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Poésie libre
David : Matanuska
 Publié le 11/06/13  -  16 commentaires  -  1417 caractères  -  236 lectures    Autres textes du même auteur

Vent.


Matanuska



(…)


Avec un cul, une nacelle et infiniment d’énergie en jaune,
elle n’entend m’enfoncer ses ongles un vendredi.

Il est neuf secondes passées,

avec sept d’éternelles contraintes
et toutes tes étraves
saoulent ces éléphants nus en jaune.
Elle ne sort un iode
si des étraves saoulent ouvertement
les éléphants en cuivre.

Elle ruche tabac aussi.

Il n’entend m’entretenir nos terribles révoltes,
il est noir d’électricité
mais éteint ces haltes aux nouvelles taupes.

Jaune, elle n’entend m’emparer son étoile rouge,
alors il se passe aucun service pour écrire.
Rouge m’interdit son égal en trois points.

Un invité sort un navire mais oublie une septicémie,
tes angles crochent,
hors un jaune ébauché
n’entend vomir ou inspirer ses palmes,
alors sans tes urnes,

prends-en un X en feu follet,


aux Colt écrans reprends ces aubes d’entre tes angles…


mais elle mime où il rite et il lièvre nos yaourts à violon.
Avec indifférence ton rouge,
il est nos liasses aux dollars en silex
sauf où un silence dort.
Ils me préparent onze retours tes angles,
ni tes arbres pour plus aucune remise en mille morceaux
et ni tes bleus ouverts ne nous essaient jaune,


or un récipient nous est égal.


 
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   Ioledane   
29/5/2013
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Décidément je suis incapable de ‘comprendre’ et apprécier ce type de poésie qui m’est totalement hermétique, aucun sens ne se dégage, les phrases ne tiennent pas debout, j’ignore si tout ceci est aléatoire ou s’il existe un code, mais comme je ne trouve aucun charme à la chose je n’ai pas envie de chercher, désolée.

   Mona79   
30/5/2013
 a aimé ce texte 
Un peu
Il y a beaucoup de couleurs dans ce vent, de quoi en voir trente-six chandelles ! Quelques chiffres, le temps, des angles... Y a-t-il quelque chose à comprendre ? Il faut se laisser porter par les mots qui nous emmènent là où ils veulent et le choix nous appartient, en fait, puisque les destinations sont inconnues de notre entendement. Tout ceci est surréaliste, c'est-à dire au-delà du réel : chut ! Ne pas déranger...

   rosebud   
1/6/2013
 a aimé ce texte 
Pas
Définitivement plus d'affinité avec ces vents-là.
A force de tout réduire en bouillie, il ne reste plus rien de reconnaissable, plus rien d'aimable. De cette marmelade colorée surgit de temps à autre quelque chose qui nous dit quelque chose, difficile de dire quoi.
Malgré le chaos, je ressens pesamment une espèce de règle de construction qui machine son projet. Pas très réjouissant.

   LeopoldPartisan   
4/6/2013
 a aimé ce texte 
Bien
curieux texte s'il en est. Après une première lecture, je me replie sur le titre pour y trouver un semblant d'explication :Matanuska qui comme son nom l'indique mais pas le texte se situe en Alaska. Est ce la rivière dont on voudrait se servir comme décor ou plutôt le glacier qui suivant wikipédia avance de 30 centimètres par jour ? Des éléphants en Alaska, c'est rare ou alors cela s'appelle des mamouths...
Des couleurs peut être "le jaune" qui se voudrait dominant car employé 5 fois, le rouge seulement 2 fois et le bleu 1 seule fois... Curieux aussi.

Personnellement je trouve le texte très assonnant (non pas assommant) et particulièrement abrupt. Un comme peu en son temps l'album "Kid A" du groupe Radiohead, qui voulait rompre avec l'harmonie absolue de "OK computer". Autre indice l'image de la pochette de cet album, a illustré cet lecture :http://www.google.be/url?source=imglanding&ct=img&q=http://3.bp.blogspot.com/_cVgRCJKmya0/TLVx6bSW6kI/AAAAAAAAAFE/MuJu4IJRCcA/s1600/Kid+A.jpg&sa=X&ei=K8WtUbjXFYPO0QXJjoDYDg&ved=0CAwQ8wc&usg=AFQjCNGoYhdWtL6zhel7Av1YFMA6Suzq9w
curieux en effet

   Marite   
11/6/2013
C'est affolant comme un tel texte me donne l'impression de me trouver dans une galaxie située à des années-lumière. Quels vents ont donc soufflés sur ce coin de la Terre ? Est-ce une mode d'expression qui veut restreindre ses adeptes en délivrant des messages codés ? Désolée, je suis incapable de percevoir quelque chose qui me "parle" et le pire c'est que cela ne me donne pas du tout envie de m'attarder pour chercher à y comprendre quelque chose.

   brabant   
11/6/2013
Bonjour David,


Beaucoup de jaune dans ce texte dont la lecture m'a été crispante, il semble volontairement n'avoir rien pour plaire jusqu'à l'obscurité totale des sens (encore que l'on puisse penser qu'il fait référence à une brouille) ; s'il évoque la musique des cuivres, c'est une anti symphonie discordante où d'angle en angle les croches accrochent et décrochent hors tempo, un acte de non-communication (peut-être une bataille de chiffonniers ; une dispute hors contrôle).

