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| A2L9
23/10/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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J'ai vogué, pourtant dans les profondeurs, passant mes cheveux entre le algues, oubliant mes doigts. Aurais-je vu des pirates, des passagers malheureux d'un navire égorgé, des jeunes filles aux yeux mouillés ? Je ne sais mais j'aime votre poème et ces os blancs de sèche.
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| Ornicar
29/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Encore un joli poème.
Celui-ci nous fait partager, en même temps qu'il le pare des habits du merveilleux, le triste sort des marins péris en mer. Poème miroir en deux parties : après la légende ou le conte comme en atteste la présence de certaines expressions ("fééries" marines ; "On dit" qu’ils se rassemblent / En des lieux "fabuleux") le narrateur nous fait part de ses dernières volontés : "Lorsque mon tour viendra / J’aimerais un instant / M’immiscer parmi eux". Ce n'est jamais triste et donc pesant mais apaisant. On en concluerait presque qu'il y a du bonheur à se laisser balloter par les flots, à se laisser dissoudre dans ce grand "tout" qui nous dépasse. La beauté des décors - réelle, supposée ou fantasmée ("ces rivages palmiers / Dont je rêvais enfant") - rend ce dernier voyage dans la grande lessiveuse qui lave plus blanc que blanc, presque désirable. C'est une réussite que de pouvoir nous communiquer, par le simple truchement des mots, cette forme de plénitude ou de détachement. |
| Provencao
7/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour ANIMAL,
"Puis me laisser porter Flottant paisiblement Au gré de cent courants Pour un jour m’échouer Sur ces rivages palmiers Dont je rêvais enfant" Ce passage me renvoie une certaine résignation et désaffection d'une profondeur presque inadaptée en chacun de nous et d'un crucial commencement qui nous échappe. Au plaisir de vous lire, Cordialement |
| papipoete
7/11/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour ANIMAL
Tout au fond des abysses, là où la nuit règne sans partage, il est des esprits de marins malchanceux, qui continuent d'exister, contant leur histoire d'avant... NB un texte qui put plomber l'atmosphère, ce vendredi de fin de semaine ? et puis non, au contraire et le ciel d'azur m'en est témoin, ce lieu " giron des coraux " est fort apaisant, et je comprend que le héros l'ait choisi comme son ultime résidence. Un voyage fort bien écrit, l'avant-dernière strophe en particulier ! |
| Laurent-Paul
7/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour
j'aime beaucoup votre poème qui me fait penser aux textes de Jules Supervielle : j'y retrouve le même rythme, la même fluidité et la même fausse facilité. De plus les images subtiles, le champ lexical construit mais jamais démonstratif me font descendre sous les flots mortels sans que rien ne soit jamais morbide ou triste. Bravo ! |
| RaMor
7/11/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Votre poème a le charme tranquille d’un songe marin, mais il en garde aussi la torpeur. Tout est doux, bien rythmé, presque apaisant ; trop, peut-être. Vous composez une belle nappe d’images, mais sans heurt ni vertige. Je me laisse bercer, pas happer. La mer, ici, n’a rien d’inquiétant ni de vaste : elle devient un décor soyeux, un refuge posthume où tout finit par flotter dans une mélancolie un peu uniforme. L’écriture, très propre, manque d’un grain de sel : quelque chose de rugueux, d’imprévu, qui viendrait troubler la surface. Vous tissez un poème harmonieux, certes, mais où j’aimerais sentir le courant, la houle, la morsure du sel. En l’état, c’est une élégie polie, belle mais trop lisse ; un horizon calme, quand j’espérais la vague.
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| Robot
7/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Une poésie apaisante de mer et de mort qui nous parle avec une véritable sérénité.
Je retiens ces quelques vers qui font à eux seuls un poème. "Pour gésir à jamais Sur les fonds océans Pour un jour m’échouer Sur ces rivages palmiers Dont je rêvais enfant Parmi les coquillages Au goût d’éternité Dormiront mes os blancs" |
| Cyrill
8/11/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour Animal.
Une bien jolie fantaisie. Le ton est léger de bout en bout, même s’il évoque la mort. On passe avec naturel de l’ « On dit » propre au conte à l’univers particulier du locuteur, à ses desiderata et fantasmes. Avec l’enfance convoquée, la boucle est bouclée en quelque sorte. L’antéposition du premier vers, vrai pourvoyeur d’imaginaire, contribue avec bonheur à l’acceptation du merveilleux que déroule le poème. Je regrette toutefois que dans cette poésie libre soit conservée la classique majuscule de début de vers, qui agit comme une barrière à la lecture et ne facilite pas la prise de sens. Une aurait suffit aux début des phrases grammaticales. |
| Lapsus
8/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Il découle de cette lecture fluide une grande sérénité et une paix partagée à l'évocation de cet ossuaire marin.
C'est toute une communion de renoncement et d'acceptation, d'autant plus désirable que le décor s'y prête. Le choix du vers court (hexamètre) contribue à la légèreté de l'ensemble. |





