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Johannes
4/9/2016
a aimé ce texte
Pas
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Cette accumulation de négations devient très vite lassante.
Peut-on dire : "ce texte n'est pas *philosophale*"? (il me semble qu'il aurait fallu écrire "philosophique"). Ou : Ce texte n'est "ni lire ni écrire" ??? Il me semble pour ma part que ce que ce texte n'est pas, c'est qu'il n'a pas été relu par son auteur. |
dom1
7/9/2016
a aimé ce texte
Un peu ↓
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C'est vrai, j'en fais une. Cependant, je ne suis pas hilare.
Un peu long pour en arriver là... Les prémices, lorsqu'ils sont trop longs peuvent gâcher parfois la " chute ", si celle-ci n'est pas à la hauteur de ceux-ci... C'est le cas ici. domi |
plumette
12/9/2016
a aimé ce texte
Un peu ↓
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au début de ma lecture, je me suis dit " c'est amusant"
ma curiosité était éveillée et j'avais un certain plaisir à découvrir ces ni-ni. Et puis, le procédé s'épuise vite et l'ennui me gagne peu à peu, déjoué de temps à autre par des petites trouvailles. J'ai réagi par exemple à : " ni potiche, ni pistache, ni potache, ni postiche, ni pastis ni potasse " au final, ce texte est un exercice amusant pour son auteur, dans lequel je ne décèle rien de poétique. |
Robot
28/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Ce texte est ce que je nommerai une loufoquerie, plus qu'un exercice de style.
C'est à la fois curieux, différent et amusant. Pourquoi pas ? Ici pas de grands mots incompréhensibles, un simple jeux sur le contact entre les termes qui se bousculent pour donner du rythme comme dans un rap. En tout cas, c'est un texte qui se dit plus qu'il ne se lit. J'imagine assez un comédien monologuant. Il faut se représenter un ton, des nuances de voix, des artifices de dictions pour en saisir ce qu'il y a de jubilatoire. |
Lulu
28/9/2016
a aimé ce texte
Pas ↓
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Bonjour Arsinor,
pour ma part, je n'ai pas du tout aimé ce texte que j'ai trouvé lassant à lire dès la première strophe. Le fait d'accumuler des négations nuit considérablement à la lecture. J'ai tout de même lu ce texte intégralement, par curiosité et par principe, mais rien n'y a fait. Je l'ai trouvé trop long de par les négations et de par le manque de fond. Le texte n'arrive pas à se construire. Il se cantonne à une forme qui ne m'a pas séduite. Si la forme, dans un poème, a son importance, il me semble que le fond importe aussi. J'ai bien suivi le rythme qui semble s'accélérer avec la perte finale de ponctuation (absence de virgules en dernière strophe), mais j'ai trouvé tout cela creux, car ne parlant de rien, et du coup, ne suscitant aucune émotion. Si le dernier vers pouvait m'éclairer, je suis passée à côté. Désolée, une prochaine fois, peut-être ? |
papipoete
28/9/2016
a aimé ce texte
Pas
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bonjour Arsinor,
Ce texte relève d'une recherche approfondie, et riche de tout ce qui n'est pas ! Mais il est pour moi " longissime " et me fait penser à la chanson - j'ai la rate qui s'dilatte - j'ai le foie ... etc En plus de l'effort qu'il demande pour être lu jusqu'au bout, les méninges fument pour comprendre la subtilité de vos vers ! Désolé, je n'ai pas accroché . |
Anonyme
28/9/2016
a aimé ce texte
Pas
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Comme on pouvait s'y attendre ce titre ouvre la porte à une multitude de termes, subtantifs, situations et autres expressions mis à la suite et précédés de cette négation qui devient lassante au bout du compte.
