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Chansons et Slams
Charivari : L'amour ne dure jamais toujours
 Publié le 06/06/12  -  14 commentaires  -  1717 caractères  -  286 lectures    Autres textes du même auteur

Le lecteur audio intégré à ce texte n'est qu'un premier jet de la chanson, pour se faire une idée. Les paroles chantées sont un peu différentes par rapport au texte publié.


L'amour ne dure jamais toujours



Enlace-moi Lucille, étreignons-nous si fort

Que s'éteigne le jour, que s'éloigne l'aurore,

Retenons prisonnière la nuit entre nos corps,

Drapés d'opacité restons aveugles et sourds,

Que jamais la lumière sur ce pauvre décor

Ne dévoile l'issue du périlleux parcours,

La triste vérité qu'aucun de nous n'ignore…

L'amour ne dure jamais toujours.



Enlace-moi Lucille, étreignons-nous si fort,

Que s'annulent les ans, que s'enlise la mort,

Accrochés à nos chairs, feignons de croire encore

Aux projets insensés, aux ingénus discours,

Que d'une rose fanée un bourgeon peut éclore,

Que le désir se fige au point de non-retour,

Que le bonheur étiole les charmes du dehors…

Que l'amour peut durer toujours.



Enlace-moi Lucille, étreignons-nous si fort,

Que revienne le temps sans doute et sans remords,

Que la joie dans nos yeux maquille de feu et d'or

Les matins cafardeux et le compte à rebours

Pour nos corps érodés par le temps qui dévore

Les songes et les mensonges, les attraits, les atours,

Enlace-moi ma vie, prouve-moi que j'ai tort

Quand je dis…

Que l'amour ne dure jamais toujours.



 
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   Pimpette   
18/5/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'y prends goût aux slams et raps des jeunes générations!

Celui ci me trouble et me ravit...la forme et le fond me rappelle délicieusement les poésies du XVIeme siècle....peut-être même que la forme a un nom bien précis que je ne connais pas...comme ballade...

La musicalité est toute douce comme il se doit et les trois derniers vers démentent joliment la tristesse du propos général...

"Que jamais la lumière sur ce pauvre décor

Ne dévoile l'issue du périlleux parcours,

La triste vérité qu'aucun de nous n'ignore...

L'amour ne dure jamais toujours."

Je suis curieuse de connaître notre auteur, si classique et si moderne avec un talent égal!

   leni   
20/5/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
un sujet souvent visité Ily a de belles images Que la joie dans nos yeux maquille de feu et d'or par exemple Le texte est vraiment celui d'une chanson avec le questionnement:toujours?La mise en musique
est douce mais l'écoute n'est pas de très bonne qualité Ce que j'aime c'est l'unité du texte qui est cool J'y trouve un peu de naïveté
L'auteur pourra s'améliorer Moment plaisant

   funambule   
6/6/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Il est probable que ce texte, hors l’intention et le "lecteur" (musique) aurait sans peine trouvé place en poésie… même si la construction reste indéniablement une des « formules chanson » possible, qui, évitant le vrai refrain préfère retomber sur une phrase (avec variations ou pas… ici oui).

Puis-je avancer que Ronsard m’est venu (par la simple musique des mots), puis Lenny Escudéro… ou maxime Leforestier (des débuts) pour ce qui est de la déclinaison musicale de la maquette.

Nous sommes donc dans le classique (devenu) qui s’assume, tant par les mots (avec ici l’adjonction autorisée de fait d’un vocabulaire "limite" pour le genre) que par leur basculement en mélodie, prolongeant l’idée directrice.

Je ne peux pas dire que j’adhère totalement au côté désuet de l’ensemble… mais la simple lecture est un pur régal, faire rimer, amour et toujours, un défi qui m’aura titillé aussi… Finalement une attitude plutôt anticonformiste. Mare que l’on nous dise "ce que l’on ne doit plus écrire"… ou jeu simplement (?), regard amusé sur les dictat mis en place par les successeurs d’illustres prédécesseurs (?).


