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ANIMAL
15/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Voilà un texte incontestablement très poétique, mais je suis restée en dehors car il est trop abscons pour moi.
Il n'empêche qu'il se dégage de cette poésie un charme indéniable, un doux chuchotement. Je reste donc mitigée puisque je n'ai pas trouvé la clé de ce poème. |
Donaldo75
16/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J’ai bien aimé ce poème ; il est à mon goût plus évocateur qu’explicite mais c’est exactement ce que j’attends de la poésie, en particulier dans sa forme libre. L’expression, l’exposition des images, tout laisse place à l’imagination sans forcer le sens. Les effets de style donnent une impression visuelle ou sonore, un peu comme si le lecteur assistait à un film d’animation de Paul Grimault. Mon impression de lecture, en particulier à la progression du sens que je ne saisis pas forcément, c’est d’avoir lu un texte de plus en plus poétique, de plus en plus abstrait, de moins en moins évident en termes de fond et pourtant cette lecture m’a plu, ce texte a eu de l’impact et j’ai eu envie de le relire.
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papipoete
20/11/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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bonjour ALDO
le propre du vers libre, c'est de ne pas donner trop d'info, pour dire de quoi il retourne en maniant le verbe au mieux... aussi, me faisant petite souris, je vois Django Reinhardt ( aux doigts d'or ) dans sa roulotte, contemplant les étoiles, jouant un air sur son banjo... NB l'incendie qui fait rage bientôt, lui mange plusieurs doigts ( il m'avait tendu une main au pouce coupé ) après des mois d'hôpital, il reprend la musique sur une guitare, en adaptant son jeu de gratte et " elle va revenir ! " je trouve très poétique vos lignes, mais elles m'embrouillent comme ligne de pêche... |
Jemabi
20/11/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Un texte qui ne s'embarasse pas de détails mais réussit à créer une atmosphère hautement poétique. La pluie, la nuit, des bruits, une maison isolée, tout y est, et pourtant c'est aussi une porte ouverte sur une suite d'énigmes, puisque rien ou presque n'est révélé. Le lecteur semble donc invité à puiser dans son propre imaginaire pour combler les trous d'un mystère qui lui échappe au fur et à mesure qu'il tente de le résoudre.
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Provencao
20/11/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour ALDO,
J'ai beaucoup aimé ce libre qui fait véritablement écho et sens en moi. Grâce et heureuses sont ces poésies libres qui vibrent sur l’inventivité, l'illusion. Ce poème est un réconciliateur nous invitant de nous harmoniser d’une manière innovante sur ce haut du ciel qui est à disposition. Ce Paquito inspire notre prétention imaginative en soutenant le potentiel de notre inconscient spécifique, intérieur et exclusif. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Dameer
21/11/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Hello ALDO,
J'aime l'atmosphère intrigante de rêve tropical "une Isle de java" qui se dégage de cette poésie : la nuit, le ciel, la pluie, les badianiers, le dialogue chuchoté avec un gardien de nuit dont la main au pouce coupé désigne la maison des maîtres et ELLE, (la maîtresse ?) présence attendue ou redoutée.. |
Eskisse
22/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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La forme Un flottement
épouse exactement le fond : l’incertitude, l’indécision Que sait-on de la personne, au sens étymologique ? De Paquito ? de l’homme au doigt coupé ? des maîtres ? rien que ce que l’on imagine d'eux. EDIT: Et l'imagination est la Reine des facultés ( Baudelaire) |
BlaseSaintLuc
23/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Les premières lignes ne sont pas claires, entre le rêve de l'isle de Java et une main au pouce coupé.
Dissonance qui interroge La répétition de "douce" peut sembler redondante. "La maison des maîtres" manque de contexte. La construction (certes poétique) de "graines brillantes de la badiane des yeux" est grammaticalement lourde. Le gardien reste anonyme. l'ellipse narrative n'est pas fluide. La fin bien qu'ambiguë est ce qu'il y a de plus réussi |
EtienneNorvins
23/11/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Pour l'anecdote, un outil d’IA a successivement attribué les vers de l’incipit à Aragon (La Nuit), Eluard (Capitale de la Douleur) puis Char (Feuillets d’Hypnos), avant de confesser qu’il baratinait… Mais Eluard était séduisant (une douleur capitale irriguant vos poèmes…) et Char aussi (à cause de cette Isle qui reparaît ici après Constance, qui pourrait aussi être L'Isle sur la Sorgue – et cette dimension hypnotique de vos vers, qui naviguent entre rêve, souvenir et réalité…)
Peut-être est-on ainsi invité à penser que leur auteur est ce mystérieux homme au pouce coupé qui ouvre le poème ? Artiste ? Django ai-je lu dans un commentaire plus haut, sans doute dans le prolongement du musicien de Robert ? Poème qui a, hélas !, malheureusement disparu du catalogue (pourquoi ???)… Dans le sillage d’autres créateurs maudits, comme Van Gogh à l’oreille coupée ? Le poème se termine dans un « salon des maîtres »… Artiste estropié en tout cas, symboliquement privé de son pouce gauche mais préhenseur. Incapable donc d’appréhender pleinement et forcé de s’en tenir à l’évocation ? Une évocation dans l’écho rêvé d’une Isle qui est ici de Java. Et plutôt que Char, c’est Baudelaire qui me revient aussi à cette occasion en mémoire, dans l’exploration poursuivie de cette géographie intime : « Batavia te sourirait peut-être davantage ? Nous y trouverions d’ailleurs l’esprit de l’Europe marié à la beauté tropicale. » (Anywhere out of the world) … qui n’est pas non plus sans faire résonner le St. John-Perse des Eloges :), avec ces grands arbres, cette pluie dont l’eau devient verte à la nuit tombée ?, ces « graines brillantes de la badiane » (qui sont odoriférantes et étoilées)… Quant à l’esprit de l’Europe : le portrait approfondit la figure du Gardien de la Belle Dame, et Paquito – qui semble signifier « libre » en basque – est aussi Paco, diminutif affectueux de Francisco… Le « Français », via « Pater Comunitatis » qui renvoie à l’Apôtre du Dénuement, de la Pauvreté : François d’Assise. Dénuement de celui qui a perdu, à qui ne reste qu’« une larme » - richesse de celui qui se souvient, à qui demeure envers et contre tour le pouvoir évocatoire du Verbe : « Et comme j’entendais déjà des pas, / quelque part dans la maison vide : / « Elle va revenir… ! » » Et la larme devient goutte de lumière, d’or : « et par de larges vitrages, / l’étoile s’égouttait dans le salon des maîtres. » Tout n’est donc pas perdu. Merci Aldo… |