|
|
Jemabi
25/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Une écriture résolument moderne, simple et visuelle à la manière d'une séquence de film, rendant concrète l'ambiance d'un soir de fin d'été, entre solitudes et promiscuités, toutes ces présences fortuites ou fugitives aboutissant au final à un fort sentiment d'absence.
|
socque
26/9/2022
a aimé ce texte
Bien
|
J'aime bien l'idée à l'œuvre, l'expression lapidaire et le contraste avec le dernier vers, cependant j'ai éprouvé une sorte d'impatience en cours de lecture parce que, je crois, m'a manqué une progression des éléments disparates évoqués. Le mouvement n'est pas net, mon attention est attirée vers le lointain, puis le proche voire l'intime (le mégot, l'ongle rongé), puis de nouveau on s'éloigne dans les étages et l'escalier. Je comprends bien que cette errance du focus reflète celle de la pensée de celui ou celle souffrant de l'absence de l'autre, mais je trouve que cela ne fonctionne pas bien (pour moi). Peut-être l'ensemble est-il tout simplement un peu trop long à mon goût.
Mais belle idée, je maintiens, qui pourrait donner quelque chose de fort. J'aime bien le titre aussi. |
Anonyme
27/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour,
Avertissement d'usage pour mon ton. Il n'est pas dirigé contre vous, promis. Le titre est trop évident et en dit trop d'emblée. Et après, le reste me plaît. J'ai aimé le traitement, qui s'inscrit dans ma propre recherche de l'expression du vide. Je suis jalouse. Vous avez réussi à faire ressentir avec peu, et c'est toujours un exploit en soi, dans 7n monde où les gens 9nt souvent tendance à trop en dire. Merci, donc, et au plaisir. Ananas, en EL |
Jahel
2/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Alors là, oui bravo! On y est dans cet appartement, un soir de fin d'été après l'orage. Un appartement d'une barre transversale dans une banlieue quelconque.
Anonymement un personnage observe depuis sa fenêtre l'espace et son environnement. Sur la toile grise d'un horizon limité les mots collent au décor et nous plongent dans l'immédiateté d'une vie banale qui supporte l'ennui (l'ongle rongé à sang. Les gamins qui glandent sur le parking...) et puis ce type qui monte ses courses:un vieux retraité, et veuf de surcroit, je suppose, un sac en plastique dans chaque main, courbé sous le poids de l'austèrité ou tout relief est gommé. Les bruits étouffés de la rocade, l'aboiement rauque d'un chien, et ce meuble qu'on déplace à l'étage tel un autre aboiement, une radio diffusant du rapt et puis ce rire de femme, et cette lumière blafarde qui s'allume dans l'immeuble d'en face, nous plongent dans une nostalgie si profonde qu'on en arrive à cotoyer le vide, jusqu'à l'absence. Un texte simple, sans emphase, réaliste, aux enchaînements évocateurs. Au plaisir de vous lire de nouveau. JMJ |
Donaldo75
3/10/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Des images dans tous les sens mais pas de manière chaotique – et pas ordonné pour autant, ce n’est pas une liste – qui m’ont donné envie de dire « pourquoi pas ? » car finalement ces images dressent un tableau intéressant et sont supportées par la signification subliminale du titre. Je sais, cette analyse parait tirée par les cheveux mais la poésie – du moins à mon goût – c’est également une forme littéraire de peinture. Et là, j'ai eu l'impression de regarder un tableau d'Edward Hopper, non avec les yeux mais avec les oreilles. Surréaliste, non ?
Merci pour le partage. |
Cyrill
3/10/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
|
J'ai bien aimé ce poème. Il est assez ouvert pour permettre au lecteur que je suis de se représenter le protagoniste comme il le sent : un vieux bonhomme, un jeune au chômage, une femme désenchantée...
