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Poésie néo-classique
dream : Le milan noir
 Publié le 12/03/20  -  11 commentaires  -  638 caractères  -  319 lectures    Autres textes du même auteur

Un oiseau migrateur, espèce de l'Ancien Monde.


Le milan noir



Tel un éclat de jais lancé dans la verdure,
Le milan noir, au loin, sifflait son cri tremblé ;
Et son front de velours, en cet instant troublé,
Allait d’un tronc vers l’autre où frémit la ramure.

Au-dessus d’un grand frêne il a construit son toit,
Près du placide étang dont l’œil vert nous regarde ;
Sa sombre silhouette, à la cime, s’attarde,
Plumage échevelé par le glacial noroît.

Chahuté par le vent qui balaie en rafales,
Sous le ciel pommelé par des nuages ronds,
D’un vol souple et charmant, de ses grands avirons,
Le rapace planeur décrit des orbes pâles.


 
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   Gabrielle   
28/2/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une Nature majestueuse...

Un bel hommage rendu à la Nature par l'intermédiaire de ce texte qui met en avant une espèce de rapace rare.

Tout ce qui se rapporte à l'oiseau est beau et majestueux, empli de force et de vigueur et la beauté de la Nature apparaît dans la description d'un décor à couper le souffle.

Merci à l'auteur(e) pour cette invitation au voyage sur les ailes du milan noir afin de partager le spectacle offert par le témoignage de la magnificence des oeuvres de la création.

   Mokhtar   
12/3/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'ai un peu de mal à entrer dans ce poème, à cause des images qui ne me semblent pas très bien exposées.
"Le milan noir sifflait tel un éclat de jais". Les éclats sifflent ?
"Le front de velours allait..." c'est l'oiseau...en entier qui allait.
"l'étang dont l’œil vert". L'étang n'a pas d’œil, il est "œil" lui-même, en entier.
Les avirons battent en cadence , mais l'oiseau plane, ailes immobiles.
Plumage "échevelé", vol "charmant", orbes "pales", qualificatifs un peu faibles.
Même si l'on perçoit ce qu'il y a de poétique dans ce que vous cherchez à décrire, le rationnel empêche le lecteur que je suis décoller vraiment.
Désolé pour cette fois.

   Anje   
12/3/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce rapace migrateur est déjà de retour dans nos contrées. Il va effectivement bâtir son aire sur les hautes cimes et près d'un point d'eau, pour se reproduire. Il lui est fait ici trois jolis quatrains qui le décrivent suffisamment pour le reconnaître sans chausser les jumelles. J'aurais peut-être aimé suivre ses orbes pâles un peu plus longtemps.
Gla-ci-al et non gla-cial... Dommage. A part cela, peu de remarques sinon des adjectifs assez nombreux qui pourraient faire parfois penser à des chevilles. Comme grand qui, d'ailleurs, apparaît deux fois (çà se remarque sur un poème court).
Votre plume carressera-t-elle prochainement un autre oiseau ? J'espère que j'y prendrai autant de plaisir de lecture.

   Anonyme   
12/3/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour

Un petit texte qui se lit avec plaisir sur cet oiseau que je ne connais
pas beaucoup.
Un bon premier vers donne tout de suite la teneur de ce poème.
Je comprends moins : l'instant troublé.
Malgré l'inversion, j'aime bien la manière dont l'étang nous regarde.
Et j'aime moins le glacial noroît.
J'aime bien le ciel pommelé par des nuages ronds
mais moins les orbes pâles que je ne saisis pas.

Vous comprendrez que ma lecture vacille et se reprend au fil
de votre poème en alternant le bon et le moins bon.
Je pense que ce texte pourrait être grandement amélioré
avec peu d'efforts.

   papipoete   
12/3/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour dream
après le corbeau, le geai et la mésange, nous voici en train d'admirer le milan, qui du haut de la cime d'un grand frêne, s'apprête à déployer " ses avirons " et ramer parmi les " nuages ronds "...
NB ONIRIS fait un signe bienveillant aux maîtres des airs, et nous voilà dans le sillage de ce grand rapace, que l'on voit planer tout là-haut, souvent aux prises avec un... corbeau !
Tout en majesté, bientôt le " planeur " s'élance dans les airs, sous l'oeil du poète et ses fameux vers...
le dernier quatrain a ma préférence
infime bémol au 5e vers ; sur le modèle des autres verbes, j'aurais conjugué " construire " au passé simple ? ( tout-en-haut d'un grand frêne il construisit son toit )

   BernardG   
12/3/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

Un descriptif majestueux à l'image de ce beau rapace....

"Plumage échevelé par le glacial noroît."
J'ai particulièrement apprécié ce vers

Une fois faite la référence au vent (noroît), j'aurai, pour ma part, enchaîné sur une autre image que le vent:
"Chahuté par le vent qui balaie en rafales"

Bravo !

