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Lebarde
16/7/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Un poème en octosyllabes présenté en classique dont certains vers surnuméraires (conflit synérèse/diérèse, mais pas que..) créent le trouble, s'attache à rechercher à tous prix la bonne formule, le jeu de mots plus ou moins réussi ou téléphoné ( le titre y prépare les lecteurs) au détriment du propos au style télégraphique certes vivant mais souvent confus, autour de termes de marine et d'amours fougueux, qui perd sens et finalité.
"Le corps serre la pirate"??? (humour potache à coup sûr) Il y a là une sorte de désinvolture estivale sans doute, mais je trouve la syntaxe approximative et parfois fautive et quelques lourdeurs dans l'expression que le ton humoristique, parfois obscur quand même, invite à accepter. Conclusion mi figue mi raisin. |
papipoete
24/7/2025
trouve l'écriture
très perfectible
et
n'aime pas
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bonjour chacalchabraque
Déjà, votre seul pseudo est tout un poème ! Nous serions sur une nef en mer, qu'un bateau de corsaires jetterait mille sabords à l'abordage... Le " pirate en chef " en fait est une femme ( d'après ce que je comprend ? ) et nous voici embarqués dans une lutte fratricide, où sabres tranchants laissent place à des paroles, des tirades, façon D'Artagnan en nuisette. NB j'imagine plutôt une chambre, avec miroir au plafond pour mieux suivre la bataille, dont le latex et le fouet seraient costumes et armes d'usage. techniquement, les octosyllabes se défendent mais sur le fil du rasoir, leur flamboiement me parait bien émoussé ! |
Boutet
24/7/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Un poème qui revient de l'enfance, me semble-t-il, lorsque gamin, nous étions tous des pirates, des gendarmes ou des voleurs. Je pense qu'il faille le prendre comme tel ce poème.
Ou, éventuellement une rencontre amoureuse à l'abordage. |
Salima
24/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Chacal !
Un grand plaisir de lire cette nouvelle version. Je reste une grande fan de ton style. Dans ce mélange, qui te caractérise, de légèreté papillonante et de femmes à butiner, tu es cette fois à genoux devant la Pirate. Les personnages, narrateur et sa Pirate, se dessinent en amants fougueux, heureux et harmonieux, où chacun joue son rôle dans le respect commun. C'est peut-être cette idée de respect qui prime dans ta poétique. Tu n'en parles pas, tu n'en fais pas des grands discours, mais on le sent là, toujours présent, le respect de l'Autre. Chaque vers est une petite image de ta mosaïque colorée, où tous les sens sont en émoi. Le vocabulaire est choisi pour décrire la beauté. Beauté de la pirate, du moment, des choses et des actions. Si ta Pirate est une esthète, tu l'es bien plus sûrement encore. Il y a une quantité incroyable de noms. Si l'on faisait des ranking d'utilisation de catégories grammaticales, tu serais en tête des phrases à substantifs. À ton habitude, tu fais sauter la plus part des articles. J'ai dû te le reprocher une ou deux ou douze fois, pourtant tant que tu en fais un emploi mesuré, comme ici je trouve, c'est très classe. Ça contribue à la vivacité, la netteté des images et à cet aspect "monde merveilleux où l'on peut encore croire au bonheur". Et pour atteindre le bonheur, pas besoin de sortir la CB, "Le corps serre la pirate" suggère qu'il ne faut que l'âme sœur, une disposition des deux à se connaître, s'apprécier et s'amuser. Merci Chacha. |
Provencao
24/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour chacalchabraque,
"Je suis rayé de la marine, En plein amour et dérivant. Fouettant mes sens, d'or et platine, Dragonne a dit « cap au Levant ! " Cette fougue, dans ce quatrain, ne cible pas, à mon sens, un être, un corps particulier... ou son écho, mirage fantasmé, édifié à partir de nous, de vous... Il est au contraire illimité ou masqué, me semble-t-il. Cette " consommation " imprévisible de l’autre qui trouve et appelle " cette allumeuse" au sein du monde, nous harcèle en un " crash de voile" à cette dimension fantasque de notre être. Bel exercice d'écriture pour moi, à la fois truculent, fantaisiste et abracadabrant... Au plaisir de vous lire, Cordialement |
Ornicar
24/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Chacalchabraque,
J'avais repéré ce poème en espace lecture à cause de son titre accrocheur en forme de calembour. On ne dira jamais assez l'importance du titre et des premiers vers. Mais le boutre avait largué les amarres avant même que je puisse monter à son bord, me laissant à quai. Je reviens donc par l'échelle de coupée. Bon sang ! Que ça tangue et que ça roule sous les pieds de mon esprit pas très marin ! C'est fort comme un rhum trafiqué mais je me laisse volontiers embarquer par cet abordage peu commun. C'est truffé de jeux de mots et de sons, de second degré et d'allusions, de références aussi : la musique symphonique de Debussy par exemple au dernier vers de la strophe 4. Et donc, de "détournements" en tout genre. Normal, vu la qualité de ces deux-là. Bien sûr, je m'y perds parfois, mais le cap est maintenu dans cette navigation à vue. La compréhension fine du sens m'échappe parfois mais la cohérence de la métaphore flibustière ou barbaresque (strophe 5 : "cap au Levant !") tient bon la barre. La syntaxe est parfois bousculée, mais qu'est-ce que ça claque la haut dans les voiles ; il y a du rythme et le texte est "sonore" à la lecture : beaucoup de sons "k" ou "que" comme quand on choque les écoutes ("coups, coeur, corps, cours, j'accours, trinquons, choeur, consume, cuir"). Beaucoup d'imagination dans la construction du récit et d'inventivité pour ce poème un peu "braque" à l'image du pseudo de son auteur. Mais au delà de l'exercice, je perçois un amour de la langue, car aimer une langue c'est aussi ça, c'est vouloir jouer avec ses sens et ses sons. Allez ! J'envoie toute la toile. |
Eskisse
25/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour
J'ai apprécié ce que j'ai perçu comme un ton humoristique, une sorte d'autodérision et le rythme qui donne du punch. Les jeux de mots sont bien insérés, pas lourdingues. J'aime bien celui sur la poudre et l'allumeuse; Et tous ces jeux, oui, comme le dit un commentateur relèvent de l'enfance. |