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Anonyme
4/12/2015
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Cet effet de style, ici rend la lecture de ce texte très laborieuse, obligeant à plusieurs lectures, pour au final avoir un semblant de compréhension, il y a un manque de fluidité évident. La composition de l'écrit s'impose bien trop au détriment du fond qui se trouve à être "englouti" sous ce flot de mots.
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Anonyme
6/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Olala...tout ce blabla !
C'est un bon exercice pour nous lecteurs qui aimons lire à haute voix. :-) Je me suis bien amusée et bravo à vous . Votre histoire tient bien la route . |
Anonyme
7/12/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
Un formidable exercice de style, bien trop rare à mon goût, donc je vote aisément pour cet incroyable babillage berbère. Bille... euh, mille bravos ! Wall-E |
Vincendix
19/12/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Pas vraiment poétique cette longue tirade, amusante c’est évident mais je ne suis pas baba, je ne vois pas les Bédouins danser le be-bop ou jouer dans un big-bang, à la limite des bébés babouins.
Le glossaire me semble inutile mais bon, il meuble et quelques mots peu courants sont valables au scrabble (pas tous) |
Pimpette
19/12/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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ON se croirait au sein de l'Oulipo qui nous donne de la fantaisie et du bonheur depuis belle!
Exercice d'écriture acrobatique et et superbe! Fameux bobard que je fais circuler autour de moi! "Demain à l'aube, l'heure où brandit la brandade" |
Anonyme
19/12/2015
a aimé ce texte
Bien
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Bien plus élaboré que le "chasseur sachant chasser..." (sourire) mais un peu longuet à mon goût. Si bien que, amusant au début, ce périple de Abdoul avant de retrouver sa Jadida en devient un peu ennuyeux. Il aura bien mérité de << chambarder les deux babouches barbares >>.
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lala
19/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Habile style subtil, Reptile !
J'y ai goûté comme à une tarte aux pommes, les yeux écarquillés devant une recette inédite avec de nouveaux goûts et des ingrédients inconnus à découvrir, un peu de compotée acidulée, et surtout un feuilletage moelleux qui tient la route. Très plaisant ! |
Anonyme
19/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut Reptile ! B... ça alors, j'en suis resté bouche bée ! Voilà un bobard berbère qui ne manque pas d'humour même s'il se situe assez loin de ce que l'on nomme couramment poésie...
Une nouvelle catégorie que je ne renie point ! je pense que si l'auteur s'est éclaté en l'écrivant, le lecteur lambda que je représente ne s'est pas ennuyé non plus. Défaut principal à mon avis, ce lexique final un peu trop fourni... mais ne boudons pas notre plaisir, vous m'avez bien fait rire ! |
Anonyme
20/12/2015
a aimé ce texte
Pas ↑
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Bonjour Reptile,
Jamais simple de donner un avis sur ce qui semble à mes yeux avant tout un exercice, qui a dû passionner l'auteur mais dont le rendu n'est pas très esthétique à l'œil (avis personnel), ni très musical à l'oreille. De plus le lexique offert par l'auteur me gêne vraiment. Ainsi, il a dû chercher dans tous les coins et recoins du dictionnaire pour donner l'effet recherché et se doute que nous ne connaîtrons pas tous les sens de ses "babils". Et si pour le lecteur, la suite de l'exercice (pour qu'il soit drôle et partagé) consistait à bien saisir le sens pour apprécier la logique des suite de mots, mais par ses propres moyens ? Cependant, le travail est là : les phrases se tiennent. Bien pour la performance, mais vraiment non, je n'ai pas apprécié le résultat offert. |
Raoul
20/12/2015
a aimé ce texte
Un peu ↓
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J'aime bien l'idée, bien qu'elle ne soit en rien originale (cf. OuLiPo et autres toqués matheux proches d'Asperger…), reste à s'entendre sur ce qui compte en poésie : l'originalité ou le bel ouvrage.
