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Miguel
24/9/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Quel dommage que ce prosaïque "sans débord" final vienne rompre le charme, car ce poème est superbe d'un bout à (presque) l'autre. Les sonorités, les rythmes, les images, la tonalité de l'ensemble ... tout y est beau, sauf ce débord ; c'est comme un Pavarotti dont la voix s'éraillerait sur la dernière note; c'est trop bête.
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Myo
25/9/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une mise en forme originale, celle d'un Zadjal je pense, pour cet écrit empreint de nostalgie à la prosodie sans faille.
Le distique introductif présente cette poupée de chiffon qui porte le rêve, ou le souvenir du narrateur. Puis il y a ces mots venus du ciel, des mots portés par le rêve et qui comptent plus que tout. S'agit-il de la perte d'un enfant et de ces ' si courts printemps" qui laisse un père ou une mère dans la douleur de l'absence que rien ne guérit jamais ? Un très bel écrit au ressenti profond. Bravo! En EL Myo |
Gabrielle
28/9/2020
a aimé ce texte
Bien
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Un texte qui marque le deuil d'un courant.
Rêve et poésie disparaissent, laissant place à "un brin de sourire" et à "des pleurs, sans débord". Une question qui se pose : le romantisme, qui correspond à un besoin de notre temps, aurait-il réellement disparu ? Merci à l'auteur(e) d'évoquer cette question. Gabrielle |
pieralun
6/10/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Beaucoup de sensibilité, beaucoup de douceur dans ce poème.
« Les chants désespérés sont les chants les plus beaux » je crois que c’est Musset qui le dit. C’est vrai à condition que la douleur soit suggérée, que les larmes mouillent un peu le regard au lieu d’inonder les joues, que les cris ne soient que des plaintes, à ces conditions la douleur peut trouver sa poésie. Ici, cela va sans dire, c’est parfaitement le cas. Les 2 premiers vers en sont la parfaite illustration. J’ai apprécié par dessus tout le 3ème quatrain avec ce splendide vers du temps qui passe lentement sur l’oubli qui ne vient pas: « ajoutant à chaque heure une heure à la pendule » Le dernier quatrain illustre joliment la retenue dans la peine... J’ai beaucoup beaucoup aimé |
Lebarde
6/10/2020
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Une forme fixe de poésie classique, rare que je ne connais pas mais qui m'a pourtant séduit par sa rigueur et son élégance.
J'y ai vu de belles rimes régulièrement distribuées AA BBBA CCCA ....qui semblent bien correctes? J'y ai vu aussi de beaux alexandrins avec tous leurs pieds et toutes les césures bien placées. A coup sûr, il y a derrière tout cela, une grande maitrise et une grande connaissance de l'écriture. Ce poème d'une sensibilité touchante dégage une atmosphère mélancolique et une délicate poésie qui envoûte et transporte le lecteur dans un monde de tendresse et de douceur, en harmonie avec le sujet qui conserve pourtant une part de mystère que je n'ai pas nécessairement découvert. J'ai relevé, parmi d'autres quelques jolis vers qui illustrent bien mon ressenti de lecteur: "Un poupon de chiffon contre un rêve s’endort." "Frais comme les parfums d’un grand panier de roses", "Je cueille dans le ciel les mots que tu déposes Et les mets sur mon cœur pour les serrer très fort" J'ai moins aimé le dernier quatrain que je trouve emprunté et moins fluide. Beau travail pour un superbe texte qui pourrait lui aussi donner les palmes à son auteur(e). Lebarde |
papipoete
6/10/2020
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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bonjour
je regarde ce poupon, contre qui son confident ne s'endort plus ; levant mon esprit au Ciel, mes yeux fermés de tant de chagrin, je cueille à tâtons tes mots que je garde pour moi, tout contre moi. Combien de jours sans lumière, combien de nuits sans sommeil, serai-je encore loin de toi, avant de te rejoindre...pour qu'enfin cesse mon chagrin ! NB évoquer la mort d'un être cher, ici d'un petit " aux si courts printemps ", sans jamais la nommer, et la voir pourtant omni présente, tout au long de ce fleuve de douleur. De si beaux vers ( je sème à l'horizon mes bleus de crépuscule ) et bien d'autres, qui nous poussent à aimer... pendant qu'on est vivant... la 4e strophe est vraiment très belle, et chaque alexandrin sonne si juste ! le zadjal n'est pas la forme fixe que je préfère, mais notre concurrent en maîtrise toutes les arcanes ! Je crois reconnaître l'auteure...mais n'en dirai pas plus. |
Queribus
7/10/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Un superbe poème qui marie avec habileté et finesse les règles du zaghal et les contraintes françaises de la poésie classique dans une prosodie parfaite. Comme quoi, des formes venues d'ailleurs peuvent très bien être adaptées dans notre langue (Il existe déjà bien-sûr le haiku, le tanka, le pantoum par exemple mais je suis certain que bien d'autres pourraient aussi faire l'affaire.). Un seul petit défaut (qui n'en est pas vraiment un): j'ai trouvé les phrases, de façon générale, plutôt longue; il aurait peut-être été bien de diviser chaque strophe en deux phrases comme comme à la quatrième mais ce n'est qu'une idée personnelle. Quoi qu'il en soit, un superbe travail qui démontre d'une longue pratique de la versification. Bien à vous. |
dream
7/10/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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La perte d’un enfant chéri, c’est l’impossible oubli, l’impossible résilience, l’impossible deuil ; car on ne se console jamais de la disparition de quelqu’un que l’on aime : le poids de ce malheur est toujours omniprésent, sans soulagement possible. A la douleur s’ajoute la culpabilité, parfois, mais aussi une infinie solitude, toujours.
