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Poésie contemporaine
AxelDambre : De mon sud à ton nord
 Publié le 16/10/16  -  9 commentaires  -  824 caractères  -  211 lectures    Autres textes du même auteur

Comme deux féminins s'entrecroisent.


De mon sud à ton nord



Fine comme un bateau et douce comme un lac
Un flanc sud au levant comme on salue le jour
Une reine m’attend dans le bruit des faubourgs
Mes pas dansent à l’eau que récoltent les flaques

J’ai tout aimé de toi qui m’appris l’insolence
Fille-dune paisible étang de résistance
Au matin nos deux voix feront dans l’aube grise
Une messe sans foi pour nos corps en banquises

À jamais sur tes flancs mes doigts tracent les rues
De ton cœur à ton port mille fois dessinées
De mon sud à ton nord en vies arborisées
J’écrirai les enfants de nos amours perdues

Et c’est quand vient le givre aux tout premiers frimas
Qu’apparaît ton parfum comme un ressouvenir
Une aiguille de pin, un feu roux, je chavire
Et partant je me livre à toi Hochelaga


 
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   Proseuse   
25/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un beau poème que j' ai bien aimé lire ! De ton sud à son nord, j' ai été un petit peu perdue quelque fois mais ça laisse à votre poème un certain mystère qui n' est pas fait pour me déplaire ... j' ai appris en autre "qui" est Hochelaga" !
de bien belles images ! Merci

   Pimpette   
16/10/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
fameux!

C'est en même temps, écrit et pas trop!

la dernière strophe est superbe mais je ne jette rien du reste:

- L'histoire d'un très bel amour qui fait envie...J’ai tout aimé de toi qui m’appris l’insolence...j'ai des raisons personnelles d'aimer ces mots là!
Merci!

   MissNeko   
16/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce que j aime dans votre poème c est qu on apprend seulement à la fin de "qui"vous parlez. Il faut alors une seconde lecture à la recherche des indices que vous avez disséminés tout au long des vers.
J ai aimé le côté sensuel et amoureux de cette rencontre faite de chair et de pierre.
Merci aussi de l'avoir fait connaître Hochelaga que je ne connaissais pas

   papipoete   
16/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour AxelDambre,
Ode troublante dont il faut savoir le sens du dernier mot, pour lever le voile entourant l'héroïne, et donner une interprétation à l'histoire !
Tomber en amour pour une ville québecoise au point d'en parler comme d'une amante, faut-il que ses faubourgs vous grisent, vous subjuguent ?
Jusqu'à l'ultime ligne, je songeais plutôt à la chanson de Mecano, " une femme avec une femme ", dont j'aimais beaucoup les paroles . Vous avez su ( pour moi ) entretenir le trouble par des vers lumineux et énigmatiques !
NB les 2 seules virgules du 15e vers eurent mérité, quelques soeurs, et des points par ci, par là ...

   Anonyme   
16/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un joli poème qui laisse planer l'ambiguité jusq'à son dernier mot.
Elégance dans le style, dans les images.
J'aime beaucoup l'ensemble avec un petit + pour ce quatrain :
" À jamais sur tes flancs mes doigts tracent les rues
De ton cœur à ton port mille fois dessinées
De mon sud à ton nord en vies arborisées
J’écrirai les enfants de nos amours perdues "

   Anonyme   
17/10/2016
Ce poème revêt de belles rimes transgenres, embrassées sauf au second quatrain (C'est étrange, et cela ne favorisera pas son apprentissage par cœur !).

« Fine comme un bateau » m'étonne assez, et ce n'est pas un mal, mais les navires prennent des formes si diverses que j'ai une grande difficulté à comprendre le sens de cette comparaison.
Le huitième vers me déplaît assez, avec ce « en », suivi d'un substantif, et sans déterminant, que l'on retrouve beaucoup sur Oniris et dans la poésie d'amateurs, facile, pouvant aisément s'insérer entre les mots.

La chute est abrupte, à la façon du « dormeur du val », mais avec une force tout à fait atténuée pour tous ceux qui, comme moi, auront dû rechercher l'identité d'« Hochelaga ».

Ce qui est fort, dans ce poème, c'est le langage nouveau, l'expression au bord intérieur de la compréhension, remettant toujours en jeu les images précédentes, perpétuant une stupéfaction compréhensible, renouvelant encore et encore les façons de dire.

Mention particulière pour « J’écrirai les enfants de nos amours perdues, très beau vers, » et « un feu roux », groupe nominal fort sympathique, attachant, suivant « Une aiguille de pin », toute petite, avant de chavirer. C'est d'ailleurs autour de ce feu qu'apparaît la seule ponctuation de ce poème, et je le comprends bien, tant ce feu me plaît.

Ce poème me parler d'hiver, mon pays, en un lieu que j'ignore, et je l'ai apprécié.

   Vincendix   
17/10/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Dommage que les rimes soient aussi disparates (lac/flaques…), même en contemporain c’est inharmonieux Je pense qu’il y avait moyen de les harmoniser un peu mieux.
Et puis le mot « flanc » est disgracieux, ce terme, dans son sens premier ne s’applique qu’aux animaux.
Quant au ressouvenir !!!
Conclusion, en retravaillant ce texte, il y aurait certainement la possibilité de le rendre moins rudimentaire, le sujet n’étant pas inintéressant, d’autant plus qu’il évoque, il me semble, un pays que les Français aime beaucoup.

   Pouet   
25/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

J'ai trouvé Hochelega: "une bourgade iroquoienne située au xvie siècle aux environs du mont Royal, dans l'actuelle ville de Montréal au Québec. Arrivé en barque le 2 octobre 1535, Jacques Cartier la visite le lendemain. Il est bien accueilli par les Iroquoiens et nomme la montagne qu'il voit à proximité mons realis (mont Royal). Plusieurs toponymes de Montréal ainsi que l'archipel d'Hochelaga lui doivent leur nom. Bien qu'aucune trace archéologique de ce village n'ait été retrouvée, il a été désigné lieu historique national du Canada en 1920."

C'est bien de cela dont il s'agit?


Quoiqu'il en soit j'ai trouvé l'écriture fort soignée et évocatrice et j'ai particulièrement goûté à certains vers, par exemple: "Fille-dune paisible étang de résistance" ou "Une messe sans foi pour nos corps en banquises"

Un poème avec un propos.
Un très bel hommage au peuple indigène du nouveau continent.

J'aime beaucoup.

   lucille   
30/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Les mots qui s'entrelacent et les vers et les corps. Merci pour ce poème.


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