Je le prends comme le chef d'œuvre technique bien huilé d'un compagnon horloger : pas un accroc, les b et d sont à leur place, avec de belle formes régulières… À part cette ossature bien apparente, cela ne provoque en moi qu'un vague intérêt purement factuel comme celui que je peux avoir pour une certaine peinture contemporaines, une musique d'ascenseur ou de galerie marchande. Sitôt lu, sitôt oublié. Désolé. |
Anonyme
20/12/2015
a aimé ce texte
Bien
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Bonsoir,
Un jeu sur les mots proche de certaines contraintes oulipiennes. Vous n'aviez qu'un but en écrivant cela : vous amuser en espérant amuser votre éventuel lectorat. Vous avez raison : la légèreté a droit de cité en poésie ; votre texte, simple exercice de style pour certains, poésie authentique pour d'autres, révèle la jubilation qui fut la vôtre en l'écrivant. C'est amusant, c'est exotique ; c'est dépaysant et sonore. Et vous êtes assez aimable pour nous éclairer en vous donnant la peine de nous fournir un lexique. Le clin d’œil hugolien, glissé discrètement quelque part, m'a ravi. A tous points de vue, je salue votre heureuse démarche. A. |
jfmoods
20/12/2015
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I) Un poème burlesque
1) Les circonstances d'une querelle ridicule Le groupe présenté dans ce poème nous apparaît serein, absorbé par sa musique, peu enclin à chercher noise (« l’oud ébène et le bendir bandé de Bédouins badins »). Cependant, un troubadour isolé, dont le sens artistique reste douteux (connotation péjorative :« beuglait une ode à l’onde »), se sentant agressé par l'indifférence des autres à son égard (groupe verbal : « boudaient l'aubade »), prétend les faire déguerpir du lieu. 2) Une fuite hilarante La colère noire de l'individu (participe présent : « débordant d'ire ») suffit à elle seule à provoquer la déroute (lexique : « Dérobade ou débandade ») d'une troupe entière. Le décalage entre cause et conséquence présente un aspect comique. Le changement impromptu de monture (« abdique à dos d'addax ») et une fuite que le lecteur imagine très longue (« du dédale de brande à l’abribus d’Addis-Abeba ») accentuent encore le trait. II) Les points saillants du récit 1) Un style très chamarré Assonances (a, o, ou) et allitérations (b, d) structurent la progression de l'ensemble du poème, se disputant la palme. Les registres de langue se percutent (intertextualité littéraire : « abolis bibelots », « Demain dès l'aube, à l'heure », néologisme : « embrigandé », argot, régionalismes, décalage civilisationnel du lexique). Le lecteur, déstabilisé par l'avalanche, perd d'abord un peu pied. Cependant, très vite, la curiosité reprend ses droits. 2) Un héros sans aura Séducteur sans vergogne (champ lexical du baratinage : « embobelinera », « bobard », « bagou », expression à caractère hyperbolique : « blindant la redondance »), volontiers porté sur le gavage alimentaire (lexique : « bambochard », « bombance », procédé d'accumulation : « Badant les daubes, bavant des babines, absorbant le baddaz, gobant le bonbon imbibé de babeurre »), notre troubadour ne brille guère par ses qualités morales. Merci pour ce partage ! |
Anonyme
20/12/2015
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Je me suis marré à lire ce poème à voix haute car j'ai eu l'impression un instant de parler un dialecte étrange et inconnu.
Et même si le sens m'a échappé, au moins ça a sonné. Après évidemment, lire les définitions, ça casse un peu le charme. Presque un triste retour à la réalité. Car des fois ça fait du bien de se laisser entrainer dans des histoires abracadabrantes sans chercher à les comprendre. |
Pussicat
29/12/2015
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J'ai commencé à lire quelques mots puis je me suis rendue compte que vous donniez un glossaire, une liste, des mots que nous aurions pu, par gourmandise et délectation, comme il est au courant dans un exercice de style, trouver par nous-même.
