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Ioledane
22/3/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Voilà une description joliment imagée, et qui ne manque pas de piquant ! (hum).
Je vais commencer par un chipotage formel : un 'couac' perturbe ces beaux alexandrins, il s'agit de "À l’heure crépusculaire où la futaie ulule" (un pied de trop dans le premier hémistiche). Certes nous sommes en néoclassique, mais tout le reste est quasi-parfait, c'est dommage ! Il doit certainement y avoir une autre option. Je dis "quasi" parce que j'ai également été interpellée par la synérèse à "hibernation", alors que le reste du poème semble plutôt pratiquer la diérèse classique ("silencieux", "aria"). Mais c'est tout à fait acceptable de toute façon en néoclassique. Sinon, quelques petites suggestions : - "Il fouille en son museau" : l'image me paraît étrange, ne serait-il pas préférable d'écrire "Il fouille du museau" ? - "Lorsque le ciel obscur noircit le potager" : "obscur" et "noircit" étant assez redondants, pourquoi ne pas aller un chouia plus loin dans l'allégorie, par exemple avec "Quand le ciel fatigué noircit le potager" ou "Quand le soir en tombant noircit le potager" ? - "L’été sitôt venu, les trois quarts du temps dort ;" ce vers me paraît assez maladroit, surtout en succédant au futur du verbe précédent. Je trouve que ce vers se passe mal d'un sujet. Mais je n'ai pas d'idée à proposer. - "Solitaire, il sera, tremblant dans la pénombre" : je trouve la formulation assez maladroite également, et le verbe être peut-être un peu plat ? Pourquoi pas quelque chose du genre "Il reposera seul, tremblant dans la pénombre". Bref beaucoup de remarques de détail, mais j'ai bien aimé ma lecture, le récit est très vivant et me paraît témoigner d'une assez bonne connaissance de la vie de ces petits plantigrades attachants (remarque que je formule avec toute la prudence requise, n'étant moi-même pas une experte du sujet !). |
Miguel
23/3/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le vers 6, même en néo, me semble d'une mesure fausse ; j'enlèverais la virgule après "solitaire". Cela dit, cette longue étude sur un petit animal sympathique ne manque pas de charme ; on le suit au fil des saisons dans sa vie aventureuse et sauvage. Le "tremblant " de la fin jette une note négative sur cet ensemble, et c'est dommage ; d'ailleurs le hérisson ne tremble pas en hiver, il dort.
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papipoete
24/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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néo-classique
" l'avez-vous déjà vu, le hérisson alors que la nuit s'est allumée ? " Il va, hésitant se rappelle qu'en plein jour au soleil du Printemps, le danger peut surgir au milieu des herbes folles ; la saison nouvelle lui donnera envie d'agrandir sa famille, et mélangeant ses piquants à d'autres piquants, il engendrera sa descendance... puis s'en retournera hiberner. NB bien que " prosaïque ", votre écriture se lit avec plaisir, et votre plume pique et tisse le récit du hérisson, petite bête sympathique bien que couverte de cette arme pacifique... la première strophe est ma préférée, avec son 3e vers. ce récit est bien observé, pourtant le vers final me semble inapproprié, la petite bête ne reste pas là tremblant, mais s'endort au point de faire craindre qu'il est mort... dans la 5e strophe, au 3e vers on pourrait ( même si je vois bien que c'est le hérisson ) croire que " le temps dort " le 6e vers mesure 13 pieds papipoète |
Anonyme
7/4/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour
La description est belle mais l'écriture un peu moins. Ah si c'était moi qui avait 2 inversions pour la rime dès le premier quatrain, qu'est-ce que j'aurais pris ! Le vers ultime, non plus, ne me semble pas d'un meilleur cru. Mais ce texte possède de belles choses : ...et même parfois gronde : c'est vrai qu'il pousse des grognements. Dans sa bogue épineuse aux javelots pointus, La ramille agitée étreint le noctambule. Donc, au final, un poème descriptif qui se lit avec plaisir mais qui demanderait, quand même, moins d'artifices en général dans son écriture. |
Donaldo75
7/4/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Dream,
Je ne passerai pas via le chemin du commentaire composé, de l’analyse discussion et encore moins de la dissertation pour dire que j’ai bien aimé ce poème ; il ne cherche pas midi à quatorze heures, ne tente pas de décrocher les palmes académiques et surtout reste accessible au simple mortel que je suis. Et c’est ce qui m’a plus, surtout au vu du thème. La versification est réussie, la narration donne de quoi imaginer la scène, la tonalité ne tombe pas dans le catalogue de Walt Disney ou de la Bibliothèque Rose. Le dernier quatrain compose une fin de fable, avec la possibilité d’extrapoler ce poème à la vie des bipèdes dans leur société où les exclus sont pléthore mais restent invisibles. Merci du partage. Donaldo. |
