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Poésie libre
ALDO : Robert
 Publié le 15/09/24  -  11 commentaires  -  1118 caractères  -  183 lectures    Autres textes du même auteur

« Il est le rossignol noir,
le retour éternel.
Il est l’été. »
Angèle


Robert



Nous roulons sous les soleils d’une terre rouge,

au bord d’une confidence, le monde
où plus rien ne bouge
que la mer longée…

Fenêtres ouvertes, nous recueillons l’été

comme la plainte de l’amant
qui ne sait pas oublier
le nom de celle qui l’éconduit.

Pour elle, l’étoile décline et dans le soir
qui se fait lèvres
montent les lointains Acapulcos…


Il revenait au château,

la voix tout un fouillis
d’enfants et de nuits,

et depuis la terrasse, sous l’ampoule nue,
sa guitare comme un flux
d’hypnose montait jusques aux chambres.


Elle fermait sa porte comme un mois de septembre,
il avait, en noir et blanc,
de très fines moustaches et un fusil.



Aujourd’hui,

nous roulons dans les lumières
d’années voyageuses au long cours,

rouge, notre terre est bordée de bleu
et la mer est longée

– nous glissons dans le poste une cassette –

qui vague après vague semble se confier…


 
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   Cyrill   
10/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
Robert et elle me laissent une impression d’indécision, les images qui se présentent à mes yeux me semblent assez disparates, cueillant ici et là, d’hier et d’aujourd’hui, les murmures du monde.
Le flou est entretenu tout au long du poème avec des scènes tout juste esquissées.
Je reste dubitatif et pas totalement conquis pourtant.

   Provencao   
15/9/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Bonjour ALDO,

Plusieurs lectures pour mieux appréhender votre poésie. Ma difficulté à été de décrocher et dévoiler "cette confidence " et ces" murmures du monde ": beaucoup d'incompréhension, de flou et difficultés dans la conception.

La perception se baptise dans les cautèles d’un souffle poétisé, les mots eux-mêmes semblent avoir perdu leurs assises.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Eskisse   
15/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Aldo,

Je trouve à ce poème un côté vaporeux et aérien si bien qu'on peut dire qu'il flotte dans les esprits...

Il est structuré en trois parties: celles avec le pronom "nous" enchâssent un couple élevé au rang de mythe puisque le " nous" est une sorte de témoin.

Je me suis prise à penser que la plainte de l'amant etc venait ricocher sur le couple mis en scène.

Et j'aime beaucoup le silence de la première strophe.

Bon j'avoue entre la guitare et le fusil, je me perds un peu mais je suis toujours charmée par la douceur de certaines formules (au bord d'une confidence)

merci

   Robot   
15/9/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Une vraie qualité d'écriture. Il y a des ambigüités qui constituent des éléments poétiques, mais je trouve que le récit global manque d'unité et de continuité. L'impression de passer sans lien d'une idée à une autre.
Il me manque aussi un rapport avec le titre.
Le prénom parle probablement au narrateur, mais pour moi il pourrait tout aussi bien s'appeler Arthur ou Léon. J'aime bien quand les titres ont un lien avec le lecteur et le texte.

   papipoete   
15/9/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
bonjour ALDO
Lisant les autres commentaires ( pour voir ) je voudrais bien détonner avec le miens !
mais je vois un texte devinette, que le côté narratif en outre, ne favorise pas
" je vois, je vois et puis j'entends, j'entends... "
NB ce Robert fut-il un don-juan, dont les sérénades chantées au son d'une guitare, faisaient leur effet... mais aujourd'hui, plus ?
je n'aime pas affubler de PAS sous un texte, surtout quand son thème ne me heurte pas, aussi je noterai ainsi

   Dameer   
15/9/2024
Hello ALDO,

Je pense qu'il s'agit d'une poésie à clés, mais aucun des indices : Robert, Acapulco, l'homme à la moustache fine et au fusil, n'est suffisant. Il y a malgré tout la photo en noir et blanc et la cassette qui renvoient à une autre époque. J'ai cherché les Robert connus, Robert Redford, mais non.. avec la guitare, ce doit être un chanteur.

Un indice de plus serait bienvenu !

   Jemabi   
16/9/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
J'ai du mal à comprendre l'accueil mitigé de la plupart des commentaires précédents. Je retrouve pour ma part dans ce texte aux images à la fois évocatrices et mystérieuses ce qui fait tout le sel de votre poésie : une porte ouverte sur un imaginaire dans lequel le lecteur doit apporter son propre vécu pour pouvoir rassembler le puzzle. Mon vécu à moi y voit le décor d'un western, sa terre rouge, ses soleils, les lointains Acapulcos, le noir et blanc et, bien sûr, les fines moustaches et le fusil. Avec sa
guitare, ce serait plutôt le Johnny du film "Johnny guitar". Ce même film qu'une cassette vidéo permet de revoir, quoiqu'aujourd'hui ce serait un DVD. C'est en tous cas une interprétation possible, un puzzle parmi d'autres.

   Dian   
17/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
"Pour elle, l’étoile décline et dans le soir
qui se fait lèvres
montent les lointains Acapulcos…"

C'est très mélodique et pictural en même temps. La phrase fluctue légèrement et choisit la juxtaposition plutôt que l'enchaînement.

   Hiraeth   
18/9/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
Même si j'accroche moins à ce poème pour je ne sais quelle raison, votre style me plaît toujours autant, et je retiendrai ce beau passage (v5-11), le temps d'un long road trip, sans doute...

   BlaseSaintLuc   
20/9/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
atmosphère onirique, nostalgique et chargée de poésie.

Cette oscillation entre l’extérieur (les paysages) et l’intérieur (les pensées et les sentiments des personnages) crée un rythme lent, presque méditatif. L'absence de ponctuation forte entre certaines phrases favorise une fluidité, renforçant l'idée de voyage, de dérive.


Les couleurs, notamment le rouge et le bleu, jouent un rôle central. Le "rouge" de la terre et le "bleu" de la mer évoquent des oppositions entre la chaleur, l’immobilité, la passion (rouge) et le calme, la fluidité, l'infini (bleu). Ces couleurs, récurrentes dans le texte, évoquent aussi des paysages spécifiques, possiblement méditerranéens ou sud-américains (comme le suggère la mention de "Acapulco").

la mer "longée" semble être un motif récurrent, évoquant la continuité, le passage du temps, mais aussi la distance entre les personnages et leurs émotions.

nostalgie d’un passé à la fois doux et amer.

Le passage évoquant la guitare sous l’ampoule nue est particulièrement poétique. Cette scène est empreinte de mystère, presque surréaliste.

entre souvenirs et réalité .

réflexion subtile sur la mémoire, le passage du temps et les émotions qui subsistent après des moments marquants de la vie.
L’écriture évocatrice et imagée

Le texte mérite d'être relu pour saisir toute sa complexité et ses résonances émotionnelles.

   Pouet   
24/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Slt,

comme une mer de lave, une toile abrasée par Soutine et Dali.
Le magma s'est heurté aux congères du souvenir.
De l'habitacle la musique s'est envolée; la houle ne s'astreint guère au mutisme.
Cyrano dans les notes.
Le soleil a roulé dans la mer, il semble que l'on pense à toi.
Robert.


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