Alors j'ai dit : Stop ! Si votre intention était bien de nous livrer un texte contenant des mots rares, à nous de les chercher et d'en trouver plaisir et joie au fil de la lecture. Hélas, vous donnez la réponse avant d'avoir posté la question. Ce sera donc sans moi, à bientôt de vous lire, peut-être... EDITION : Dans le même genre... Je sifflotais l'air de Maxime "Dans La Salle Des Pas Perdus" cherchant à me sophistiquer, à me perfectionner dans l'art du message saisissant, quand un oxonien m'interpelle ; visiblement perdu il me demande son chemin. Que pouvait-il bien faire à Paris aussi loin de chez lui ? Je ne crois guère à la chirographie mais la terre-mère me hantait depuis mon retour de voyage en Afrique du sud où j'ai vu de mes yeux vu l'apartheid. Cet inconnu rencontré par hasard dans la salle des pas perdus avait bel et bien déplacé un pion sur l'échiquier de ma journée que j'avais ordonnancé la veille selon un agenda précis. Il me fallait agir et vite pour faire face à ce nouveau schéma. Choisir un autre chemin, et dans ce cas lequel ? Continuer comme si de rien n'était. Est-il possible d'effacer de sa mémoire un événement aussi anodin soit-il ? Je ne suis pas paranoïaque, je vous rassure tout de suite ; certains me jugent immature, moi je dirais réaliste. Je traversais le Boulevard sans savoir où aller, l'inconnu de la salle des pas perdus avait fait son effet, quand un ravier d'une élégance rare retint mon intention. Il était posé là parmi d'autres objets sur l'étagère d'un magasin sans reliefs, indifférent aux regards des passants. Combien de vies ont-elles marché sur ce trottoir sans s'apercevoir de son existence ? Et d'ailleurs, peut-on parler d'existence ? Pourtant ce ravier est bien posé sur une étagère, je le vois, cela ne lui vaut-il pas le droit d'être ? Combien de vies ont-elles marché sur ce trottoir sans s'apercevoir de son existence ? Peut-on évaluer ce nombre en logarithme ? J'avoue n'être pas douée pour les mathématiques. Il me faudrait un genre de décanteur réticulariste comme professeur pour appréhender le corps humain et ses mystères. N'avez-vous jamais remarqué qu'un neurone ressemblait étrangement à un arbre acériné avec son tronc et ses branches qui vont se déployant. Dans les années 20, il était de bon ton de porter en soi, dans son corps, le colibacille, comme on se vanterait d'héberger un Prince de Russie sans le sou. Cette théorie réticulariste a dû faire bien des dégâts, ou du moins rendre les gens plus bêtes qu'ils ne l'étaient ; il faut savoir rester critique et zen, prendre soin de n'être point son propre ennemi. Imaginez votre hôte vous traitant soudainement d'épisépale, ou de pogonophore. Loin de stresser, répondez-lui que vous n'avez toujours pas implanter vos sépales, donc, par conséquent... et demandez-lui, sur un ton naïf, si il a répondu aux objectifs du terawattheure au cours de sa journée de travail. Et si vous souhaitez le déranger un peu plus froidement, profitez-en pour lui toucher un mot sur son statut de hoir, et qu'en tant qu'héritier, il devrait plutôt s'inquiéter de l'état de santé de sa sœur manifestement atteinte d'agraphobie au lieu d'insulter ses invités avec des noms dont il ne saisit vraisemblablement pas le sens. Il n'y a rien de plus barbant que ces soirées dans lesquelles vous vous sentez obligé d'être présent. Et si jamais vous en êtes l'hôte, je vous plains. « Faire mine de » est une de mes échappatoires préférées, surtout lorsqu'il s'agit de discours, de déclaration solennelle du genre remerciements... tous les prétextes sont bons, vos hôtes hypocrites vous comprendront aisément. Il paraît que dans l'antiquité, une tradition tribunicienne obligeait les hommes qui officiaient en temps que délégataire des pouvoirs des dieux utilisaient un somatomètre pour mesurer la taille des enfants ; encore une idée de photodiode. Si ils avaient pu trouver un remède à la porose, mon corps ne ressemblerait pas aujourd'hui à une robinetterie trouée. Ça y'est ! j'ai retrouvé l'objet de cette sortie obligée, et moi qui crains la foule. Il me faut acheter des joints pour les robinets d'eau chaude et froide de la salle de bain. J'ai pris soin de les glisser dans une poche plastique hier soir... mais où sont-ils ? Il me semble bien les avoir emporté avant de partir, je fais toujours attention à tout, je vérifie tout, je prévois tout... mais où sont-ils donc ? Dans mon sac, je suis sûre qu'ils sont là, deux joints oranges, enfin oranges, châtaignes plutôt tant ils sont mangés par le calcaire, je m'en souviens très bien, j'ai pris soin de les glisser dans une poche plastique hier soir... |
HadrienM
25/11/2016
a aimé ce texte
Vraiment pas ↓
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Je rejoins naturellement l'avis de Pussicat. J'ai en face de moi un glossaire.
Si la poésie a besoin d'un glossaire, le sens de l'écriture poétique est littéralement, et pour toujours, perdu. L'intention est louable. Le procédé d'écriture est en lui-même plutôt intéressant, car il est en fait une réflexion sur les modalités du langage. Ici, de la complexité linguistique : la porosité de la langue française et la rareté de certains termes de cette même langue. Néanmoins, l'exercice n'est ni intellectuel ni réussi. En effet, pourquoi diable nous donner la solution de facilité ? Un chasseur ne teste pas ses plombs sur ses pieds pour se persuader de leur efficacité. C'est le même problème. Se tirer une balle dans le pied. L'intention est louable, mais le résultat assurément peu convaincant. Bien à toi, |