J'avais bien lu ce poème, en son temps. Et je n'avais pas mis de commentaire pour ne pas blesser l'auteur.
Car je préfère de loin des mots hermétiques pour une pensée visionnaire à ces rimes charmantes pour une philosophie absconse.
Car si l'heure de la mort était donnée à l'auteur, ce serait alors celle du choix de la petite pilule de couleur et non tel jour, telle heure dans d'horribles souffrances...

Comme Bidis, j'avais lu et pas commenté.
Je n'aime pas la forme ni le fond ( et tu sais combien c'est rare que je n'aime pas tes écrits! ).
Bien sûr, je suis d'accord sur le discours car personne n'a envie de vieillir, d'être malade, de durer ayant parfois perdu tous les siens.
De souffrir et de mourir souvent à l'hôpital dans un décor anonyme.
Brel " Mourir cela n'est rien, mais..."
Alors, préparer sa mort avec grandeur en rassemblant autour de soi tout ce qui a composé le meilleur de notre vie, et sans souffrance.
Passer de vie à trépas dans un soufle d'Amour, en écoutant sa musique préférée, en contemplant de belles choses.
Le rêve! Cela me fait penser à soleil vert .
Quelle utopie.
Merci Couette quand même pour ton poème.

Moi j'aime bien ça l'utopie. Ca fait avancer les choses, parfois, si on est assez tarés pour y croire un peu. Et puis dis-toi bien que ceux qui jugent ça inutile, impossible, bah ils n'ont pas essayé...

Pour la forme, je ne suis pas trop fan, mais je note quand même.

Je commence par ce qui a accroché dès le débute le verbe "nous vivrions", cela est dur comme son à mes oreilles, comme imaginer "le bout".

"Avoir le choix !", en voilà une phrase qui fera encore beaucoup couler de mots, il y aura les pour, il y aura les contre. Je suis du côté "des pour", je voudrais décider de ce moment ultime plutôt que de laisser le hasard, en ayant une fin de vie déplorable, transformée en "légume".

A part quelques petits défauts par ci par là, ce texte est intéressant et se lit bien. Il est limpide et consistant, tout gardant son aspect poétique malgré le sujet évoqué.