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Poésie libre
Agueev : Rouge
 Publié le 17/06/15  -  9 commentaires  -  731 caractères  -  214 lectures    Autres textes du même auteur

Rouge est la couleur de mon humeur et du filtre de mes visions au moment de l'écriture de ce texte.


Rouge



Astre fané glissant au milieu du néant,
Déchiré par la blessure de mon corps
Et roussi par la pourriture du vent,
À travers le regard d’un feuillage mort.

La douceur frissonnante de la peur
Coule le long de mon âme seule
En cette saison triste et sans chaleur,
Obscur Automne, l’aube est ton linceul.

La clarté douteuse d’une sombre nuit
Cache au fond d’une impasse trouble
Un couple sans visage et sans vie,
Copulant dans un miroir sans son double.

Je me soumets aux mystères du mouvement,
Au rythme sournois de ses larmes de bonheur,
À la vie sans joie, aux multiples douleurs,
À ton cœur qui me suit depuis si longtemps.


 
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   Vincent   
29/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Astre fané glissant au milieu du néant,
Déchiré par la blessure de mon corps
Et roussi par la pourriture du vent,
A travers le regard d’un feuillage mort.

je suppose que votre texte

se veut surréaliste

mais les images qui le ponctuent

ouvrent des horizons noirs

qui pourraient me tourmenter

malgré tout je les trouve très bien décrites

j'ai donc beaucoup aimé votre texte

   Anonyme   
9/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Beaucoup de force et de tristesse dans votre poème et de la résignation.
De belles images assez fortes aussi, tout en restant simples et accessibles bien que l'on ne sache pas exactement ce qui se passe dans le miroir, à cause du rouge sans doute.

   lala   
17/6/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Je reste sur une sentiment d'inachevé, d'approximatif. Ce qui me gêne le plus, c'est l'excès d'oxymores qui ne créent plus d'effet mais une confusion entretenue. Je cherche alors si la métrique et la structure des rimes sont jouées aux dés ou s'il y a une intention, mais laquelle ? De plus près, je trouve le vocabulaire très pauvre, encore un excès : "sans" ... chaleur, visage, vie, double, joie. Dans le dernier quatrain, je ne sais pas à qui appartiennent les larmes de bonheur : au rythme ? au mouvement ? aux mystères ? Qu'importe ... des larmes de bonheur et une vie sans joie ... on retrouve le paradoxe où tout se dit et s'anéantit. J'aime des images, même si elles ne servent pas un message : astre fané, l'aube est ton linceul, le dernier vers.

   Anonyme   
17/6/2015
Je trouve ce texte un peu plaintif, que la sensibilité est effacée par des images alambiquées
" Un couple sans visage et sans vie,
Copulant dans un miroir sans son double."
" Au rythme sournois de ses larmes de bonheur, " ...

Il n'a pas suscité un grand intérêt pour moi.

   papipoete   
17/6/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour Agueev; noir c'est noir, chanterait le rockeur quand l'humeur mauvaise, ne supporte même pas la clarté de la lune, qui pourrait apaiser un coeur chagrin? Vos métaphores me laissent dubitatif, et je ne saisis pas le sens de bien des vers si ternes ! " roussi par la pourriture du vent ", par exemple...

   Robot   
17/6/2015
Ce texte qui recèle un certain potentiel pourrait être améliorer en y introduisant une forme qui permettrait de faire partager les sentiments exprimés.
On comprend que le narrateur ressent ce qui est écrit mais tout est concentré sur lui. Lecteur, je ne ressens pas, je ne partage pas et j'aurais aimé que l'échange entre le narrateur et moi se fasse.
Ainsi le texte est froid et distancié du lecteur trop obligé à rechercher le sens à donner à des vers sibyllins.

   Pussicat   
17/6/2015
Je n'ai pas réussi à entrer dans ce texte fermé à double tour... j'ai l'impression d'ailleurs que vous n'avez pas envie que quiconque y pénètre... les images sont parfois si pesantes que vous seul pouvez les porter, et cela commence dès le premier vers, dès la première strophe.

"Astre fané glissant au milieu du néant,
Déchiré par la blessure de mon corps
Et roussi par la pourriture du vent,
À travers le regard d’un feuillage mort."

Je vois le soleil qui se couche, qui se fane, ("néant"/obscurité) mais pourquoi, en quoi est-il "déchiré par..." ?
En quoi est-il "roussi par la pourriture du vent," ?
Quel est ce "regard" ?

Ce blocage ressenti à la fin de la lecture du 1er quatrain restera tel.

Je pourrais donner en exemple de mon trouble la 3e strophe :

"La clarté douteuse d’une sombre nuit
Cache au fond d’une impasse trouble
Un couple sans visage et sans vie,
Copulant dans un miroir sans son double."

à mon humble avis, votre texte mériterait d'être repris et retravaillé... une écriture lourde et empesée qui attend d'être soulagée... le titre "Rouge" ?

je n'ai pas accrochée, à bientôt de vous lire

   Anonyme   
18/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je pense que le rouge n'est pas assez mis en valeur dans ce poème. En effet, mis à part le "roussi par la pourriture du vent" (sic dans le texte), je ne vois pas - ni ne perçois - d'autres références à un éventuel état de colère pouvant s'y rapporter, ni à un quelconque saignement qui eût pu être en relation avec la couleur évoquée.
Néanmoins le poème me plait pour je ne sais quelle raison.

   Anonyme   
10/6/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Un écrit "tranchant" l'entendement, j'ai eu beau lire, lire et relire, je ne perçois qu'un tout petit filet de lumière, mais si faible que finalement, est-ce que cela vaut la peine de chercher à comprendre l'obscur ...

Et pourtant je m'accroche parce qu'une certaine sensibilité vient me percuter, en me disant attardes-toi encore un peu.

Ce sont des phrases par-ci, par-là comme :
- "La douceur frissonnante de la peur"
- "La clarté douteuse d'une sombre nuit"
- "Je me soumets aux mystères du mouvement"

Votre écrit est comme un tableau abstrait qui m'interpelle mais je ne peux en donner une raison bien précise, c'est tout simplement ...


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