Son découpage donne un peu l'impression de marches d'escalier, et la description, ce qui est vu, passe d'une chose à l'autre comme un regard flottant. C'est réussi. |
Anonyme
10/10/2022
a aimé ce texte
Un peu
|
Bonjour,
Un texte qui plaira aussi bien aux amateurs de style télégramme en salves qu'à ceux qui trouvent que la ponctuation n’est pas utile. Ne faisant pas vraiment partie des deux cas, je reconnais que cet instantané se lit sans déplaisir mais s’oublie aussi vite. Merci pour la gratuité et le temps que vous avez passé dessus. Anna |
papipoete
10/10/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
|
bonjour Atom
Tous ces bruits de la vie, auxquels nous ne faisons pas attention ; l'orage qui s'éloigne, les enfants qui pleurent, un meuble qu'on traîne au-dessus ou au-dessous, et ces allées et venues dans l'escalier dans la cour... puis soudain, plus rien le silence d'être seul... NB j'aime bien les phrases pour leur contenu, mais l'agencement moins ; tantôt elles s'enchaînent comme à l'école... ou bien semblent tenir en équilibre sur une patte ! J'aurais préféré soit l'une, soit l'autre façon mais non pas le mélange des deux. |
Anonyme
10/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonsoir Atom,
J'aime beaucoup ces scènes de vie alentours qui peuvent passer pour banales mais qui ont leur importance pour celui ou celle qui voit, écoute jusqu'à ce que la nuit,le silence, le ramènent à une réalité plus sombre: la solitude, l'absence et ce silence, pesants. Je l'interprète ainsi. Une belle lecture. |
hersen
10/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Tous ces bruissements de vie autour et pourtant...
J'ai aimé le déroulement des sons, qui part d'un orage, lié à ce que nous ne contrôlons pas, pour entrer petit à petit dans un monde habité. Il y a le choc du dernier bruit, ce rire. Il met le narrateur face à ce vide. le titre percute fort bien, on le redécouvre dans les deux derniers vers, et... on est plombé :))) Donc, bon impact. merci de la lecture ! |
Miguel
10/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
On sentait bien que ça finirait par du désespoir. Ce panorama de la vie tristement quotidienne porte ça en lui. Chacun de ces flashes est si précis, si juste, que c'est comme si on y était. Le vocabulaire un peu relâché ajoute à cette sensation de déréliction. Ça fout le blues.
|
JohanSchneider
11/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Au diable les majuscules, la ponctuation et le conformisme qui est persuadé de ne pas en être ! Voilà ce que je lis dans ce texte très sobre et très épuré.
Il y a là une recherche de simplicité alliée à une quête de signification qui a quelque chose de scandinave dans son rejet de toute sorte de pose affectée et chichiteuse qu'on trouve trop souvent dans des textes qui se veulent poétiques. "Ce n'est pas le mot qui fait la poésie mais la poésie qui illustre le mot." (Léo Ferré) |
Lotier
11/10/2022
|
J'aime cette projection mentale et poétique de l'absence sur les gestes et les images. Le son qui revient, après l'orage (murmure, aboiement, râle…) est une très belle manière de la souligner (cette absence).
|
Agate
11/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Une sobriété qui mène à la projection dans ce personnage. J'y revois quelque chose de vécu et sans prétendre en comprendre la signification exacte de cette absence je sais que je l'ai déjà ressenti par le passé.
|
Provencao
11/10/2022
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour Atom,
"le râle d’un meuble déplacé chez ceux du dessus la radio qui joue du rap quelque part le rire de la voisine – soudain – l’absence" Il serait vite abandonné ce rire, si il n'était que de source de douleur. C'est parce qu'il s'accompagne du murmure de la rocade, qui oblige à penser, de lier et d'évoquer pour narrer l'absence. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Kemo
17/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
J’adore cette ambiance. Elle me rappelle celle des films, lents, où rien ne semble se passer, qui donnent l’air de ne rien raconter. Les films où beaucoup s’ennuient, ce sont mes préférés. Certains n’y entendent rien, et d’autres tout. Ici, vous nous faites sentir l’absence, au quotidien de la vie bien présente. Et puis, j’ai même eu le droit d’entendre un peu de Rap, alors merci pour ça.
|