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Poésie classique
dream : Flore de montagne
 Publié le 01/02/20  -  11 commentaires  -  707 caractères  -  372 lectures    Autres textes du même auteur

Flore printanière alpine.


Flore de montagne



Se parent au printemps de flore harmonieuse
Les grands plateaux de l’Alpe aux horizons voilés :
Narcisse de poète en champs immaculés
Ou panache de sang sur l'âpre Scabieuse.

La fauve Saxifrage aux pentes rocailleuses
Épand ses coussins d’or, calices étoilés ;
L’Astragale bleu sombre en piquants affilés
Agrippe ses ergots aux crêtes écailleuses.

Des velours violets saturent les talus
En Grémils pourpre-azur de feuillages velus
Et frêles fruits d’argent, nacrés comme une perle.

Le Ciste cotonneux, inondé de clarté,
De son rose éblouit l’arbre où siffle le merle,
Pour offrir, de l’instant, l’éphémère beauté.


 
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   Lebarde   
18/1/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Joli sonnet classique à priori sans faute de prosodie qui passe en revue bon nombre de fleurs de montagne dont les noms pas toujours très entendus obligent le lecteur à se plonger dans une flore.

Voilà bien l’occasion d’améliorer son vocabulaire et ses connaissances pour épater les compagnons de rando l’été prochain.

Le propos peut paraître un peu emprunté et artificiel au détriment de la poésie et de la musicalité, mais qu’importe j’ai bien aimé ce poème dont l’auteur(e) fait incontestablement preuve d’une grande maîtrise d’écriture.

Bravo.
En EL

Lebarde admiratif

   Anonyme   
22/1/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour

Oui, là, on peut dire que nous avons, réunie, toute l'étendue
de la flore alpine, du moins, je suppose, je n'ai pas vérifié l'exactitude des noms de plante.
Quoique... le ciste pousse surtout sur le pourtour méditerranéen,
mais c'est, peut-être, une variété alpines.
D'ailleurs j'aurais mis : Les grands plateaux alpins au vers n°2.
Pourquoi une majuscule à scabieuse ?
Pourquoi pas de "s" à Narcisse s'il y en a un plein champ ?

Bref, nous continuons ainsi tout le long du poème.

Mais bon,malgré toutes ses énumérations sur un tapis écossais où un
caméléon rendrait l'âme, ce texte se laisse lire sans trop
de difficultés.

Hananké en E.L.

   Raoul   
1/2/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,
Sonnet purement descriptif qui dit (précision à saluer-?- du jargon botanique) plutôt qu'il montre. Le tout est bien balancé, les pieds sont au bon nombre pour cette randonnée statique. Pas spécialiste des contraintes classiques, à la lecture on ne sent pas les contortions et les nœuds.
Quelques simplifications en vers deux l'oxigènerait d'un maniérisme.
L'entame, bien que grammaticalement juste, m'a gênée, un participe présent aurait été - sans doute - plus accueillant.
Pour moi le dernier vers est un peu essoufflé alors que si je me souviens bien il devrait synthétiser et être le point d'orgue.
Le poème, toutefois, se lit sans déplaisir.
Quand à la "nécessité impérieuse" d'écrire ce poème, j'avoue qu'elle me laisse sur le bord du G20.
Merci pour cette promenade.

   Anje   
1/2/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Du travail et du beau travail pour ce sonnet là. Un herbier subalpin comme on n'en lit que sur Oniris.
J'ai juste eu besoin de rétablir mon équilibre aux deux premiers vers à cause de l'inversion. Il faut attendre un certain temps avant de trouver le sujet du verbe démarrant le poème.
Le dernier tercet aurait mérité de clôturer le poème avec plus d'éclat. Il reste dans l'énumération et laisse sur une impression de pas tout à fait fini. Peut-être est-ce voulu et qu'un second sonnet va venir s'accrocher ?
C'était une agréable promenade aussi colorée que parfumée parmi des plantes aux vertus connues depuis des lustres mais un peu oubliées.

   papipoete   
1/2/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour dream
Printemps, l'Alpe se pare de mille couleurs, à réjouir les coeurs, et donne au merle l'envie de chanter, comme pour dire à son voisin, de l'autre côté de la côte " t'as vu comme c'est beau ! "
NB le poète nous initie à la peinture, sous sa plume de gouache, et toute fleur est rehaussée de son plus bel habit pour célébrer le printemps !
" l'astragale... agrippe ses ergots aux crêtes écailleuses " est mon passage préféré.
Je note encore plein de " mots " pour les passionnés de SCRABLE !
Techniquement ; le premier vers commençant par le verbe, est ainsi pour ne pas avoir de E sonore à la césure, mais cela fait bizarre.
Je remarque que les rimes en " ieuse ", sont au singulier, puis au pluriel ? ( faute en classique )