Je n'évalue pas :) Ben non quoi !

La moraine m'a broyé. Lol

   Robot   
11/6/2013
Que dire à part que que ça m'a fait un effet bof ! J'ai vainement chercher au dictionnaire les verbes lièvrer et riter.

   Sansonnet   
11/6/2013
 a aimé ce texte 
Pas
Si cela est publié ! J'imagine que ma prochaine publication le sera aussi... Y'a pas de raisons !

Car ma seule réaction à cette poésie fut : Gnéééééééééé !!!!

Autant c'est incompréhensible, autant au niveau du rythme ça peut passer... si on est fatigué, autant au niveau des sons... J'ai pas non plus été enthousiasmé, je préfère écouter du stupeflip, histoire de m'envoyer valser par les mots.

En fait, j'ai eu 2 lectures, la première sans les commentaires. J'ai eu peur d'avoir l'air d'un abruti. Et en fait non !
Du coup, la 2ème lecture juste pour me bercer d'un faux assemblage de mots, histoire de... Ca ne marche pas non plus.

Dommage pour vous ! M'enfin, vous avez au moins le privilège d'avoir été publié... C'est déjà beau :D

Allez, je ne note pas en "très faible", car je n'ai sans doute pas compris le pourquoi du comment... Mais bon, on n'en est pas loin ! Car rien ne tire vers le haut.

   Lariviere   
13/6/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Toujours ce travail d'exploration au delà du langage, de la résonance de l'écrit au delà de la raison...

A une époque peu encline aux arts d'avants-garde, il en faut de l'audace pour oser travailler "d'arrache-pieds" avec autant de cohérence, d'acharnement et de rigueur, et concocter ce genre d'ovni littéraire sans se soucier de l'accueil à venir...

La récompense ?... se retrouver (et pour quelques temps encore...) fatalement seul dans un désert en construction, un désert soumis aux quatre vents, plus les autres, un espace étrange soumis au vide et aux turbulences intérieures, un désert de la langue retranchée de ses codes usuels et de sa symbolique convenue, un laboratoire audacieux en effet, où l'auteur ose pousser l'expression aussi loin que possible, dans ses derniers retranchements de sens, jusqu'à ce que le divorce soit irrémédiablement prononcé entre les signifiants et les signifiés, entre les mots et leurs alibis...

David explore une forme originale et singulière d'expression de l'émotion (et du langage !) poétique, et pour cela je le félicite et le remercie... une perception proche de l'abstraction, si on devait comparer son travail à l'art pictural pour essayer de le représenter et le faire comprendre un minimum, juste pour que des lecteurs trop perplexes ne crient pas tout de suite à l'imposture, par simple réflexe un peu facile... un travail d'abstraction, donc ; basé sur les mots, les sons, les différentes tonalités de rythmes et de phonétiques et une construction syntaxique qui, comme aurait pu dire Pierre de Coubertin, cherche le dépassement de soi pour se transcender...

Sur ce texte, j'ai aimé le rendu objectif de cette recherche ; tout simplement, très subjectivement, très sensitivement même... puisqu'on ne peut se servir d'aucun critères techniques connus pour appréhender la valeur poétique de ce genre de "chose", qui reste loin, il est vrai, de la facture conventionnelle d'une oeuvre poétique, tel qu'on peut la concevoir ici ou là !...

Je souhaite à l'auteur une bonne continuation !

Edit : Dans mon élan, j'ai oublié une chose qui m'est revenu en lisant le com. de Lunar. Je suis d'accord avec lui sur un point (entre autre) et c'est peut être important comme retour constructif à l'auteur : moi non plus je ne me suis pas entendu avec ces "jaunes" trop répétitifs...

   KIE   
11/6/2013
D'éternité, l'amour raisonnable tue l'amour comme l'émotion d'être sensée magistralement oublie toute sensibilité.
Dévoué aux vers intelligibles, de même, âme tératoïde, apprécions-nous une semblable kyrielle asémantique.

   Lunar-K   
12/6/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Salut David,

Heureux de te voir continuer sur la lancée de l'excellent "Badisad Obistroz" ! Aussi n'ai-je pas grand-chose à ajouter par rapport à ce que je disais déjà alors. Je reste bien entendu toujours fasciné par cette poétique toute particulière que tu développe, cette espèce de focalisation intègre (voire intégriste) sur ce qui fait la poésie (au moins d'avant-garde) : entraîner le langage en son dehors, hors des signes et des représentations, dans une sorte de création un peu folle mais libératrice, à sa façon.