Ce texte n'a pas suscité d'intérêt en ce qui me concerne. A vous lire une autre fois. |
Proseuse
28/9/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Personnellement, j' aime bien ce texte, je pense qu' il dit un bouillonnement d' écrire, une envie irrépressible de dire et pourtant, toutes les pensées du poète s' emmêlent dans leurs fils ! Je vous dis cela, parce qu'un jour, je me suis trouvée dans cet état-là … tout se bousculait et je n' arrivais à rien attraper , j' ai tout de même pris la plume et pour la première fois, j' ai commencé par écrire le titre « Je n' ai rien à dire » et je crois que de ma vie, je n' ai jamais fait un aussi long poème !:-) votre texte me fait penser à cela .. un foisonnement de pensées qui ne veulent pas se laisser faire ! C' est une errance, mais une errance prolifique de poète … la récréation des mots qui cavalent partout ! Et moi, j' aime bien, on ne sait pas si c' est le poète qui a perdu ses mots ou les mots qui lui jouent un tour ! une partie de cache-cache en somme ! et je prends ce texte comme tel!
Merci pour le partage |
Annick
28/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aurais aimé que ce poème soit le reflet de ce vers : "ni houx ni lit ni pot" : j'y vois un jeu de mot avec ni "oulipo", en référence au groupe d'écrivains (R. Queneau).
Il y a trop d'expressions toutes faites comme : ni Dieu ni maître. L'idée de départ est intéressante mais j'aurais aimé, en plus décalée, et plus personnelle. C'est un poème plutôt bien construit, par thèmes et cette construction s'effiloche un peu au fil de l'accumulation comme si l'auteur perdait le contrôle, au profit des jeux de sonorité et du rythme. Il y a du travail et des trouvailles. Le texte est un peu long et s'affaiblit parfois. Il gagnerait à être plus condensé. Je le vois comme une joute verbale entre soi et soi. Plus le clin d'oeil à la fin pour le lecteur. Je dirais : Vous, par contre, vous faites une drôle de tête ! J'ai apprécié ce texte ludique, vertical et horizontal. Je le prends comme tel ! Un jeu ! Et il est plutôt bien réussi ! |
FABIO
28/9/2016
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Nul besoin d'évaluer, puisque ce texte se veut n’être rien.
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David
28/9/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Arsinor,
Le fait de s'adresser directement aux lecteurs, comme à la toute fin du texte, ça rompt la suspension de la lecture, comme dans un autre contexte celle qui fait qu'un lecteur se plonge dans une histoire de vampire, sans pour autant croire à leur existence. Je regrette un peu ça, l'impression d'être mis dehors "allez, le spectacle est fini !". Parce que je l'ai apprécie, le spectacle du texte, un peu comme un sketch de Raymond Devos, avec ce sens du jeu sur la langue, ça m'a rappelé aussi les "chevaliers qui font ni" des Monthy Python, et plus loin le "être ou ne pas être" bien entendu, pour couronner la haute dimension philosophique, lol. Mais oui, il y a bien cette espèce de contraste où se rejoint l'enfantillage et la pensée profonde, une poésie radicale. |
Alcirion
28/9/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Arsinor,
J'ai pensé immédiatement à une allusion au tableau de Magritte : ceci n'est pas une pipe (dont Foucault a même fait un essai) mais tes intentions sur le fond étaient peut-être tout autres, d'autant que tu précises... "ni un verbiage intellectualisant". Au final, ce n'est pas le fond qui m'intéresse le plus, mais plutôt l'aspect halluciné, déclamatoire, vindicatif d'un propos qui joue avec les mots. J'ai le goût de ce genre de choses (parfois !) et je sais que c'est très jubilatoire à l'écriture. Le problème, c'est une difficulté de lecture importante, dont il faut forcément tenir compte. Ensuite, il est compliqué de maintenir une qualité homogène des paradoxes, formules, expressions, images sur une longueur aussi grande, il y a forcément des facilités, que tu compenses bien, il faut le dire aussi, par l'humour ! Au final, si je ne suis pas parvenu à complètement entrer dans ton univers, il me reste un sentiment agréable. |
MissNeko
28/9/2016
a aimé ce texte
Un peu
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J ai aimé au début puis après c est devenu très lassant.
