un désert affectif sans fin. ») devraient facilement vous ouvrir les portes du Procope, teinter les pommettes de ces messieurs d’un rouge pompéien et provoquer leurs rires gras, aussi gras (les rires et les messieurs) que leurs fauteuils. Je ne pratique plus l’ironie. Ça pour dire que je suis heureux de m’être trouvé un compagnon d’écriture, que j’évoque ici comme la catharsis, la purgation de mes instincts stylistiques réprimés. Je vais écrire à Boujenah, que finalement ses blagues me gonflent. Bellini |
David
12/11/2022
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour Widjet,
Le voyage l'emporte sur la destination. Je veux dire que ce qui m'a plu le plus dans cette histoire, c'est pas tant ce qu'elle raconte que ce qui se passe pendant qu'elle le fait. Il y a une telle différence entre l'histoire de ce gars qui va peut-être faire du porno, et puis en fait non, et la luxuriance d'humour, de subtilités, de mise en scène des propos que ça en est renversant. Je veux noter les mentions identitaires : l'humour juif, le pénis noir, le Kader idiot et brutal. Ça fait passer en douceur une vision essentialiste de l'existence, complétement obtuse. J'ai apprécié l'histoire mais ça ne me fait pas gober tous ces raccourcis. Je garde une part de mélancolie de cette lecture drôle, une intelligence qui se révolte dans un monde imaginaire qui pèse une tonne de connerie mi-superstitieuse, mi-réactionnaire. |
misumena
12/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Bonjour, Widjet,
De retour sur Oniris, ça me fait plaisir de commencer mes lectures par une de vos nouvelles. Allez, j'ai ri. J'ai bien aimé la folie de Stan, le scénario à la pornOSS 117 et la confrontation avec le malheureux narrateur. J'aime également les digressions "beaugossiennes" sur la jeunesse du narrateur. Ça m'a fait passer la pilule de ce qui m'agace toujours un peu dans vos écrits, les punchlines faciles (celles citées par David : Angot, Aubry, etc) et la concordance des temps souvent approximative, ha la la... Mais j'ai passé globalement un bon moment de lecture. Si vous voulez, je vous parlerai de la sexualité des drosophiles, je suis certaine que cela augmentera votre empathie envers les mouches. Misumena |
jeanphi
12/11/2022
|
"S’ensuivit une explication interminable sur le travail d’écriture qu’il avait effectué, sur le choix et l’importance des mots, la musicalité du champ lexical et j’en passe…"
Juste dommage que les meilleurs blagues du texte figure parmi les rares à ne pas traiter directement du sujet ! Attention aux droits d'auteur, les frères Cohen n'en sont pas à leur coup d'essai. Oserai-je remercier pour ce caustique condensé d'esprit (sulfureux) ? Il me semble, à contrario du fiston dans le texte, avoir les moyens économiques de me tenir à distance maximal de ces fulgurances de génie !.. |
Anonyme
13/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
On va vite évacuer les choses qui fâchent pour passer à la suite :
1. D’autres l’ont signalé. Les références à l’actualité, à des célébrités, actuelles ou passées, souvent passées, c’est particulièrement agaçant. 2. Bon, y a un truc de chouette quand même, c’est qu’on peut facilement savoir où tu places les choses dont t’es le plus fier et qu’on est prié d’admirer un moment avant de reprendre la route. Dans un paragraphe d’une phrase, comme dans un écrin. C’est absolument insupportable :-) Surtout quand le contenu de l’écrin est un peu décevant. Y a aussi la variante juste un poil plus discrète, lorsque tu places une phrase d’un seul mot en plein milieu d’un paragraphe. Ça doit être un TOC, j’imagine, quelque chose d’incontrôlable. 