Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Laboniris
StephTask : Tremblements [concours]
 Publié le 11/05/22  -  18 commentaires  -  1351 caractères  -  310 lectures    Autres textes du même auteur

Le temps de compter jusqu’à dix.


Tremblements [concours]



Ce texte est une participation au concours n°32 : Le temps dans tous ses états
(informations sur ce concours).





              suspendu
Un moment se détache vers deux
secondes de fureur pour laisser sur la Terre
l’étroit récit humain d’un destin hasardeux
quatre cents fois brisé, mais soudain
mortuaire.

ensevelis sous un mont
ans de
Cinq poussière !

Sismographes maudits aux détours délétères
cette réplique était le ténébreux prélude
d’un grand huit sur l’é
c
h
e
l
l
e en sursis de Richter

chaos

qui fait place au si neuf de l’interlude.

Dis merci, nous voici dans une souricière !


Plus le temps de compter… Respirer un peu d’air…



10 de der.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   wancyrs   
24/4/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Salut,

Quand même osé de tenter un Laboniris en concours, alors je salut l'audace. Le calligramme essaye bien de mimer un tremblement de terre, et les trois derniers vers apportent ce qu'il peut y avoir de chaotique dans un texte. Je n'ai cependant pas vibré, ni tremblé, car un tremblement de terre c'est aussi la catastrophe et les images terribles. Il a manqué d'image à ce texte, du moins pour m'émouvoir. J'imagine que l'énergie a été plus utilisée à construire la figure, hélas je ne trouve pas d'équilibre entre technique d'écriture et production d'émotion.
D'autres peut-être aimeront.

Bonne chance pour le concours !

   Anonyme   
25/4/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je salue l'effort d'accorder la forme au fond, d'y faire ressentir le chaos sous-jacent à notre existence ! Cela commence fort avec la mise en valeur de
suspendu
Je regrette un peu en revanche que, même sous un aspect bousculé, s'alignent rythmiquement des alexandrins impeccables ; d'un autre côté, cela exprime aussi l'ordre physique implacable qui régit le monde, ses lois que la science s'efforce de mettre au jour.

Pourquoi cinq ans ? Votre poème me semble évoquer le quinquennat qui s'annonce, effectuer une sorte de prophétie catastrophiste quant à un avenir plus que sombre où le destin de notre pays se confondra avec la fin des temps pour l'humanité.
Cela me paraît bien et efficacement dit, avec une sorte de jubilation glacée… Ouf, vite regarder une connerie à la télé, ne plus penser ! Un poème très intelligent à mon avis.

   poldutor   
26/4/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir
1,2,3,4,5,6,7,8,9,10
il fallait le faire! Belle virtuosité, mais je n'ai pas réussi à comprendre le dessin. Y-a-t-il quelque chose à comprendre ?
C'est assez obscur (pour moi), mais j'aime la performance.
Cordialement.
poldutor en E.L

   Anonyme   
11/5/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

j'ai évidemment pensé aux calligrammes d'Apollinaire, exercice de style amusant et qui j'imagine doit demander du travail. Après, ça fait un peu mal au crâne, je n'ai pas tout compris mais je salue l'audace.

Bonne chance pour le concours !

Anna

   BlaseSaintLuc   
14/5/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Amusant, quoique d'une lecture acrobatique, mais c'est le lot du style.
C'est tout à fait original , distrayant,presque drôle.
Ça vaut le passage.
Mais pas beaucoup plus.

   chVlu   
11/5/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime beaucoup le résultat de ce travail qui veut mettre en forme un fond suggéré jamais totalement révélé. Chaque passage sur ce texte me donne une lecture un peu différente.
Je vois dans ce texte un travail minutieux de compagnon du devoir des mots avec un jeux de contraintes qui ne sont pas légères (versifications très codifiées, un compte en avant inséré aux vers). Pour autant je ressens ce texte comme très libre, bien sûr la
tache est tellement ardue que le compte en avant de début de vers est ultra majoritaire mais n'a su être exclusif, surement mon coté jusqu'au-boutiste qui m'a emmené à relever cela.
La pari est osé et le résultat est à la fois rafraichissant sur la forme et riche sur le fond. Le tout est lié par le sens.

Bravo!

   Stephane   
11/5/2022
 a aimé ce texte 
Passionnément
Superbe Laboniris qui m'a entraîné loin sur les tremblements de terre de l'échelle de Richter.

J'ai été tantôt suspendu dans le vide, tantôt "ensevelis sous un mont de poussière"... avant de prendre un grand 8 sur l'échelle précitée.

J'ai voyagé au centre du chaos ambiant, dans le vortex même des entrailles de la Terre, broyé avant le 10 de der !

Fabuleux !

   Donaldo75   
11/5/2022
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour,

J’ai trouvé ce poème très original, du genre qui accroche bien les neurones. La forme graphique, dans l’esprit du calligramme, apporte déjà une dimension artistique à cette poésie ; mais il n’y a pas que ça, parce que le principe de compter jusqu’à dix donne le tempo à cet ensemble. Du coup, mon cerveau droit rentre dans l’impression prodiguée par le dessin tandis que son homologue gauche suit la logique du décompte et apprécie la manière de le décliner. Parce que cette déclinaison est subtile, maline parfois, un peu comme dans un jeu de piste dont je serais le protagoniste à la recherche du trésor caché dans le sens du poème.

