Puis de rien vient cet autre là bas
Remarquable, inconnu, à dix pas
Anonyme mais déjà familier
À neuf pas et cet autre relié

et

Il me cerne, que deux pas, il existe
Il est là, plus un autre, mon artiste
Plus qu'un pas et je sens son parfum,
Côte à côte on se tient par la main.

cet autre soi

celui que l'on va chercher

celui que l'on regarde

celui qui nous intrigue

qu'on espère de toute nos forces

tout ce chemin que l'on fait

lorsqu'on écrit pour le retrouver

j'aime vos images

j'ai beaucoup aimé votre texte

J'aime bien l'idée qui porte ce poème qui rapproche deux êtres.
J'ai notamment aimé certains passages : "Indicible, ni le mal ni le bien" ; "Dans cinq pas, je me fige comme une roche"...

J'ai moins aimé d'autres passages, comme la répétition du parfum que le narrateur respire à l'avant dernière strophe, et sent au dernier quatrain... Je ne vois pas trop la nuance.

Pour rendre plus fort le compte à rebours, il me semble que des vers d'une même mesure aurait été plus judicieux. Cela aurait par ailleurs rendu le jeu des rimes plus riche.

Pourquoi ne pas s'être "libéré" en voulant rimer. Cela donne des tournures lourdes comme
"et c'et autre relié"
ou des inversions désagréable comme
"son parfum je respire" pourquoi pas - je respire son parfum - si ce n'est pour atteindre la rime.
alors que par ailleurs il y a de l'inventivité dans ce texte sur le fond.
Texte contemporain qui n'a pas su se libérer du classique pour s'appuyer sur de bien pauvres rimes qui n'étaient pas nécessaires et alourdissent le poème. C'est regrettable.

Une poésie qui a un fil conducteur très intéressant ; une idée originale qui lui a donné de charme.

bonjour Digitalines,

J'ai beaucoup aimé votre poème, son thème et la façon dont il est traité. Contrairement à d'autres j'aurais vu par contre davantage de rigueur dans votre texte, avec des vers de la même mesure, et non pas des vers libres. Les rimes sont néanmoins un bon point.

La répétition du mot parfum et du sens de l'odorat m'ont également gêné, j'aurais vu par exemple au autre vers en rapport avec le toucher ou la possession comme " Encore un pas et je le fais mien " par exemple.

Il n'est reste pas moins original et très agréable à lire.

StayinOliv

Après plusieurs lectures, je suis très mitigé sur l'impression que me laisse cet écrit, "un inconnu, qui n'est pas un inconnu", vous traitez de l'approche de l'être cher, pas après pas, je vois l'impatience de l'attente mais je ne comprends pas vraiment pourquoi "avant, l'autre n'est rien d'autre que rien", c'est curieux comme formulation. Je vous trouve pas instant confus, vous me semblez brouiller les pistes.

Je vois le texte commencer pour moi à partir de "Un regard ...", les deux premières strophes n'ont pas vraiment d'intérêt, car l'idée du rien" me paraît ici n'avoir pas de réelle fonction.

C'est une lecture qui se fait agréable par instant, mais le texte dans son ensemble serait à retravailler, il y a de trop nombreuses répétitions, comme "l'autre, cet autre", comme "il" 3 dans la dernière strophe, " parfum ", si vous ajoutez à cela le mot "pas", cela en fait un texte un peu pesant.