Bernard G.

   shlama   
12/3/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Joli poème qui donne envie de prendre son envol et suivre ce majestueux rapace aux augures charmantes. Une lecture planante, peut être un peu trop courte tellement ont se sent bien dans ce périple aérien. Je suis gourmand de sensations mais je respecte la volonté de l'auteur, alors merci pour cet agréable voyage au fil des mots. Au plaisir de vous lire.
Shlama

   Lebarde   
13/3/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Dream

Voila bien un très joli poème naturaliste, bref mais tellement précis dans ses descriptions, usant de mots simples pour présenter et mettre en valeur ce rapace, a priori pas très courant, que j'ai découvert et pu observer récemment planant dans le ciel corse ou perché, les plumes de la tête en bataille, au sommet des grands arbres.
"Sa sombre silhouette, à la cime s'attarde,
Plumage échevelé par le glacial noroît".

Très jolis vers mais j'ai moins aimé: "Près d'un placide étang dont l'oeil vert nous regarde" d'une expression plus artificielle.

Dommage pour une rime ronds/avirons ( et encore je n'en suis pas sûr) et un hiatus bien insignifiant dans le vers 9, le classique vous échappe, car pour le reste les trois quatrains en alexandrins m'ont paru parfaits.

Merci pour cette lecture plaisante qui invite à la contemplation.

Lebarde

   Cristale   
18/3/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Quelques petits contretemps m'empêchent de commenter autant que je le souhaiterai mais je lis TOUT et votre poème m'a touchée.
Je vois ces oiseaux bien souvent dans mon ciel et j'avoue que le monde s'arrête avec moi pour admirer leur vol majestueux.

"D’un vol souple et charmant, de ses grands avirons,
Le rapace planeur décrit des orbes pâles."

Deux vers magnifiques.

J'aime "l'éclat de jais lancé", "son front de velours", "sifflait son cri tremblé", "l'oeil vert" de l'étang et ce vers "Plumage échevelé par le glacial noroît."

Quelques observations concernant la forme ?
...non, ce poème est assez joli et plein d'une réelle sensibilité pour me faire oublier les nano détails techniques :)

Merci Dream.
Cristale

   Lulu   
22/3/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Dream,

J'ai beaucoup aimé ce poème, bien que je n'ai pas tout de suite été touchée. La première strophe m'a semblé belle, mais peut-être étais-je dans une découverte distante de ce beau texte, car des mots m'ont retenue de façon interrogative, d'abord :
- "son front" : pour un milan, cela m'a surprise, mais peut-être que je ne m'y connais pas et découvre que l'on puisse en parler, ou que l'image est seulement poétique.
- "d'un tronc vers l'autre" : j'aurais mieux vu "d'un tronc à l'autre", mais il est vrai que l'expression que vous avez choisie est très juste, d'autant qu'il y a mouvement de l'oiseau.
Cependant, sans avoir été émue à ce stade de ma lecture, j'ai vraiment apprécié cette première strophe lorsque je l'ai relue. Je la trouve très soignée, et très bien imagée pour nous faire découvrir l'ensemble du poème.

Lors de ma première lecture de ce poème, l'émotion m'a gagnée en découvrant le second vers du deuxième quatrain : "Près du placide étang dont l'oeil vert nous regarde ;". Là, l'image du plan d'eau a ouvert et approfondi celle de la verdure environnante, d'autant que l'étang est personnifié "l'étang dont l'oeil vert nous regard". J'ai beaucoup aimé cet ensemble (milan, verdure, grand frêne et étang) qui ne manque pas de vie et de vibrer en l'espace de ces lignes fortes qui nous entraînent au-delà des mots. Une vraie puissance d'évocation dès ce quatrain à la première lecture, donc.

Le troisième et dernier quatrain poursuit l'élévation du regard porté sur la nature et ce milan noir qui contraste joliment avec la clarté du ciel que l'on devine "le ciel pommelé par des nuages ronds" et le dernier adjectif "pâles" qui éclaire le poème, tout comme le regard porté sur cette nature qui se resserre et s'ouvre à la fois sur le rapace et l'ensemble du paysage.

Mon attention a été retenue par des inversions qui m'ont semblé forcées "placide étang" ou "glacial noroît". Personnellement, je crois qu'il faudrait ne pas trop en employer, car elles freinent un peu la lecture.

J'ai beaucoup apprécié que vous ayez choisi de faire un poème court. Trois strophes, cela me semble juste parfait pour donner de la force à ce regard poétique.

Enfin, je trouve ce poème très riche car s'il révèle de belles images en première lecture, en ce qui me concerne, il offre aussi un vrai regard poétique qui émane des images, certes, mais également de sa musicalité, ses couleurs et ses contrastes entre le clair et l'obscur et la douceur d'une narration discrète où le milan noir, comme ce qui l'entoure sont magnifiés poétiquement.

Au plaisir de vous relire, Dream.

   Miguel   
23/3/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'arrive un peu tard pour louer ce poème, et je m'étonne que tant de louanges précédentes ne lui aient valu qu'une plume. Il est magnifique. Je pense au "Cygne", non de Baudelaire, mais de Sully Prud'homme. Ce calme et cette majesté, cette "force tranquille", slogan d'un autre temps, sont rendus à merveille par des vers lents en solennels, fluides et mélodieux, et de superbes images (l'oeil vert de l'étang, les orbes pâles...). On voit le milan dans sa majesté. Je m'étonne également que ce poème ne figure pas section classique.


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