Les allitérations ou assonances valent ici pour leur traitement souple qui fait que la lecture est déjà un enchantement… un peu minoré par l’enregistrement qui méritait évidemment plus de limpidité pour rendre le magnifique travail sur les sons des mots au chant.

Toujours est-il que l’approche est rare et anticonformiste sur bien des points qui, mal accordés, mal équilibrés, auraient vite fait de "ringardiser" le résultat… Ce n’est absolument pas le cas !

   Marite   
6/6/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bien aimé l'ensemble de cette chanson et je ne trouve pas le sujet désuet car on retrouve ce genre de préoccupation dans bien des discours actuels sur l'amour et le nier c'est peut-être avoir égaré ou étouffé une partie de la sensibilité humaine et naturelle.
Les mots, le rythme, le refrain forment un ensemble bien harmonieux à l'oreille et au coeur. Un seul vers m'a paru rompre avec le rythme :
" Que d'une rose fanée un bourgeon peut éclore, ", une syllabe de trop dans la première partie du vers (à mon humble avis).

   Pascal31   
6/6/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je n'ai pas pu écouter la chanson (je suis au boulot), alors mon commentaire ne va concerner que le texte.
Un poème qui a une résonance particulière, un sujet forcément douloureux au vu des circonstances. Du coup, je l'ai peut-être lu de manière différente et l'émotion a pris le pas sur la qualité du texte.
Un poème à la fois pudique et bouleversant.
J'écouterai la chanson ce soir, mais ça n'enlèvera rien à mon appréciation concernant le texte lui-même. Et il se pourrait fort que je sois encore plus ému par le chant...

   Fattorius   
6/6/2012
Sentiments mélangés à la lecture de ce slam - sachant que je ne suis pas un connaisseur pointu du genre... le premier vers, récurrent, me rappelle de loin quelque chose de l'antique Catulle ("Vivamus mea Lesbia atque amemus...") et le troisième le très contemporain Johnny Halliday ("retenons la nuit...").

Le ton devient assez direct dans les derniers vers, constitués d'impératifs ("embrasse-moi", "prouve-moi") - comme une urgence en fin de texte, qui crée une impression impérieuse de crescendo. Cela, même si d'un autre côté, la répétition de "moi" dans le même vers peut suggérer, de la part du narrateur, un soupçon de narcissisme - qui tranche avec "retenons", dit à la deuxième personne du pluriel donc incluant l'autre.

Vu mes sentiments mêlés, je renonce à noter. Merci pour l'instant poétique!

   melancolique   
7/6/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Charivari,

Je trouve cette chanson tres poétique, et je l'aime vraiment beaucoup. J'aime surtout la façon dont le titre est traité à chaque fois, ça offre une progression et une fluidité au texte.

Je retins particulierement:
"Drapés d'opacité restons aveugles et sourds,

Que jamais la lumière sur ce pauvre décor

Ne dévoile l'issue du périlleux parcours,

La triste vérité qu'aucun de nous n'ignore…

L'amour ne dure jamais toujours."

Je te remercie pour cet instant poétique.

Au plaisir de te relire.

   Charivari   
7/6/2012

   Anonyme   
8/6/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir Charivari,

Est-il absolument indispensable d'être original dans le choix du thème et la manière de le traiter ? Personnellement je ne le crois pas sinon il y aurait belle lurette que personne n'écrirait plus rien.
Ce que vous abordez là prend un relief particulier par sa résonance personnelle et concerne tout être qui a eu le bonheur d'aimer un jour et, par corollaire, la peur de perdre cet amour. Votre chanson est pudique et sensible, émouvante puisqu'elle touche à ce que chacun porte en soi et ne sait pas toujours exprimer. Il est heureusement des poètes pour tracer avec sincérité, pour ceux-là, les mots qu'ils ne savent pas prononcer. Ce qui compte, au delà des moyens employés, c'est l'universalité de ce que vous avez exprimé.
Bien à vous.

