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Poésie néo-classique
epervier : Le secret de ma mère
 Publié le 04/08/07  -  3 commentaires  -  834 caractères  -  49 lectures    Autres textes du même auteur

Un tiroir secret dont je vous invite
à puiser la douleur.


Le secret de ma mère



J’imagine la douceur, l’émerveillement, j’espère !
J’imagine la beauté du loupiot, le sourire.
J’imagine la délivrance d’un cœur heureux.
J’imagine les caresses nouvelles, le cri perçant.
J’imagine le bonheur véritable entre tes bras.
J’imagine l’imagination, les menottes innocentes.
J’imagine ta déroute, la sincérité, l’éloignement.
J’imagine les années d’une mémoire ineffaçable.
J’imagine les sanglots étouffer dans une solitude.
J’imagine ton refus à me reconnaître, la déception !
J’imagine qu’un jour, un visage deviendra réel.
J’imagine que ma douloureuse peine s’atténuera…
J’imagine un cœur cicatrisé, est-ce possible?

J’imagine un fils tenant une main affectueuse.
J’imagine encore le rêve, j’imagine, j’imagine…

André, épervier.


 
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   guanaco   
4/8/2007
Un joli poème que Lennon aurait volontiers mis au piano ;)

   Max-Louis   
10/8/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bon jour Epervier,

Imagination, tes blessures tracent la lumière
Du deuil qu'aucun spectre ne viendra consoler !
Imagination, tu galopes sur les terres entières
D'espoirs l'épée au fourreau tu chantes l'aimée !

Max-Louis

   Anonyme   
9/3/2016
C'est un texte qui au premier abord ne m'a pas apporté d'émotions.
La répétition de "j'imagine", après plusieurs lecture, semble être un cri bien douloureux. Cette répétition martèle avec insistance une envie qui se veut insistante, elle est ce besoin vital. Pas sûre que ce "j'imagine" trouve un aboutissement. J'ai comme l'impression qu'il se perd en un écho sans réponse.

Un écrit qui me semble trop personnel pour me faire partager un ressenti, je suis en retrait.


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