Il avait fier allure notre Ver
Avec son pull de soie d’hiver
Il voulut remercier l’araignée
En lui creusant mille terriers

Mais celle-ci n’était pas intéressée
Pas l’offre de son ami et sa volonté
Ma plus belle récompense
Reste ta joie immense

bonjour

bien que je ne sois plus jeune

depuis très longtemps

j'ai apprécié votre texte

que je vois bien en animation

ce long vers qui est difficile à habiller

et puis cette araignée petite main

qui lui confectionne de beaux habits

j'ai beaucoup aimé

Bonjour,

n'y -t-il pas une faute d'orthographe au quatrième vers ? "Tous voulaient " au lieu de "Tous voulait".

Et puis là :
"ces saletés" au lieu de "ses saletés". Ce ne peut être le possessif, en effet.

Ici aussi :
"Puis toutes les assembla" au lieu de "Puis tous les assembla", car vous parlez des "anciennes confections".

Puis une faute de frappe, manifestement :
"PAR l'offre de son ami..." au lieu de "PAS l'offre de son ami..."

J'ai eu du mal à comprendre la logique de ces deux vers :
"Car le corps du ver était si long
Que la soie dans son corps lui fit faux bond"
"la soie dans son corps", je ne comprends pas. Cela dit, j'ai bien compris ce que vous vouliez dire. Il me semble seulement que c'est maladroit. ("la soie SUR son corps" serait peut-être plus pertinent).

Enfin, l'absence de ponctuation m'a un peu gênée, car on a du mal à discerner qui parle, de la sorte. On s'attendrait à trouver des tirets pour chaque réplique... Vous avez pourtant mis un point et deux points d'exclamation, alors pourquoi ne pas avoir ponctué tout au long du texte ?

Indépendamment de toutes ces remarques, j'ai bien aimé cette histoire. Je l'ai trouvée mignonne dans son ensemble.

Bonjour,
Je veux risquer ce jeu de mots facile et qui aurait pu être le titre de cette fable : "L'araignée qui tisse un pull au ver".
C'est une fable adressée aux plus jeunes, dit-on dans l'incipit, mais je pense que même les plus jeunes bâilleront d'un rien d'ennui à sa lecture. Il ne se passe pas grand chose dans ce petit univers de bestioles, ni pour le fond, ni pour la forme, et la poésie n'y est pas trop non plus au rendez-vous. Désolé.
A vous relire, peut-être.

Je ne sais pas bien ce que cela peut apporter à un enfant. C'est peut-être un peu trop simple (au sens négatif du terme) pour un enfant. La mise en forme et le style ne me plaisent pas beaucoup, c'est la même critique que pour le "fond".

Mais l'idée, elle, me plaît beaucoup (l'idée d'écrire un poème qui s'adresse aux plus jeunes) : dans l'attente d'une nouvelle publication !

L'intention était bonne mais l'enfer en est parfois pavé... J'ai toujours été, pour ma part, surpris devant la propreté des vers, même à peine sortis de terre... Enfin, quoi qu'il en soit, j'ai songé en vous lisant à cette Fable de La Fontaine qui met en scène l'Araignée non pas avec un ver mais avec l'Hirondelle. Il me semble qu'elle est amusante et instructive tout en évitant d'être mièvre.

L'Araignée et l'Hirondelle

"Ô Jupiter, qui sus de ton cerveau,
Par un secret d’accouchement nouveau,
Tirer Pallas (1) , jadis mon ennemie,
Entends ma plainte une fois en ta vie.
Progné (2) me vient enlever les morceaux!
Caracolant, frisant l’air et les eaux
Elle me prend mes mouches à ma porte!
Miennes je puis les dire ; et mon réseau
En serait plein sans ce maudit Oiseau!
Je l’ai tissu (3) de matière assez forte."
Ainsi, d’un discours insolent,
Se plaignait l’Araignée autrefois tapissière,
Et qui, lors étant filandière,
Prétendait enlacer tout insecte volant.
La soeur de Philomèle (4), attentive à sa proie,
Malgré le bestion (5) happait mouches dans l’air,
Pour ses petits, pour elle, impitoyable joie,
Que ses enfants gloutons, d’un bec toujours ouvert,
D’un ton demi-formé, bégayante couvée,
Demandaient par des cris encor mal entendus.
La pauvre Aragne n’ayant plus
Que la tête et les pieds, artisans superflus,
Se vit elle-même enlevée.
L’Hirondelle en passant emporta toile, et tout,
Et l’animal pendant au bout.