C’est fort et agréable à lire et à relire.

Bravo !

   Anonyme   
11/5/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bravo un peu plus et j'aurais qualifié votre oeuvre de mallarméenne. Les décalages typographiques sont bien amenés, éloquent. J'aurais arrêté à "interlude" car ce qui suit tranche par sa banalité relative, si ce n'était pour atteindre 10. Mais le premier quatrain vaut le détour, autant que cette échelle en forme de cascade.

   Vilmon   
12/5/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,
Des alexandrins et 1 à 10, c’est très bien.
Pour le calligramme, bien que certains trouvent la lecture difficile, c’est très léger. C’est bien.
Vous voulez vous prendre la tête 🤪 allez voir : Vers le ciel.
Vilmon

   Cyrill   
12/5/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Trois quatrains d’alexandrins déconstruits le temps de compter jusqu’à dix, et le dessin qui en résulte colle au sens.
Je salue le travail sur la forme que je serais bien incapable de faire. Les barreaux de l’échelle m’ont particulièrement amusé, pourtant le fond du poème n’est pas gai.
La lecture est aisée malgré ces acrobaties, j’ai trouvé l’écriture belle et précise.
Des détails m’ennuient cependant : Je n’ai pas compris si les cinq ans avaient un sens précis. Mortifère m’aurait semblé plus juste que mortuaire, non ?

   Atom   
12/5/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Habituellement peu intéressé par les poèmes en calligrammes, ici il faut admettre que la forme dessert bien le fond.
J'apprécie le comptage plus ou moins subtil des secondes à travers chaque vers.
Après, je suis assez intrigué par cette notion de - Cinq ans - qui pourraient ramener à l'idée d'un quinquennat. Dès lors, ce poème prendrait d'avantage une tournure "politique" avec un autre axe de lecture. Les sismographes maudits refléteraient ainsi l' image des sondages et les dix dernières secondes seraient celles avant l'annonce du résultat des élections.
Quoi qu'il en soit et malgré son hermétisme on sent qu'il y a du travail derrière ce poème.

   Pouet   
12/5/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Slt,

le calligramme colle bien aux mots à chaque coup, sauf pour "chaos" je trouve, je ne vois pas trop de lien, pourquoi le décalé "au-dessus"?

Sinon y a de la contrainte vindiou, le thème du concours, la rime, les pieds, le calligramme, le un à dix... Mazette.

Assez étonnamment le texte commence presque par un cliché avec son "moment suspendu", mais après ça décolle plutôt pas mal, "l'étroit récit humain d’un destin hasardeux" par exemple, j'aime bien le "étroit".

Le sismographe et l'échelle de Richter, j'aime bien aussi.

Non, c'est sûr y a du boulot, que je salue.

   Eskisse   
13/5/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Un calligramme judicieux, aisé à lire.
J'aurais plutôt placé "chaos" à la renverse ( mais cela ne doit pas être techniquement possible.)
Le décompte crée un lecteur participatif, le texte a ses trouvailles ( v3, 4,8) mais j'aurais aimé qu'il me permette de ressentir davantage l'impact ou même l'horreur de la secousse sismique.

   Ingles   
14/5/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Un beau poème en calligramme, une promenade rythmée dans les mots, le temps et sur le mystérieux volcan de la vie. Je n'ai pas vu venir la souricière, comme un piège qui se referme ? le temps avale tout !

Inglès

   Provencao   
15/5/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

C'est en cela "

suspendu
Un moment se détache vers deux
secondes de fureur pour laisser sur la Terre
l’étroit récit humain d’un destin hasardeux
quatre cents fois brisé, mais soudain
mortuaire"

et c’est aussi pourquoi, l'étroit récit humain, celui qui peut-être peut ouvrir à une abstraction de l’humain par l’humain, sur un moment suspendu, c’est l'habileté à retrouver le sérieux du destin hasardeux....

J'ai beaucoup aimé l'originalité de votre présentation, qui pose question...quoi qu'on en pense...

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Davide   
16/5/2022
Bonjour,

Sur la forme, je ne vois pas très bien le bénéfice du calligramme. En effet, suspendre le mot « suspendu » ou échelonner le mot « échelle » ne m’apporte rien de plus que ce qui est déjà dit, pas même le plaisir esthétique d’un graphisme surprenant (mais il faut reconnaître que le langage html n’est pas idéal pour le dessin !), d’autant plus que ces deux mots-là, pour reprendre ces exemples, n’ont pas, à mon sens, une place particulière ou déterminante au sein du poème.

L’exercice de style ne se limite pas à la fantaisie du calligramme, puisque « le temps de compter jusqu’à dix » (en exergue) prend corps dans l’échelonnement des vers, à l’image d’un compte à rebours inversé (ou… d’un compte sans rebours ???). Pourquoi pas, car il s’agit bien ici d’évoquer la fin de l’humanité avec un humour caustique fondé, notamment à partir de la deuxième moitié du poème, sur l’extravagance des images et les décalages sémantiques, comme ce « 10 de der » emprunté au vocabulaire des cartes à jouer mais très explicite - et donc bien trouvé - dans le contexte d’une fin du monde.

Un écrit sympathique et créatif, c’est certain, mais qui, comme je l’annonçais plus haut, fait peut-être plus « exercice de style » que véritablement « poésie ».

   Provencao   
26/3/2023
Déjà commenté


Oniris Copyright © 2007-2023