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Poésie néo-classique
BGDE : Le papillon
 Publié le 02/12/07  -  6 commentaires  -  723 caractères  -  81 lectures    Autres textes du même auteur

De l'apparence des choses et parfois des êtres.


Le papillon



Ce matin, quel bonheur ! Le papillon drague,
Fasciné par des ensoleillements naissants.
Ce matin, c’est soudain, le vent fait des vagues
Dans des aquarelles aux dentelles d’argent.


Ces fragiles broderies de mort l’intriguent.
De loin, il est séduit par leurs effilements,
De fins raffinements soyeux qui divaguent,
Brillent et s’emmêlent dans de mortels serments.


De nuit, l’araignée avait ourdi l’intrigue.
Dans sa macabre machination, jubilant,
Elle liait mirages et embrouillements.

Ce matin, quel malheur ! Le destin zigzague
Dans l’avenir du papillon trop insouciant,
Ephémère voltigeur de nos inconscients.


 
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   nico84   
2/12/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Tout est poésie, tu nous le confirme ici dans la cruauté de la nature, dans sa beauté aussi. J'ai aimé mais cela ne m'a pas embarqué totalement dans ton univers. Bravo et merci pour ta création.

   victhis0   
2/12/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↓
tres bonne idée ; mais j'aurais aimé plus de recherche dans le vocabulaire.

   daphlanote   
12/12/2007
J'aime. beaucoup.

Doux, d'apparence futile. C'est reposant et frais.

Avec une jolie pirouette.

   Anonyme   
25/1/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Moi je ne trouve rien à dire sur le vocabulaire,
les mots alambiqués, un peu "prétentieux"ne me touchent
pas vraiment, en revanche cette évocation du papillon,
elle, est touchante... Pas besoin de "grands" mots pour cela.

   Bidis   
4/2/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Très beau poème plein d'images colorées et brillantes.
Je suis peut-être la seule dans ce cas, mais "le papillon drague" ne me plaît absolument pas, sans doute parce que ce verbe est associé dans mon inconscient à une certane vulgarité. Je ne tiens pas compte de cette impression dans mon évaluation...

   Anonyme   
26/7/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
C'est un très beau poème, les images sont très vivantes, colorées, la nature est présente, elle nous est dépeinte avec toute sa magie, je m'arrête un instant, et j'apprécie :

" Ce matin, c’est soudain, le vent fait des vagues
Dans des aquarelles aux dentelles d’argent."

Et puis vient :

" De nuit, l’araignée avait ourdi l’intrigue.
Dans sa macabre machination, jubilant,
Elle liait mirages et embrouillements. "

Enfin les derniers mots :

" Ce matin, quel malheur ! Le destin zigzague
Dans l’avenir du papillon trop insouciant,
Ephémère voltigeur de nos inconscients. "

Pour aimer observer la nature, au jardin, je reconnais dans vos mots, la vie qui vient et va, donnant, emportant, dans ce jeu où rien ne dure, des images furtives mais si belles parfois.


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