3. La conjugaison sur laquelle je reviendrai sans t’accabler inutilement A partir du moment où tu causes de la période « Like a virgin » de Madona, tu ne t’adresses plus qu’à des vieux, mais puisque je fais partie de ces vieux et qu’un vieux, ça verse toujours une petite larme sur son bon vieux temps (pas celui de Madona, celui d’Oniris), ben oui, j’en verse quand même une petite. "le lendemain de ma « bravoure » et trois jours avant mon hospitalisation" Ça, j’aime bien. C’est drôle. Enfin, on se demande ce qui va se passer et on présume que ce sera drôle. Donc, on rit déjà, des fois qu’après on ne puisse plus. « Shit happens » Arghhh ! Cours, Fogo, cours !.. y en aura sûrement encore plein d’autres comme celui-là après. "goitre balladurien" Ah, mais oui, je m’étais pas gouré. C’est un poil plus récent que « Like a virgin », mais quand même, t’exagères. Bon, ok, promis, je relève plus rien après ça. "l’homme croisa les bras" Non, mais dis donc, on était pas dans le passé composé avant ça ? T’as fait une pause de trois mois entre les deux passages , non ? Bon, cela dit, t’as eu raison de pas relire ce que t’avais écrit avant ces trois mois, t’aurais perdu un peu de temps et quand l’inspiration revient, faut pas la laisser refroidir. "embaucher Gilbert Montagné en tant que voiturier" … euh, non, en fait rien, j’avais dit que je relèverais plus. Pardon, j’ai interrompu pour rien. Le passage avec l’iguane, j’aime bien. C’est très drôle. "J’ai ouvert la bouche. Aucun son n’est sorti. Je l’ai refermée." Ça aussi, c’est très chouette. "Devant son absence de riposte, j’en suis venu à me demander si je l’avais réellement frappé. Alors, pour m’ôter le doute, je lui ai collé une autre baffe." Ça te fait plaisir si je te dis que je me suis bidonné ? Allez, va, je te fais plaisir. Mais c’est sincère, vraiment ! "j’ai eu une pensée pour ma mère et pour Mark Knopfler" Nooooooooooonnnnn ! Merde ! D’accord, j’avais dit que je relèverais plus, mais là, franchement, qu’est-ce qui t’a pris de me bousiller tout ce passage durant lequel je me gondolais ? Bon, j’oublie ça pour revenir à ce que je disais précédemment (« Enfin, on se demande ce qui va se passer et on présume que ce sera drôle. Donc, on rit déjà, des fois qu’après on ne puisse plus. »). Ça va, t’as rempli le contrat. C’était audacieux, mais le mérite n’en est que plus grand d’avoir rempli le contrat. T’as compris qu’il y a des choses qui me plaisent pas du tout, mais je me suis bien bidonné et ça, par les temps qui courent, ça vaut plus qu’un lingot d’or. Et il suffirait de supprimer tout ça et il te resterait quelque chose de très bien. Alors, j’ai envie de faire comme Louis, de ne garder que le meilleur en oubliant le pire et après quelques microsecondes de boulot, mon algorithme me sort un « Beaucoup ». Et puisque l’IA ne tient pas encore compte de tout, j’ajoute personnellement une flèche vers le haut pour récompenser la belle opération de marketing la veille de la parution. J’ai trouvé ça drôle, mignon, sympa. Ça, c’était une chouette opération de marketing. Vraiment réussie. J’en ai vu de moins drôles, et même pas drôles du tout, mais étrangement, réussies quand même. Va comprendre ! Et puis, mine de rien, c’est quand même sympa cette dérision, voire autodérision, cette réflexion sur ces types qui se creusent les méninges pour inventer des scénarios pourris ou trouver des symboles dans ce qu’ils ont écrit (quoi ? Mais non, je pense pas à moi. Qu’est-ce qui te fais dire ça ?). Et il y aussi des mini-histoires dans l'histoire : la timidité du narrateur (même si ce passage est pour moi le plus faible, assez ennuyeux à vrai dire), sa perplexité devant un marché de l'emploi absurde. Et enfin tout ça est donc parti d’un simple jeu de mots (Octo-pussy) ? D’où ça vient quand même des fois, l’inspiration. Merci. Ça m’a fait du bien. |
Perle-Hingaud
13/11/2022
a aimé ce texte
Pas
|
Désolée, je vais casser l’ambiance : je n’ai pas réussi à terminer le récit, j’ai survolé jusqu’à la fin. Trop long, beaucoup trop long, poussif, daté… Alors d’accord, tu as dit en forum que tu n’écrivais plus de nouvelles actuellement, mais en 10 ans, les choses changent, peut-être l’humour aussi, le rythme… Bref, je n’ai pas été amusée par cette histoire, mais d’autres le sont, tant mieux pour toi !
|
Anonyme
13/11/2022
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Il saute au yeux que l'auteur s'amuse beaucoup de ses facilités à faire des jeux de mots un brin potaches. De là à dire que cela suffit à faire une histoire d'un grand intérêt ?