Dommage |
SaintEmoi
28/9/2016
a aimé ce texte
Bien
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Certes, la poésie se cache bien dans cet exercice mais lorsque vous lisez à voix haute en clamant ce poème, ça passe. Ca passe même bien.
Avec quelques références à Verlaine et Camus et d'autres que je n'ai pas vu sans doute. Il est vrai que l'énumération pourrait nous faire céder, mais l'ironie ambiante, avec une part d'auto-dérision, rend l'ensemble bien agréable à finir. Je crois même l'auteur conscient de ce que ce texte peut provoquer, d'où ce dernier vers, plein de complicité. |
Raoul
28/9/2016
a aimé ce texte
Bien
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Ceci n'est pas une pipe textuelle !?!
Bien aimé ce délire maîtrisé; mais n'oubliez pas de prendre vos gouttes. |
Anonyme
29/9/2016
a aimé ce texte
Vraiment pas
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En effet, je fais une drôle tête.
Mais tout ça pour ça ? Tous ces ni pour cette conclusion, qui voudrait justifier la pauvreté de cette litanie assommante, me rend perplexe je l'avoue. Et l'on voudrait faire prendre Saint-Bernard pour Saint-Claude, quelle hypocrisie flagrante tout de même. |
Pouet
29/9/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Bjr,
Je crois que Magritte et Duchamp sont passés avant vous... Bon c'est assez pesant, un peu long. Le premier paragraphe, de "Ce texte" à "siècle" m'aurait suffit perso, d'autant que je trouve que c'est la meilleure partie. Sympatoche mais un peu dur à ingurgiter et le dernier vers est plus que dispensable pour moi, ça fait trop "blague carambar". Je crois que vous ne dites pas que votre texte n'est pas un œuf avec une perruque de Dalida. Alors peut-être est-il cela? |
Anonyme
29/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonsoir,
J'ai vraiment adoré ce texte, du début à la fin. J'ai aimé ce "ni-ni", ce "ni ceci ni celà", et la répétition "répétitive" ne m'a absolument pas gêné, bien au contraire. Bravo à vous, Wall-E |
Anonyme
30/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Etre ou ne pas... ? Un petit chat expire, n'est ce pas ? Ce texte est un texte, en tous cas, qui ne laisse pas indifférent, avec de jolis passages tels que, entre autres : " ni enfiévré, ni très flambé, nitroglycérine" ( ça, la ni trop de glycérine, il fallait y penser)", " un astéroïde dédié à Chopin ( qui lui-même en était sûrement un)", " ni potiche, ni pistache, ni potache, ni postiche, ni pastis ni potasse, (j'ai un peu la tête qui tourne là, ich bin pas bien dans ma tasse...). Voilà, je n'en rajoute pas. C'est bien d'avoir essayé de nous amuser avec un texte qui n'en ai pas un. Mais on croit toujours que le néant n'est rien, mais le néant est quelque chose, il est Rien, et cette absence en dit long. Comme votre texte qui se veut néant mais qui aborde l'univers bien particulier du langage, qui le crée peut-être ? Mais... Peut-être... ou ne pas peut-... ? Là, il y a soudain le petit chat du début qui se retourne dans sa tombe. Bravo pour le travail. A vous relire, bien sûr. Ou pas ? |
GillesP
30/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai beaucoup aimé ce flot de mots qui s'enchaînent les uns les autres, soit par proximité de sonorités, soit par proximité de sens, par association d'idées, comme lorsque l'on est dans ses pensées et qu'un élément en amène un autre, puis un autre. C'était un peu la façon de faire des poètes surréalistes, qui souhaitaient privilégier l'expression de la pensée, libre, contre la raison, logique. J'ai notamment apprécié les passages allusifs (ni tout à fait la même ni tout à fait une autre, Verlaine; ni houx ni lit ni pot, Queneau).