Je ne commenterai pas davantage ce poème que je trouve magnifique en tout point, pour de multiples raisons qui me sont toutes personnelles. En tout cas, un Grand Bravo à l’auteur (e) ! Même si son poème n’est pas fait pour aborder la journée dans la joie et la sérénité. |
Lulu
15/10/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour,
Je trouve ce poème très doux et si musical. Il est aussi très évocateur. Des images surviennent à la lecture, et autant d'évocations possibles qui l'enrichissent, notamment du fait de sa douceur. J'ai bien aimé les deux premiers vers et cette deuxième strophe inattendue dans les images qu'elle fait naître. J'ai aussi beaucoup apprécié la forme que je découvre ici : le zadjal. J'ai beaucoup aimé la troisième strophe, notamment pour ses trois premiers vers, réalisant que les rimes par trois sont vraiment intéressantes et loin d'être lourdes. Cependant, j'ai trouvé étrange cet adjectif de "ridicule", le trouvant peu poétique, tant il est utilisé dans différents contextes et un peu à toutes les sauces. Avis très personnel. Il est toutefois vite oublié à la lecture des deux vers qui suivent. Très belle dernière strophe, à l'exception, pour ce qui me concerne, du dernier mot "débord" qui attire un peu trop l'attention, au risque de faire perdre l'intérêt de l'ensemble du poème. Là encore : avis tout personnel... Bonne continuation. |
sympa
27/10/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Cristale,
Une magnifique poésie emplie de douceur et de sensibilité . Une tristesse contenue émouvante et touchante qui ne laisse pas insensible. Je retiens ce quatrain, magnifique : Frais comme les parfums d’un grand panier de roses, Au profond de la nuit, les paupières mi-closes, Je cueille dans le ciel les mots que tu déposes Et les mets sur mon cœur pour les serrer très fort. Bravo et merci. |
Cristale
29/10/2020
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Bellini
30/10/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le thème est bien amené, comme il se doit, dans le distique.
Le risque, lorsqu’on évoque le deuil d’un enfant, est de resserrer le poème sur son seul portrait et le souvenir des instants passés avec lui. On obtient souvent un débordement de sentiments, qui s’ils sont sincères et exprimés avec la simplicité qui convient, tombent facilement dans le commun. Ici, l’évocation de l’enfant n’apparaît que dans le distique et par fines touches dans le premier et le deuxième quatrain. Et là réside à mon sens la force suggestive du poème, dans ce choix d’effacer l’image de l’enfant alors qu’on ne voit que lui. Ainsi, la référence au symbolisme du poupon de chiffon plutôt qu’à l’enfant lui-même, en ravive bien plus fortement le souvenir. De la même manière, les deux derniers quatrains pourraient avoir été écrits dans un autre contexte, mais rapportés à ce deuil ils le remémorent avec une pudeur affective autrement convaincante Concernant la prosodie, il n’est jamais facile de choisir la même rime pour trois vers successifs. Le Zadjal l’impose, mais vous réussissez à ne jamais faire rimer trois mots de la même famille (noms-verbes-adjectifs), ce qui serait ici un défaut aveuglant. Le risque était aussi que la rime finisse en une rengaine attendue, ce qui a souvent tendance à assourdir le reste du vers. Ici rien de tout ça, sans doute grâce à la variété signalée plus haut. Du travail de pro, comme toujours. Mon premier Beaucoup depuis mon inscription. Bellini |
Anonyme
30/10/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Cristale,
Comment dire l'indicible douleur ? En la suggérant par ce vers : " Je sème à l'horizon mes bleus de crépuscule" et par l'ensemble de ce très beau poème en son écrin de tendresse et de tristesse. Vos mots réconfortent comme une berceuse du fait de leur musicalité. Des mots-consolation qui vous viennent d'un écho. C'est ici l'enfant qui console la mère par " un dernier accord". Bravo pour cette virtuosité. |