Ps : c'est vrai que l'enregistrement est médiocre, surtout quand on porte une aide auditive.

   wancyrs   
11/6/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ce que j'aime dans ce texte, c'est sa progression, et elle se retrouve dans la dernière phrase de chaque strophe. Ici on va du scepticisme à une ouverture sur l'espoir :" enlace-moi et prouve moi que j'ai tort"

Je trouve le texte un peu court et c'est sans doute pour cela que les strophes sont chantées deux fois, pour atteindre le temps régulier des chansons, mais bon, c'est un choix d'auteur...

Le premier jet, chanté, n'est pas si mal ; c'est agréable à l'écoute, et l'adaptation est quasi-réussie, reste maintenant à peaufiner le tout.

   LeopoldPartisan   
11/6/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Sujet universel que celui là. Tout le monde sur cette terre y a/est/sera un jour confronté. La répétition de la phrase la moins poétique, la plus bateau mais aussi hélas ou heureusement la plus essentielle me donne le sentiment que l'auteur hésite et se la répète comme s'il voulait lui comme beaucoup y échappé tout en se convainquant que l'inéluctable est arrivé...

Comme à mon habitude de musicien, je n'ai pas voulu écouter la version sonore. Comme déjà remarqué, il y a un ton assez 17-18ème siècle. Ce qui peut vouloir rendre le texte intemporel. Personnellement, j'aimerai pouvoir lire un texte plus contemporain, qui peut être prennent en compte notre réalité du 21ème siècle, ou si rien n'a changé dans cette problématique, tous les codes, les règles ainsi que nos façons de nous en exprimer ont quand même fondamentalement changés.

   Anonyme   
27/8/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
La voix est incertaine, je ne note pas la musique, et je m’interroge sur l’effet produit sur la dulcinée : perplexe et charmée ? Quelle belle façon de mentir que d’invoquer le mensonge à la rescousse d’une vérité dans l’absolu discutable, s’agissant d’amourettes… Bref, j’aime beaucoup les deux premières strophes et j’attendais un feu d’artifice dans la troisième, mais le poète rate sa sortie tout en retombant sur ses pieds avec l’anaphore qui sert de titre à la chanson. J’aurais préféré un approfondissement ou une troisième idée plutôt qu’une reformulation. Tout ceci justifierait un très bien mais en vertu de la sincérité du texte et comme quelque chose de la nature humaine a été révélé, d'à la fois vrai et complexe, je mets un très bien +. Agréable plongée dans ton univers, Vincent.

   brabant   
4/9/2012
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour Charivari,


Le texte d'une structure beaucoup trop classique m'a déçu ; la bande audio cependant médiocre à l'enregistrement m'a semblé plutôt bonne ; mais la qualité du texte doit suivre.

La première strophe me plaît plutôt quoique son sujet en soit académique, mais son développement dans la deuxième strophe est bien trop banal, notamment :
"Que d'une rose fanée un bourgeon peut éclore" ;
j'ai dû m'y reprendre à deux fois pour comprendre :
"Que le désir se fige au point de non-retour"
("fige", généralement négatif étant employé ici positivement) et j'ai dû m'y reprendre trois fois pour comprendre :
"Que le bonheur étiole les charmes du dehors"
("étiole" devant être compris dans le sens de 'surpasse' donc étant contraire à son sens habituel)

La troisième strophe accumule de nouveau les lieux communs : "Que la joie dans nos yeux maquille [limite pléonastique]... Les matins cafardeux... le temps qui dévore... etc... etc... .


Un thème certes éternel mais que l'on n'a pas réussi à renouveler ici, hormis peut-être comme je l'ai déjà dit, dans la première strophe ; le traitement qui suit n'en est que plus décevant.


Une autre fois peut-être...

   LJB   
26/6/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
J'ai lu le commentaire de Brabant avec de lire le texte.

A-t-il changé ma vision ? Peut-être ?

Je suis en opposition complète avec sa vision.
J'aime cette vision romantique, elle est si différente de tous ces poèmes mécaniques.
La composition classique apporte ce charme qui permet de lui associer une mélodie.

Je suis peut-être décalé mais j'aime trouver l'amour dans les mots et je crois que ce texte en contient énormément.

C'est parfaitement réussi.


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