Certains passages sont cependant un peu plus convenus, à mon avis. Le poème aurait pu être un peu plus ramassé. Au plaisir de vous relire. |
Anonyme
30/9/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai en tout cas trouvé ce texte assez culotté.
J'ai justement lu hier un poème fleuve (inachevé d'ailleurs de Xavier Grall car décédé avant) dont chaque vers ou presque commençait par - Il y avait - Largement de quoi agacer mais non en fin de compte. Bref tout ça pour dire que cette répétition de - ni - ne m'a pas du tout déplu. Mais il y a surtout une question qui se pose ici : Si ce texte n'est pas ça, alors qu'est ce qu'il est ? Proposé en catégorie Poésie, il est déjà dans le titre mentionné comme Texte. Peut-être un texte pied-de-nez ? |
aldenor
1/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je l’ai lu plusieurs fois, avec plaisir, ce texte. Puisque du moins c’est donc un texte. Dommage tout de même d’avoir fait cette concession. « Ceci » ou bien « Ce que vous lisez » étaient moins compromettants que « Ce texte ».
Beaucoup d’humour et d’ingéniosité agrémentent la lecture, à côté de certains passages moins originaux. Mais le rythme est là, le poème est vivant, le flot emporte. Tiens ? Je n’ai pas lu de « n’est pas un poème ». Dans le genre, je pense sur oniris à « Je suis » de Gilles (http://www.oniris.be/poesie/gilles-je-suis-2669.html). Qui dégage plus de rage, de vécu. En comparaison, je trouve votre poème un peu trop formel. La dernière phrase est décevante. |
archibald
2/10/2016
a aimé ce texte
Bien
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Un texte basé sur le principe de l'accumulation. J'aime assez. Le danger, bien sûr avec ce parti pris, c'est de lasser. On a quand même l'impression que tu as recensé tous les "ni…ni…" qui te sont venus et que tu les a couchés tels quels sur la feuille de papier. Je crois que ce texte mériterait un polissage.
C'est cependant réussi car tu as su exploiter différents registres : les expressions connues, les références littéraires, les jeux de mots… Ce genre de texte appelle une chute ; je regrette l'apostrophe finale au lecteur qui a un petit côté arrogant. Au final, j'ai repensé à la phrase d'Enésidème, philosophe sceptique chantre de Pyrrhon : "Ce n'est pas plus ainsi qu'ainsi ou que ni l'un ni l'autre". |
Arsinor
26/10/2016
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HadrienM
25/11/2016
a aimé ce texte
Vraiment pas ↓
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Je te cite (in Discussion sur les récits, forums), " c'est un texte cantatrice-chauve".
Tu ne te mouches pas du coude ! Convoquer le génie de La Leçon pour qualifier ton écriture me semble un aveu d'échec. On reconnaît un intérêt pour les jeux littéraires, pour une plaisante réflexion sur la condition des mots. C'est la troisième fois que je te l'écris : c'est louable. Néanmoins, l'écriture ne cesse d'être lassante. Le poème est un magnifique "verbiage", justement. Tu dis dans le forum quelque-chose d'intéressant, "Personne n'a relevé ce que je pensais être évident : le vide du sujet. Cet auteur qui cherche à arracher un sourire et qui n'a rien à dire." C'est ce "personne" qui est probant dans une partie de ton écriture poétique. C'est le fossé entre le génie du poète (que suggère admirablement Lamartine dans sa première préface aux Méditations poétiques) et la médiocrité sensuelle du lecteur. Néanmoins, si l'on se sent lassé par ton écriture, c'est que ton intention a trop bien fonctionné. C'est pour le coup vide. Réellement. On sent bien une très plaisante inclination oulipienne. Il ne manque plus que le talent. Bref : ce texte n'est pas séduisant. Ce texte n'est pas réussi. Mais ce texte est louable, parce-qu'écrit avec, et on le sent, un intéressant projet. Bien à toi, |