Je suis cependant moins convaincu par ce texte-ci que par son prédécesseur. La faute notamment aux nombreuses répétitions pas toujours très élégantes à mon avis, de "jaune" notamment. Quelques tournures qui ne passent pas très bien non plus, mais quelques belles trouvailles tout de même. J'aime ainsi beaucoup ce : "Il est neuf secondes passées, avec sept d'éternelles contraintes" (peut-être parce que c'est un des seuls passages à faire sens pour moi...).

Soit, toujours convaincu par ta démarche, mais moins par sa concrétisation, un rien plus laborieuse dans ce texte que dans le précédent je trouve.

Bonne continuation !

   ikran   
14/6/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ouh yeah, j'adore ce genre de poésie. Au hasard "elle ruche tabac aussi" l'on pourrait emprunter tant de route avec ces mots, et vous choisissez de n'en emprunter aucune pour mieux révéler les possibles. C'est une route en soi.

Somptueux ce que l'âme peut faire pour tenter de se libérer d'elle-même.

   Anonyme   
14/6/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai lu - Matanuska - comme j'ai lu - La machine molle -
Je ne cherche pas à lire une histoire ni ne m'entends à trouver un fil conducteur ^^.
Je me suis juste laissé balader par les mots et les sonorités au fil des vers.
Et ça m'a plu sans savoir pourquoi.

   David   
15/6/2013
Quelques mots par ici :)

   sauvage   
11/2/2020
Bonjour David,

j'ai tenté de comprendre un minimum où nous embarquait l'auteur mais en vain, malgré la bonne volonté du lecteur que je suis... Je suis perplexe et en dehors du sens profond du texte. Désolé.

Au plaisir de vous relire.

   Lulu   
12/2/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour David,

Ce qui est intéressant, parfois, lorsque l'un de nous découvre un texte paru ici il y a un bon moment, c'est qu'il peut aussi attiser la curiosité d'autres personnes.

J'aime beaucoup le titre qui m'a d'emblée fait songer à une évocation africaine qui pouvait être celle d'un personnage, ou d'un lieu.

Cependant, et peut-être est-ce parce que c'est mon premier poème ce matin, j'ai trouvé le poème très dur à parcourir. Dur, car j'ai souhaité, comme dans toute lecture, trouver un sens au sein d'une strophe, puis d'un seul vers, pour me rendre compte que la langue pouvait être riche de mots ou de groupes de mots. Mais au-delà de ça, je me suis sentie comme heurtée dans ma vaine tentative de trouver des images et ce qui pour moi, sans doute, ferait poésie. J'ai eu le sentiment qu'il y avait des obstacles liés à des constructions grammaticales fort complexes et qui parfois m'échappent. Ainsi, dans le second vers, pourquoi avoir compliqué les choses en omettant le "pas" ou le "plus" ou cet éventuel autre élément de la négation qui aurait pu soulager le lien narrateur/lecteur ? "elle n'entend m'enfoncer ses ongles un vendredi."

De même, ici "saoulent ces éléphants nus en jaune." Là, je n'ai pas su trouver le sujet du verbe, ce qui m'a semblé gênant pour saisir quelque chose du sens de ce poème.

Ensuite, avec "Elle ruche tabac aussi.", ne comprenant toujours pas l'ensemble parcouru, je me suis dit que le pronom "Elle" était peut-être juste la poésie… Une poésie qui serait un jeu créatif sur la langue française et ce qui me conforte dans cette idée, ce sont ces "haltes aux nouvelles taupes."

La langue peut ainsi faire jeu de miroirs avec des couleurs, des éléphants (Ah j'avais pensé à l'Afrique…), et nous toucher comme on peut l'être face à des choses difficiles dans la vie quotidienne. Des choses difficiles, ou absurdes. On ne comprend pas nécessairement la violence ou la guerre, et pourtant combien de poètes ont tenté et parfois réussi à dire ce que personnellement je ne saurais dire ? Ici, j'ai vraiment cette impression, en relisant l'ensemble, que le poème dit un certain regard sur le monde. Un monde pas simple et qui ne peut sans doute pas être autrement que concentré et comme chaotique, si on voulait en rendre compte sous la forme d'un poème.

Cela dit, j'ai aussi, quelque part, le sentiment d'avoir un fil conducteur au vu de ce que je viens d'essayer de dire : un regard narratif sur un monde complexe qui ne serait pas dénué de poésie. Et dans les impératifs "prends-en un X en feu follet, / aux Colt écrans reprends ces aubes d’entre tes angles…", j'ai vraiment l'impression qu'il y a ce désir d'amener le narrateur lui-même ou le lecteur vers quelque chose de beau qui dépasserait une certaine absurdité du monde.

Le dernier vers me semble rappeler que nous sommes tous ici des êtres humains sur Terre, comme un rappel d'une évidence à laquelle ne songe pas nécessairement toute la population humaine.

Je n'ai pas encore lu le fil dans "Discussions sur les récits" se rapportant à ce poème, ni même les anciens commentaires, mais je ressens une curiosité et ai l'impression de n'avoir exprimé qu'une partie infime de ce que m'aura fait entrevoir ce poème.

Au plaisir de te relire.


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