Bin non ! Une fois dépassée la surprise de se retrouver dans un milieu osé, au milieu de tant de rêves inavoués (si, si, enfin, quelques-uns !), on finit par se demander jusqu'où va mener cette avalanche de clichés pipolesques. Certes, on se surprend à sourire (je suis bon public des vannes à deux sous), mais aussi à se dire qu'il n'aurait pas fallu que la comédie dure plus longtemps. Gilbert Montagné était ma limite. Bravo quand même pour le plaisir que vous semblez avoir pris à l'écriture. Transmettez mes félicitations à Madame votre maman. Ses cornes de gazelles valaient mon Keiss Kuchen ! |
papipoete
13/11/2022
a aimé ce texte
Bien
|
bonjour widjet
Bon, 26600 caractères ça fait de la lecture ! Je m'y suis collé par curiosité, savoir si le héros retournerait à l'A.N.P.E ou accepterait ces litchis dans ce scénario de film, où accessoirement il aurait à faire face ( ou de derrière ) à Christine ancienne copine de classe pas bêcheuse, devenue Reine du Hard ? NB et contre toute attente le chômeur prend peur ! se demande comment se sortir de ce pornographique pétrin ! Et à la faveur d'un moment d'inattention du " producteur ", se sauve à toutes jambes ! Au milieu de bien des mots osés... et images cochonnes, on sourit par moments ( ne pas choisir G. Montagné comme voiturier et autres noms attribués à des phallus encadrés telle " La Joconde " ) Le final aussi est croustillant, quand notre " peureux " ayant refusé le rôle Star, découvre que le chef-d'oeuvre a reçu la palme d'or du X Bon, pas un conte à lire au petit pour s'endormir; plutôt à glisser sur la table de chevet d'un évêque pédophile, avec un fouet pour se flageller de ses horribles pensées... Je suis bien loin de mes fleurettes et autres mésanges, mais il faut savoir varier... |
Canuelle
13/11/2022
a aimé ce texte
Passionnément
|
Ce texte est tellement drôle! Et tellement travaillé! Perso, je suis adepte de cet humour totalement décalé servi sur un plateau de blagues excellentes, de politiquement pas correct et d'anti-héros lunaire!
Bravo Widjet! |
Jemabi
13/11/2022
a aimé ce texte
Pas
|
Pas trop emballé par cette nouvelle. Tout en reconnaissant qu'elle se lit sans déplaisir, j'ai beaucoup de réserves, à commencer par le style d'écriture qui se veut moderne, dans un style proche du stand up et qui lasse assez vite. Le récit est sans surprises : puisque Christine apparaît en flash-back au début, on s'attend à la retrouver par la suite dans l'aventure porno. Et puis, à la façon dont c'est raconté, on se doute bien que le héros finira par se dégonfler (sans jeu de mot). Le personnage du producteur est improbable et le synopsis qu'il débite (là aussi sans jeu de mot) est indigent, alors pourquoi l'imposer au lecteur ? À part le souvenir du quartier et celui lié à celui de Christine, l'histoire paraît artificielle, et même quand l'amoureux transi s'attaque à plus grand que lui au lycée pour épater la belle, la situation paraît exagérée. S'il s'agit d'humour, il n'est pas léger et vous aurez compris que je n'y suis pas réceptif.
|
Anonyme
15/11/2022
a aimé ce texte
Bien
|
Salut le W. ,
J'ai été faire un tour sur ton forum pour y flooder en essayant de ne pas lire tes explications, désolée donc si tu as abordé certains points que je vais aborder, je les lirai à posteriori. Déjà, le titre est sympa, l'acronyme attise la curiosité, c'est catchy. Ensuite, ton style est comme souvent assez fluide, la lecture est aisée, tu ponctues tes textes de détails anodins (c'est un peu ta marque de fabrique) qui rendent l'ensemble très visuel, cinématographique, l'impulsion qui en ressort est énergique (vigoureuse aurais-je dit si je voulais être coquine), tes 26K se lisent aisément, sans souffrir, même sur écran. Par contre mon cochon, tu l'as écrit en quelle année ce texte ? Les références humoristiques sont un peu vieillottes, non ? "comme lire du Christine Angot" "proposer un ministère à Laurent Fabius" "Martine Aubry", "goitre balladurien", la voiture à Montagné, Barbapapa, pourquoi ne pas moderniser un peu l'ensemble pour qu'il colle à notre époque. Ce ne sont que quelques détails mineurs en quelques sortes, mais cela rend l'ensemble un peu hors du temps, enfin non, trop ancré en son temps. C'est pas désagréable en soi, mais d'après moi ça rétrécit l'universalité de la nouvelle. Dans 15 ans, elle sera uniquement compréhensible pour les "vieux" et ceux qui se cultivent suffisamment pour saisir la référence. Qui entre nous, ne sont pas non plus forcément les meilleures pour la blague... d'autres sont infiniment mieux trouvées. "Allez savoir, si ça se trouve, avec sa femelle, le chien est un gros enculé." => là tu m'as accrochée en fait. Avant cette phrase, j'étais sure de m'ennuyer. Forte propension au sexe dans un carnet scolaire hum ? Je ne suis pas certaine que cela soit approprié. Le nique-plus-ultra ? => ça c'est carrément nase même dans le contexte humoristique autodérisoire et dérisoire du milieu porno... Bref. Je ne vais pas dire que j'ai pas aimé, ce serait mentir, je me suis poilée, j'ai vraiment beaucoup apprécié le personnage de Stan (que je trouve infiniment plus riche que ton narrateur, je pense que tu peux en faire un récurrent de celui-là, je le vois parfaitement s'acclimater à toutes les nouvelles, genre en caméo), le phrasé par contre reste cohérent malgré les années, tu as géré les dialogues, je trouve, et l'exercice n'est pas évident. On tombe vite dans la pure caricature (on y est hein mais on reste dans la caricature agréable), sinon. Voilà, j'espère que mon commentaire t'apportera quelque chose. Sinon, quoi qu'il en soit, j'ai pris du plaisir à te lire, je sais que ce genre de détails t'importe, dont acte. Au plaisir de te relire (sur quelque chose d'inédit peut-être ?) |
Malitorne
15/11/2022
a aimé ce texte
Bien
|
C‘est une gageure de vouloir rire de l’industrie pornographique alors que celle-ci est actuellement sur la sellette, avec des sites fermés et des producteurs condamnés pour violences faites aux femmes. Heureusement vous ne prenez jamais le chemin du sordide et restez dans un registre potache qui côtoie l’absurde. Comme beaucoup d’autres lecteurs, ma préférence va de suite à Stan, personnage haut en couleur, pivot du récit, dont le discours délirant ne peut qu’amener le sourire. Dire que ce barje a remporté les Hot d’Or ! Par contre toute la partie Kader est lourdingue, longue et ennuyeuse. Vous pourriez-vous en passer sans nuire à la trame.