Jupin pour chaque état (6) mit deux tables au monde.
L’adroit, le vigilant, et le fort sont assis
À la première ; et les petits
Mangent leur reste à la seconde.

Bonjour Bidoulou... Je ne peux que rejoindre la plupart des commentaires précédents : l'idée d'écrire un poème pour enfants est excellente et le thème que vous avez choisi pourrait faire l'affaire à condition de le reprendre, de l'élaguer et d'adopter un langage facilement accessible aux plus jeunes en simplifiant au maximum vos vers. Par exemple :

À force d’être dans la terre
Le ver en était complètement recouvert...
...pourrait devenir :
A force d'être sous terre
Le ver en était tout couvert.

Si je puis me permettre un conseil, faites des vers courts et un texte moins long sinon vous allez décourager votre lectorat de Cm1, Cm2...

Persistez, l'idée est bonne ! Bonne continuation

Un texte un peu simpliste, certes, mais je le trouve amusant.
Bien sûr ce n'est pas du La Fontaine ; sinon Bidoulou ne publierait pas sur Oniris ...
Et puis, une petite moralité gentillette à l'époque du "tout pour ma gueule ", ce n'est pas de trop non ?

Difficile de commenter un texte destiné aux plus jeunes. Comment se mettre à leur place ?

L'idée est sympa, le thème peut effectivement parler aux enfants et ça se finit gentiment. Je ne vais pas en rajouter sur le côté simple vu que c'est volontaire j'imagine.

Par contre, je trouve que l'écriture manque de fluidité, certaines formulations sont pour le moins acrobatiques et en tout cas manquent de naturel. Est-ce pour tomber sur les rimes ou rentrer dans la structure en quatrain ? (Exemple : "mais celle-ci n'était pas intéressée par l'offre de son ami et sa volonté" Ca fait doublon, non ? Les longueurs des vers sont aussi très variables et du coup je trouve que là aussi ça nuit à la fluidité de l'ensemble...

Bref, à mon sens, idée et thème sympathiques mais à retravailler un pue pour rendre le texte plus naturel, ce que ne manqueront pas d'apprécier les plus jeunes également.

Bon, hum, j'ai la phobie des araignées... alors je ferai vite.

Un joli conte pour enfants, mignon tout plein, avec une belle parabole.

Wall-E

L'idée est là sympathique, un conte reste un conte, quel qu'en soit les personnages, alors pourquoi "une araignée, un ver". Le conte fascine toujours à condition que la rédaction en soit irréprochable.

Par moment c'est un peu tiré par les "fils d'araignée", cette histoire, il faudrait la retravailler en son entier, n'oubliez pas la ponctuation qui a un rôle à jouer, encore plus dans un conte.

Il faut mieux étoffer votre écrit, produire de l'intérêt, sortir un peu des sentiers battus, argumenter avec de l'originalité, donner de l'étrange, du spectaculaire, surtout pour les enfants, ceux d'aujourd'hui ne sont pas ceux d'hier. Les conquérir, les amuser n'est pas chose aisée. L'imaginaire doit s'épanouir après lecture.
Là, c'est quand même un peu trop statique, à la limite de l'ennui.

Votre texte est chouette mais sans plus, j'avoue franchement que cela manque beaucoup de texture. Persévérez car vous avez de quoi faire, et sans doute beaucoup mieux.