   Queribus   
1/2/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Un beau sonnet sans fautes de prosodie, une belle plongée dans la nature et une leçon de botanique. Cette plongée dans la nature est un régal qui nous change de la noirceur systématique de certains poètes. Une petite remarque sur la forme quand même: vous faites rimer quatre participes passés entre eux, deux adjectifs entre eux: rocailleuses et écailleuses, deux noms entre eux: perle et merle, puis clarté et beauté; je pense qu'il aurait été bon de varier un peu. Mais ceci n'enlève rien à la qualité de votre écrit.

Bien à vous.

   Anonyme   
1/2/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Mise à part la narcisse, je ne connais pas les fleurs printanières de montagne, autant que les Alpes d'ailleurs.
Je n'y ai jamais mis les pieds.

Votre description aura le mérite d'enrichir mes maigres connaissances , sans oublier des vers classiques parfaits , que j'ai pris plaisir à lire.
Le printemps est pour moi la plus belle saison .

   Robot   
1/2/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un agréable poème classique qui célèbre la flore des montagnes. J'ai été un peu surpris par le 1er vers en inversion mais une fois passé ce cap j'ai trouvé une assez belle harmonie aux images de ce tableau champêtre.

   jfmoods   
2/2/2020
Ce sonnet en alexandrins est à rimes embrassées, suivies et croisées, suffisantes et riches, majoritairement masculines et vocaliques.

La triple antéposition du vers 1 (verbe : "Se parent", complément de temps : "au printemps", complément d'objet indirect : "de flore harmonieuse") suscite l'attente du lecteur. Un cadre somptueux se révèle alors, en un groupe nominal élargi (vers 2 : "Les grands plateaux de l’Alpe aux horizons voilés").

Comme le ferait en touches de couleurs un peintre, la poétesse / le poète s'applique, au fil du texte, à décliner la riche palette visuelle d'un décor alpestre (alternative des vers 2-3 : "Narcisse de poète en champs immaculés / Ou panache de sang", vers 5 : "La fauve Saxifrage", métaphores des vers 6 et 11 : "ses coussins d’or, calices étoilés", "fruits d’argent", vers 7 : "L’Astragale bleu sombre", vers 9 : "Des velours violets saturent les talus", vers 10 : "En Grémils pourpre-azur", comparaison du vers 11 : "nacrés comme une perle", vers 12 : "Le Ciste cotonneux, inondé de clarté", vers 13 : "son rose", majuscules électives des plantes).

Servie par la personnification (vers 5-6 : "La fauve Saxifrage aux pentes rocailleuses / Épand ses coussins d'or") et l'animalisation (vers 7-8 : "L’Astragale bleu sombre en piquants affilés / Agrippe ses ergots aux crêtes écailleuses"), une tonalité héroïque s'invite au second quatrain.

D'autres personnifications ne manquent pas d'enchanter le poème (vers 4 : "l'âpre Scabieuse", vers 11 : "frêles fruits", vers 13 : "éblouit l’arbre").

Clôturant de manière inattendue un champ exclusivement visuel, une notation auditive comblante (vers 13 : "siffle le merle") suspend dans le temps la grâce de l'évocation (mise en relief du complément du nom par antéposition à la chute : "de l’instant, l’éphémère beauté").

Merci pour ce partage !

   Miguel   
5/2/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Il est regrettable que la chute soit un peu faible, un peu commune, car cette promenade à travers la flore sauvage est un rafraîchissement bienvenu, plein d'harmonie et de jolies trouvailles.

   hersen   
5/2/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↓
je trouve ce sonnet fort bien écrit et en ce qui concerne le sujet, suffisamment complet pour donner cette impression de montagne au printemps.
mais peut-être que mon "reproche" résiderait justement là, dans ce que j'en dis de favorable. car il manque une touche inattendue, du jamais lu pour parler des fleurs de la montagne.
Une fleur après l'autre finit naturellement par former un bouquet, bien composé, mais retrouve-t-on le côté fou-fou des fleurs de printemps, cette ivresse qu'elles procurent dans un cadre privilégié ?

mais à te relire, très certainement.


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