Anonyme
7/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Dream,
Belle description de ce petit animal, toute en simplicité et imagée à souhait . J'ai pris plaisir à suivre son parcours au fil des saisons . Une lecture agréable , originale et intéressante. PS : Mon chien n'est pas très fan des hérissons : Ils attisent sa curiosité, mais le pauvre se pique souvent le museau ! |
Cristale
7/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Dream,
Merci pour ce petit animal mis en vedette dans un poème attendrissant. Petit hérisson que j'affectionne, et dont je connais le caractère sympathique, pour avoir donné le biberon à quelques orphelins... Quelques images évocatrices : "Un profil tout bougon qui soudain s’esbaudit" "Escargot, ver, limace, il s’en va déloger ; Il s’énerve, il mastique, et même parfois gronde." Les vers dodelinent, tant pis pour les faux-pas, comme cette petite boule de piquants qui déambule dans nos jardins...vers que le petit hérisson ne dégustera pas, par contre, moi, oui ^^ Merci pour ce joli moment de lecture. Cristale |
Anje
7/4/2020
a aimé ce texte
Bien
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Joli récit que celui de ce bébérisson grandissant vite en quatre saisons. Tendre à la naissance, amusant à l'étreinte, consciencieux dans ses descriptions.
Il me rappelle le noble Bogue de Châtaigne qui avait élu domicile dans un jardin. Un hérisson hérissé de hallebardes qui montait la garde près du potager pour protéger la charmante salade d'une armée de limaces. Mais dont les clous furent trop faibles pour percer les roues d'une voiture ou pour résister à la tradition culinaire tsigane. |
Robot
7/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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P'tite bête !!!
C'est mieux que de la voir écrasée sur les routes. Je suis partial car j'adore les hérissons. Et puis le texte qui nous est offert nous présente une observation charmante et naturelle. J'ai relevé quelques vers sympathiques: "Un profil tout bougon qui soudain s’esbaudit ;" "Il s’énerve, il mastique, et même parfois gronde." Et le 4ème quatrain ainsi que le final. |
Luz
8/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour dream,
J'aime bien ce poème et les hérissons aussi, ces "bogues épineuses" (géniale l'image !) J'en avais un, à une époque, sous la haie, au fond de mon jardin, puis il a disparu... Merci. Luz |
Lebarde
8/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Joli poème naturaliste sur la vie d’un petit animal bien sympathique qu'on rencontre de plus en plus rarement dans nos jardins où à notre grand regret il ne fait le plus souvent que passer: le hérisson.
On en a fait de gentilles petites peluches. Mon dernier fils, bien grand maintenant en avait une qui nous avait causé bien des frayeurs ( perdu dans un caniveau sous la voiture, oublié dans un hôtel) mais qu’on a toujours réussi à retrouver! ( chut ne le répétez pas, l’original ou son frère qui lui ressemblait comme deux gouttes au point de s’y méprendre). C’est un animal très attachant mais il est difficile de le prendre dans ses mains ou faire comme le fakir, offrir la plus large surface possible à sa boule de piquants . Je n’ai jamais eu l’occasion d’assister aux ébats amoureux, mais j’imagine que ça ne doit pas « manquer de piquants. » Beau poème, belle écriture, attentive observation des scènes donnant une lecture fluide et plaisante, Merci pour ce partage Lebarde |
BlaseSaintLuc
8/4/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je ne suis pas le spécialiste du classique, donc je n'ai point de leçon à donner, mais le rythme autant que le son ne chatouille pas mes oreilles plus que ça.
Que voilà un gentil hérisson qui s'esbaudi, n' a que faire du carnage du monde, s'occupant de sa truffe baladant ces piquants dans les futaies du coin. "Lorsque le ciel obscur noircit le potager," mouais... Les saisons sont bien vite envoyées,si ce n'est la sympathie pour l'animal, je me sentais la plume plus sévère. |
Provencao
9/4/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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" Lorsque le ciel obscur noircit le potager,
Il fouille en son museau la belle tourbe blonde : Escargot, ver, limace, il s’en va déloger ; Il s’énerve, il mastique, et même parfois gronde." J'ai adoré...la merveille en cette poésie, c'est sa simplicité juste. Bel exercice à mon sens où vous avez su faire du petit hérisson, du spontané, de l'authenticité, du visible, de la lumière avec ce ciel obscur... Au plaisir de vous lire Cordialement |