Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie néo-classique
cyclo : L'amour
 Publié le 08/05/08  -  9 commentaires  -  717 caractères  -  157 lectures    Autres textes du même auteur

Sonnet écrit avec la contrainte des mots de la Semaine de la langue française 2008 :
apprivoiser, boussole, jubilatoire, palabre, passerelle, rhizome, s'attabler, tact, toi, visage


L'amour



Quand les deux yeux fermés, je m’approche de toi,
Mes mains en éventail entourent ton visage,
Dans mon for intérieur, confus, je dévisage
Une belle inconnue que je touche du doigt.

Nul besoin de boussole, et ma main toute glabre
Continue avec tact son chemin silencieux.
Entre les mamelons, je me crois demi-Dieu,
Et soudain j’ai envie de lancer des palabres.

J’ouvre l’œil, et ma langue attablée sur ta peau
Glisse, serpente, rit, forme une passerelle
Entre ton corps et moi, comme un porte-drapeau.

Nous nous apprivoisons, ma douce tourterelle,
Et mon rhizome fier effleure ta pudeur.
Rogue, jubilatoire, il finit en semeur !


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Pattie   
8/5/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
"ma main toute glabre" : je ne comprends pas, ça accroche mon esprit et il ne peut plus serpenter sur le poème. "Ma douce tourterelle", je trouve cela un peu faible, comme désignation. Pareil pour "demi-Dieu", pour "pudeur". Je trouve que ça donne un petit côté banal.
Mais dans l'ensemble, à part ces petites discordance, c'est joli, même si ça pourrait être un peu plus travaillé à mon goût. Et puis "rhizome", ça me fait rire.

   ROXAN   
8/5/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Les deux derniers vers me plaisent. Le reste beaucoup moins.
Sûrement car c'est un sujet que l'on a gratté jusqu'à avoir du sang sous les ongles. Certes, c'est un sujet plaisant. Mais diantre !
Il y a de bonnes images ' langues attablés par exemple ' perdues dans une grande flaque de neutralité. C'est dommage.

   strega   
9/5/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Oui, du même avis. C'est dommage parce que effectivement "et ma langue attablée sur ta peau", je trouve ça vraiment à la fois simple, beau (pour ce que ça signifie) et sensuel.

En revanche, "la tourterelle", bof, moyen moyen quand même comme petit surnom. (bon, faut dire que j'ai en sainte horreur ces volatiles mais bon.)

Et j'ai surtout regretté je crois : "Et soudain j’ai envie de lancer des palabres." Pourquoi parler de palabre ici, je n'ai pas compris. Il faut faire des discours ???

Dommage, car même si le sujet est plus que traité, c'est toujours intéressant à lire...

   David   
9/5/2008
Bonjour Cyclo,

Des accrocs pour moi à la première strophe: le fait que tu comptes les yeux alourdit je trouve, et la rime visage/dévisage est malheureuse.

Par contre faire un poême titré "l'amour" qui ne parle que de l'acte sexuel, ça a quelque chose de marrant (plaisant, pas ironique) je crois qu'à part

"Nous nous apprivoisons, ma douce tourterelle"

Il n'y a rien qui soit du registre des sentiments, je prend ça comme une performance.

J'ai compris rhizome en symbole phallique dans le texte (j'ai lu que ce mot fait partis de contraintes pré-établis) ça en rajoute pour l'humour car le gingembre, mais aussi la patate sont des rhizomes. je ne voudrais pas paraître ironique car je trouve ça cohérent avec le poême, je le trouve iconoclaste, "rhizome" par exemple est (a été) à la mode pour des métaphores savantes et alambiquées.

Au final, un "Bof" et deux "Bravo !"

   cyclo   
9/5/2008
Je précise, pour ceux qui sont surpris de trouver palabre, rhizome, et autres mots bizarroïdes, qu'il s'agissait de répondre à une contrainte proposée par la semaine de la langue française du Ministère de la culture 2008 : insérer dans un texte (prose ou poésie) les dix mots suivants :
apprivoiser, boussole, jubilatoire, palabre, passerelle, rhizome, s'attabler, tact, toi, visage

Evidemment, ça rend le sonnet un peu bizarre. Mais merci de vos commentaires...
Quant à la faible place du sentiment, ici l'amour est compris comme l'acte sexuel, d'où le dernier vers...
Mais promis, j'en enverrai un plein de sentiments...

   Sanderka   
10/5/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
Je ne parlerai que des deux tercés : l'association des sons "o" et "elle" fait office de "tue l'amour". D'où, je pense, une certaine tendance à noter au-dessous de la moyenne.
OK pour la rime masculine- féminine mais parfois deux féminins vaut mieux qu'un couple hétéro-gène. (fantasme quand tu nous tiens...)

Noter ? Notons.

   mimich   
15/5/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J'ai compris ton problème, Cyclo:faire rimer des mots imposés par un jeu.La cohérence s'en trouve plutôt chahutée.Bon, tu ne remporteras pas le concours... aucune importance puisque tu t'es fait plaisir.Mais il y a parfois des trouvailles amusantes et tu t'es donné du mal pour écrire un sonnet, ce n'est pas rien.

   brabant   
19/3/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Si l'on garde à l'esprit que ce sonnet satisfait à la contrainte de huit mots fournis et subis, on peut considérer que l'auteur s'en est pas mal sorti du tout après s'être bien amusé, moi-aussi d'ailleurs :)

- pas trop aimé "lancer des palabres" et "ma langue attablée sur ta peau".

- En revanche j'ai aimé le reste et salué ce "rhizome fier" qui "finit en semeur", ce doit être cela le sens de l'image :D

   Anonyme   
31/10/2016
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Lorsque l'on attache à répondre à un tel défi, il n'est nul besoin de dire que ce sonnet est bizarre, il est ce que vous en avez fait en connaissance de cause. Ce n'est peut-être les mots imposés qui sont en cause, mais votre choix de développement du sujet à travers eux.

Et pour moi, c'est justement là que le bas blesse, vos formulations sont loin d'être heureuses, voir "L'amour", au travers d'un regard de voyeur, très peu pour moi, je ne trouve vraiment aucun intérêt à partager les ébats de deux individus, même sous couvert de la poésie.

A mon goût, votre titre est bien trompeur ...


Oniris Copyright © 2007-2023