Dernière chose, c’est quoi ce racolage avant publication ? Franchement, vous n’avez pas besoin de ça pour être lu. De plus méfiance, je me suis récemment fait traiter de « mendiant » parce que j’exhortais à commenter les nouvelles. |
JohanSchneider
16/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Mais oui, il a raison de proclamer son génie, l’auteur de cette nouvelle. Blague dans le coin, revenons sur terre : c’est tout de même un très, très bon texte. Une belle inventivité langagière et un sens des formules brèves et percutantes très affûté.
La meilleure partie du texte c’est l’évocation du passé, des 17 ans, du lycée, etc. Un peu comme si le reste du récit servait d’écrin à ces très belles lignes. Pour la baston avec Kader, je n’ai pas vraiment vu de ressemblance avec la fameuse scène du coup de boule, et puis qu’importe : se faire détruire par un plus balèze pour briller aux yeux d’une souris, ça fait partie du folklore de l’adolescence, c’est comme un rite de passage. Toute la séquence dédiée au porno est hilarante. Elle pourrait passer pour caricaturale mais, trêve d’hypocrisie, on en a tous maté des films X et, par exemple, on sait très bien que quand les scénarii ne sont pas minces comme une feuille de Job, ce sont de véritables catalogues de foutaises sans queue (jeu de mots) ni tête. La réapparition de Christine courait le risque d’être un peu « téléphonée », mais en définitive ça passe bien. La réalité aura toujours plus d’imagination que la fiction, alors la fiction se défend comme elle peut. C’est de bonne guerre. Le côté « daté » de certaines allusions ne m’a pas gêné, l’ironie est intemporelle et il suffit de remplacer Christine Angot par Virginie Despentes, le civet de lapin par un poke bowl, et Laurent Fabius par Cyril Hanouna. Dans le même ordre d’idées, on peut mettre Olivier Véran à la place de Martine Aubry et Dieudonné à celle de Smaïn. Par contre, pour trouver un équivalent contemporain au goitre balladurien, je sèche. |
placebo
22/12/2022
a aimé ce texte
Bien
|
Lecture hier, je fais d'après souvenirs.
La réclame était sympa. Salutations à ta maman. Et j'ai bien aimé le commentaire d'Ananas en forum, on devrait tous faire plus de réclames pour nos textes. La lecture est facile. On ne s'ennuie pas, on est diverti, la langue est vivante. Pour la question des références, en fait ça me rappelle de nouveau un des seuls livres sur l'écriture que j'ai lu, de Stephen King : il faut "kill your darlings" pour alléger le texte et l'emmener vers sa signification plus profonde. Je trouve qu'il commence à faire un peu daté. Les références, dont certaines m'échappent, mais aussi la vision du porno, qui en 10 ans a quand même changé, le business s'est agrandi et ses zones d'ombre aussi. La grande majorité des pornos aujourd'hui n'ont aucun scenario. Je trouve assez justes les clichés (il ne dit pas comme cela) relevés par David. Roulage de pelle le lendemain avec la bouche tuméfiée et les dents cassées, et c'est le paradis ? :) Il faudra que je lise un de tes romans un jour, placebo Edit : quelque part dans ce texte, derrière le sexe et le judaisme, il y a l'amour du cinéma de ce Stan, et j'ai l'impression d'y retrouver l'auteur. Re edit : pour moi SPM c'est Syndrome Pre-Menstruel, autre preuve que le monde a évolué :) |